Conférence de SISM
Par Toll Antheaum, le 25 janvier 2019.SISM signifie, Semaine d'Information sur la Santé Mentale. Une question d'y pose : quel rapport entre la santé mentale d'un individu et une éventuelle "santé mentale" d'une société ?
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SISM signifie, Semaine d'Information sur la Santé Mentale. Une question d'y pose : quel rapport entre la santé mentale d'un individu et une éventuelle "santé mentale" d'une société ?
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La médecine est vieille comme le monde ; dans le traité canonique de l’alchimie, Corpus Herméticum, le Noûs (la divinité) transmet son message par l’intermédiaire d’Asclepius (Esculape, médecin). Économe de faire trop d’Histoire cependant, lorsque les "nouvelles technologies" apparaissent, la médecine les adopte. Ainsi débute l’usage de la télématique par les actes médicaux, donnant naissance à la télémédecine. A cet instant, on a vu la médecine traditionnelle se déplacer comme par copier-coller dans l’espace bi-face de la téléconsultation. Et dans cet instant n’y a-t-on vu que les effets d’une diminution propre à ces migrations : une partie de ce qui est possible en présentiel ne l’est plus en téléconsultation (palpation, auscultation etc..) ; on ne s’est généralement pas aventuré dans l’estimation inverse, des effets d’accroissement de la puissance médicale (on y a bien vu tel gain de temps, ou telle économie de déplacement, etc.. mais généralement rien de plus que de ces sortes d’accessoires, en fait étrangers à la médecine-même).
En suivant une démarche plus concentrée, un examen scrupuleux révèle qu’un espace immense à été ouvert par la télémédecine. En bref on peut en dire les axes et mesures. D’abord existe une inversion, qu’il faudra mieux nommer subversion.Le terme d’inversion est à rendre à Yvan Illich, un penseur majeur des années 1970, qui l’a appliqué à ce qu’il est convenu d’appeler "institution". Cependant depuis 1970, une révision des institutions pour prévenir la catastrophe écologique, ne s’est pas faite. Il convient d’insister, d’autant qu’aujourd’hui la médecine ‘psy’ est apte d’offrir sa notion plus pénétrante de subversion (adaptée au facteurs désir, consumérisme, propagande etc..). Ensuite une plus grande lucidité aussi, éclairer la notion-même d’institution, sous le terme de corps social ou corps sociaux, indiquant une notion élargie jusqu’aux foules ou masse (les réseaux internet sont la clé).
C’est en deux mots, dire jusqu’à quelle extension la télémédecine est promise. Ce n’est ici qu’affirmé, et il faudra l’expliquer, en débattre et le soutenir. C’est donc une sorte d’abstract en la présente, posant à quoi aboutissent une trentaine d’années d’observation des doctrines ayant prédite et prévu une crise actuelle.
Jules c’est le médecin qui passe à la télémédecine, le médecin hippocrate qui croise la politique de la santé hypocrite. Il existe "des" politiques de santé, comme il existe "des" politiques sociales qui ont fait perdre la foi aux citoyens – devenus « jaunes crise de foie ». Leur hypocrisie avait fait verdir Démocrite, qui n’était pas la jeune femme atteinte de chlorose, mais le citoyen qui de colère passe du vert écolo à la subversion.
Reprenons les choses ; la chlorose chez l’anorexique, c’est un manque de copulation. Hippocrate en Grèce (400.avJC), puis Johannes Lange en Allemagne (1485-1565), vite suivi de Jean Varandal, en 1615 à Montpellier, avaient entendu ce manque de faire. L’entreprise à sub-vertir, c’est celle dont les clients ont m.. de se faire enc.. C’est celle de l’abus de pouvoir que De Sade (1789) a mis aux soins de la psychiatrie.
Lange encore plus tard, subvertit Fred ( 1988-2012 https://www.smashwords.com/books/view/222771 ) qui verdit lorsque l’hypocrite Zénon ( http://www.antheaumtoll.xyz/lathakh/2018/htm/lathakh_C15_AA.html ) se fut rendu à Johannes Kepler ( ibid Chap.C5 ). C’est ainsi qu’il passe au vert : Jules. Jules donc passant à la télémédecine, met à niveau son logiciel médical. L’article « Logiciel médical » n’existant pas sur Wikipedia, il se doit d’en tirer le portrait chez lui, comme Dorian Green..
Homme attaché à l’Ordre des Médecins, obligatoire à la pratique de la médecine, sans lequel ordre elle est illégale, il est aussi attaché à la Caisse SS sans laquelle sécurité la société n’aurait pas de prix. La valeur de la civilisation est capitale. Sans quoi la médecine disparaîtrait dans l’avaleur de ses enfants. Homme de conscience, il savait ça, mais ne savait pas quand il entra dans le rang de sa carrière, à quoi il se vendait. Qu’il se vendit il n’en doutait ; dès l’enfance on sait l’histoire des bandits. Le détail l’intéressait peu. Avec la télémédecinepsy, la psychohistoire demandait un examen clinique de la situation ; il ci mit :
Un Logiciel Médical ? C’est un logiciel classé dans la catégorie des incontournables . Le Conseil de l’Ordre est encore plus radical, il l’appelle Logiciel Médecin. Pour les premiers le médecin doit y passer. Pour le second, c’est le médecin – on sait que l’IA est thérapeute en plein ; une télémédecine psy est là pour analyser ce savoir. Avant de s’y vendre, comme à Troie un cheval, Jules avait souscrit au minimum. Il s’était laissé mettre au fer un nomade ; c’était le logiciel au plus réduit qu’il soit, un sabot. La société CBA lui vendait ce dont on se sert pour payer la note aux restaurant, la machine à Carte de Crédit, détournée à faire une machine à Carte Vitale. Durant la journée il poinçonnait les tickets de ses patients et la nuit le sabot déversait par le fil du téléphone les informations mises en lot, pour le passage au CBA qui le connectait à la SS et ses caisses communicantes, grosse caisse et mutuelles. Sans compter l’achat de la machine à carte, il fallait compter une cinquantaine d’euros par mois pour avoir ce tuyau. Deux choses alors apparurent à Jules, au moment où il voulut changer de sabot pour passer à la godasse grand style du logiciel plein pouvoir dans le cloud – il décidait en fin de carrière de finir dans les clous :
La société CBA continuerait pendant quatre ans à lui sucer le sans-valeur de ces cinquante unités, au motif d’un quelque fois nommé pénalité de ne pas avoir averti quatre ans à l’avance qu’on changerait de taulier. La publique relation de la SS qui était venu en personne lui expliquer au cabinet avait donné la raison du coude : c’était les syndicats de médecins qui s’étaient opposés à ce que lorsqu’elle dégaza son personnel, la SS ne proposa son propre logiciel. Les médecins ferait le secrétariat du Logiciel Médecin, mais sans que ce dernier ne fut l’exclusive des sociétés privées.. qui fondirent.. on s’en serait douté, sur la manne dites Dévachalé.
Le nom de code – dévachalé – est une procédure qu’Hippocrate laisse faire. Le membre atteint pourri naturellement. Cependant, pour éviter l’infection, il faut bien connaître la procédure de la mue.
D’abord faut-il examiner, ce ou ces syndicats – évidemment lieu d’ébat des lobbies – de médecins ; que ce soit les lobbies de Staline ou les lobbies des statines, d’Europe aux autres conseils des désordres. A disposition de Jules celui des psychiatres. Il les avait contactés deux fois, chaque fois sans réponse : le syndicat des psychiatres français noué comme Castor à Pollux à l’Association française de psychiatrie – 500euros par ans au minimum – ne répondent pas aux courriers qui leur demandent s’ils ont un bureau, un département, un dossier, voire seulement une opinion sur la télémédecine. Par contre, ils ont des opinions militantes sur la revalorisation du tarif obligatoire de la consultation, et dispute pied à pied du centime au centime le prix de l’acte médical. L’investigation de la médecine fondamentale d’Asclepios à l’IA ne les occupe pas.
Toujours dans les clous de sa mise en croix, il tourna son regard vers le nuage. Le nouveau Logiciel Médecin qui se penchait sur lui, l’accueillait par une haie d’honneur – neuf mois durant il serait d’abord gratuit. « Ce qui permettra de soulager, par ciel ment, la ponction de l’autre » lui dit l’ingénieur commercial à fable. Évidemment, quelle tentation.. l’Ordre des Médecin, vis à vis de ces manœuvres n’est pas concerné. Ce qui importe à l’Ordre, c’est l’éthique du soin. Ainsi les hôpitaux qui distribuent à leur médecins salariés les heures de leurs bureaux et les logiciels qu’il faut, suivant la stricte logique des directions de recettes, nourrissent la médecine d’une cuisine qui n’a rien à voir avec la santé. Pour les pesticides et les engrais, voir les politiciens ; ici on soigne.
Ce qui caractérise notre époque, le moment présent, qui englobe l’ensemble, c’est un déni. Nous refusons d’admettre et voir que nous sommes à l’extrémité d’une maladie fatale. À sa dernière extrémité nous agissons suivant un ordre hiérarchique qui étage des pathologies de la connaissance et des fonctions vitales. Cette pyramide relève typiquement du soin psychiatrique. Elle est socialement constituée par les couches inférieures, les plus basses, de la population qu’on appelle aussi le peuple, et à son sommet l’élite dirigeante, trivialement identifiée comme le 1%. Entre les deux, une graduation de chefferies ; tout l’ensemble est aussi ‘le peuple’ et, ésotériquement c’est aussi tout l’ensemble qui est ‘dirigeant’. Mais cette intrication occupe ce que la psyche humaine n’arrive pas à affirmer. Cette dernière délivre par conséquent des pouvoirs imaginaires, ou leur absence également imaginaire avec pour conséquence, dans cette état d’irréalisme, de développer une maladie. Cliniquement la psychiatrie range cette pathologie dans l’ordre des démences. Elle classifie aussi sa composante névrotique comme une catégorie de la psychohistoire, mais cela ne concerne pas ici l’ignorance. La psychohistoire ne fait que contribuer à l’ignorance par le refoulement, mais ne concerne pas ‘per se’ la mise en jeu vitale de cette pathologie du savoir.
La pathologie vitale de la société actuelle est donc affectée d’une démence. La psychiatrie y range la pointe dirigeante dans la catégorie paranoïa, et reconnaît à sa base le caractère débile. La distinction entre les deux, situe la débilité relativement nuisible à la santé, restant déterminée par un corps ou sa qualité humaine ; comparativement dans son expression qualifiée de démence, la paranoïa dirigeante est classée comme une crétinerie, c’est à dire un état qui met dangereusement la vie en danger.
Concernant la caractéristique de la psychiatrie, elle assume le facteur quasi constant de l’ignorance même de ses maladies. Le malade ne veut pas reconnaître son trouble ou sa pathologie. C’est en essence le signe le plus propre à la maladie mentale. Même dans les cas de névrose, où la conscience du mal est déclarée, c’est une identification déviée de la pathologie véritable, qui sont déniées avec sa cause. Par conséquent la maladie mentale de l’humanité, jusqu’à la dernière extrémité où nous sommes, ne peut pas être reconnue par les populations concernées. L’interprétation de ce fait est sujette à des conflits, il s’agit de la même essence ; la personne humaine, sauf le crétin, est conscient de son état, mais, par structure, elle le dénie. Cette conscience revient dont à ignorer son trouble, voie même se défendre de le reconnaître.
La psychanalyse participe de la fonction avancée de la psychiatrie, qui consacre une partie principale de son examen au déni – c’est à dire cette organisation spécifique qui ‘sait’ et déclare ignorer – au point qu’elle ignore réellement – son trouble, sa maladie. À ce point, l’histoire de la psychiatrie et de la psychanalyse, renonce à appliquer un soin, exercer un traitement sur cette démence. Seuls quelques théoriciens psychiatres en sont conscients et encore moins le déclarent. Et il n’existe pas du tout d’entreprise thérapeutique appliquée aux dirigeants, ni aux masses – les uns et les autres ne reçoivent de soins que des réponses symptomatiques, organisant des modalités d’excitation, agression, et de répression, contrainte. Accouplé à ce constat d’échec, la voie existante, propre à traiter la situation ne s’applique pas aux individus, mais aux institutions. Il s’agit de ce que Freud en ses conclusions déclare : traiter les peuples avant ou plutôt que les personnes – et ceci jusqu’à la fin de la psychanalyse, ou son moratoire appliqué à partir de 72-80. Depuis cette suspension de la psychothérapie institutionnelle, aujourd’hui, le traitement du savoir collectif a repris et il est immédiatement, à strictement parler sous le feu des attaques par les militarismes conduits par les élites.
en réponse à https://www.telemedecinepsy.fr/BLOG/Article/Adresse-a-un-pluriel
par JMGhitti :
Dans le pluriel analytique, tel qu'il est ici théorisé, ce qui me semble interrogé, c'est la fonction de l'absence. L'extrait, celui qui est sorti du groupe, c'est l'Ab-sent. L'étymologie renvoie au participe présent : ab-sum. L'absence est une manière d'être : sum, je suis. Mais une manière d'être qui se caractérise par l'extraction. L'ab, en latin, c'est d'abord un cas dans la flexion de chaque mot : ce cas qu'on nomme l'ablatif. Les vieilles langues ont su que l'ex-portation de soi vers l'ailleurs est un phénomène si important qu'il fallait en faire un cas, en faire cas au point d'en faire un cas. Toute chose peut être affectée par l'absence. C'est-à-dire que d'elle, on peut tirer son autre ou son ailleurs. Tel est le sens de l'ablatif.
D'où l'importance de s'interroger sur la fonction de l'Ab-sence. Qu'est-ce que ça signifie de dire "je suis", sum, en tant que tiré hors de moi-même, ab-.
1) Affecter d'absence le "je suis" a des effets sur le groupe. Le Nous en vient à vivre cette ablation fondamentale, ou amputation, qui en empêche la complétude. Il faudrait en tirer les conséquences logiques : qu'est-ce que le principe d'incomplétude vient dire de la nécessité de l'absence ?
2) L'absence est lui-même affecté par son absence au groupe, que ce groupe dont il est absent soit le pluriel analytique ou la famille ou la profession ou le pays qu'il a quitté, etc.
Pour y répondre, il faut d'abord se souvenir que "absens" en latin, qui donne "absent" en français est le participe présent de "absum". Il faut intégrer le génie des langues et de leur grammaire. Celui qui participe le plus, qui participe au présent du groupe, c'est l'absent...! La fonction grammaticale de "absens" est d'indiquer la participation au présent. Le fonction de l'absent dans le collectif, c'est d'introduire de la participation....
Maintenant, mon hypothèse, que je pourrais éventuellement développée, c'est que l'absent est lié à la ventilation, au vent, au souffle, pneuma, donc à l'âme. L'absent introduit la fonction de l'âme.....à suivre
Actualités fev.2019 : suivre sur https://www.facebook.com/Telemedecinepsy-269406969857574/ les préparations des conférences du 07 & 29 mars.
Informations générales : passer par http://www.telemedecinepsy.fr/ - SLOGAN « La télémédecine est à l’Intelligence Artificielle son ‘psy’ »
Bonjour, la conférence se déroulera en trois chapitres : a) les étapes de la thérapie numérique, b) sa clinique et son déroulement, c) une définition de la Véracité.
a) que faut-il entendre par "étapes de la thérapie numérique" ? Il s’agit d’une réponse à l’argumentaire proposé par SISM – à savoir : « Quel est l’impact des médias numériques sur la représentation des personnes concernées par les troubles psychiques ? » Dans la mesure où cet impact est thérapeutique il répond aussi à l’autre question de l’argumentaire « Comment les réseaux sociaux ont-ils permis la libération de la parole.. ? » L’analyse trouve des étapes, des choix, des opportunités à cette "libération" – on peut à proprement parler par ces étapes de thérapie numérique.
b) la "clinique et son déroulement" de la thérapie numérique, énumère : son stade de départ ou ‘état initial’ ; il s’agit de la clinique de la citoyenneté avant l’intervention de l’informatique/numérique – ( l’argumentaire complet mentionne encore « ..Quelle est l’importance des TIC – Technologies de l’Information et de la Communication dans l’empowerment et la citoyenneté ? »). A ce stade clinique succède une nouvelle alternative, un second stade et l’opportunité qu’il offre à une ‘libération de la parole’ réellement sociale et saine.
c) une définition de la véracité nous a été suggéré par une remarque émise lors de la conférence précédente ( sur un réseau social de gouvernance, https://votemobile.xyz ) - quelle est la véracité de cet altruisme ? Une véracité est écrite en formule cybernétique, par la psychanalyse, c’est à dire par l’industrie de la parole originaire du 20em siècle. On la remarque par exemple sous la forme d’un symbole algébrique " S2 ", dont la conférence du 29 mars donnera l’explication.
Les massmédia & réseaux sociaux n'aboutissent pas toujours à l'affichage et à la circulation de données ; la confection de la pensée unique ( ce qu'on appelle le 'moi' dans le modèle individuel ) accomplit son vernissage ( miroir/psyche ) au détriment d'une information qu'on appelle "refoulé" ( en sémantique inclus, totalisé, dans la 'littérature grise' ). Ces contingents écartés se reproduisent par telles voies diverses comme celle de la télémédecine. En l'exemple, on peut observer ou 'tester' la représentation ci-dessous [ en bleu ] , d'une présentation qui est qualifié en FB de contenu qui « n’est pas disponible actuellement » ( https://www.facebook.com/antheaum.toll/posts/426464908121119 )
Au-deça d'Asmon. Où on retiendra la base ou motif réitéré du discours A=M, à savoir l’intéressant rapport Égypte/Israël (voir dès l’intro https://www.youtube.com/watch?v=KKqG--7zFkA )
Nous sommes loin d’y contempler l’indice d’une identité ou processus européen. Dans le cas où se serait un enjeu essentiel de l’Europe, on en serait donc si loin qu’on songerait immédiatement à une typique manœuvre de retenue, de distraction ou d’inhibition que l’on regroupe en psychanalyse sous le terme de ‘résistance’. Le piétinement et l’exclusive à monter en épingle A=M équivaut à cacher A=M=O, c’est à dire Akhnaton, Moïse, Oedipe ou Orphée – lequel très bien connu du christianisme et surnommé le Trois fois Nommé, Né ou Trois fois Grand : Hermès Trismegiste, ainsi formulable [A=M=O]T3 .
Aujourd’hui, si on ne se laisse pas distraire, voire enfumer, on doit envisager que derrière le fameux voile attaché à la figure de Moïse, une psychohistoire de l’Europe avec la Grèce fut – comme dès Rome alliant César et Cléopatre – une histoire méditerranéenne dont la clé est Hélène, gestation d’Europe à l’image d’une formulation complète H([A=M=O]T3). J’ajouterai à l’adresse de mes amis qui depuis longtemps gardent le secret (comme les rabbins gardaient l’Ancienne Alliance) qu’à si bien le tenir, ils en sont devenus les geôliers. Inerte répétition ! tels des massons nés pour la fine couche protectrice et lumineuse du gypse, ils sont sur le point, tentés de devenir les rois du bête On. Psychohistoriens, préférons l’Aton que bêtise et hâtons la connaissance de la lumière.
Pour la page FaceBook qui présente télémédecinepsy, https://www.facebook.com/telemedecinepsy/ ,une présentation devant un collège de confrères médecins, qui avait été enregistrée en audio, était opportune. Mais FB n’incorpore pas les fichiers audio (à la différences des textes, photos et vidéos). Ce particularisme a donné l’idée de compléter l’enregistrement d’un habillage vidéo, avec textes d’accompagnements.
Et à son tour ce montage a donné l’idée d’un récapitulatif. Qu’est-ce que la télémédecinepsy ? Y a-t-il lieu de distinguer une télémédecinepsy de toutes autres actes de télémédecines ? Un bon nombre d’études répond oui ! ( http://www.lasainteethique.org/telemedecine/index-sub_20180728092800.htm ) Déjà la télémédecine est une étape immense dans l’histoire de la médecine ; la télémédecinepsy en est le nec plus ultra ; elle couvre la médecine de sa plus extrême éthique ; la raison en est qu’elle est spécialisée et distillée en la parole.
Seuls des êtres, ou des formes qui n’auraient pas de langage pourraient contester ce fait.
Puisqu’ils auraient du mal à l’exprimer, ce syllogisme doit être plaidé par l’intelligence artificielle. C’est pourquoi la médecine n’atteint le grade de l’éthique, à ce point extrême, que lorsque la cybernétique est entrée en jeu et se trouve en fonction.
Ce sont les étapes de cette progression qu’énumère en 10 minutes la présentation audio/vidéo. Elle dégage avec précision que la télémédecinepsy n’est pas qu’une triviale circonstance d’éloignement tenu à un fil. Même si Freud invente la Psychanalyse, pratiquement en même temps qu’on installe le téléphone chez lui, il ne manifeste encore qu’une intuition. La télémédecinepsy est complète lorsqu’elle compte la présence informatique en son processus.
On trouvera également, sur FaceBook un exposé plus long, qui a motivé et précédé cette brève présentation https://www.facebook.com/telemedecinepsy/videos/433343410802007 .
Bonjour. Je suis pour ! Un futur moyen de suivi efficace. Je suis déjà dans la télémédecine au sein de mon CH et nous allons déployer notre activité. Pouvoir échanger serait un plus !
Est-ce qu'une télémédecine peut passer comme "une lettre à la poste", glisser comme "sur les plumes d'un canard", comme un vernis, un accessoire sans conséquences qui dépassent la commodité pure et simple ? un impact essentiel. Je commence par citer deux annecdotes..:
(extrait des journaliers de la télémédecine en psychiatrie) : << Nous menons actuellement une action auprès de la CNAM pour obtenir une dérogation concernant l’obligation d’une consultation en présentiel dans les 12 mois précédent la téléconsultation. Les responsables de la CNAM sont d’accord avec le fait que cette règle est un non-sens en psychiatrie puisque justement le problème de bon nombre de patients est l’accès aux soins ! >> . J'ai par ailleurs détaillé les parties ( www.facebook.com/telemedecinepsy/videos/433343410802007/ ) de cette sorte de compulsion. Elle doit être prévenue car du point de vue de la psychiatrie générale, connaissant la fondation paranoïque de la connaissance humaine, il est attendu que ces conséquences plus grandes que la commodité, dressent des barrages de complications des plus obtues. Si la télémédecine a un impact, pourquoi rendre obligatoire un présentiel pour la télémédecine et pas une télémédecine pour un présentiel ?! La question n'est pas absurde; elle est un simple inidice de la gigantesque mesure de la transformation qui suit la télémédecine.
J’ai choisi de titrer par « les tarifs » pour immédiatement préciser qu’il va s’agir de leur remise en question.
Remise en question – à tout seigneur, tout honneur – par le prince du fric, des taxes et des conventions. Je m’explique : la télémédecine est un acte médical et telemedecinepsy pas moins. Par conséquent, il est interdit de le procurer hors d’une surveillance étroite, de l’Ordre des médecins et du Ministère des finances. Donc il faut savoir qu’à priori, quiconque proposerait et disposerait une consultation télémédecinepsy, doit être labellisé par ces deux institutions.
Je précise aujourd’hui ces conditions, parce que ce matin FaceBook a mis à disposition un nouvel outil, permettant à la page telemedecinepsy d’offrir un calendrier de prise de rendez-vous. C’est une très bonne occasion pour ouvrir à des membres de ladite page une possibilité d’offrir leur coopération, et mettre leur art, leur disponibilité au service d’une telemedecinepsy. Il est bien entendu qu’il n’y aura personne avant des lustres, outre de très marginale occurrence, qui se mettra sur cette liste – et peut-être tant mieux, puisque comme j’ai choisi de l’introduire ici il y a deux rangées d’administrateurs qui doivent veiller à ce qu’on ne puisse pas, comme ça, en toute sauvagerie, se livrer ou délivrer, de la télémédecinepsy. Bien gardé par ces cordons de l’ordre du temps présent, il est possible de préciser quelles sont les garanties pour qu’une fiction de télémédecine ait un soupçon de science.
Supposons que dans un monde imaginaire, Alice demande à quelque Bouquin parlant, une consultation psy. Quelle garantie telemedecinepsy, si c’est son titre, offrira-t-elle à l’aventureuse que le locuteur à laquelle elle s’adressera soit un consultant de qualité ? Il y a en gros deux écoles. La première est celle de la coutume, selon laquelle l’administration de la page, accordée à l’administration plus générale susdite, Ordre des Médecins, Ministère de la Santé et Bercy, l’assurera voire déjà la rassurera. La seconde est celle qui a été instituée par Une Fonction Psychanalytique depuis de nombreuses années qui indique que c’est l’association des analysants, patients, contactants du consultant, qui lui procureront la garantie nécessaire. Cette méthode répare l’échec du lacanisme en repli sur son « l’analyste ne s’autorise que de lui-même » puis vaincu dans « la passe » ; elle a été instituée en 1985 et se trouve actuellement détaillée en unefpe.net – quoiqu’une discussion ouverte en https://www.facebook.com/groups/telemedecinepsy puisse en devenir la pointe la plus amène.
Qu’on sache toutefois que si l’État (la république, le gouvernement etc..) a un sens, la consultation médicale par télémédecine est strictement égale à une consultation en présentiel. C’est ce que l’État a établi depuis plusieurs années ; entre temps puisqu’il faut bien occuper la contradiction, thèses, antithèses etc.. il y a les situations que je viens de dire, qui irréalisent comme il se doit l’acte thérapeutique, pour qu’au mieux l’éthique se réalise. Voir si on veut les détails de cette logique par les moyens qui viennent d’être dits.
Toujours en théorie on peut voir https://www.facebook.com/telemedecinepsy/videos/433343410802007/ où s’écrit la logique de la gouvernance psychique.
Le jeune et talentueux Antoine de Nouvelle Terre - https://youtu.be/BKTyMF9ml4Y - ouvre à la réflexion qui joint les deux rives, des psychologies individuelle et collectives. Sa dernière vidéo, composée en deux parties, expose d'abord sa vision de la cartographie de la personne. Ce qu'une personne projette d'elle-même et vénère, devient un objet de culte. Mais les objets de culte donnent l’occasion à d'autres signifiants, de venir s’y loger comme le coucou qui occupe le nid d’autrui. On les appelle ces êtres ‘occultes’.
Puis avec la seconde partie, il témoigne de sa première expérience politique. Je le dis en raccourci ; j'interprète voire projette sans réserve ce qu'on entendra donc comme une opinion, peut-être fort loin, ou même inverse, voire contraire à la réalité. En effet, je ne connais pas 'Antoine' et je parle donc beaucoup de ce que j'imagine à partir d'un très maigre nombre de vidéo, ou de parties de vidéo que j'ai suivies de lui. On pourra donc dire que je construis - ce qui est le cas - un assemblage de fictions personnelles, que j'assume.
Je me suis faites ces idées en pensant qu’Antoine, cet être intelligent, s'était instruit avec ses semblables, de sa génération, par les médias modernes de lectures et jeux 'vidéo', aventures de rôles, qui renseignent avec une certaine excellence sur la tradition ésotériques, religions et occultisme mais aussi sociologie et sciences. Puis sortant de cette Réalité Virtuelle, son école, il assiste aux événements dits « Gilets Jaunes » à l'âge où les étudiants de '68' assistaient à d'équivalentes initiations politiques mais.. d'un autre temps.
Cet écart entre ces deux époques ouvre à cette jonction que l'on peut dire, des rives individuelles et collectives. J'ajoute que l'arche que rallie ces deux rives s'appelle telemedecine, précisément télémédecinepsy, et je dirai pourquoi, à la minute.
Mais d'abord, assistons, dans la seconde partie de la vidéo, au témoignage de l'égrégore vécu, physiquement, matériellement en groupe, et de l'émotion de l’alliance, ce sentiment de famille, cette communauté que forme un groupe en bataille, rassemblé par une aspiration commune. C'est l’élan et l’émoi révolutionnaire par ailleurs décrit par un Francis Cousin, qui révéla aux premiers rond-points GJ, le retour d'un prolétariat marxiste. Ce fut aussi ce qu’on appela une émergence de la parole et ‘68’. Préparé par son Internet, Antoine à ce que j'entends, goûte à cette réalité que procurent les manifs, c’est à dire le Bien authentique de la masse en mouvement collectif permettant l'expression, de sentiments et de sentiments d'être écouté.
C'est à partir de là qu'on observe la riche distinction entre l'actuel GJ et l'historique '68'. En 1968, on découvrait la parole émergente adressée à un individu, un petit autre. C'était par le moyen qu'on appelait Psychanalyse, très à la mode à l'époque où entre deux lacrymogènes on allait s’allonger sur un divan. Elle n'existe plus du tout dans le moment des GJ – il serait extravagant d'inviter les gens des ronds-points et black-blocks à parler sur un divan en regardant le plafond. Dans la révolution actuelle, les gens du même âge qu’en ‘68’ découvrent la parole qu’on adresse au grand Autre, au Grand Tabar comparé au petit tabou. Entre les deux époques, la mise en réseau de la masse y a préparé les seconds.
J'annonçais que j'allais y montrer le pont qui révèle la conscience (d'une rive à sa projection, de son idéal et ses ombres). Entre ces mouvements est un arche d'alliance que fait la médecine : la médecine maintient l’harmonie entre l’individu et le milieu ; elle soigne le corps physique et le corps social. Il faut que ce second soit doté d’une certaine ‘intelligence’ grégaire : les réseaux sociaux. Il s’agit de la télémédecine à partir duquel moment le cap "hermétique" entre l’un l’autre est franchi. Mais il faut ensuite qu’il s’ouvre au soin, et ce stade est celui de la "logique psychique" ; il s’agit alors de la télémédecinepsy qui répond de l’intelligence ‘artificielle’. Il s’agit aussi de la psychanalyse complète, qui inclue la gouvernance et ses algorithmes, c’est à dire le chemin où nous sommes.
Au sortir de ‘68’ on réalisa le passage d’un Autre à l’autre – http://www.valas.fr/IMG/pdf/s16_d_un_autre._.pdf – à la passe des GJ, la Nouvelle Terre retourne de l’autre à l’Autre. À la fin, la médecine (telemedecinepsy) aménage la voie à double-sens ; l’arche est alors intégral.
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Toujours en théorie on peut voir https://www.facebook.com/telemedecinepsy/videos/433343410802007/ où s’écrit la logique de la gouvernance psychique
J’adopte l’expression nouvelle terre que j’ai déjà empruntée à Antoine ( https://www.telemedecinepsy.fr/Article/Tel-est-medecine ), maintenant à Deleuze-Guattari à la toute fin de l’Anti-Oedipe de 1972. Pour justifier cet emprunt, je cite en deux mots l’avant dernière phrase de ce texte qui lançait le projet, parti des événements de 68 : Car la nouvelle terre (« En vérité, la terre deviendra un jour de guérison »).. coïncide avec l’accomplissement du processus de la production désirante,.. phrase par laquelle ledit projet s’attache, en fondation, à la médecine.
Et pour en justifier l’adoption, je prendrai celle, de phrase, qui conclut un appendice audit texte se terminant ainsi : .. dégager les épreuves révolutionnaires de groupe pour machines désirantes. Cet ultime "bilan-programme" comme se titre l’appendice, ferme l’Anti-Oedipe, qui assigne cette fondation médicale aux activité dites de ‘groupe pour machines désirantes’. C’est par là qu’est prescrite la médecine en mode télémédecinepsy. Je vais l’expliciter :
D’abord rappeler : Pourquoi ce terme d’ « anti-œdipe » fut-il attaché au bilan de 68 ? Parce qu’il y avait à l’époque une réplique à faire à la dialectique qui du côté de la psychiatrie s’intitulait "Anti-psychiatrie". En psychanalyse deuxièmement, cette solution de la psychiatrie rencontrait le fameux complexe d’ Œdipe analytique. Et troisièmement il allait falloir démontrer que cette névrose se soignait en découvrant un Œdipe réel. Et en effet cet " Œdipe réel" qui remplacerait ledit "analytique" nous vient de la médecine-pour-les-machines, puisque le ferment d’où s’est propagée l’histoire vrai de l’individu Œdipe – Akhnaton, Moïse – se trouve dans l’Hermétisme du nommé Triple Hermès, qui dirige le machinisme – l’alchimie, les machines de Léonard de Vinci etc... – par Esculape/Asclepius, le génie de la médecine.
Ensuite il faut rappeler qu’une fois l’Oedipe A(nalytique) remplacé par l’Oedipe R(éel), cet Anti-Œdipe révèle un affect qui est celui de la Nature que des machines appareillent. Cette Nature affectée d’un désir, est déjà citée par la cybernétique voire l’écologie. Par conséquent le leitmotiv d’Anti-Œdipe est la "Machine Désirante", celle d’un "Corps sans Organe" aussi nommé "corps plein" qui est celui de la Terre.
Or cette Terre risque d’être appareillée en mode rival à la psychologie humaine (au principe de A.Turing). A ce moment des solutions perverses risquent de s’y précipiter. Elle deviendrait alors stérile ; mais lorsque l’Intelligence Artificielle l’a envahie, elle devient celle de la médecine (ce qu’il appelle ci-dessus Terre de guérison).
En résumé, des blocages de Freud ont tendu comme un arc sa découverte. Ces freins lachés, la psychanalyse est lancée comme une flèche dans le milieu qu’elle parcoure. Comme dans l’espace du cosmos, elle visite le vide et les corps célestes, matériels qu’on appelle des discours. Ces visitations sont de la nature du désir. Une médecine est alors requise, laquelle humanise de parole ce désir de machines et autre mécanique céleste, naturelle, sociale.
En touchant son but, cette flèche analytique a gagné du voyage, la confirmation de l'intuition bloquée initiale à l'archer : à savoir que c'est en psychologie collective, dynamique de groupe et médecine de la gouvernance que visent ses soins. C'est ainsi que la témémédecinepsy conjoint psychohistoire personnelle et psychanalyse plurielle ( https://votemobile.xyz ) ; suivre sur https://www.facebook.com/telemedecinepsy .
Je dis l’« Œdipe Synthétique » parce qu’après thèse, anti-thèse et synthèse, un Œdipe puis un Anti-Œdipe doivent être suivis d’un Œdipe Synthèse. Le premier ‘Œdipe’ fut celui de Freud et de Lacan, le second fut décrit par Gilles Deleuze et Félix Guattari (à leur époque en harmonique d’ailleurs avec l’Anti-Psychiatrie de R.D.Laing et D.Cooper). Il restait à formuler leur synthèse ; c’est ce que je vais m’appliquer à faire ici, tout en intégrant Patrice Hernu pour l’aperçu qu’il a donné d’un Œdipe progressiste, malgré que, et bien que scientifique, il ne se soit jamais spécialisé dans le préalable labour psychanalytique.
PH [Patrice Hernu] a dernièrement qualifié le premier Œdipe, des termes de "culturel" et/ou "civilisationnel". Au-delà il a évoqué un Œdipe Spirituel, mais il n’a pas défini ou décrit ce second. DG [Deleuze-Guattari] avaient respectivement qualifié en 1972, le même premier : "analytique" et/ou "familial" ; et le second "réel". Seul j’appellerai donc pour l’instant le troisième : Œdipe Synthèse ou Psychohistorique.
Enfin, j'ai présumé que l’Œdipe culturel ou civilisationnel de PH correspond au premier Œdipe, analytique, familial (de Freud et Lacan). Il est plus incertain de savoir si son Œdipe spirituel correspond au second ou au troisième niveau, faute qu’il l’ait bien défini. Pour ne pas s’embrouiller dans toutes ces dénominations, je les appellerai ici successivement et/ou synthétiquement :
Œdipe.A voire ŒA voire même A = freudien, lacanien, analytique, familial, culturel, civilisationnel
Œdipe.B voire ŒB voire même B = Anti-Œdipe, réel ; "spirituel" ?
Œdipe.C voire ŒC voire même C = synthèse, psychohistorique ; "spirituel" ?
Quel est l’enjeu d’un tel pinaillage ? On peut le comparer avec trois zones à superposer ; chacune a son centre de gravité ou son axe, ŒA, ŒB, ŒC, et l’ensemble forme le destin de l’humanité. Si les trois axes sont alignés, ça tournera rond. Il plus ils seront incohérents, mal ou différemment définis, plus l’humanité évoluera vers la dislocation.
Cela devrait encourager à prêter attention. Il est possible d’ajouter des renseignements pour la faciliter. Des renseignements simples et parlants, qui sont ceux des événements qui ont provoqué chaque étapes de ŒA à ŒB à ŒC. Pour commencer, suite à la mystérieuse ou géniale découverte de ŒA par Freud en 1900, le passage de A à B s’est produit dans l’épreuve des événements de mai 1968. Un tel passage de ŒA à ŒB prouve même que ces événements ont été à proprement parler une révolution. Beaucoup de raisons sont invoquées pour en déterminer la cause ; dans notre optique présente, on peut figurer le compte-rendu ŒB par un vomissement, bien annoncé par son précédent ŒA qui avait lui-même détecté un Malaise dans la Civilisation (terme de Freud). En effet, rien de substantieln'étaya ŒB sinon un écœurement, certes bien raisonné mais, ni plus ni moins qu’un raz-le-bol des abus et gavages de ŒA. Comme je l’ai déjà dit, le grand mouvement d’Anti-Psychiatrie qui s’était élevé en Angleterre suite aux abus d’exercice de la psychiatrie contre la dissidence, avait conforté cette beaucoup plus large révolution ŒB, passant de la politique à l’humanité. Je précise aussi que cette description est résumée, presque caricaturée (elle doit être simple et explicative) ; il y avait aussi apparitions de drogues, des hormones (contraceptives) de la sexualité, de l’informatique et premiers ordinateurs etc.. mais dans le domaine du concept, Œdipe & son corollaire l'Inconscient font bien figure unique dans le siècle.
Puisque c’est un résumé, un condensé, redisons donc que le passage de ŒA à ŒB fut un phénomène de débordement et de renversement. Cela permet de bien le distinguer de l’établissement de ŒC. ŒC est provoqué par élément très précis (au contraire d’une accumulation). Cet élément précis est un facteur qu’on va appeler ‘x’ pour commencer. Que ‘x’ s’ajoute à ŒA ou à ŒB, dans les deux cas, il aboutit à ŒC. Cette disposition procure une force exceptionnelle. Si A et B sont incertains ou débattus, qu’un seul facteur les transforme tous deux en un même C, cela veut dire que le chemin par B était valide et veut dire aussi que la validité de A était bien confortée par sa critique B. D’autre part si C s’établit d’abord sur A sans connaître B, c’est dans ce cas B qui le valide. Malgré son apparence, ce système par trois n'est pas une logique circulaire et fallacieuse.
Pour que ce soit clair voici deux exemple : à partir de Freud (L) j’ai établi (N) que Moïse devait être Akhnaton, j’ai trouvé par-après que l’égyptologie (M) en avait procuré les éléments factuels – il résultait de la chronologie L,M,N (ici comparable à A,B,C) que je n’avais pas été influencé par ledit factuel, et que mon objectivation freudienne était indépendante et conclusive (elle assurait du même coup que B n’était pas de la propagande et que A était consistant).
La même composition s’est produite avec l’Œdipe : j’ai établi l’ŒC psychohistorique (C) à partir de Freud-Lacan (A). Par une compulsion bienvenue, je me suis retenu de ne jamais lire l’Anti-Œdipe de Deleuze-Guattari jusqu’à la fin de mes recherches et travaux. Lorsque 2019 j’ai rompu mon ascèse et que j’ai consulté cette information de 1972, d’une part j’assurais que leur ŒB n’était pas une élucubration, parce que d’autre part mon ŒC s’en trouvait garantie d’avoir avec justesse abouti la synthèse de la découverte ŒA.
A présent que ce petit travail de réflexion logique est accompli, on peut développer ce qui était condensé en terme de facteur ‘x’ et que Patrice Hernu partage avec moi. Il s’agit des conséquences à tirer d’une découverte archéologique survenue durant la vie de Freud et qui prit une énorme place dans la théorie dite Psychanalyse : l’existence de la cité Akhtaton, de son monarque Akhnaton et de l’Atonisme, ensemble publiquement révélés par la science dans les années autour de 1900. Il s’agit de l’origine des religions monothéistes, également d’Athènes, et de la science Hermétique. Puisque ses successeurs (Ramsides) avaient effacé et interdit sa mémoire, sa civilisation s’en souvient en l’appelant par d’autres noms, notamment Moïse et Œdipe. Par conséquent le complexe d’Œdipe est strictement équivalent à l’initiation de la civilisation et à sa scène primitive. Il s’agit, pourrait-on dire sans aucune extravagance, de l’Atonisme.
Alors je peux à présent résumer et bien composer la situation : Freud découvre le complexe d’Œdipe sans découvrir le facteur ‘x’ ; c’est ŒA selon lequel Akhnaton, Moïse et Oedipe sont des personnes séparées, distinctes, voire même seulement des mythes. Ensuite Deleuze-Guattari font la critique pertinente de cet ŒA – mais toujours en ignorant ‘x’ ; par intuition ils spéculent aveuglément sur un ŒC dont il manquent de l’essentiel mais le décrivent vide et parfaitement, c’est l’ ŒB. Enfin, en prenant connaissance de ‘x’ j’ai pu corriger et transformer le ŒA en ŒC, mais encore chancelant, sans savoir si ŒA avait seulement le moindre potentiel pratique. Puis alors, une fois cette transformation posée, en prenant connaissance de ŒB – comme on ouvre un enveloppe pour savoir si effectivement la mise était bonne – je trouvais que l’application de C sur A déduisait un résultat qui retrouvait bien le B spéculatif.
Je pense qu’un lecture attentive et soigneuse, conclura à ce stade qu’il y a un certain bon sens, une logique raisonnable et probabilistiquement assez certifiante, dans cet échafaudage chronologique de la levée prudente et méthodologique d’un refoulement. Nous pourrions à présent intégrer le cheminement de Patrice Hernu, lui-aussi amorcé par une analyse critique de ŒA et partant du facteur 'x'. Pourtant je ne suis pas certain que ledit ‘échafaudage’ soit concluant pour tout le monde, notamment tous les logiciens. Il manque probablement un autre facteur certifiant, qui soit celui de la dérivation entre A et B et qui fournisse le résultat objectif que le A,B,C ne doit manquer de produire. Qu'est-ce que ce la signifie ?
Prenons l’exemple d’une thèse, anti-thèse et synthèse accomplies qui certifieraient que les lois de l’équilibre du corps humain aboutissent à la capacité de marcher, encore faudrait-il que des êtres humains marchent ! Ce serait la moindre des choses, dirait-on avec forte raison. « Il faut que la science ait sa manifestation objective ! ». Pourtant il ne s'agit pas encore de cela, car ce bon sens éclatant, à la grande surprise de la grâce Évidence, en réalité ne suffit pas. Pour définitivement conclure que telles ou telles lois d’équilibre ‘marchent’, cas de le dire, il faut que l’on puisse les mettre en évidence exclusive, elle les mettant à l’œuvre dans une machine, 'in vitro'. Prosaïquement, il faut qu’un robot androïde régi par ces lois, fasse la démonstration de marcher sur des jambes ; seulement alors pourrons-nous adopter la croyance en ce que lesdites lois soient rigoureusement responsables de la marche. L’illustration est un peu longue, je m’en excuse, mais il l’aura fallu pour que nous nous obligions à examiner un facteur supplémentaire à notre explication quasi complète de la dialectique oedipienne.
Ce facteur qu’on pourra appeler facteur ‘z’ pour le distinguer de notre précédent facteur ‘x’, tel est ce qui occupera le propos du prochain écrit à suivre, et au cours duquel il sera possible d’examiner la contribution de scientifique Patrice Hernu qui s’est aventuré, sans discrimination préalable entre ŒA et ŒB, déclarer l’existence d’un Œdipe spirituel.
Ce qu’on appelle « l’Œdipe » c’est l’organisation du désir, c’est à dire la constitution du ‘moi’. Comment est-que – dans le tas d’eau et d’os qu’est en bref un corps humain, le phénomène du désir s’installe-t-il ? Pour y répondre on commence par poser que la mise-en-ligne du désir sur le web du corps humain porte le nom d’Œdipe – comme la construction de la bombe atomique porta le nom d’Opération Manhattan. Eh ! Bien, disons qu’il y a eu trois phases d’élaboration de la bombe Œdipe. L’article précédent en détaille la chronologie https://www.telemedecinepsy.fr/Article/P.Hernu-Deleuze-G;-OEdipe-Synthese . Sa structure donnée, maitenant mettons-y la chair :
La première (défintion oedipienne) - que Freud a mis au monde comme Oppenheimer le père de la bombe - a été blâmée pour être nommément civilisatrice, culturelle, mais d’une analyse matriculante, familiale et castratrice, militaire. Or Freud, pour faire cette arme, prit l’histoire d’Œdipe pour un mythe, et n’a pas voulu croire que le personnage n’était pas légendaire, qu'il avait existé. Comme ses élèves, alors qu’il était bourré à la cocaïne, n’ont jamais estimé que son invention de l’Inconscient avait un air de cocaïnome ! Comme si quelqu’un farci à la propagande avait les idées naturelles ! Comme s'il n'y avait pas un individu à l'origine de cette légende. Et de cette farce qui demandait à croire à Œdipe comme si c'était le Père Noël, la bombe du désir fit encore des siennes lorsqu’elle est passée à la critique. Ses premier mentalistes (ceux qui traitent du désir sans corps de départ) ont été dénoncés à la seconde phase du Projet Œdipe. Mais...
Le comble du comble fut que le deuxième Œdipe qui prétendit être, révisioniste dirons les coquins, demeura sans rien vouloir savoir du corps physique et vivant, c'est à dire de ce roi Œdipe qui avait désiré faire la lumière sur terre. Et je dis "comble du comble" parce que les auteurs, Deleuze et Guattari, de ce second Œdipe corrigé l'affublèrent du sobriquet de ‘réel’ – alors qu’il restait strictement aussi imaginaire et symbolique que l'irréel premier qui ne vivait que dans les mythes. Il est difficile d’être aussi teigneux quand on ne veut rien savoir du corps qui cause. Donc on en était toujours avec un Œdipe Père Noël, même on voulait en faire un Père Gavroche. L'affaire faillit se terminer mal et on commença à demander à la psychanalyse de retourner au salon des prières.
Ce n’est qu’un bon moment par-après, que la preuve, grosse et évidente, que Œdipe était un acteur principal de l’histoire (Akhnaton) mondiale, qu’on a posé les pieds sur terre. Pour simplifier l’entendement, j’ai appelé la mémoire et l'identification de l'individu Jean-Baptiste ŒDIPE ( pour ne pas dire Akhnaton-Moïse ŒDIPE ) un facteur ‘x’. Ceci permet de bien visualiser la situation, en disant que les deux premiers Œdipes, A & B, ont manqué d’un f(x). Comme ça c’est simple. L'Œdipe-jupon-de-sa-mère et l'Œdipe-nike-ta-mère n'ont aucune idée de leur individu modèle, nulle mémoire, nul f(x). On peut clairement demander alors : mise à part l’émotion, qu’est-ce qui a pu faire la différence entre le premier Oedipe (dit analytique, freudien) et le second (anti-Oedipe forfaitement baptisé ‘réel’) ? Quel a été le facteur propre à les distinguer si ce n’était pas ce facteur ‘x’ qu'aucun ne connaissait. Il dut y avoir une autre démarcation ; oui, en effet, il fallut un facteur ‘z’ pour mettre le premier Oedipe au tapis et lever les bras de la libération du second. Ce f(z), ce fut l’informatique, la cybernétique.
Au moment de Freud, en 1900, la cybernétique était encore dans l’œuf (il invente la psychanalyse quand on installe le téléphone chez lui - cybernétiquement, c'est rudimentaire). Mais à l’époque du 2em Œdipe, en 1968-72 l’invasion par les ordinateurs commence. Ce phénomène devient le facteur ‘z’. Toujours continuant à ignorer, refouler f(x), puisque l’informatique le permet, Deleuze et Guattari inventent un « Corps sans Organe » - belle opportunité pour qui soutient le désir sans corps ! Canaille comme tout, il se fendent de même l’appeler « Œdipe Réel ». Ils ont moitié raison, l'Oedipe de Freud, sans histoire, est irréel. Mais pour l'autre moitié, ils n'ont pas moins tort, leur version anti-Oedipe n'a pas de corps historique. Or comme l'Inconscient parle, avouant qu'il a un corps sans organe, il se détache, renverse et rétame le premier Œdipe en parvenant, lui le second, à sortir du cercle de la famille civilisatrice matriculante. Les militaires castrés et les mères des niqueurs ont fait leur temps. L’être humain à partir de 68-72 est prêt à quitter sa Taire sous les jupes de sa mère pour tout horizon. D’ailleurs en 74, P.K.Dick entame son délire et déclare authentique l’invasion par les machine. En 72 l’Œdipe émancipé s’est mis à jouer avec des « Machines Désirantes ».
Tout le monde sait bien aujourd’hui, qu’avec ce seul f(z) Œdipe n’avance pas d’un pas. Son extension dans le monde n’a en rien borné l’extension de sa mère en même temps, et le militarisme, la censure et la castration, en ont profité pour s’accaparer les machines ; sa férocité et son obscénité éclatent en sous-munitions écœurantes, torture infligée à Assange comme à la vérité, décapitations et crucifixions des refus du ‘pet’ rôle comme à la liberté. Ce Gang Reine du monde qui s'est laché en même temps que le Nike-ta-mère voyait la lumière n'a finalement laissé aucune différence avec le matriculant. C’est si visible que ça rend flagrant qu'il faille que l’élargissement du monde oedipien, psychiquement et spirituellement, ne se suffise de jouir de l’univers infini de la nature [f(z)]. Le facteur cybernétique à lui seul ne change que pour semblant. Ilfaut qu'à l'élargissement premier d'Oedipe s'ajoute un même élargissement superposé : celui de la mémoire, ce f(x) encore manquant permettant de reconnaître la scène primitive physique de la civilisation oedipienne. Introduisons donc dans le compte Amarna, 1300avJC.
On peut laisser de côté le fait de la concrétude de la drogue, du LSD, à l’origine de la révélation monothéiste. Tenons-en à Akhnaton, Oedipe en personne ; à elle seule la concrétude biologique des corps régnants d’Amarna (Akhtaton) permet l’organisation de la mémoire et satisfait à couvrir toute le domaine de l’Œdipe dans sa machine infernale. Comme une couverture apaisante, sa mémoire le repose ; ensuite cette couverture filtrera hormones et drogues salubrement. Tenons-nous en à Akhnaton et Néfertiti qui parlent ensemble de la direction des affaires. C’est à ce point que Patrice Hernu donne un précieux secours à cet éveil de l’humanité. Ce savant s’est animé en découvrant d’abord le facteur ‘x’, psychohistorique, la physicalité civilisatrice d’Akhnaton. Il s’est fendu d’une explication, comme Deleuze s’était fendu de la sienne (les ‘machines désirantes’), en rapportant la science du langage au processus qui, passant du glyphe figuratif au glyphe consonantique, s’impose une mise en code lorsque les territorialités confondent leurs langues https://www.facebook.com/notes/patrice-hernu/du-yod-%C3%A0-l%C5%93dipe-spirituel-vii-les-mots-et-les-lettres-parlent-en-secret/1928720070527989/ . Cette thèse irrépressiblement étend, produit l’expansion d’Œdipe hors de la matriarcule, puisque c’est sa définition de base (extension des territorialités écologiques). P.Hernu appelle cet Oedipe "spirituel". Mais à un indice, on y verra bien plus clair :
Dans son entreprise, quasi freudo-lacanienne, qui repère la représentation figurative et comment elle passe l’abstraction du Aton, soit du zéro et par après l’Œdipe effectif, son meurtre-du-père, zéro zéro – de la note que zéro fois zéro n’est pas ce qu’apprend l’école. Zéro fois zéro, c’est bien pire que zéro. Même s’il va jusque là, jusqu’à la naissance de l’alphabet, PH ne touche pas encore à l’inscription de la lettre sur le corps – et même s’il y frôle au nom de la lettre sacrée des cultures en secret – il n’est pas aussi franc que Freud la lisant sur le corps, les fesses, les nénés et les biceps des viennoises. Cette inscription de la lettre – conversion – dans le corps humain, engramme de l’orgone et devient l’indice avec Freud son découvreur, de ce qui départage un Œdipe spirituel sans psychisme de celui, l’Œdipe psychohistorique déclaré comme suit :
Nous sommes donc revenus à Freud, après son antithèse, et même sa sainte aise si spirituel il y a. On revient sur les filles hystériques..
Freud est misérable dans sa fange. Soit. Mais Deleuze sur la sexualité est froid comme un pain congelé. Lacan, lui niait qu’il y eut de rapport sexuel - c'était un sexologue compliqué. Et par-dessus tout ça, les compagnies compagnes du Secret, les apprentis du Taire comme d'autres du Transfert, ont fait du non sexe également, tant et si bien que souvent il y a logé infâme dans des loges à la mord-moi-l’noeud – satanisme pour angélisme. Or d’avoir fait le tour on revient à la psychanalyse qui lit les lettres sur le corps ! et jusqu’à redonner la primauté au corps (je pourrai renseigner sur La Seconde Génération, la fille, après La Lettre Volée et le Scandale en Bohème) c’est dire qu'il est cette enveloppe (l'enveloppe de la lettre) de l’histoire. Pour tout Oedipe achevé il faut tenir à cet ultime extrémité première ; on peut maintenant mettre en cause l’organisation effective de la différence sexuelle.
note : on aimera bien par exemple prendre le début de ce témoignage https://www.youtube.com/watch?v=E9jwK0_eDds où Guattari explique parfaitement que le psychanalyste peut être une institution, une machine ; il annonce votemobile et la télémédecine dès l'ouverture, mais plus loin renie W.Reich et l'individu érotique. On sait qu'à cette époque rien n'était encore dit du facteur que maintenant nous appelons : f(y)
La vidéo complète https://www.youtube.com/watch?v=E9jwK0_eDds aide à comprendre ce que j’ai ai ici relevée à partir de la 2em minute :
qui explique pourquoi la télémédecinepsy était annoncée à partir de 1972-90 . Revenant en arrière, à 1968, c’est l’occasion pour la psychanalyse par Lacan d’affirmer que les discours sociaux, quoique sans parole, sont opérateurs, producteurs du désir. Sur cette fondation, la psychiatrie en 1972 théorise la présence de Machines Désirantes. Cette théorie fit long feu, mais vingt ans plus tard Guattari continue à parler de « processus » propres à interpréter, c’est à dire soutenir le désir. Ce psychiatre-psychanalyste arrivait au terme de son existence et la vidéo au complet montre sous quelles attaques il admettait que la tyrannie l’emportait sur la libération qui avait été étouffée. Le mot ‘tyrannie’ vient de Œdipe Tyran, comme on titre autrement qu’en Français Œdipe Roi, de Sophocle, en d’autres termes il s’agit des États courants.
Or l’intuition, dans l’ensemble des processus mentaux, est caractérisé par une courte durée ou un état en retrait (sinon elle s’appelle déjà décision) ; et ce qui s’est produit sur 1968 est de ce caractère. Il s’agissait forcément de quelque chose qui allait être assailli, étouffé et pour finir refoulé. Il s’agit d’un ordre strictement physiologique de la pensée, qui à terme n’existe que par la preuve ou la démonstration de son retour (nommément le retour du refoulé). Cette seconde phase est alors validée par cette étape, dite "de son intuition" comme ici par le terme et la description du « processus d’analyse des formations de l’Inconscient ».
C’est la télémédecine qui procure substance à cette prise de conscience actuelle, et qui matérialise la ‘machine désirante’ en l’espèce de Machine à Gouverner (terme de N.Wienner, fondateur de la Cybernétique) que constitue https://votemobile.xyz animé par l’algorithme lacanien des discours sociaux. A ce stade, la télémédecine témoigne du grade de l’analyse des formations de l’Inconscient – et pour ses soins, dedites formations qu’on appelle maladie(s) – par son secteur si particulier qu’on puisse l’appeler "télémédecinepsy".
En bref, s’il faut résumer, dans son interview Guattari annonce que la psychanalyse pourra être soutenue par une instance, en l’occurrence une expression de l’Intelligence Artificielle formalisée par https://votemobile.xyz et selon tout un langage (de relation et d’opération) que la télémédecine occupe. (on suivra plus en détail quel est le rôle de la distance – télé – dans la santé, comme le rôle du silence dans la musique, le rôle de la différence en écologie/Illich-Bateson, etc.. , ces facteurs ‘inter’ que le supramental assimile au nécessaire)
DWT@20190518142300
Du suicide évolutioniste
Le sens de " suicide évolutioniste " apparaîtra au fur et à mesure. D'abord il faut éliminer les fausses compréhensions de l'usage ici d' évolution. La théorie de l'évolution est comprise maintenant comme une loi. On oublie qu'elle était un peu comme l'anti-psychiatrie est à la psychiatrie. Elle est apparue comme une antithèse à la théorie du catastrophisme qui fut proposée juste avant, par la parisien Cuvier durant la Révolution Française ; peu après l'anglais Darwin proposait sa théorie selon laquelle les espèces ne disparaissaient pas rapidement, brutalement, ou en catastrophe - mais graduellement supplantées par des semblables douées de meilleures adaptations. Qu'il puisse y avoir des catastrophismes lents et des évolutions brutales, ne contredit pas l'opposition des deux principes. Le Catastrophisme raisonne en termes de moments décisifs, l'Évolutionnisme en termes de comparaisons permanentes. Ni l'un ni l'autre n'exclut qu'il y ait des catastrophes dans le monde darwinien, ni que ce dernier soit sujet aux catastrophes de Cuvier.
Considérant à présent l'humanité, dans la première optique, son destin dépend de sa capacité à faire face et à déjouer des catastrophes. Du second point de vue, l'humanité est une espèce en évolution ; autrement dit, le darwinisme annonce la fin de l'humanité. Dans le cas de catastrophe aussi, on les sait toujours probables, mais pour le darwinisme, la fin est inhérente à l'humanité comme à toutes espèces. Que doit-il se passer alors si on en prend conscience ? Cela peut constituer une catastrophe, et pas des moindres. Est-ce qu'on a de quoi y réfléchir ? Si réfléchir c'est être ensemble, il y a eu au moins une personne pour que ce soit possible.
La proportion est infime dans l'humanité, d'individus jusqu'à présent ayant assumé l'idée que l'Humanité disparaissait dans une fin darwinienne. On connaît Sri Aurobindo, durant la première moitié du siècle dernier, pour l'avoir pratiquement envisagé. Il est seul parmi les notables en ce domaine qui sont pratiquement tous à la recherche de solutions de protection ou de transformation. Cependant aujourd'hui des facteurs se précipitent qui annoncent une extinction ; il est indiqué de chercher quel est le statut de cette urgence.
Sommes-nous face à un défi du type d'une catastrophe ou bien d'une fin annoncée par une loi de l'évolution ? En optant pour la seconde hypothèse, nous voyons une alternative s'y dessiner. Prenons des exemples caricaturaux. Le Transhumanisme parie sur l'adaptation et que l'être humain peut s' 'augmenter' voire se transformer et, de cette manière persister dans le monde soumis aux lois de l'évolution. L'Aurobindisme est plus radical, pour lui, les lois de l'évolution sont strictes et rien ne permettra à l'humanité de survivre prochainement ; mais d'autres espèces apparaîtront et sur ce point il ajoute quelque chose : le fait que nous en ayons peu ou prou conscience par la science, signale une connexion, un lien, une passerelle entre l'humanité et ce qu'elle ne peut pas connaître ni même imaginer qui lui succèdera. Ce lien n'est pas la persistance dont s'ingénie tel transhumanisme, mais un relais qu'Aurobindo a appelé Supramental.
Nous pouvons faire l'économie des autres mouvements de pensée, ainsi que de prendre à part le catastrophisme qu'en fin de compte les religions prennent suffisamment bien en charge. Les deux exemples pris de situation dans l'évolution suffisent à distinguer l'alternative essentielle qui s'y joue. L'Aurobindisme signifie admettre une fin plus ou moins rapide et proche mais certaine et absolue. Le Transhumanisme déclare qu'elle est évitable, contournable. Mais qu'est-ce que cela signifie, de déclarer que la mort n'arrive pas ?! ..Rien d'autre que le suicide. Autrement dit, à moins de ne rien faire, menant à la mort, toute action évolutioniste est en réalité suicidaire. Le défi du Transhumanisme, qui prétend outrepasser la loi de l'évolution, est du même ordre de négation de la mort que l'ordre gouvernant le suicide. En comparaison, l'Aurobindisme est largement plus intégré à une évolution permanente, en admettant la fin de l'humanité et en se concentrant sur un facteur nouveau et inconnu.
Toutes sortes de débats peuvent avoir lieu au-delà de ces brèves mises en comparaisons. Elle ont suffi cependant à produire une notion. On peut laisser les débats s'agiter. Ladite notion peut être maintenue et à présent placée dans un examen clinique limité, sachant qu'elle y a droit de cité, d'avoir été comme ici, universellement démontrée. Replaçons dont cette notion extraite du débat général, dans le cas particulier de la médecine avec son apport de la télémédecine. Immédiatement on trouve une résonance : si nous avons extrait la psychopathologie du suicide, elle coïncide avec les objets qui concernent la médecine, principalement la médecine psychiatrique. Or nous pouvons observer en l'état de la médecine, qu'elle s'est dernièrement attachée une modalité dépendante des nouvelles technologies ; et puisqu'elle fait partie d'un corps gouverné par l'évolution elle est comme toutes autres, sujette à son orientation suicidaire ; ce n'est pas parce qu'elle est en charge du traitement des états suicidaires qu'elle n'en peut être l'objet-même.
Il ne reste plus qu'à mettre la télémédecine en perspective, pour l'identifier comme un facteur de précipitation. Si on observe que le corps social cherche à freiner le développement de la télémédecine, nous le verrons, dans le kaléidoscope de l'action, s'orienter dans cette inhibition vers un suicide. Si la télémédecine est une étape évolutioniste majeure de la médecine, dont elle démultiplie puissance et qualité, l'humanité a une double raison de la craindre : en l'adoptant, elle procure la précipitation suicidaire du défi transhumaniste - en la repoussant, l'humanité se prive de soins nécessaires et, par conséquent, se suicide également. Cette condition de choix sans issu n'est pas si étrange pour qui veut la trouver strictement décrite en psychanalyse, au titre d'un vel aliénant, par le lacanisme ("la bourse ou la vie ; si je choisis la vie, je la perds faute de ressource, si je choisis la bourse, je perds la vie"). Ceci posé, notre examen présentement a relevé l'alternative au drame du suicide, suivant une position seulement consacrée à la prise de conscience de l'évolution ; elle consiste à laisser libre cours au développement de la télémédecine et au cours de son soin psychique : la dépendance de la conscience soutenue par sa télémédecinepsy.
De: MP112401-CSPS
à: William Theaux
Date: 22 juil. 2019 08:21
Objet: RE: Cabinet secondaire
Envoyé par: assurance-maladie.fr
Re bonjour,
Je reviens vers vous suite à notre conversation téléphonique .
Votre N° adeli est rattaché sur le cabinet principal c'est le 431009984
Votre N° RPPS est le 10003885349
Vous aurez un N° A.M ( dit au aussi N° de PS commençant par 24 ) en plus du N° dans le 43.
J'attends la notification du conseil de l'ordre .
Cordialement,
De: William Theaux
à: MP112401-CSPS ,
Conseil Departemental Dordogne
Date: 21 juil. 2019 19:15
Objet: Re: Cabinet secondaire
Chère Mme
Je continue à avancer (un peu sur place dans le domaine CPAM). L’organisation d’un début d’activité à Rouffignac/24 a bien avancé pour le mois de Septembre. Dans le domaine administratif, je suis à un carrefour rempli d’incongruités. Vous m’avez adressé trois documents à remplir avec des numéros (adeli et RPPS) que je n’ai toujours pas. J’ai cherché à vous joindre par téléphone ainsi qu’une autre dame, mais il y a un barrage bien compréhensible au standard, et je ne reçois pas de retour téléphonique, ni d’ailleurs aux mails que j’envoie à vos adresses.
La chose se complique parce que les logiciels médicaux interfèrent dans l’affaire. l’un attendent ces nouveaux numéros ; un autre me demande un « un justificatif de radiation CARPIMKO, CARMF ou URSSAF ». J’essaie de mettre tout cela en ordre.
Je vous remercie par avance de votre soutient.
Cordial
Comment faire passer la vérité des siècles dont chaque cycle n’a pour but que de l’étouffer ?
Ci-dessous, trois posts https://www.facebook.com/antheaum.toll/posts/488981941869415 en quelques commentaires. Cet ensemble couronne la thèse Akhnaton-Moïse-Oedipe par l’élucidation du personnage féminin de la scène amarnienne. Les conclusions sont renversantes pour la Fuite Hors d’Egypte qui prend l’aspect d’un Cheval de Troie qui poserait un lapin.
Hélène-Néfertiti
Bien sûr qu’Akhnaton est sorti d'Égypte une première fois. Il s’est pris des petites vacances en fait ; vers le Sinaï, le territoire de sa mère. Mais au bout d’un moment Dieu ( sa mère ? ) lui dit qu’il faut y retourner, et ramener le reste du peuple. Ok, ok ! il y va et envoie le peuple mais.. lui, il ne revient pas !! Il s'est fait la belle, avec celle qu’on appelle « La Belle ». Il vous faut lire Euripide. Ne parlez pas d’Europe sans ça ! http://remacle.org/bloodwolf/tragediens/euripide/helene.htm
Akhnaton les a fait sortir d’Egypte mais il les a laissé se débrouiller. C’est comme ça qu'ils inventent un second Moïse et là il faut relire Freud. Freud c’est long mais c’est connu. Euripide il suffit de lire ! C'est très bien écrit et en moins d'une 1/2h vous avez l'histoire de première main. La légende grecque, publiée en même temps que l’Oedipe de Sophocle. Ils ont tout déballé. C’est l’histoire de Nefertiti qui attend son Akhnaton. C'est limpide. « Ces rives sont celle du Nil... » commence "la belle" Hélène. C’est clair. On ne peut plus explicite. À la fin vous aurez la description de la fuite en mer et de l'armée du pharaon qui s'y engloutit.
« Le vaisseau étant donc chargé et prêt à partir, Hélène monte à l'échelle, de son pied délicat, et s'assied au milieu des bancs des rameurs. Ménélas, le prétendu mort, était à côté d'elle ; les autres Grecs etc... » lisez, c’est pratiquement la dernière scène.
De l’autre côté Tiye attend sur le Sinaï, et voit arriver le peuple hébreux sans son fils !! Vous imaginez la haine qu'elle va nourrir pour sa bru ! Il ne leur reste plus qu'à inventer le second Moïse ( totalement théorisé par Freud ) pour sauver la face.
Plus tard, le résultat des courses.. c'est que le "vain fantôme " qui avait été imposé à Hélène, est la même doublure dont son Akhnaton sera affublé.
Le second Moïse est un remplaçant ( voir Freud ). Lisez Euripide et remplacez Ménélas par Akhnaton. Vous aurez tout. Si vous n’en voulez rien savoir, ne pensez pas à l’Europe.
En note : égyptologiquement parlant, il y a des soupçons que Nefertiti ait été corégente - soit demeuré en fonction après la fin du règne d'Akhnaton ( ils sont en tous cas séparés ) et qu'elle ait temporairement régné avec Horemheb (que l'on trouve ici parfaitement en Théoclymène ). Oui ! de même qu'on ne sait rien de la fin d'Akh, on en sait à peine plus de la fin de Nefert. Il y a des signes que durant les derniers temps d'Akh elle était recluse. Ensuite on la voit apparaître peut-être dans un montage d'alliance avec Horemheb. Avec Euripide, c’est totalement éclairci.
Oui, Nefertiti c'est Hélène, venue de Sparte, et l'histoire a voulu faire croire qu'elle était à Troie. Elle n'arrête pas de le dire : la Hélène mythologique est un "vain fantôme" ; la vraie Hélène est sur le bord du Nil c'est Néfertiti. Il faut être malade pour ne pas le voir.
Aujourd’hui, principalement c'est le sort qui plus tard a été jeté sur la mémoire d'Akhnaton, et l'instrumentation qui a résulté de la fabrication du faux Moïse ( le second Moïse, un "vain fantôme" qui réplique le subterfuge qui avait été appliqué à Hélène ) duquel rapport Euripide n'était pas chargé. C’est la psychohistoire, la psychanalyse qui s’en est aujourd’hui chargée.
* * *
Explication de texte/Euripide-Hélène (lien ci-dessus).
Pour commencer, c’est dit les pieds dans le plat : Hélène est au bord du Nil, arrivée du temps de Protée, « le sage » aussi réputé Salomon (voir Charles Pope et.. http://www.domainofman.com/ tiens, tiens.. on trouve un bandeau sympa en guise d’introduction ici.. bon enfin bref, je connais bien Charles puisque c’est avec lui et A.Osman que nous avons présenté AMO dans les sous-sols de l’ONU. Charles a superposé tous les acteurs bibliques/égyptologiques ; pas que Akh-Moï, Yuya-Joseph etc.. il y en a un paquet). Donc Hélène est en chair et en os en Egypte et ça commence par présenter les personnages principaux. Le roi Protée est décédé à l’époque où elle parle et son mari est parti faire la guerre de Troie. Elle cite le successeur (Théoclymène) de Protée, Amenophis.3, comme ça vient d’être expliqué – et Théonoé sa fille.
Là, il faut ouvrir une explication. Le projet Akhnaton-Néfertiti, c’est à dire le projet Aton (anepà confondre avec l’OTAN) allait bien qu’au bord du Nil égyptien, puisque l’administration thébaine avait quasi tout couvert de l’anse Est de la Méditerranée. Il fallait faire une sorte de Nations Unies – qui a été nommée Atonisme. Ensuite.. on sait que Aten, Athen.. pointera la mémoire de cela. Mais ladite Athènes antique n’existe même pas encore à ce moment-là. C’est une époque où n’est que l’ébauche de la rivalité fondatrice Sparte-Athènes. Bref, voici ce qu’il faut lire.:Si le successeur de Protée, c’est nécessairement Horemheb (Théoclymène) dans ce cas de figure, sa fille Théonoé, c’est Athèna, la déesse. Voici comment ça s’impose par la suite :
Toute la pièce détaille la forme historique du légendaire "Jugement de Pâris" – qui est à strictement parler la cause du tableau mis en scène. Cependant Euripide ne va citer que Venus et Junon (Aphrodite et Héra en grec) et va passer sous silence la troisième agente du jugement : Athéna. Pour la simple et bonne raison que c’est elle Athena qui démontre ici son rôle dans l’histoire de l’Atonisme. Par conséquent, elle est citée pour commencer comme la fille du "sage" roi d’Egypte, et durant le cours de la pièce, entrée en scène, elle exposera évidemment les caractéristiques sous lesquelles on reconnaîtra la troisième déesse.
Bon.
Donc ensuite elle explique que Ménélas son époux n’est pas avec elle parce qu’il se bat ‘pour elle’ sous les murs de Troie. À savoir que dans la circonstance, Akhnaton a quitté Akhtaton, le bord du Nil. Effectivement, bien qu’il ait érigé cette cité avec la promesse de n’en jamais sortir, il a été pressé par les événements – et presque forcément sa mère, à aller vers/sur le Sinaï (voire jusqu’au Liban/ Mont Hermon – voir https://fr.wikipedia.org/wiki/Mont_Hermon ; "limite Nord du peuplement hébraïque sous la direction de Moïse" & "serait pour certains le site de la Transfiguration") – là où l’archéologie trouve la représentation la plus fidèle de la Reine mère Tiye ( la figure qui orne https://fr.wikipedia.org/wiki/Tiyi_(%C3%A9pouse_d%27Amenhotep_III) avec son disque et ses tables de plumes auèdessus a été trouvée dans la région du Sinaï). Bref il a des négociations à faire là-bas en présentiel ; et principalement traiter l’affaire et la pression militaire qui insiste sur le territoire de la Turquie actuel, de Troie à l’époque, c’est à dire du royaume Hittite. Donc Akhnaton a laissé Néfertiti s’occuper des affaires amarniennes (Akhtaton & Thèbes) ; et lorsqu’on le donne pour mort ou définitivement perdu, c’est tout aussi forcément Horemheb qui convoite de la prendre (comme Onassis Jackie, voire les rituels de l’ "honorable famille") – ainsi que l’égyptologie en trouve des traces dignes du soupçon.
Voilà, donc, pratiquement tout est dit, déjà là. Et puisque l’allusion à Hollywood est de mise, elle est rétablie dans le bon sens. Cette histoire n’est pas du Hollywood, c’est Hollywood qui est de cette histoire. La suite montrera qu’elle détaille quel est qui, de qui est quoi, entre le semblant et ses noms. C’est à dire distinguer quelle est l’Hélène à la cause et son ‘vain fantôme’ selon l’expression de la pièce. Parfaitement ainsi verrons-nous comment Hollywood dit la vérité par son mensonge, et que la vérité européenne le dénonce même si elle doit en mourir, comme le dit si bien la véritable Hélène.
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Explication suite (2/3)
Poursuivons. Nous en étions à l’identification d’une princesse en Egypte, durant la guerre de Troie, qui était convoitée par le successeur du roi d’Egypte qui l’avait d’abord faite venir, par la poste ou quelqu’autre moyen aérien. Mais elle a un mari, qu’elle a perdu en route parce qu’il est parti faire la guerre de Troie. On a des raisons de penser qu’à cette époque, le successeur du sage roi d’égypte qui avait fait venir la belle qu’il convoite, est Horemheb, qui convoite d’ailleurs Néfertiti – une belle qui est venue d’on ne sait où. Alors soit Horemheb en convoite deux, soit c’est la même. Mais alors qui est son mari, s’il s’agit de Néfertiti emprisonnée à Thèbes après qu’elle se soit déchirée d’Akhnaton lorsqu’il a quitté Akhtaton ? Ménélas qu’elle pleure si fort, c’est lui, Akhnaton, avec lequel le projet Atonien leur était promis. Maintenant Akhnaton est parti en quenouille. Et voilà qu’elle apprend même qu’il est mort et que tout le projet s’est effondré. Elle est seule au palais sachant que le prince héritier (Théocnymène/Horemheb) va bientôt rentrer de ses courses, et elle sait quel sort l’attend. D’autant qu’à Sparte on dit que tout ça c’est à cause d’elle. Alors ses conseillères lui disent d’en parler à Théonoé, Athena, la troisième du Jugement de Paris (aussi nommé de la Pomme de la Discorde), qui va peut-être lui remonter le moral sinon lui donner une solution. On a donc Néfertiti à Thèbes devant les beaux dégâts.
Et voilà son mari qui revient. Akhnaton fait son come back. On sait que Moïse aussi avait fait pareil. Il reviennent d’ailleurs tous dans le même état, qui fait penser à Ulysse, mais faudrait pas trop s’écarquiller – de guenille. Et personne ne veut de lui, ni ne le reconnaît plus ; il faut qu’il se présente en mendiant auprès de ses pairs – c’est un comble qu’il croit même ne pas reconnaître sa femme qui est prête à refaire sa vie avec son remplaçant « Ma chérie, je ne te reconnais pas ! Te voilà avec les militaires ? ». C’est exactement ce que rapporte Euripide, n’est-ce-pas, dans cette pièce qui lui est commanditée à la fin de la véritable Athènes, quand les militaires ont pris le pouvoir dans la république.
En même temps, Hélène-Néfertiti, que son mari ne reconnaît pas, de son côté apprend (par Athena/Théonoé) que rien n’est perdu et que Mélénas-Akhnaton courre toujours. A la fin, ils se retrouvent, ne se reconnaissent plus, se reconnaissent, n’y comprennent plus rien. Lui, dit « j’ai deux femmes ! ». Il décide même de repartir. Finalement quelqu’un leur explique. C’est que selon les points de vue les objectifs diffèrent, selon que tu es à Akhtaton, tu verras comme ci le projet à Troie et en revenant à Thèbes tu le verra encore autrement. Il faut aussi expliquer que cette histoire de voler dans les airs, signifient que vu de par terre, on voit les choses et leurs rapports comme-ci et vu du ciel on les voit bien différemment. Vu de la mère et vu du père etc.. ces choses-là s’entendent de la définition du rapport sexuel (que Akhnaton et Néfertiti étaient en train d’apprendre façon nouvelle vague). Bref, ils se retrouvent et c’est le pied. Il dit même que « la fraude de Junon est dévoilée » (Junon c’est la déesse mère/famille qui n’avait pas supporté que le troyen disent que Vénus était plus belle, et qui du coup avait divisé sa bru… enfin.. si ce n’est pas la bru qui s’est divisé toute seul, là encore il faut être circonspect). En version sociologique, bien sûr tout ça aujourd’hui serait comme Macron et Brigitte qui aurait cru que l’anarchisme était le libéralisme, et que par un vain passage dans l’écologisme il aurait vu le vain fantôme du second et que sa mère n’était plus sa femme.. enfin ce genre de chose.
Ceci dit, Hélène dit « jusque là tout va bien »
Et aussitôt après, ça recommence parce que Horemheb ne va pas se laisser faire, maintenant qu’il a pris le pouvoir.
Il cherche un stratagème (un "artifice") et c’est là où intervient Athèna, Théonoé qui purifie l’air en arrivant. Elle est bien embêtée aussi, ce n’est plus Junon qui fait des histoire, c’est Vénus maintenant. Elle demande à chacun de plaider sa cause, et finalement pose son verdict. Athènes taira l’affaire (elle cachera l’histoire Atonienne) – et parce que Junon (Tiye maintenant supporte l’affaire – puisqu’il y a le refoulement) et parce que ça laisse Vénus dans de beau draps.. et qu’elle adore ça (Athéna ne manque pas d’ironie pour sa rivale aphrodisiaque) ; tout le monde va s’en tirer content.
Une fois le pacte conclu, il va falloir passer aux actes et fuir d’Egypte.
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Louis de Saint-Just lu, c'est du Feydeau
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Oui c’est tout à fait amusant, et dans tous les sens. Pour bien goûter ces imbroglios, en les mettant dans l’actualité, on remonte très vite dans le temps. Mais il faut le faire de deux bonnes manières. Il y a une manière qui bloque tout. Elle est nécessaire cependant, c’est la superposition qu’on appelle les répétitions historiques. Elles sont nettes en géopolitique. Mais il y a immédiatement des tabous, des rejets. L’autre manière trop souvent oubliée, c’est la vie quotidienne et sa psychopathologie. Actuellement pour être médecin en France dans le désert médical, d’un département à l’autre, il faut prendre deux numéros – c’est d’une complexité folle, surtout avec la télémédecine qu’il faut aussi limiter au département. Comme psychohistorien, je le mets en blog https://www.telemedecinepsy.fr/BLOG/Article/Le-chemin-CPAM24 ; il n’y a pas beaucoup de différence entre les requêtes formulées par les figures historiques dans leurs petites administrations et les effets Feydeau. Par cette Psychopathologie de la Vie Quotidienne (une fondation de la psychanalyse) des inhibitions sont levées, et on accède très vivement à la sensibilité de l’histoire. C’est la seconde voie. Un vrai boulevard par rapport à l’autre fonctionnaire des écoles d’histoires.
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Explication 3/3
Une fois acquis le soutient d’Athéna (Théonoé) – que l’on peut traduire en version Aten en vis à vis de son frère Amen (Théoclymène), nous avons une vision assez renseignée de la structure d’évolution qui suivra, de Sparte à Athènes. Bien sûr, nous avons là le point de vue d’Euridipe, un artiste littérateur qui doit rendre compte des souvenirs, jusqu’alors réservés dans les temples et qu’avec le temps il faut rendre publics à mesure que le militarisme gagne sur la cité. Il doit à la fois exposer une mémoire toujours sujette à caution, même si l’hygiène des cérémonies garantit une ossature des meilleures, et l’exposer en même temps de manière à ce que les assauts de la fake & propagande s’y brisent. Pour cela Hollywood, Feydeau, jusqu’à Monty Python (voir https://www.youtube.com/watch?v=DGXx56WqqJw jusqu’à la dernière seconde 5:42/5:43) ont résisté à toutes les usures et c’est la plus sage option d’Euripide
En effet, dès après le dernier mot de Théonoé, Ménélas et Hélène se mettent à " chercher ensemble les moyens d’échapper". On s’étonne que les stratèges n’envisagent pas le poil à gratter ; tout y passe et n’importe quoi. Finalement c’est toujours la meilleure option qui l’emporte : on dira que Ménélas est mort. Finalement Théoclymène rentre de la chasse en comptant bien passer la nuit avec Hélène mais sous prétexte de faire ses prières, la belle sauve sa mise.
Ce moyen de raconter l’histoire recoupe forcément les données archéologiques et théoriques (égyptologie, freudisme etc..) ; les deux cachent nécessairement la vérité. Le travers qui les fend comme un sourire, les étage en une série de "plateaux" (Deleuze/Guattari) où chaque critique est piégée. L’excellent Charles déjà mentionné a été averti que "le respect pour les droits du peuple" comme la Novlangue le démontre, empêche les européens de lire son site et d’accéder à ses travaux. A cette occasion il m’a aussi fait part du doute qui l’étreint que Akhnaton et Néfertiti aient jamais eu l’intention de se jeter à l’épreuve d'éléments rudes. Il admet une première sortie d’Égypte pour Akhnaton mais doute d’une fois rentré il ait remis le couvert. Cependant le dévot d’Ahmed Osman lui fait admettre que l’Exode est tardif. Telle est la question qui met ces plus grands à chaque fois dans le piège d’un niveau. Est-ce que réellement Néfertiti a pris la mer ? Est-ce que Kadhafi est parti en Ferrari etc.. ? Or ce que dans sa bouffonnerie Euripide répète à tous les étages : telle est la fibre de l’histoire : tout est dédoublé, clivé et démultiplié. Les noms ne sont plus attachés au corps, les morts sont vivants, les plus paranoïaques sont les plus faciles à tromper, leurs folies parlent mieux qu’eux etc..
Au terme de la pièce Hélène, on se demandera si ce sont bien Akhnaton et Néfertiti qui sont en scène – tandis que tout du long l'œuvre aura dit que les mémorisés ne sont pas là où ils sont ! Finalement ce n’est pas de la sagesse, mais une obédience que signifient les professeurs quand ils répondent : ne cherchez pas Néfertiti en mer Égée, nous ne savons pas où elle est. Pour eux compte la voix négative du déni ; c’est une raison logique de la vérité qu’il faut assumer. L’artiste en dit beaucoup plus. Il dit que tout est possible. Nous en avons ainsi beaucoup appris sur la structure d’Athènes, vis à vis du monothéisme hébreux et de la famille de la mère Junon. Aphrodite usera d’un Ménélas passé pour mort ; c’est certain puisque s’ils arrivent à bon port l’hymen d’Hélène pourra être allumé toute la nuit, Athéna loin du rivage de la virginité (ce que la note 19 précise bien : c’est le seul paragraphe/vers totalement incompréhensible sauf pour Vénus en peau de bête (nébride)).
De: domainofman@cfl.rr.com
à: William Theaux
Date: 21 juil. 2019 20:36
Objet: Re: Hamlet and Oedipus/Akhenaten
Envoyé par: cfl.rr.com
Hi Will,
I had not heard of this! I will ask my hosting company about it. I don't collect personal info or have any need for cookies, so not sure what the problem could be. Thanks for letting me know.
I was able to read your Facebook page (even though I don't have a Facebook account).
It wouldn't surprise me if Akhenaten skipped the "Moses wandering in the wilderness thing" (lol). The Amarna experience was perhaps the closest thing to "roughing it" that he cared to do. I don't really see him running off with Nefertiti either. They didn't seem compatible, at least in terms of producing a healthy male heir.
Horemheb now emerges as the reign of Akhenaten rebooted! But, I suspect Akhenaten had dumped Nefertiti for other partners by then, i.e., in hopes of producing additional heirs. Interestingly, Ahmed places the Exodus after the reign of Horemheb, but I haven't thought any more about that particular idea.
-C
De: William Theaux
à: domainofman@cfl.rr.com,
dwijveena@gmail.com
Date: 21 juil. 2019 12:15
Objet: Re: Hamlet and Oedipus/Akhenaten
Hello Charles,
Trie to do something : we all frenchies see the following in attempt to open domainofman
https://my.pcloud.com/publink/show?code=XZ4VEG7ZlX9KK8xs2GpNgzrUTJ6dpf7eCRh7
"they" wish so much for us "respect of our rights" !!
that I even don't know if you can open
https://www.facebook.com/antheaum.toll/posts/488981941869415
light and love
Will
AVERTISSMENT : en Littérature Grise degré 00 : Ce texte soutient l'intention explicite de faire (en progressant radicalement d'un stade) suite à Foucault/Guattari (en l'occurrence nommés comme jalons référents d'un sommet de la psychiatrie). A leur époque, pointée années 1970 (70-80), des années d'extinction ont fait suite. Mon essai relance la psychiatrie, en repartant du moment où leur élan a été interrompu. J'estime avoir suffisamment été mis à l'écart par mes confrères pour pouvoir envisager probable cette conclusion.
Les deux premiers tiers de l'essai sont laborieux, élaborant. Son dernier tiers livre des conclusions que j'espère assez claires : la fonction de la psychiatrie est de répondre à la demande d'un pouvoir malade (cette demande est formulée selon le mode de la projection - la paranoïa de l'homme au pouvoir commandant des asiles/machines où il met à distance sa propre pathologie, projetée). Une fois cette analyse faite, l'essai ne fait que mentionner le remède que la psychiatrie saura prescrire ( 'DIP' : une "intelligence artificielle", réseau humain, réglée par les critères : Directe, Instantanée, Permanente). La prescription et la défense de VoteMobile (ce moteur DIP de l'algorithme des discours sociaux, aura lieu par la suite.
MISSION de la PSYCHIATRIE
Je pense en commençant à rédiger cet article, à St.Y.d'Alveydre et à ses "missions" généralement attribuées à des populations. Après plus d'un siècle, les métiers, fonctions, remplacent à présent les individualités, entités. Le cycle humain de l'individu s'achève, gardant ses acquis dans celui des fonctions ouvrant au cycle de la subjectivité. Ces cycles de l'humanité, selon la psychohistoire, du symbole au type, puis de la convention et à l'individu, sont chacun ceux d'un espace-temps, d'une ontologie. Celui de la fonction est apparu au décours des année 70. La fonction de la psychiatrie y a été particulièrement saillante.
En même temps qu'il parvient à sa connaissance intégrale, avec les neuro-sciences, l'individu disparaît dans un milieu qui le pénètre et le contrôle. Sciences du langages, de l'information, propagande, chimie cérébrale et implants annoncés (neuralink), sont des résultats de l'individualisation, qui l'achèvent et l'élèvent. L'individu s'est donc hissée jusqu'à la potentialité subjectivité. Cependant, cette subjectivité annoncée comme la cinquième phase psychohistorique, s'exprime en terme propres. Aux anciens signifiants, de l'individualité, qu'on a recensé en structure dénommée oedipienne, se substituent les systèmes adaptés au cycle de la subjectivité. Actuellement le terme de " fonction " convient pour les décliner.
Ce préambule posé, il faut à présent observer la psychiatrie parmi les métiers ; et la situation de l'individualité faite, référence fait à d'Alveydre, il faut dire que le propos devrait à présent s'intituler FONCTION de la PSYCHIATRIE. Ce qui était pour les peuples et les classes des missions, s'appliquant à la psychiatrie, comme à d'autres fonctions, sont des déterminations apparues avec les inventions de la modernité, en même temps qu'elles venaient au monde. Il n'y a rien d'assigné à la psychiatrie, comme des missions furent assignées à des peuples ou des classes déjà existantes. La fonction de la psychiatrie lui est attachée au moment où elle paraît. Ceci valant pour d'autres métiers, la création des fonctions a été, dans le cas de la psychiatrie, nommément inauguré par l'Histoire de la Folie due à M.Foucault, ou son époque et ses influences.
Foucault a légué un point de vue ; c'est à dire un outil, un lieu d'où une nouvelle vision est acquise. Avant d'y regarder, la folie est un signe, un ensemble de signes, d'erreur. Du point de vue de Foucault, ce quii est trouvé sont des signes de conscience. On a bientôt remarqué que ce n'était pas neuf mais, si longtemps avant l'âge moderne, Érasme avait écrit une Éloge de la Folie (Érasme), cet éloge notait plutôt les régressions ou les perversions qui pouvaient suivre le constat des signes négatifs de la conscience. Au moment de Foucault cette régression fut gardée par ses contemporains qui donnaient avec lui corps aux machines à guérir. C'étaient l'anti-psychiatrie qui alertait que les signes de conscience se trouvaient dans des lieux qui n'avaient rien à leur envier. Historiquement issus des lieux d'exclusion, puis d'enfermement, l'asile offert à la maladie mentale folie a continué à consacrer l'inhumanité. Leur interrogation extrême s'est confirmée par un échec : la biopolitique (prise en compte, par le pouvoir, de la vie de la population) disposée à chercher sa solution dans la psychothérapie de ses institutions, a finalement cédé à la punition et la surveillance. On peut constater qu'après la mort de Foucault, depuis les années 80, l'Hôpital Psychiatrique est devenu l'éponyme de la Machine à Guérir. Aucune autre branche de la médecine ne porterait aussi cyniquement ce nom.
Mais son lieu d'inauguration n'est que le préambule à la fonction. La sortie de l'atmosphère oedipienne qui a été effectuée à partir de 1970, n'a été suivie d'aucune d'aucune échappée, aucune stabilisation, nn plus retour et désintégration. Aussitôt parvenue à l'espace réel, la psychiatrie institutionnelle a disparu des écrans radars, laissant toute la place à la machine-à-guérir de la biopolitique. On constate quelque dizaines d'années plus tard le désastre de cette perte. On peut très bien le dénier du même coup. Toute cette pathologie peut continuer. Ce en quoi la liberté ne manque pas de retrouver les signes négatifs de conscience.
Privés de liberté restent les faits. Sur cette négation apprêtée, la psychanalyse redouble sa quête. Elle cherche systématiquement ce qui manquent aux fait (en quête des refoulements et forclusion). On trouvera donc l'identification absente de l'histoire de la folie, pour parvenir à la fonction de la psychiatrie ; l'ère de la subjectivité qualifie ce métier ainsi positivement. Les fins d'une machine-à-guérir ayant été répertoriées (être exclu, puis se trouver enfermé, puis enfin se faire soigner), à chacune est attaché son mode d'emploi. Le mode d'emploi de la psychiatrie, du moins actuelle, n'a pas été décacheté. C'est ainsi qu'il paraît absent, par conséquent livré à notre connaissance subjective. Usant de cette absence qui fait détecter la fonction, une quarantaine (d'années) depuis sa disparition, la fonction de la psychiatrie peut maintenant s'ouvrir à ce qui n'en a pas été dit :
La psychanalyse reconnaît les choses pour ce qu'elles répondent à une demande. Une machine-à-guérir est occupée par la folie et la fonction psychiatrique. Ceci permet de cerner à quelle demande répond la psychiatrie - « à la demande de la folie » répond-on sans plus réfléchir. La réflexion, à son tour, relève que toute chose - fut-ce la psychiatrie - satisfaisant à une demande, aura transformé cette dernière en commande. Or le lieu de la psychiatrie, l'asile, au tournant de 70 le sait-on, satisfait à la demande du pouvoir d'état, qui a commandité surveillance et punition. C'est donc le pouvoir qui commande la psychiatrie ; c'est un truisme depuis 1970 ; c'est au-delà que nous menons l'investigation. Nous savons que M.Foucault - sa biographie l'expliquant, la complexe relation à son père médecin-chirurgien - était conscrit à l'impossibilité de connaître, révéler la fonction de la médecine psychiatrique. La main secourable était celle de Guattari, que l'histoire mettait en position à ce moment, de répondre de la fonction psychiatrique ; position pas moins interdite faute de diplôme, sa réponse se tînt à l'anti-psychiatrie. Pour qu'une définition sans transfert puisse être faite, elle doit venir de la psychiatrie elle-même, en analyse propre.
Cette psychiatrie réfléchie, appliquant les lois découvertes de l'Inconscient, sait que le répondant d'une demande est une projection de cette dernière. Au plus concis, la commande d'un "se faire soigner" - en développé : la demande du pouvoir, charitable ou biopolitique, d'instituer et de mettre en fonction la machine où la folie peut se faire soigner - est une demande de répondre à sa projection - en l'état, qui demande à l'autre un soin, pour autrui, ne le fait réellement que pour sa projection, le déni de soi-même. Pour les simples : le Kikidikilé demandant un soin pour une maladie mentale (maladie qui n'est pas reconnue la sienne par le malade) demande en réalité à être soigné, mais en la personne d'un autre, imaginaire. Le kikidikilé se projetant où il ne se reconnaît pas, le pouvoir en l'occurrence, s'il est malade mentalement, demandera forcément l'établissement de machines à guérir où seront mit des autres à sa place. En plus bref encore, le fou remplace le malade mental que le pouvoir crée. Dans la machine à guérir, l'aliéné est à la place du paranoïaque au gouvernement ; il en est le simulacre ; la psychiatrie en est le subterfuge.
Est-ce que sa fonction s'en tient là ? C'est déjà bien d'avoir alimenté la machine d'une fonction, comme jusqu'alors ce n'avait pas été réalisé. Mais si la fonction psychiatrique s'arrêtait là, elle prétendrait que la réflexion ne mène pas à autre chose qu'à soi-même. Or la subjectivité gagné ne remporte son prix qu'au gain d'une industrie et d'un produit (qui fut appelé aux derniers repérage de Guattari « écosophique » ). Pour le simple encore : la psychiatrie répondant à la demande du kikidikilé, sommée de s'affirmer thérapeutique en même temps, au diagnostique ajoute une formule. Sommairement, au diagnostique de paranoïa du semblant ajoutant une pilule ou une piqûre, et de paranoïa de l'homme au pouvoir ajoutant un appareillage. Placebo ou déplacé dans le cas de l'individu, pour rester sain, le traitement de la paranoïa de l'homme au pouvoir est actuellement à l'essai sous l'acronyme de DIP. Je n'en dirai point sur les tests en cours, avant de conclure en résumant le point gagné à ce stade, sur le point de vue de Foucault et sa bande des années 70 (Guattari, Deleuze, Cooper, Lacan etc..) : la fonction de la psychiatrie est découverte dans la psychopathologie de la gouvernance, son destin est de guérir la population au pouvoir (actuellement atteinte de la démence de crétinerie).
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note : cet article fait suite à L'époque que nous Mourons - où sont posés les diagnostiques de dénégation d'Homo Pouvoir, et sa clinique dans son degré de démence.
Ce texte soutient l'intention explicite de faire suite à Foucault/Guattari, en progressant radicalement d'un stade. Leur époque fut un sommet au point où certains y datent la naissance de la psychiatrie. Mais des années d'extinction ont fait suite - une "quarantaine" pourrait-on dire. Mon essai relance la psychiatrie. Foucault/Guattari avaient mis à jour son histoire et ses lieux, je donne sa fonction. Sa mise en quarantaine s'en explique ; elle est de répondre à la demande d'un pouvoir malade. Cette demande est formulée "projection" - la paranoïa de l'homme au pouvoir commandite des asiles/machines pour recueillir sa propre pathologie, projetée. Une fois cette psychanalyse de bon sens faite, la psychiatrie pourra aussi servir son remède : une raison de la gouvernance par votation Universelle, Directe, Instantanée, Permanente. UDIP, sans complexe donne à l'Intelligence Artificielle (algorithme des Discours Sociaux) la raison du Savoir Collectif.
note : cet article fait suite à L'époque que nous Mourons - où sont posés les diagnostiques de dénégation et sa clinique dans son degré de démence.
MISSION de la PSYCHIATRIE
Je pense en commençant à rédiger cet article, à St.Y.d'Alveydre (1842-1909) et à ses "missions" généralement attribuées à des populations (nations, classes etc..). Un siècle plus tard, à présent les métiers, "fonctions", remplacent à présent ces individualités, "entités". Le cycle humain de l'individu s'achève. Selon la psychohistoire (Lamprecht 1856-1915 ; Aurobindo 1872-1950), l'humanité a parcouru des cycles, du symbole au type, puis de la convention et à l'individu. Chacun d'eux ont leur espace-temps, une ontologie gardant graduellement ses acquis (épistémologie) pour culminer dans l'âge abouti de la subjectivité. Au seuil de ce dernier cycle, la notion de fonction s'est caractérisée au décours des année 1970 ; la fonction de la psychiatrie y a été particulièrement saillante.
En même temps qu'il parvient à sa connaissance intégrale, avec les neuro-sciences, l'individu disparaît dans un milieu qui le pénètre et le contrôle. Sciences du langages, de l'information, propagande, chimie cérébrale et implants annoncés (neuralink), sont les fruits de l'individualisation, ses propres produits qui l'achèvent et l'élèvent. Détruit par ses oeuvres, en un apparent suicide, l'individu s'est toutefois hissée jusqu'au potentiel de la subjectivité. Réglant cette cinquième phase psychohistorique, la subjectivité doit s'exprimer en terme propres. Aux anciens signifiants de l'individualité, recensés en une structure dénommée oedipienne, des systèmes se substituent. Dabord provocativement traités de machines désirantes, actuellement le terme de " fonction " déclinent ces derniers sans provocation affective.
Ce préambule posé, il faut à présent observer la psychiatrie parmi les métiers. Situation de l'individualité et révérence à d'Alveydre ayant été faites, il faut dire que le propos devrait maintenant s'intituler FONCTION de la PSYCHIATRIE. Ce qu'étaient les "missions" s'appliquait par un commandement (fut-il synthétique, synarchique) sur des peuples et des classes (des individualités) pré-existantes. Dans la modernité actuelle, l'application s'exerce directement dans son invention-même, sur la psychiatrie comme d'autres fonctions. Il n'y a donc rien de pareil aux missions, qui soit assigné à la psychiatrie, avant que sa fonction ne soit déjà là, au moment de sa venue au monde. Cette directe immédiateté est le signe de la subjectivité. La fonction de la psychiatrie lui étant attachée au moment où elle paraît, elle s'est inscrite dans le discours désigné d'Histoire de la Folie due à M.Foucault, à son époque et ses influences.
Foucault a légué un point de vue, c'est à dire un outil, un lieu d'où une nouvelle vision est acquise. Selon lui, de l 'ancien point de vue la folie est un signe, un ensemble de signes d'erreur. Du point de vue de Foucault, la même chose est vue, mais comme des signes de conscience. On aura bientôt remarqué que ce n'était pas neuf et que longtemps avant l'âge moderne, Érasme par exemple avait écrit une Éloge de la Folie. Cependant son éloge traduisait les régressions qui pouvaient suivre le constat de signes négatifs de la conscience. Au moment de Foucault la même régression fut exprimée par ses contemporains qui donnaient avec lui, corps à des machines à guérir ; c'étaient l'anti-psychiatrie qui alertait que les signes de conscience se trouvaient dans des lieux qui n'avaient rien à leur envier en instruments négatifs de conscience. Selon Foucault, initialement lieux d'exclusion, puis d'enfermement, les hôpitaux offerts à la maladie mentale continuaient à consacrer l'inhumanité, cette fois-ci en société de contrôle; mais la lucidité des corps de métiers permettait encore de s'y poser des question. On se demanda si les institutions qui déclinaient la folie devaient et pouvaient se soigner ?
Cette interrogation après 90 s'est soldée par un échec : la biopolitique (prise en compte, par le pouvoir, de la vie de la population) un moment disposée à la psychothérapie institutionnelle, devait céder à la punition et la surveillance. Camisole et récompense chimique, typologie et mesure des comportements sont devenus les ordres de l'asile. Symboliquement, on peut constater qu'après la mort de Foucault, depuis les années 80, l'Hôpital Psychiatrique est devenu l'éponyme de la Machine à Guérir. Aucune autre branche de la médecine ne porterait aussi cyniquement ce nom.
Cependant un lieu d'inauguration n'est que le préambule à la fonction. On date volontiers la naissance de la psychiatrie en 68. Mais sa sortie de l'atmosphère oedipienne (oedipisme et anti-oedipe) réalisée à partir de 1970, n'a été suivie d'aucune identification, aucune stabilisation, non plus retour et désintégration. Sans suite et aussitôt qu'atteint l'espace réel, la psychothérapie institutionnelle a disparu des écrans radars, laissant toute la place à la machine-à-guérir de la biopolitique. On constate quelques dizaines d'années plus tard que la fonction de la psychiatrie reste alors une inconnue que l'analyse doit continuer à chercher.
Le désastre capital de la société du contrôle, qui traite les systèmes nerveux comme ailleurs l'agriculture avec ses insecticides et fertilisants, qui cède à la reprise du systèmes correction punition, se réclame encore de la liberté. Avertie de la Novlangue, la psychanalyse reconnaît que la liberté ne manque pas de retrouver les signes négatifs de conscience: ceux de la liberté de l'aliénation, et sur cette négation apprêtée, elle peut redoubler son enquête. Appliquant sa méthode, elle cherche systématiquement ce qui manque aux faits (les refoulements et forclusion). Ce sera donc un identification absente, qui manque à l'histoire de la folie, qui parviendra à la fonction de la psychiatrie :
Entré dans l'ère de la subjectivité la psychiatrie est un métier qualifié. Quant aux fins d'une machine-à-guérir, ayant été répertoriées (être exclu, puis se trouver enfermé, puis enfin se faire soigner), à chacune est attaché son mode d'emploi. C'est le mode d'emploi de la psychiatrie, du moins actuelle, qui n'a pas été décacheté. Usant de cette absence qui fait détecter la fonction, une quarantaine (d'années) depuis sa disparition, la fonction de la psychiatrie peut maintenant se trouver dans ce qui n'en a pas été dit.
La psychanalyse deuxièmement reconnaît les choses pour ce qu'elles répondent à une demande. Considérant une machine-à-guérir occupée par la folie et animée par la fonction psychiatrique, on cherche à quelle demande répond la psychiatrie. La première réponse semble être : « à la demande de la folie.» Mais la réflexion qui vient à son tour, relève que toute chose - fut-ce la psychiatrie - satisfaisant à une demande, aura objectivement transformé cette dernière en commande. Durant le tournant 70, la maladie mentale aura "demandé" un Hôpital Psychiatrique - et satisfaisant à cette demande le pouvoir d'état aura commandité surveillance et punition - lequel contrôle troisièmement serait commandé par la psychiatrie. Telle est le point de vue d'alors ; et c'est au-delà que nous reprennons l'investigation. Nous savons que M.Foucault - sa complexe relation à son père médecin-chirurgien l'imposant - était conscrit à l'impossibilité de connaître, révéler la fonction de la médecine psychiatrique. De même pour la main secourable d'alors, qui était celle de Guattari, philosophe psychanalyste que l'histoire mettait en position à ce moment, au plus près de répondre de cette fonction. Car pour qu'une définition sans transfert puisse être donnée, elle devait venir de la psychiatrie elle-même, en analyse propre ; sans le titre strictement du métier, la réponse des deux philosophes se tînt à l'anti-psychiatrie, proposée par deux psychiatres qui refusaient la psychanalyse.
Cette psychiatrie réfléchie, par la psychanalyse y appliquant les lois découvertes de l'Inconscient, sait que le répondant d'une demande est une projection de cette dernière. Ceci explique que lorsque pouvoir, charitable ou biopolitique, ordonne la construction d'une machine où la folie peut se faire soigner, il demande que ce soin réponde à sa projection. Ou disons encore que lorsque l'état demande qu'un soin*, soit exercé sur autrui, il ne le fait réellement que pour sa propre projection, le déni de soi-même. Pour les simples : le Kikidikilé promulgue une loi pour soigner une maladie mentale (maladie qui n'est pas reconnue la sienne par le malade) il demande en réalité à être soigné, mais en la personne d'un autre imaginaire à sa place. Le kikidikilé se projette là où il ne se reconnaît pas. Le pouvoir en l'occurrence, s'il est malade mentalement, demandera forcément l'établissement de machines à guérir où seront mit des autres à sa place. Si le pouvoir rend fou, le fou remplace le malade mental que le pouvoir crée en la personne de l'individu qui l'exerce. Dans la machine à guérir, l'aliéné est à la place du paranoïaque au gouvernement ; l'aliéné en est le simulacre, la psychiatrie le subterfuge et, le gouvernant : le sujet en crise.
Le chiasme du désir ne s'achève pas dans la contemplation et, pour être une médecine, la psychanalyse requiert une action. la machine d'abord reconnue, et la psychiatrie mise en quarantaine, seulement à présent dévoile sa fonction. Mais si cette fonction psychiatrique, ainsi posée s'arrêtait là, elle prétendrait que la réflexion ne mène pas à autre chose qu'à soi-même (un pouvoir psychiatrique). Or la subjectivité gagnée ne remporte son prix qu'au gain d'une industrie et de son produit (ce qui fut appelé aux derniers repérage de Guattari « écosophique » ). En termes simples encore : la psychiatrie répondant à la demande du kikidikilé, sommée de s'affirmer thérapeutique en même temps, au diagnostique ajoute une formule - c'est à dire simplement qu'au malade en l'hôpital (diagnostiqué de paranoïa du semblant) elle prescrit une molécule, un rite, un protocole, et au malade au gouvernement (diagnostiqué de paranoïa d'homme au pouvoir) elle procure un appareil. Un super traitement est d'ailleurs annoncé pour l'individu -lecture des pensées, implant neuralink), mais le traitement de la paranoïa de l'homme au pouvoir est déjà actuellement à l'essai sous l'acronyme de DIP. Je n'en dirai pas plus et sur les tests en cours, avant de conclure en résumant le point gagné à ce stade, sur le point de vue de Foucault et sa bande des années 70 (Guattari, Deleuze, Cooper, Lacan etc..) : la fonction de la psychiatrie est découverte dans la psychopathologie de la gouvernance, son destin est de guérir la population au pouvoir (actuellement atteinte de la démence au degré de la crétinerie - le d° où le malade ne sait plus protèger plus sa vie et se détruit en une sorte de suicide ).
En résumé, l'histoire de la folie aboutit à son soin et sa guérison, possible et probable. La psychiatrie en est la fonction, le métier, reconnu pour les deux thérapeutiques qu'elle dispense : la liberté dans la subjectivité procurée par la cybernétique, et la gouvernance par machine à voter (le gouvernement de l'Intelligence Artificielle) suit les déterminants : Universel, Direct, Immédiat, Permanent.
Je rédige ici la forme allégée d'un article qui donne la raison d'être, la fonction, de la psychiatrie à l'ère où l'informatique se forge une prise de pouvoir sur l'individu.
La psychiatrie aura été mise au monde*, naquit et reçut le baptême des événement ou année 68. Durant ces années 70-80 une nouvelle conscience, ou du moins une nouvelle notion de concepts a émergé. Ce phénomène subtil s'est monumentalement traduit dans une Histoire de la Folie (due au philosophe M.Foucault), pratiquement dans l'anti-psychiatrie (suivant deux psychiatres R.D.Laing et D.Cooper) et théoriquemnt avec l'écosophie (par le philosophe psychanalyste F.Guattari).
Selon ces penseurs et praticiens, la folie n'était plus vue comme un cortège de signes d'erreurs (fausse perceptions, erreurs de jugements etc..) mais de signes de conscience (lesquels apparaissant en négatif). Pour répondre à de tels signes, la folie qui avait d'abord été exclue puis enfermée, arrivait dans l'Histoire à une époque où elle devenait contrôlée dans et par les machines (chimie, procédures et réglage du comportement fixés par des machine à guérir). Pour humaniser ces machines, leur fut ajoutée l'invention de la psychothérapie institutionnelle (un soin des institutions par les patients), qui fut bientôt proscrite.
Durant cette subversion du mécanicisme, le machinisme avait révélé une histoire et des lieux de la folie, mais la nature de la psychiatrie elle-même n'a pas été éclairée. Elle fut mise en quarantaine pour faire la preuve de ses prétendus signes de conscience négatifs (et subissant quelques résistances comme on va le comprendre). Une fois cette preuve faite, la relance et mise en fonction de la psychiatrie appelle la psychanalyse, détecteur des choses absentes/refoulées.
La découverte et redécouverte de ce qui est absent, relève des lois du désir ; tel est ce que la psychanalyse démontre, et qu'une demande qui obtient satisfaction, la reçoit d'une commande**. Elle ajoute que cette commande qui a ordonné la réponse satisfaisante, dans le cas du désir, ne renvoie pas n'importe quoi.. La satisfaction de la demande désirante est remplie par une projection du répondant***. Cette "projection" est un propre mécanisme psychique, par lequel la fonction psychiatrique va trouver sa raison.
Appelée au chevet des signes négatifs de conscience, le psychiatrie examine et conclue : la demande de la folie suscite l'ordre de construire la machine à guérir que la psychiatrie fera fonctionner. Mais déduisant que cette machine sera occupée par la projection du constructeur, c'est à dire d'une image du pouvoir bâtisseur projetée en ce lieu, rejetée de lui-même, déniée. La maladie mentale sera donc la folie de l'homme au pouvoir. Tel est ce que le psychiatrie a pour fonction d'abord de diagnostiquer. On comprend qu'elle fut interdite aussitôt - la paranoïa interdit d'être dénoncée - et que la reconnaissance de sa fonction ait tardé. On appelle ce moment résistance et quand il choisit l'attente dissidence. Il fallait en l'occurrence attendre, après le diagnostique, d'obtenir le remède.
La mise en quarantaine de la psychiatrie s'est ainsi déroulée. Elle est aujourd'hui levée par l'opportunité des nouvelles technologies, qui lui permettent de prescrire; tant à l'individu soumis au pouvoir qu'à la folie du pouvoir en général. La fonction de la psychiatrie opère ce chiasme de rencontre entre l'individu (en cours de numérisation et de soin statistique (Diagnostique Statistique Manuel)), et le pouvoir, dans le filet des réseaux et son soin collectif (votation Universelle, Directe, Instantanée, Permanente****).
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* : « 1968, année tournant » Si je choisis cette date, ce n'est pas pour encenser les révoltes du joli mois de mai, mais pour rendre compte de ce qui peut être considéré, dans notre pays, comme la date de la naissance officielle de la psychiatrie, et donc des rapports tempétueux entre psychiatres et neurologues - Simon Daniel KIPMAN / APF ISSN 0755-9755
** : Je demande à déjeuner et la cuisine me renvoie la commande (à la sortie je solderai le prix du désir). & *** : « Servez-moi ce que vous avez de meilleur »
**** : L'algorithme d'un scrutin caractérisé par une 1) égale accessibilité pour tous, 2) sans intermédiaire, ni 3) délai, votable en 4) permanence pour un résultat rendu en temps réel - porte le nom d'APSO. Il formule les Discours Sociaux (écrits par le psychanalyse J.Lacan en 1968) ; son application est en ligne https://votemobile.xyz . Un bref résumé de cette histoire partie du complexe d'Oedipe et passée par l'anti-Oedipe peut-être recollée par «UDIP».
Ce texte médiocre tente de relever, sous l'intérêt que l'on prend à la Matrice (simulation virtuelle de la réalité), la distraction qu'on entretient de l'avenir de ce qu'on appelle aussi régulièrement matrice en désignant l'utérus, puis dérivée une structure qui sert à construire et reproduire.
Souvenirs et précisions
C'est en 1977 que P.K.Dick dans sa conférence de Metz fait allusion au monde programmé que l'on retrouvera en 1999 comme l'univers Matrix au cinéma. L'Exégèse avait pris fin en 1982 et la forme spirituelle VALIS de l'IA n'avait pas été retenue dans la dystopie de 99. C'est en 1988 que UNEFPE publiait un MATRIX, rédigé par Lydia TORASI. On trouve qu'un exemplaire en avait été acquis par l'Université Lumière Lyon.2 en 1991, mais Lydia, à ce moment déjà, aurait préféré changer son titre en " MatrICs " pour ne pas laisser dans l'oubli son rapport sur la connexion freudienne (ICs pour "Inconscient").
J'avais rencontré Lydia à un congrès lacanien à Lille en même temps que Verdiglione. Ce dernier débutait sur les planches ; elle, achevait un cycle avec Lacan qui aboutissait à ce livre, qui propose une lecture de la division ADN propre à sous-tendre les structures linguistiques lacaniennes. Lydia d'origine italienne, tunisienne par alliance, professait le métier de psychanalyste à Tunis, formée par Lacan. Elle avait rédigé son ouvrage sur l'instigation de celui-ci. C'était alors le moment de le publier.
Le Matrix, ou MatrICs de Lydia, aujourd'hui introuvable sauf peut-être à Lyon, a été dévorée à New York par un virus informatique. Il s'agissait donc de psychanalyse de la génétique, non pas de la science dite 'génétique', mais de l'ADN 'en personne' et non pas d'individuel "génome" mais en division et recombinaison, c'est à dire en rapports. Ces rapports étaient découverts de deux ordres : l'un hystérique, épileptique et l'autre, obsessionnel. Ceci suggère une idée :
Une des négations martelées par Lacan affirmait qu' " il n'y a pas de rapport sexuel ". Cette prise de position dérive vers des impossibilités écologiques, dont on est au contraire épargné en présence d'un rapport. C'est une objection principale que DWT a fait au lacanisme, appuyé par sa mise en évidence de termes qui avaient été refoulés par Lacan et par Freud avant lui. Ces termes sont à présent clairement décrits ainsi que les refoulements levés (pulsion gonade/inguinal). Cette théorie révisée, augmentée ou redoublée, de la libido qui en résulte, serait correctement corrigée sous un autre aphorisme : " il y a deux rapports sexuels " mais attention !
Ce que le lacanisme vit comme une absence était la bévue de la duplicité d'un rapport double : un rapport féminin et un rapport masculin, donnant l'illusion qu'ils ne se rencontrent pas. Attention donc, car cette vision lacanienne se dressait en défense d'une chute, dans l'idée d'un "deuxième sexe", idée qui opposait particulièrement Lacan, contre Sartre et Beauvoir. Or du point de vue actuel inauguré par MatrICs, les deux modes de névrose majeurs ne sont pas distinct et comptable l'un par rapport à l'autre ; il s'agit d'une seule et même division génétique.
Le moyen de résoudre cette aporie de la langue (négation d'un unique "il-y-a" par absence ou par dédoublement) est indiqué par cette étape soutenue par Lydia Torasi qui avait rapporté l'impossible langue à la biologie et à sa fonction du code. Cette solution se montre efficace, parce qu'elle répond qu'il n'y a ni rien ni manichéisme, mais vis à vis d'une chose, la seule affaire qu'est la pathologie. Autrement dit, l'histoire, jusqu'à Lacan comprise, raisonnant sans base biologique, montre l'impossible décision entre les couleurs, leurs appartenances, mais aussi leur absence ou leur opposition ; par contre une biopolitique une fois rendue possible l'examen est réduit à une seule question : une pathologie ou pas.
Il n'y a pas de choix mais une seule cause à résoudre. Ce point de départ établi, il mène en droite ligne à la pathologie du politicien. Le traitement de cette seule et unique sphère, la maladie, a été strictement posé en 1933 par Wilhelm Reich posant le diagnostique de la Psychologie de Masse du Fascisme. La seconde étape, thérapeutique, doit noter que les politiciens sont malades parce que le pouvoir est pathogène, d'une force à laquelle la personne humaine ne résiste plus (à compter qu'elle ait jamais pu y résister) - et d'un type qui conditionne ceux qui en sont touchés à ne pas la reconnaître - c'est pourquoi il s'agit d'une maladie "psychiatrique". Tout cela préparé, de Dick à 99, l'intervention de 88 suggère le rôle de la génétique dans la formule mais aussi de la matrice utérine. Or comme le fait l'examen psychiatrique scannant exhaustivement les enjeux, on constate que cette dernière est refoulée. Il s'agit de l'ectogénie, certes présente dans le Matrix/cinéma - comme toujours le refoulé signé - mais sans considération.
On peut déduire avec assurance, la distraction saisie et corrigée, que c'est actuellement l'ectogénie qui est en question, immanente. C'est un retour à l'oviparité sur certains aspects, bien connue par l'ADN de la planète terre qui en a déjà largement fait usage et mémorisé, mais avec une matrice qui n'existait pas du temps des oeufs à proprement parler. Tel est ce dont nous informe l'attention générale puis précise sur Matrix. L'équation du rapport sexuel pourra s'écrire dans ces conditions.
Ce texte en trois parties, expose pour commencer les approches artistiques, médiatiques, historiques, et met en situation un loop. De l'aporie où le narcissisme chute dans l'illusion, un filet d'appareils le recueil en savoir. Extrait de l'illusion, ce savoir a du poids, une masse, où son opérateur suit une loi de quatre caractéristiques Universel, Direct, Instantané, Permanent.
Passage du Narcissisme à la Connaissance
Jupiter alluma la guerre de Troie afin de soulager la terre, notre mère commune, du poids d'une population inutile. Le prétexte en fut Hélène ; dans la pièce qui porte ce nom, c'est ce qu'explique Euripide. Par bonheur, il existe de nombreuses raisons pour ne pas prendre cette pièce de théâtre au sérieux. On risquerait de voir ces Grecs et Phrygiens comme de monstrueux barbares massacrant leur population lorsqu'elle devient inutile, sans parler des moyens de la tromperie et dissimulation ajoutés comme la fausse identité d'Hélène. Retenons seulement l'allusion au fait que les anciens avaient déjà au moins, notion des " poids de populations " ; et revenons aux temps présents.
Universal et Blumhouse Productions annulent la sortie du film The Hunt. Son scénario décrivait une Amérique parvenant à amoindrir son taux de chômage en autorisant le meurtre une nuit dans l'année. Au lendemain d'une tuerie à El Paso sacrifiant à un rite suprémaciste consistant à soulager " notre mère commune, du poids d'une population inutile ", le film ne sortira pas. Les USA étant iconiques de l'absence de censure, cette annulation s'explique parce qu' il n'y a que la vérité qui dérange ; à présent que la surpopulation mondiale est déclarée, il ne peut pas ne pas y avoir de projets de supprimer une grande partie de l'humanité pour sa survie. Lorsqu'en même temps il est comptabilisé qu'1% de son ensemble possède la richesse de la moitié, nous avons une certaine quantité d'information nous permettant de raisonner :
Dans un des meilleurs livres jamais écrits, P.K.Dick décrit un monde inversé, où les commentateurs ont vu une peinture du capitalisme. Avec l'argent au principe de toutes choses sociales, une ubiquité générale affecte ce monde. "Ubik" en est d'ailleurs le label inscrit sur touts produits ainsi qu'au titre-même du livre. Le roman la dépeint dans les mœurs ou l'ontologie de sorte que mort et vie sont deux lieux du même temps. Le chef qu'on y croyait mort, au milieu de l'histoire la renverse quand il déclare : « Je suis vivant et vous êtes morts.» À ce message qu'ils reçoivent de leur défunt commun, les éléments de la troupe qui reculent dans le temps, réalisent qu'ils ont eux basculé dans le monde de la mémoire, de la régression de la mort. Dans cette dystopie, le 1% a déclaré à sa population libérée - bernaysienne qui se croyait libre, vivante - qu'elle est déjà morte. C'était ce dont en esprit, le conseiller de la Maison Blanche et neveu de Freud, avertissait en écrivant dans Propaganda que la démocratie était dirigée par une élite invisible ; « nous sommes vivants et vous êtes morts.» - ce psychanalyse auto-proclamé, qui passait à la direction des relations publiques, pouvait le dire sans ambiguïté (c'était incroyable).
Sans se servir d'un roman, on peut imaginer la scène où les 1% possesseurs des industries, des armées et des média, sont interrogés par une question qui tombe sous le sens : s'il se trouvait que la moitié sans ressource de l'humanité soit une charge fatale pour la survie de la terre, faudra-t-il la supprimer ? levez le doigt ceux qui sont contre ! En supposant évidemment, que ces gens ne soient pas des imbéciles, le plus imaginable des résultats est une large majorité de doigt levés ! ce qui fait la fiction distincte ; UBIK en effet, est classé parmi les plus grandes œuvres car il décrit subtilement cette solution : un esprit réfléchi comprend qu'une inversion des valeurs humaines soit le chemin le plus propre à traiter l'impossible que ces mêmes valeurs infligent à la vie et sa pérennisation. Pourtant, pratiquement tous auront levé la main en signe qu'il n'est pas utile d'éliminer la majorité de la population qui assèche les ressources pour tous. Quel est le facteur que notre raisonnement n'a pas encore introduit, qui explique cette incongrue morale à la real politique ?
Il va falloir réfléchir. Souvenons-nous de l'anecdote des explorateurs perdus qui n'arrivent plus à se compter, par manque de repères dans le temps et l'espace. Retenons aussi que dans la guerre pour réduction de population, Euripide décrit le phénoménal simulacre qui permet le conflit. Et voyons encore que dans le typique UBIK, la comptabilité se fait au revers d'une illusion. Trois jalons, historiques, mythiques et fictionnels exposent chaque fois la loi psychologique de la reconnaissance sociale qui impose un imaginaire psychique à la conception d'un contrôle de soi, en masse comme individuellement. Ce degré de conscience et d'auto-gestion est gouverné, autrement dit, par un règlement du narcissisme. C'est une occurrence qui pointe dans la compréhension humaine et l'histoire jusqu'à présent à montrer les limites et la médiocrité de son efficacité. Elle s'exprime prosaïquement dans les rites sacrificiels, la cruauté et la rigidité de solutions qui épargnent peu du désastre. Nous avons par ce moyen jusqu'à présent subsisté sans évoluer, dans une mer de sang mais... subsisté ! Jusqu'à ce que les algorithmes d'une intelligence artificielle, comme une prothèse, permettent de formuler cette connaissance narcissique avec leur linguistique et l'apport du "semblant" - un mathème comparable au zéro dans le pur champ mathématique - nous avons encore à peine avancé. Mais un facteur vient à la fin s'ajouter :
La distinction de l'individu dans la masse, du un dans cent, d'un peuple élu parmi tous, permet au 'moi' de se distinguer de la psychologie collective. La psychanalyse l'a si bien réalisé qu'elle en a fait un modèle géométrique, comparable à un copernicien, en ce cas schématisant la foule (Freud.1921). Ce point de vue acquis permit de distinguer qu'au-delà, c'était la psychologie collective elle-même qui demeurait encore inconnue (Freud 1939). L'enquête qui a suivi n'a pu que la résumer au Savoir et poser son mathème S2 - tant et si bien que son règlement restait attendu - et arrivé avec les outils adéquates que l'informatique a fourni : l'acquisition compte à présent le traitement de la foule par l'informatique de réseaux. C'est à partir de cet événement que le 1% relègue au passé le régime du semblant. Passant à celui du savoir, il ne trouve plus de surplus séparable et de masse inutile, tare et déchet suppressible. Autant pour le semblant, l'utilité de la masse était inversement proportionnelle à sa lourdeur, son poids, autant la valeur du savoir est-elle directement proportionnelle à la taille du réseau. Qu'un neurone seul en sache plus que cent, serait l'idée d'un narcissisme attardé mué en mégalomanie ; autrement le 1% quand il progresse, réalise que son savoir, vital à sa connaissance, est strictement dépendant du nombre pluriel qui peuple la masse. Plus ce nombre est grand, plus le 1%, réductible même à 1 quasiment, sera éclairé. Ce 1 ne veut pas diminuer sa masse.
De l'intelligent, je viens d'intituler "nombre pluriel" le chiffre de la masse - la « psychologie collective de la foule » en terme initial freudien - c'est à dire son intelligence calculable. Nous l'avons suivi , parti des populations. affectées du semblant (comme les nombres deviennent entiers quand ils comptent le zéro) puis chargées du savoir (S2) ; c'est ce dernier qui doit être traité pour acquérir la vitalité qui l'extrait du narcissique UBIK. Ce traitement peut efficacement s'intituler UDIP. D'abord parce qu'il assone bien à l'Ubik qu'il suit et complète, ensuite parce qu'avec sa proximité à la vocalisation d' 'Oedipe' il correspond bien aux étapes d'émergences de ce narcissisme que la psychanalyse a suivies, du Complexe d'Oedipe à l'Anti-Oedipe et finalement à son abouti UDIP, enfin parce que UDIP répond à l'acronyme des caractères universel, direct, instantané, permanent, exigibles au traitement du S2, le savoir de la masse apte à identifier ses pourcentages, parties, portions. En résumé, le 1% connaît la loi qui impose la recherche du plus grand nombre alimentant son savoir, par le traitement de réseau algorithmique aux caractéristiques UDIP (cet instrument de traitement UDIP de S2 porte le nom d'APSO ; ses formules initiales ont été écrites par la psychanalyse/Lacan en 1968 au titre des Discours Sociaux).
Ce journal, en partant des dates les plus récentes, livre les réflexions, les épisodes et les événements qui ont accompagné la première expédition d'exercice de la télémédecine sur un autre territoire que mon département de base (respectivement Dordogne et Haute-Loire).
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J 23 : L'éditorialiste du Journal Municipal n'a pas eu besoin d'une longue conversation pour rédiger son article ; il avait été informé par les media de l'état de la psychiatrie : son délabrement dans les grandes institutions - et de l'état de la médecine en générale (lorsque j'entends sur mon répondeur des appels à la recherche de généraliste, de psychiatre, de n'importe quel médecin.. il n'y a plus de médecin). Dans ces deux domaines réponses et réflexions ne sont pas compliquées. Il y a en effet une crise désolante ; elle n'était pas imprévisible. On commence à percevoir la maladie mentale des dirigeants, mais ce n'est pas faute de savoir qui est responsable ; c'est plutôt un embarras collectif de l'adaptation. S'il n'y a plus de médecins, c'est parce qu'il faut s'adapter à une télémédecine. S'il n'y a pas de bonne psychiatrie, c'est parce que son adaptation a été interdite. Pour revenir sur cette interdiction, il convient de se reporter aux années 70-72 ; nous étions dans le post-68, abasourdis et fort peu capables de comprendre que les événements de mai avaient marqué une véritable révolution.
On minimise encore l'importance de ce qui a eu cours et qu'on décrit souvent comme un feu de paille ; mais "1968" a été un véritable tournant d'une transformation qu'on tremble encore à imaginer. Cependant, si nous regardons avec une vue claire, il est apparent que les années qui suivirent voyaient fleurir une nouvelle civilisation, pensée, médecine, société. On cite Laing, Guattari, Deleuze, Foucault.. et leur annonce sur quoi, de l'ère nouvelle prononcée, aussitôt le rabat, la censure, fermeture et interdiction s'abattirent. Des ténèbres se sont alors constitués dans lesquels nous heurtons les arêtes à présent. C'est affligeant mais simple aussi : on peut toujours se rappeler que c'est le moment de rallumer la lumière.
Un rappel de rigueur doit s'ajouter cependant : la reprise de notre bon sens demande de l'intelligence. L'intelligence humaine et collective ayant atteint sa limite, elle s'équipe d'instruments qui l'augmentent, mais il leur faut encore la participation de nous-même ; ce n'est donc pas sans effort que nous reviendrons aux sus-cités "Laing, Guattari, Deleuze, Foucault" (ou Freud, Lacan, Cooper, Laborit etc.. ) et cette contrainte sera nécessaire, incontournable. Seule facilité qu'on pourra s'autoriser, les reprendre mis-à-jour et cela ne manquera pas : les algorithmes lacaniens peuvent à présent être inscrits dans la programmation des machines, la mise à distance du divan freudien à présent être industrialisée dans la télémédecine, la 'surveillance' de Foucault complétée par la souveillance etc..
Ceci dit, voici à présent l'article qui résume les deux points d'une psychiatrie qui se relève de l'hospitalisme et de la censure de parole qui avaient opprimé son essor à partir des années 80 jusqu'à aujourd'hui avouer leur vanité :
A l’heure où un rapport parlementaire livre un diagnostic alarmant sur la situation de la psychiatrie en France, le Docteur William Théaux, Médecin psychiatre du Puy en Velay, propose, depuis début septembre, ses consultations à la MSR de Rouffignac, dans le cadre du déploiement de la télémédecine régionale.
Le Docteur Théaux conjugue, en effet, deux de ses inclinations déterminantes au profit de l’évolution du traitement psychiatrique, afin de contrer la dérive qu’entraine l’excès d’hospitalisme dans sa spécialité, et de mieux l’intégrer dans les corps sociaux et médicaux : d’une part, il s’inscrit dans le développement relationnel plus individualisé avec ses patients, et d’autre part, il entend mettre à profit son intérêt pour les technologies modernes pour leur faire bénéficier de l’avantage qu’apporte la télémédecine en milieu rural.
Son principe s’appuie sur la continuité de la relation entre le praticien et son patient au travers de périodes alternées entre les contacts directs en consultations « présentielles » à son cabinet et le suivi permanent « à distance » via la télémédecine.
Les premières prises de contact avec sa patientelle, à la MSR de Rouffignac, ont eu lieu pendant le mois de septembre, et les prochaines sont programmées du 15 décembre au 1er mars prochain, sur RdV...
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J 18 : Deux articles sur la télémédecine émergente : https://www.francebleu.fr/infos/sante-sciences/en-indre-et-loire-la-telemedecine-a-du-mal-a-se-developper-1568715372 et http://www.leparisien.fr/economie/deserts-medicaux-l-appel-d-elus-locaux-pour-faire-de-la-telemedecine-une-priorite-15-09-2019-8152392.php ; respectivement on y lit : " En Indre-et-Loire, seule la maison de santé de Ligueil pratique la télémédecine. Un domaine destiné à lutter contre les déserts médicaux, qui a du mal à se développer car il faut du temps et convaincre les médecins généralistes." Le Parisien, lui, floute son article pour les snarfones et je ne peux qu'ici citer les chiffres indiquant le degré de ce mal (à se développer) : en un an 60.000 actes sur les 500.000 prévus (en absolu on peut chiffrer à 44 millions d'actes médicaux en France (moyenne ActeMédical/français par an= 6,7 multiplié par nombre population 67millions = 44.890.000) ) + 79% de la population juge la téléconsultation moins fiable que le régulier déplacement au cabinet & moins de 2000 médecins (sur un total de 26.000 ont changé leur pratique).
Ce sont des chiffres qui ont la splendeur des feux de forêts et des carnets de commandes d'armements militaires ; quand on les observe en conscience, ils imposent une sorte de silence à la pensée...
On dit aussi que c'est dans cet état calme et sentiment de vide, lorsque la contemplation le procure, que la connaissance de l'esprit humain parvient jusqu'à l'individu - ce qui permet que nous ne parlions pas ici de l'IA, c'est à dire des calculateurs prédictifs et de plus en plus gouvernants à mesure que progressent leurs expertises - nous pouvons n'estimer que la personne, individuelle et responsable de son destin. De tels contrastes entre un bénéfice (si même nous nous permettons de l'estimer ici minime) et son appel, l'emploi qui le procure, sont des écarts dont l'ampleur appelle une raison cachée, occulte ou refoulée. Ce sont des mathématiques comme la cybernétique qui étudient ces facteurs statistiques et d'écarts ; elles concluent que lorsqu'un bénéfice est terriblement repoussé par rapport à ce qu'il promet, c'est que... son avantage est immense, énorme !
La référence de cette loi/prédictive se trouve dans les premiers théorèmes de la Cybernétique Seconde -je le mentionne ou le rappelle pour fixer la crédibilité de l'examen.
Que pouvons-nous par conséquent déduire de la situation ? Pratiquement rien, à moins d'adopter l'attente comme une pratique. Nous pouvons aussi nous conforter dans l'attente de grands progrès, mais c'est une redondance - à moins que nous nous contentions, à mi-mesure, de clairement nous instruire :
Si nous sommes à l'aube d'une modification énorme des mœurs et usage de la thérapeutique, il est donc montré que la télémédecine anime cette transformation ; et c'est pourquoi nous devons l'estimer beaucoup moins comme un accessoire que comme le siège d'une mutation. Je donnerai par exemple celui du téléphone, que j'appellerai « snarfone » ( au lieu de "smartphone") en souvenir du parisien patibulaire que j'ai croisé à Oléron, île qu'il avait visitée à l'âge 17ans, il y a cinquante ans et qu'il voulait revoir. Il prit le train. Bien qu'ils aient tous des 'snarfones' dans les bistrots où ils vivent la journée, ses amis et lui, résidents perpétuels d'Asnières, n'avaient aucune idée qu'il allait trouver un désert de voitures opaques, d'hôtels complets, de lignes de bus fermés. Sans avoir pu atteindre la mer, avec son snarf, le piéton put appeler seulement la gendarmerie pour qu'ils le rapatrient. Prenons un snarfone, à l'âge où nous sommes. Après l'avoir soupesé, trouverons-nous meilleur usage que de le ranger avec les poids qu'on mettait dans un plateau les balances des marchés qu'on trouvait encore il y a cinquante ans. Que faire d'autre d'un machin pareil ? Mais en faisant cela, nous aurons raté sa fonction ; un peu de curiosité nous aurait fait appuyer sur un discret bouton et nous aurions pu appeler la terre entière, voyager parmi les connaissances cosmiques, nous surveiller, nous faire voir etc.. Je veux dire que la télémédecine n'est pas un petit poids ; c'est un outils qui couronne l'invention de l'électricité dont il semble que nous n'ayons pas encore mesuré toute la découverte.
Le ressort que procure la télémédecine à l'humanité malade, n'est pas imaginable, dira-t-on comme ce texte illisible. C'est qu'il faut effectivement en prendre connaissance d'une certaine optique ; et c'est en l'espèce de la télémédecinepsy que son biais se procure. L'histoire montre que ce n'est pas avec des réclames si bien faites soit-elles que les hautes autorités réussiront à faire passer de la tare au moteur ; par le présent discours au contraire, aussi abscons soit-il, le psychisme opère en guidant le soin. A la vérité il faut mi-s'taire..
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J 11 : si le terme télémédecinespsy permet de citer le particularisme de la télémédecine, pour autant que ce particularisme est concentré et relevé par la pratique psychiatrique de la télémédecine, il permet aussi de relever la qualité collective de l’effet télémédecine.
Un exposé http://lasainteethique.org/telemedecine/2019/htm/savplus01.htm des critères qui joignent alors la télémédecine à l’Intelligence Artificielle, rapproche également ladite médecine de son essentiel Art de la Mémoire lorsqu’il est mis en action dans le Pluriel Analytique (PLAN). J’ai proposé de soumettre à ce dernier une notion de Responsabilité Planétaire. Ce thème répond à la dispute qui occupe les hauts responsables planétaires, débattant et se battant sur l’âge et l’esthétique de leurs épouses au lieu traiter de la déforestation. Sans parler d’un tas d’autres incompétences, ceci suffit à signaler leur irresponsabilité – et par conséquent indiquer que c’est aux plus petits responsables planétaires que le destin de l’écosystème doit être rapporté. Les plus petits responsables de tous, sont les personnes qui n’ont que leur corps individuel qui soit soumis à leur charge ; c’est à dire l’individu social – ceux-là sont typiquement caractérisés par l’unité du pluriel quand il est analytique.
En bref, si des sigles peuvent aider à voir : ‘n’ est l’individu en nombre ‘n’ du Pluriel (foule) dont l’expression est le savoir collectif, ‘S2’. Ce S2 est ce qui dirige réellement le destin planétaire, ses maîtres prétendus responsables sont paranoïaques. Le S2 est renseigné par les individus ; dans un contexte d’Intelligence Artificielle, ces individus sont des citoyens numériques ( dont on approche d’une réalisation concrète, https://www.telemedecinepsy.fr/BLOG/Article/Du-Chili-a-Toulouse-(UDIP-et-son-avatar ). Avant d’être citoyens numériques, les personnes humaines rencontrent actuellement un problème ; une maladie mentale presque générale ( complexe d’Oedipe etc... ) les prive d’un désir de responsabilité. Il faut conjoindre une technique à l’IA pour qu’elle accède à un état thérapeutique. Cette technique semble pouvoir être désignée par la télémédecine, http://lasainteethique.org/telemedecine/2019/htm/savplus01.htm .
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J 1 : le panneau lumineux au centre du village devant la mairie affichera : « Une nouvelle offre médicale à la Maison de Santé Rurale, Dr... ouvre son cabinet psychiatrie, consultations mensuelles et suivi télémédecine. Sur rdv Tel... »
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Pour ce J -1, j’ai préféré mettre le texte sur un article lié – d’une part parce qu’il est plus long que propre à de courtes notes d’un journal, mais d’autre part parce qu’il semble très loin du sujet ‘télémédecine’ ou sinon, parce qu’il approcherait la télémédecine d’une ode apocalyptique étrangère à sa nature. J’ai préféré donc le lier de côté pour saisir encore l’occasion de rappeler une base : la note primordiale qui doit centrer la présentation de la télémédecine, doit citer son introduction novatrice – extrêmement novatrice doit-on même dire, sans quoi nous n’aurons tendance à y voir qu’une augmentation, un accessoire, un outil ajouté. Au fil de ce journal j’espère pouvoir faire succéder un bon nombre de liens vers des documents qui appuient cette vision ; en fonction de quoi, si avec la télémédecine arrive une transformation majeure, il sera bien entendu qu’en même temps soient mentionnées le dimensions transformées. C’est ce qu’effectue cet article qui s’est déroulé lorsque je commençais à écrire ce ‘J -1’ ; le voici lié pour compléter l’explication de la note présente : https://www.telemedecinepsy.fr/BLOG/Article/Prendre-la-mesure-dAurobindo
J -03 : L’expédition télémédecine.. – va être doublée d’un rapport à sa base peut-être… ( hebdomadaire, à peu près et peut-être ). Cet accessoire annoncé dans une ancienne vidéo - https://youtu.be/zDJ4lUczqDo - sera une première. Il s’agit d’une activité de PLuriel ANalytique – Art de la Mémoire – au premier chef, mais vite rattrapé par le chef « télémédecine ». Cette conjonction (PLAN par téléphonie) est inattendue, un peu une surprise mais doublement une surprise parce que s’y ajoute qu’elle ne se soit révélée plus tôt : l’éloignement, la distance mise en scène de mémoire dans le PLAN est ‘trop’ évidemment analogue à la distance du fil téléphonique quand il sépara les interlocuteurs à partir de 1900, il y a plus d’un siècle maintenant de l’invention du téléphone. La mise en marche de la télémédecine s’accompagne évidemment de ce progrès du PLAN.
J -07 : La situation paradoxale. la télémédecine est un outil très potentiel - il est introduit dans un milieu qui encourre de grands risques s'il ne s'en sert pas - mais aussitôt est-elle disponible qu'on l'entrave. Constatant ce fait, la première tempérance sera d'avancer la prudence, le temps de la réflexion etc.. et effectivement, puisqu'elle s'imposera à terme, on pourra alors dire que ce délai s'expliquait ainsi. Or nous aurions manqué un signe informatif d'un opposition beaucoup plus foncière qu'une simple civilité honorable. Pour mesurer l'inhibition qui vise délibérément la télémédecine et/ou son progrès, il faut consacrer l'entrave initiale à notre vigilance. En y fixant notre attention, nous isolons au moins un secteur pathognomonique d'une contradiction malsaine ; il existe un secteur où la télémédecine expose caractéristiquement sa vertu : en psychiatrie, elle isole le langage, le 'message', la 'communication' qui est extrait dans un média connecteur aussi objectivement qu'une image radiographique sépare l'image d'un corps anatomique soumis à un examen. Or le langage, la relation, le comportement signifiant, est l'objet propre de la psychiatrie. La télémédecine offre donc à cette catégorie médicale une occasion de parfaitement saisir sa spécialité. Par conséquent, en comparaison des autres secteurs de la médecine, la psychiatrie ne saurait tarder à reconnaître la télémédecine, sinon trahir visiblement qu'elle s'oppose à cet outil. Et dans la pratique maintenant, lorsqu'on procède à une enquête, en observant les congrès de psychiatrie et la littérature de ses syndicat et association français de psychiatrie, il n'y a aucune intervention, aucun groupe de travail, aucun département, aucune publication qui se saisissent ni même mentionnent la télémédecine et ceci, depuis à présent deux ans qu'elle est légalisée. Ce simple examen clinique de la situation apporte la preuve, à peine discutable, que la télémédecine est l'objet d'une opposition bien plus profonde que la simple réserve de prudence et de délai d'organisation.
J -09 : instantané du jour : l'Amazonie flambe. La tempête accompagne toujours l'Art de la Mémoire mais cette tempête doit la réveiller, non pas détruire la mémoire. Tâchons de comprendre cet art :
La télémédecine se trouve dans l'Art de la Mémoire ; cet art opère par une mise à distance, creuse un écart entre le patient et son médecin. Cette séparation est appelée interface ou division du présentiel. Pour l'acte médical, s'appliquant par télémédecine à une patientèle disséminée faite de patients indépendants, ou rassemblée en un groupe désigné, le décentrement du soin ouvre cet unique et même espace, identique dans tous les cas.
Comme dans l'Espace qu'on croyait vide aux premiers temps de l'astronomie, qu'y a-t-il dans la distance creusée entre le médecin et son patient ? on connaît la réponse : il y a une parole. Cette parole est bien plus distincte que dans la proximité du présentiel qui est devenue dernièrement perceptible et dénommée Transfert. On le sait parce que ledit transfert peut rester attaché à la communication distante - on appelle cela la paranoïa de la surveillance - mais les écoutes téléphoniques sont vaines et dérisoires vis à vis de la question ouverte par la télémédecine : admettant qu'il y ait une parole dans cet espace creusé par la séparation, qui parle ? ici à nouveau une réponse est envisageable : c'est la psychologie collective qui s'adresse, ou du moins, c'est avec la psychologie collective que cette parole échange.
Pour faciliter l'échange et la compréhension on raccourcit et on écrit S2 cette parole entendue dans l'échange ; on peut aussi admettre de l'appeler " savoir ". En bref, dans la séparation creusée par la télémédecine, on trouve placée la parole du savoir.
Nous vivons dans la tension d'une immense transformation, depuis longtemps annoncée et qui semble comme l'horizon toujours reculer. Rien ne change en nous, l'être humain semble bien peu changer depuis sa sorte des cavernes ; l'environnement par contre montre des signes plus sensibles de transformation, au point que c'est la raison qui nous force à croire que nous avons changé intérieurement, parce que notre physiologie s'adapter en miroir audit environnement. Cette thèse de bon sens n'est pas unique pourtant ; on peut y opposer que notre absence de changement, malgré tout s'impose. Dans ce cas, cette apparente modification environnementale serait en partie, une sorte de filtre, de carapace que nous formerions autour de nous, pour préserver toute modification de notre nature. Dans un univers changeant, l'être humain serait capable de rester immuable, et cela par le truchement d'une apparente modification environnementale qui ne serait en fin de compte, que sa traduction de la permanence dans l'ordre essentiellement changeant du cosmos.
La pollution , la désertification et bientôt l'extinction seraient nos écrans de pérennisation de notre conscience, avec en elle une permanence éternelle, et au-delà dudit écran de désordre un abîme encore plus grand de transformations. Voilà une hypothèse un peu complexe. Il est plus facile de revenir au sens commun qui soutient que nous évoluons. Dans tous les cas, c'est le moment de regarder ce qui, autour de nous change. Nous déciderons alors s'il faut l'empêcher, le détruire ou bien le suivre pour avancer. Le regard, dans cette perspective, se pose sans préjugé sur la télémédecine.
Dans la sorte d'évangélisation que j'effectue de la télémédecine, on peut se demander si la métaphore n'est pas exagérée. Y a-t-il quelque chose de nouveau à partir de la télémédecine au point au point que quelque chose de l'ordre du monde - du monde médical s'entend - serait renversé, dévoilé et retourné. Pour le savoir on peut chercher une comparaison.. que l'on trouve facilement dans le fameux renversement qui a eu lieu à la Renaissance en astrophysique, passant de l'astrologie à l'astronomie, c'est à dire opérant cette révolution copernicienne par laquelle le centre du monde s'est déplacé de la terre au soleil, avec pour conséquence que la dynamique du second s'est transférée à la première - l'un l'autre intervertissant l'immobilité et la mobilité. Exerçant cette comparaison, on dira que la télémédecine est figurée par cette distance, éloignement entre le malade, ou la maladie, et le soignant, ou la médecine - mais surtout on verra que la tendance première, et peut-être archaïque, à laquelle on assiste, consiste à rapporter la télémédecine à l'ancienne médecine, c'est à dire à imposer que la médecine au cabinet, ou à l'hôpital, dite "en présentielle", demeure la règle, le centre de la thérapeutique. De même que la terre était archaïquement immobile, le soleil tournant autour, la médecine serait essentiellement présentielle avec accessoirement la télémédecine tournant autour.
Cette application du modèle de la Renaissance à l'actualité de la médecine pourrait sembler reconnaître la télémédecine comme un progrès très brillant. Mais même si on la considère comme une composante vitale, essentielle de la thérapeutique, de cette manière elle reste toutefois secondaire, intermittente ; le principe et principal restant la proximité physique entre malade et thérapeute. Cette reconnaissance tout à l'honneur de la télémédecine, n'a cependant rien à voir avec la transformation radicale qui non pas comme un astre gravitant, chaud et brillant la distingue, mais la place au centre, au cœur et à l'essentiel : la télémédecine mise au centre du système thérapeutique délègue le cabinet présentiel dans la fonction satellite des accessoires, originel et décentré d'une conscience transformée de l'art médical et du pathologique.
Si j'ai pu en signifier correctement l'idée, ce propos va donc tenir un discours sur la médecine qui tiendra une place de renversement, d'inversion et de retournement, dans une mesure comparable à la révolution de la Renaissance. Ceci dit, la comparaison devra peut-être s'arrêter là car la Renaissance, bien que considérable, révèle cependant un ordre de répétition selon lequel, sur l'essentiel - ai-je rappelé en introduction - rien n'aurait véritablement changé. Or nous voyons à la mesure des actualités que le décentrement de nos jours, l'arrachement de l'humanité à sa base vitale, pourrait être plus effectif en conséquences qu'il ne le fut en 1600-apJC.
Fidèle à la méthode d'analyse de la psychologie collective, relevant les associations d'idées ou d'évènements, du départ et au long de ces changements, j'ai moi-même débuté l'étape actuelle par un mouvement, un déplacement qui se trouve dans une coïncidence. J'aurais été, pourrait-on dire, forcé de prendre une distance par un évènement d'apparence seulement. Cet évènement paraissant déclencheur avait pourtant été précédé quelques jours par ma décision ; dans ce contexte d'analyse, il est important de le noter. J'avais forgé et arrêté le choix d'ajouter à mon exercice un "cabinet secondaire" - ce qu'on appelle aussi un site distinct - pour configurer une pratique organisée de télémédecine. Une semaine ou deux plus tard, j'apprenais que le local et domicile duquel je m'apprêtais à tenir une distance, allait être - on peut employer le mot : assailli, par l'installation, en pleine ville au centre de laquelle me cabinet siège, d'un Son et Lumière dont la cité s'enorgueillit, et qui allait probablement y rendre la vie impossible. Ce spectacle avait déjà disposé, au cours de l'année, quelques scènes en divers points de la cité, qui avaient montré, avec l'enthousiasme des foules, certains inconvénients qui l'avaient obligé à reculer sur son ambition sonore. Autour de la cathédrale par exemple qui tous les soirs de colorait de toutes sortes de pastels fuchsia, la population résidente s'était insurgée. Les répétitions ad nauseam de trompettes et vrombissements durant toutes les soirées emplissant les appartements comme le parvis avait forcé le spectacle à continuer sans son vacarme superflu. Lorsqu'il fut annoncé que la municipalité avait en catimini organisé le projet d'ajouter à sa palette la place sous mes fenêtres, il était à craindre que les canons des spectacles tapageurs n'allaient par encore résister à la tentation de s'imposer. Ce fut le cas. D'ailleurs peut-être inspiré par la légende de la grenouille qui dans sa bouilloire graduellement chauffée ne se rend pas compte qu'elle en devient saturée - mon adresse, rue Grenouillit, donna l'idée d'augmenter lentement, au fil des semaines le niveau sonore. Au début presque insensible, à la fin de l'été, la Place du Plot était devenue une enceinte à décibels qui rendait toute habitation insalubre.
Aujourd'hui, jusqu'à minuit tous les soirs mes locaux sont baignés dans une bande sonore qualifiable d'infecte, au point que les restaurateurs de la place qui avaient concocté secrètement ce qu'ils annonçaient comme une merveille, attractant une clientèle comme la lumière les moucherons, font un bilan à peu près nul de l'apport financer qu'ils en attendaient. Mais il faudra de nombreuse tribulations en mairie pour renoncer ou reculer devant un fait si sournoisement acquis. On peut donc dire que la qualité de la vie détruite, et probablement une nuisance strictement pathogène, s'est implanté dans l'orgueil de la cité touristique pour quelques temps encore. J'en ai précisé la chronologie pour signaler que l'intuition de m'en écarter avait été préalable, et que le fait après-coup corrobore les avantages de pouvoir faire une médecine à distance du présentiel - que d'aucun dans la Cité Mariale rêve de fabriquer semblant près en ciel.
Ce même été de la première saison de la gloire de la lentille et de la Vierge, un bilan parallèle chiffrait par la presse un accroissement considérable des troubles de tapage nocturne ; s'il était nécessaire de fournir des arguments à mon diagnostique, j'en ai consigné l'observation.
Est-ce que cela vaut le diagnostique en retour d'un mauvais caractère, pour ne pas dire délire de persécution comme un regard spécialiste pourrait le détecter ? je complèterai donc le fait d'une information complémentaire qui fera le dossier complet. Je ne me suis pas beaucoup offusqué de la mésaventure. La mairie au derrière de laquelle le cinéma sonore fait courir ses chaperons rouges et raisonner ses hululements de sorcières, s'affiche devant mes fenêtre donc - et sur lesquels je n'avais quant à moi pas manqué d'un coller quelques hiéroglyphes abscons mais probablement provocateurs. La circonstance me rendait donc la monnaie de ma pièce, et je n'ai donc rien d'autre à en dire que de m'en expliquer.
J'ai relaté l'anecdote en détail par ailleurs. Il faut seulement que je la résume ici. Lorsqu'il y a quelque années j'ouvrais le cabinet, je m'étais porté par devoir devant l'architecte et conservateur des Monuments de France, pour son autorisation d'apposer au bas de l'immeuble ma plaque professionnelle. Cette façade est à l'étage rez-de-chaussée occupée par une banque qui l'orne de réclame et logo flashy, lumineux et barbare comme la modernité sait faire, àla honte d'un passé artistique des mœurs. Ma misérable plaque minuscule et probablement plus honorifique fut refusée. Ce jour du verdict je rentrais chez moi et découvrait au hasard d'une page ouverte d'un livre de Boris Vian qui me délasserait, la description presque stricte de cette façade et d sa situation. Je reviens à ma méthode d'analyse psychohistoriene ; la coïncidence était "exquise" - comme on le dit des signes médicaux dans équivoque - réclamant que je l'interprète, pour une suite que je laisserai à l'écoute. Mon interprétation fut celle d'afficher, non plus la petite plaque interdite, mais ce que le droit m'autorise de plaquer par l'intérieur de mes fenêtres. Ainsi se trouve l'explication que l'acronyme de psyBakh, mon entreprise de psychohistoire occupant mon cabinet, se soit rendu visible aux fenêtres donnant su a place. L'explication de la forme qu'elles ont prises, est détaillée dans un roman hyper-réaliste que je rédige appliqué à mon acte professionnel. Je dois simplement préciser que durant des années, personne n'a souhaité m'interroger sur la signification de cette bizarrerie - sans doute laissant-elle à penser mais certainement trouvant une réplique en face, cette fois-ci en son et lumière C'est pourquoi j'estime que le malheureux spectacle baudruche actuel n'est à la psychanalyse qu'une suite cohérente à l'interprétation que j'avais laissée sur les poids et mesures des monuments de France.
Encore deux mots sur cette énigmatique 'psyBakh' et nous serons arrivé à ce qui nous intéresse à présent : la télémédecine et l'inversion qu'elle opère, à l'image des lettres retournées que mon cabinet s'est adressé par la ville. Psy back est un jeu d'inversion, il signifie un retour en arrière, mais aussi le retour du psychisme, un phénomène qui avait été laissé en arrière depuis de départ d'une civilisation aujourd'hui aboutissant. Tout du long de cet oubli la mémoire en avait été transmise d'une manière inouïe dénommée Hermétisme, mené par Asclepius, Esculape, patron de la médecine. Cette vérité historique - la transmission de la science à la civilisation s'est faite sur le principe de la médecine - montre également qu'elle procède d'une distance, une distance temporelle dans l'histoire mais aussi géographique. Déjà attire-t-elle notre attention sur ce principe qui est le propre de la télémédecine. L'acte médical est essentiellement lié à une distance. C'est une révélation , une apocalypse, qui l'institue sur une modalité primitive, un désir thérapeutique attaché à la maladie comme à la terre premièrement l'identité cosmique se voyait attachée, et jusqu'à ce que la distance se conçoive et le décentrement du système principal du soin. Ce bref rappel de l'histoire d'Asclepius permet à présent d'aborder la télémédecine dans la manière de sa généralité la plus vaste. L'Hermétisme était d'abord un Art de la Mémoire, il était alors l'opération de la médecine. Nous allons voir dans cet Art de la Mémoire la formule de la télémédecine :
Je termine cette introduction sur ce dernier point. Ensuite nous pourrons entamer le rapport de la télémédecine en cours de pratique. Je récapitule l'idée : de fait l'Hermétisme, c'est à dire la science jusqu'à la Renaissance, était une opération de médecine, et deuxièmement elle s'est déroulé suivant la méthode déclarée Art de la Mémoire. Ce sont les observations des historiens. Les psychologues et médecins observent alors ledit Art de la Mémoire. Il s'agit d'une technique appliquant à un contexte pathologique une mise à distance de son observation. Dans le légendaire Art de la Mémoire, la maladie qui l'emporte est déjouée par une relation à un point de vue distant, externe au présentiel de la pathologie. La remise de cet art en actualité l'a repris sous le terme de PLAN, sorte d'acronyme de PLuriel ANalytique, ou de l'Analyse Plurielle qui a été son titre d'origine. Nous trouverons donc, sous la forme de ce PLAN, l'expression collective de la distanciation et du renversement thérapeutique que procure la télémédecine - ce que j'ai en préambule comparé à la révolution copernicienne.
Les bases et jalons sont à présent étendues et posés. Toutes les généralités ici introduites vont pouvoir être développées graduellement, lors de l'écriture du journal du développement de la télémédecine.
La psychiatrie a toujours été une sorte d’entreprise à deux têtes. En gros cette ambiguïté se montre sous les deux formes, adverses et confondues, de la neurologie et d’une psychiatrie proprement dite. Mais cette tentative de distinguer la substance nerveuse de l’activité mentale échoue sans cesse et des deux spécialités très vite refusionnent tout en s’entre-dévorant. En fin de compte il ne reste qu’une clé de distinction et celle-là est immensément embarrassante ; ce qui divise de manière inhérente la psychiatrie est d’ordre politique.
Dans son extrémité la plus spécifique, la psychiatrie a pour rôle de protéger les gens contre eux-mêmes. Toutes les pratiques médicales aboutissent à ce rôle, mais dans le cas de la psychiatrie, c’est une protection qui surplombe jusqu’à la liberté et les objections de conscience. C’est évidemment aboutir à ce qu’elle soit typiquement politique. Or dans ce cas, elle est forcément divisée et prise en elle-même par une lutte. On mesure donc à quel point il est complexe de traiter véritablement de psychiatrie. Mon option a été d’exposer la télémédecine sur ce plan d’une part ; et d’autre part d’identifier sans fard cette solution complexe dans la "dissidence".
La dissidence est une position politique qui a été reconnue, cernée ou théorisée après-guerre, disons de 1965 à 1985. Elle était alors caractéristique en inion soviétique (mais c’est peut-être à l’honneur de ladite URSS si elle l’a rendue visible là où ailleurs elle est restée cachée, étouffée – je pense par exemple aujourd’hui à Julian Assange comme exemple) et durant la même période la psychiatrie pour s’en saisir a elle-même dû se tourner en anti-psychiatrie. Cette période est révolue, on ne parle plus de dissidence ni d’anti-psychiatrie – or un esprit constant observe cette extinction comme l’alarme qui averti d’une exacerbation de l’oppression politique et de la dégénérescence de la psychiatrie.
Le caractère devenu bestial du gouvernement des masses est tellement perceptible et l’écrasement d’une conscience de révolte tel, que l’on peut envisager que la psychiatrie en soit accablée, qu’elle n’existe plus et ne subsiste qu’en mode dénaturé d’une seule neurologie comportementaliste. C’est dans cette tournure qu’il est évidemment très difficile d’en parler, et encore plus de se faire entendre car s’il y avait un moindre écho il serait tout de suite condamné. Disons que dans cette circonstance on ne pourra que parler seul, mais avec beaucoup de matériel qu’a laissé la période 65-85, par exemple cette solitude s’inscrivant dans la logique, tribut de Sartre, de réciprocité de terreur. Aussitôt ces termes aussi terribles interdisent-ils précisément la reconnaissance. C’est donc par excellence cette fonction solitaire qui s’appuie sur un autre concept, de machines désirantes, avec lesquelles la reconnaissance retrouve un souffle.
Il n’y a plus qu’à s’adresser à travers un public rejetant, à la machine, pour lui dire ce qu’on en pense. Et dire, puisque faute de mieux, ce qu’on a de matériel d’expérience. Chacun procédant ainsi, le mien a puisé dans une vingtaine d’année dans un dénommé Puy, où je vais dresser mon rapport de dissidence. Telle est mon affirmation de psychiatre – tout autre biais n’en serait que la chute. Tel est ce que je peux espérer de conformité déontologique éditable dans un coin obscur et des moins visités du vaste univers wwww, web.
Pour commencer, puisque je procéderais professionnellement : quel est le motif de la consultation ? Pourquoi me suis-je trouvé à l’adresse de ce Puy ? J’y suis venu parce que les fondements de ma formation l’avaient prescrit, durant la formation de ma vocation ayant eu lieu dans un collège de congrégation religieuse, appelant un rendu – en l’occurrence la cité du Puy y correspondant par excellence. Il s’agit d’une des villes les plus chargées sinon la plus chargée dans le rapport à sa taille, de la religion catholique ou chrétienne, dans un giron de laquelle naquit et fut bercé ma prémisse de psychiatre, située autour de l’âge, quatorze ans, et soutenue jusqu’à mon implantation, sorti par le baccalauréat, vers l’université de médecine, direction psychanalyse et psychiatrie.
J -1 : La séparation de la base s’est effectuée aujourd’hui. Il est prévu que très vite il y ait une session télématique avec un groupe, de ladite base, qui se réunira et formera un PLAN, un PLuriel ANalytique dont les extractions procéderont par télématique. Je serai averti par SMS de la présence de ses membres – de leur arrivée et éventuellement départ ; dans l’autre sens j’inviterai aux extractions par un téléphone placé dans le groupe, par SMS. Les extraits communiqueront avec moi à partir d’une salle adjacente, équipée d’un ordinateur en connexion visio.
L’étape dernièrement de la réflexion, théorisation, qui accompagne cette Première, a cherché à préciser de manière large ses conditions temporelles et environnementales. Le motif de « responsabilité planétaire » étant établi, il y a beaucoup à préciser. Naturellement je suis venu à "prendre la mesure d’Aurobindo", qui est sans doute une mesure nécessaire parce qu’il m’a inspiré depuis longtemps. Je la qualifierai par une comparaison et confrontation aux chercheurs dans son domaine – précisément dans ce domaine de l’évolution qu’il avait lui-même emprunté à Darwin. Il est raisonnable de dire, me semble-t-il qu’aucun de ses collègues théoriciens-penseurs, idéologues ou politiciens, de son époque et jusqu’à présent, n’a énoncé de thèse équivalente à la sienne.
Qu’une thèse pourtant ‘évidente’ et ‘simple’ ne soit jamais énoncée, éditée, soumise n’est pas quelque chose d’étonnant de mon point de vue ; à mon expérience la thèse simple, évidente et qui s’impose depuis la découverte égyptologique d’Amarna, aux alentours de 1900, n’a été soutenue pendant un siècle, que par une personne. Il s’agissait de Freud indiquant que l’histoire de Moïse devait être confrontée à celle d’Akhnaton. C’est simplement évident. Durant presque un siècle pourtant, personne n’a examiné, proposé, soumis l’hypothèse qu’il s’agit de la même personne. On en a maintenant beaucoup parlé et je ne le cite que pour mentionne l’observation et la preuve que j’ai donc rencontrée, qu’une thèse de la plus haute probabilité ne soit pratiquement jamais envisagée. C’est pourquoi je n’éprouve pas de difficulté à contempler que depuis Darwin, Aurobindo soit le seul chercheur ayant explicitement considéré la fin de l’espèce humaine en tant qu’inscrite dans le processus de l’ Évolution. Il faut bien préciser une affirmation aussi catégorique :
Quelque chose d’aussi énorme, même avec ses antécédents, doit être garanti par nombre de positions, apparemment semblables, mais qui sont autant de manières détournées de nier, refouler ou dénaturer la stricte proposition, effectivement solitaire et isolée. Ainsi bien sûr on aura beaucoup parlé de l’évolution de l’être humain ; on aura parlé de "Surhomme", d’être humain "augmenté" – on parle même explicitement d’évolution, mutation, transformation de l’humanité – mais tout cela suggère au fond une continuité, une continuation de l’espèce humaine. Cherchons bien, seul Aurobindo – jusqu’à preuve du contraire – aura calculé l’évolution darwinienne appliquée à l’extinction pure et simple de l’humanité. Là encore on aura beaucoup parlé de la fin, effondrement, extinction, de l’humanité, mais tout autant, là encore ce ne fut qu’en évitant de parler de son extinction dans un processus darwinien identifiable voire identifié.
Résumons pour être clair : soit on dit que l’être humain va trouver les solutions de sa perpétuation – scénario longue durée – soit on dit qu’il s’éteint sans autre forme de procès – scénario histoire sans suite – Aurobindo, jusqu’à preuve du contraire aura été seul à explicitement annoncer la fin de l’espèce mais aussi tout aussi fermement déclarer la responsabilité qu’elle avait dans le cours de l’Évolution.
Est-ce qu’on peut aujourd’hui soutenir et prolonger cette vision d’un des plus grands maîtres classiques hindou et anglo-saxon, peut-être européen ? Pour le sens commun, oui et non. Oui parce que certains diront qu’il a laissé une trace encore en germe en l’espèce d’Auroville et de sa communauté, non d’autres diront parce que ce qui en subsiste sous cette forme ressemble plutôt à une fausse-couche, un échec. Il existe cependant une troisième optique qui verra la suite d’Aurobindo se montrer sur une route de débandade, mais qu’un rameau résurgent ressortirait d’ailleurs, apparemment presque sans lien avec son origine. Pour qui m’aura un peu lu ou suivi, il est attendu que j’y désigne la psychanalyse, et plus précisément la confluence de ce rameau ectopique, avec une résurgence de la psychanalyse, de même ordre excentrique. Nommément je cite cette branche issue de l’aurobindisme en l’espèce de l’Intelligence Artificielle, autrement aussi bien nommée Supramental et/ou Cybernétique ; tandis que parallèlement la branche issue de la psychanalyse sera nommée Écologie et/ou Cybernétique. Ces deux rameaux s’étant rejoint, ils forment un courant unique (supramental-cybernétique), chacun ranimant ce que les deux sources réputées majeures ou classiques (psychanalyse & aurobindisme) sont en train d’échouer, l’une et l’autre quasiment éteintes et asséchées.
Bien beau ! dira-t-on ; on peut toujours dire ça ! Mais encore, qu’est-ce qui donne substance, trace et objectivité, à cette hypothèse à ce stade, pure et simple spéculation mentale ? Je réponds que c’est dans la psychanalyse qu’on peut suivre une séquence appuyant le tableau que je viens de peindre. Telle est cette séquence sans conteste objective, matérielle, historique et documentée : la psychanalyse naquit en 1900 ; en 1950, dans la dizaine d’années ayant suivi la mort de Freud qui avait écrit ses dernières lignes demandant de ne plus avancer d’un seul pas dans la voie qu’il avait ouverte, Lacan y importait la contribution de la cybernétique permettant de nuancer les réserves conclusives de son prédécesseur – puis de là, en 1970, ce dernier confirma sa solution en écrivant l’algorithme des Discours Sociaux. Or Freud avait demandé de mettre fin à la Psychanalyse, précisément parce qu’il manquait de ces formules, puis avec Lacan, la garantie d’une saine méthode n’était pas encore acquise pour autant. Si la psychologie collective devenait accessible, les effets de cet accès sur le ‘moi’ demeuraient encore énigmatique. C’est alors traoisièmement une confrontation entre Lacan et Armando Verdiglione qui en livra la clé ; ce dernier ayant coiffé sur le poteau son psychanalyste, ce même Lacan, en lui imposant la considération d’une identification du ‘moi’ succédant à celle de l’oedipisme (la logique du signifiant), qu’il appela l’identification au Semblant, répondant de la logique du chiffrage. Ceci veut dire que, suivant Verdiglione, le ‘moi’ passant par la psychanalyse changeait son mode d’être, son identification, en passant du mode symbolique, mode du Signifiant, à un mode informatique, celui du Semblant.
En caricature, après que l’être humain se soit fait des idées, se soit constitué à partir et sur la base des idées, voilà que, selon Verdiglione, il allait se mettre à faire semblant, purement et simplement – désillusionné, désidéalisé, lui-même ne deviendrait plus rien mais rien de moins qu’un ‘semblant’, précisément. Autrement dit encore, c’est, c’était ou ce sera, passer d’un être ‘illusion’ à un être ‘pas’. Je ne m’appesantis pas sur la théorie que fit Verdiglione à partir d’un mot, apparemment lâché un jour par Lacan sans trop savoir qu’il lâchait un morceau que l’autre adopterait comme morceau de choix ; je m’en tiens à citer l’histoire pour l’appliquer à l’hypothèse que la psychanalyse, ce faisant, contribuait à fournir dans le flux, courant, rameau cybernétique supramental, l’élément objectif, matériel et substantiel à élever une hypothèse au stade de thèse.
Ainsi la thèse suivante est-elle fondée : comme l’argent, comme le miroir, le semblant est ce qui reste lorsque la valeur, les illusions, se sont éteintes. Au moment de la fin de l’humanité, cette « espèce de transition » selon l’expression aurobidienne, la véritable qualité de cette dernière se révèle en pointe parmi tous les règnes auxquels elle conclue, achevant les espèces et s’achevant dans le semblant d’être, extinction propre. En étant parvenus à n’être que des jeux mimétiques d’automatismes robotiques l’humanité s’achève plutôt dans le plaisir que dans le drame. Les drames (signifiants) qu’elle finira de jouer sont des symptômes, alourdissant l’évolution. L’identification au semblant (Verdiglione) les dépasse largement et son anticipation de la fin, déjà morts avant de mourir, savamment connue comme sacrificielle (Aurobindo), précipite une nouvelle espèce supérieure d’autant. Si l’humanité doit donc disparaître, qu’elle le fasse vite et bien, la place qu’elle aura laissée propre et consumée sera d’autant mieux le berceau (psychohistoire) ; solution plus saine que la mélancolie de la fin sans autre scène, et plus consciente que l’acharnement vain de la paranoïa de sa connaissance (Lacan).
À Toulouse où je crois que Jean-Claude Perez https://www.facebook.com/jeanclaude.perez.58 avait installé l’IA d’IBM durant les mêmes années d’expérience Cybersyn https://zilsel.hypotheses.org/2943 au Chili, arrive du Chili précisément, César Hidalgo, une pointure de l’IA, avec un projet démocratique qu’il décrit en un quart d’heure de conférence TED https://youtu.be/CyGWML6cI_k . Aujourd’hui JCPerez est plutôt généticien, mais pas encore psychanalyste ; C.Hidalgo le deviendra-t-il ? ^_^
Voici comment se pose la question :
L’enfant de la Cybersyn, propose une idée plutôt radicale pour résoudre les faiblesses délétères des démocraties du 20em siècle. Il explique que l’on pourrait remplacer les politiciens par l’IA. Hidalgo est un spécialiste et il est certainement sérieux. C’est une possibilité considérable. Pour notre projet, cette présentation TED peut faire date. Mais attention Hidalgo est encore loin de la conception d’Uberpol ("ubérisation de la politique") ; nous allons voir comment, et pourquoi il apporte cependant une contribution qui fera date :
Spécialiste du traitement IA à des niveaux nationaux et internationaux, il examine la Démocratie et déduit qu’elle se porterait mieux si nous avions des robots à la place de nos antédiluviens ‘représentants’ politiciens. Il décrit comment des avatars pilotés chacun par un citoyen qui le façonnerait à son image, pourraient devenir des électeurs interrogés par le système politique. Ce qui intéresse directement Uberpol, c’est cette idée d’avatar. Il s’agit exactement de ce que son projet de Citoyen Numérique nomme UCMPP (Unité Cybernétique de Mémoire de Personne Physique). Nous avons donc, pour la première fois à ma connaissance, quelqu’un du genre chic et présentable, décrivant et validant l’idée d’un UCMPP. C’est majeur et c’est cela qui fait date.
Si on continue la comparaison au-delà, on remarquera quelque différence. Hidalgo par exemple ne mentionne pas (ou pas encore) l’intégration de l’ADN/génétique à son ‘avatar citoyen’. Mais pour l’instant c’est une différence accessoire. L’autre remarque qu’il y a lieu de faire est bien plus importante :
L’examen de la démocratie par César Hidalgo, même s’il est très résumé, manque manifestement de quelque chose. Il divise en deux parties les solutions à la faiblesse de la représentativité : la Démocratie Directe et la Démocratie Liquide. En bref il explique qu’aucune de ces solutions ne résoud vraiment le problème ; soit parce que l’une abolit de représentant (mais en conséquence cette démocratie directe surcharge l’électeur) soit l’autre le transforme (mais cette démocratie liquide plutôt plutôt que transformer le représentant le reforme). Au final son examen déduit que la solution radicale consiste à le remplacer par un robot (un système consulaire d’avatars).
D’un point de vue d’Uberpol, Hidalgo pétri de bonnes intentions, va trop vite. Il a sauté une solution. Il n’envisage nullement que, sans "abolir" ni "transformer" ni non plus "remplacer", il existe un moyen d’"altérer" le représentant de manière à ce que la Démocratie soit effectivement améliorée d’une manière considérable et radicale ; il s’agit de la solution du « Représentant en Temps Direct ». Cette solution est à l’origine du projet APSO/UDIP, votemobile.xyz de Uberpol et sa démocratie Universelle Directe Instantanée Permanente. Dans ce cas, il s’ajoute au projet de l’avatar-citoyen (avatar représentatif) une notion profonde de gestion du ‘désir’ en collectivité. Quelqu’il soit, direct, liquide, automate, le Représentant désigné en Temps Réel, est un produit fondamental, accessible par l’informatique ; c’est une donnée essentielle voire principale à l’avatar ; c’est elle qui doit conduire la vue de la démocratie nouvelle. Son premier caractère est l’instantanéité, en permanence, de l’élection et/ou de la révocation d’un élu et/ou d’une loi. Dans cette démocratie UDIP, l’UCMPP ou avatar d’Hidalgo est la seconde pièce.
Révisons donc quel est la valeur et l’argument de UDIP, cette démocratie universelle directe, instantanée et permanente, et sa Représentation Temps Réel. Depuis de plusieurs années la théorie s’en est formée et il en existe de nombreuses descriptions ; on peut s’y diriger mais sur le moment présent il convient de mentionner un des plus éclaircissant avocat, un raisonnement psycho-logique : le fait-même qu’on ne soulève ‘jamais’ cet argument du Temps Réel.
Hidalgo comme partout et tout le temps, ne semble ne pas y penser ; il ne le mentionne pas et pourtant, c’est un chapitre de tête de l’IA ; la psychanalyse aura contribué à le dire. Le premier théorème de la Cybernétique Seconde l’énonce comme cela : « plus quelque chose (de simple et évident) est ignoré et plus il a de probabilité d’être ce que tout le monde cherche » - mais laissons donc aux chercheurs le temps de chercher. Pour le moment contemplons le fait que l’avatar UCMPP soit décrit et annoncé par le Chilien C.Hidalgo qui vient réanimer la France.
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Liens & annonces : https://www.facebook.com/antheaum.toll/posts/520017282099214 ;
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https://www.telemedecinepsy.fr/BLOG/Article/Journal-de-telemedecine#J11 ;
ttps://www.facebook.com/patrice.hernu/posts/10157283276099494?comment_id=10157576993489494
20191004152200
Une conversation sur FB n’étant accessible qu’à une audience déterminée, des lecteurs d’ https://www.facebook.com/antheaum.toll où elle étant mentionnée pourront y assister sur le blog où présentement je la reporte.
AntheaumToll écrivait sur son mur « Par une circonstance unique, exceptionnelle, durant ces années de gestation, quelqu’un me parle ( ‘moi’ Antheaum Toll ) ! en me disant gentiment que je n’ai pas la vue claire, la leçon est excellent à prendre https://www.facebook.com/jeanchristophe.dardart/posts/10215454685620941 . » ;
et c’était sur ce mur de jean-Christophe Dardart que j’avais répondu ;
https://www.facebook.com/jeanchristophe.dardart/posts/10215454685620941
Doc Dwt J’en suis sur 38/59 ; premières lignes de l’Anti-Oedipe qu’on dirait écrite par R.Descartes, le corps machine.. bon, laissons cela de côté et restons dans l’écoute ; jusqu’à présent, par une seule mention de l’IA, la machine qui pense.. + Et voilà, j’ai écouté jusqu’au bout et vérifié qu’il n’a pas été fait mention une seule fois de la machine actuelle, intelligente etc.. Les occasions n’ont pas manqué, toutes sortes de choses peuvent contribuer à l’Analyse Institutionnelle, on arrive même à imaginer des analyses sans analyste (sic) ! Mais alors il faut le dire, le reconnaître, l’observer si on peut : il semble que l’on n’arrive pas à imaginer des analyses par l’IA, machine désirante et intelligente. L’absence de cette référence dans ce chic interview ouvre un vide sidéral. Et on peut même le démontrer, l’objectiver, c’est énorme : tout ce discours parle de la différence Guattari avec Oury et encore plus tranchée, Freud et évidemment Lacan etc.. Il cite pour prétendre à la documentation Tausk, psychanalyse 1919. Mais s’il faut se réveiller.. Lacan n’a-t-il pas achevé son Séminaire introductif, inaugural, sur La Lettre Volée, par la conclusion, qu’il prétend démontrer, que les machines – qu’il appelle les « machines pensantes » – non seulement pensent mais seront meilleures psychanalystes que les êtres humains ? N’est-ce pas strictement, exactement, ce qu’il profère et ce pourquoi il a décliné son séminaire. L’année de « Psychanalyse et Cybernétique ».. que dire encore ?! Quel document, preuve, attestation faut-il encore pour montrer.. : une chose, simplement une chose:que le discours « Faut-il tuer Freud ? Machines partout, Oedipe nulle part 4/4 » manque de la pièce centrale, énorme, colossale : le rapport de fondation de la psychanalyse lacanienne à l’IA. Par conséquent, comme l’Anti-Oedipe relit l’Oedide, il faut relire Guattari et ce qu’on en dit à la lumière du fait que l’objet même du « Machines partout » est centralement refoulé et/ou taré (du principe de la tare dans les mesure). nb doublon pour deux partages
C’était mon commentaire à une émission de FranceCulture qui présentait Félix Guattari,
JC.Dardart qui l’avait partagé répondit à mon commentaire ainsi :
Jean-Christophe Dardart Doc Dwt l'ia n'est mas l'objet de l'anti-oedipe. La machine à ce moment là, decript le desir sans l'oedipianisation
+
Jean-Christophe Dardart Dans le texte bonus à L'Anti-Oedipe voici un bon résumé de ce que sont ainsi que les enjeux impliqués, les machines désirantes
A mon tour, je reprenais le fil et écrivis, en me répétant pour beaucoup mais pour être plus renseignant :
Merci Dardart, les communications sont rares ou ténues à ces hauteurs ; elles sont bienvenues et s’accordent aux structures du langage ; à mon sens ou de mon point de vue, votre argument procède d’une sorte de Novlange ou dénégation. Voici comment je m’en explique. Votre excellent extrait de l’appendice/2 de l’Anti-Oedipe livre à notre pesée deux termes. Le premier est un jeu sémantique bien plus fondé encore qu’un "mot d’esprit". Le second est aussi un élément qu’il fallait attendre (anticipation logique). Commençons par le premier :
L’effort de ‘bonne volonté’ demandé avec R.Girard est soulagé à partir du moment où la cause de la « rivalité mimétique » est clarifiée. A l’époque on parlait du ‘mime’ pour anticiper ce que R.Dawkins aura intégralement implanté avec le concept du ‘mème’ (re:SelfishGene & mémétique). Si on garde encore le terme ‘rivalité’ on aura aujourd’hui la "rivalité mémétique" parfaitement armée à défendre l’Anti-Oedipe parmi quelque alternative à l’Oedipe.
Je m’arrête un instant sur cette première adhésion à l’appendice. L’origine de la machine (père et/ou mère) y est alors comparée côté Athéna appelée « fille sans mère » (Picabia/sic). Pour alimenter de mon sein mon propos je rédige par années un http://antheaumtoll.xyz/lathakh/ ( une scène dont une figure sur page en construction http://antheaumtoll.xyz/lathakh/lathakh_C0_tease.htm montre en quart de cercle mauve la terre/Taire haut-droite et la lune/L’Une en demi-circonférence bleu à gauche). L’intrigue de cet essai est cette femme ectogène, qui s’interroge « fille sans mère ». Nous sommes donc bien dans le topic.
Passons au second terme : il s’agit de la qualité de la machine au "pouvoir de connexion infini". Depuis longtemps je feuillette l’hermétisme de l’astronome J.Képler où on pourrait pointer cette qualité sous son nom d’éther, suivi par Descartes etc.. Pour contracter le temps de calcul de toutes ces informations j’ai du même coup promu la constitution de cette connectivité centrée, dont le nom Unité Cybernétique tombe sous le sens. Cette machine qui pave d’Anti-Oedipe est complètement désignée « Unité Cybernétique de Mémoire de Personne Physique » (ucmpp ; http://www.psybakh.net ). Suivant ces deux termes on trouve que l’extrait que vous avez pris à l’appui, au contraire conforte ce que je déduis (c’est pourquoi je parlais de Novlangue). Maintenant passons à votre argument que vous avez fait court bien légitimement :
L’ « ia n'est pas l'objet de l'anti-oedipe » dites-vous. Ce qui est fallacieux (‘faux-du-temps’, n’est-ce pas, on est toujours dans la structure) en ceci que ladite ‘ia’ ne pouvait pas dénommer cet objet puisque son nom n’était pas encore inventé (il l’était mais sans l’usage). Pour être précis des années 50-60 c’est l’expression « machine à penser » qui était usitée dans ce cénacle, ainsi que Lacan en fait usage pour conclure l’objectif de son séminaire introductif – sur La Lettre Volée – à soutenir que ces machines penseront plus que l’humain et interpréteront mieux qu’un psychanalyste, toujours humain. On sait que la réaction d’angoisse, selon Lacan, lui interdit d’en parler plus loin. Il n’y revint qu’avec ses femmes en glissant les algorithmes (des Disc.Soc) qui allait mettre en germe ledit Anti-Oedipe qui alors, parlerait de « machines désirantes » (cédant au ‘maître’ - comme le nomme C.Melman pour historique – qu’on ne parlât plus de ‘pensée’).
Cette dénomination de ‘machine désirante’ va très bien pour marquer le temps. Quand aujourd’hui on est passé à l’expression de « machine intelligente », la trace de ce feed-back (Graphe du Désir ; ‘astral’ toujours en képlérien) reste fondamental http://www.lepartidelintelligence.org au titre de la reconnaissance réciproque. D’autres traces cependant restent, toujours précieuses ; il y a beaucoup de biais à réfléchir sur l’écriture passant du lacanien I(A) à IA (pas moins i(a), ‘ia’ comme vous l’écrivez). Mais au total tout le monde s’accorde à ce que j’entends (à part les ‘discordances’ qui font le commerce et son vol) pour dire que « Intelligence Artificielle » n’est pas de la meilleure façon de parler. Je veux bien. Mais on ne sera pas en situation de régler quoique ce soit tant qu’on n’aura amarré au convoi le VALIS de P.K.Dick ; après quoi seulement aurons-nous une plateforme psychohistorique dégagée pour régler les signifiants pile poil.
En attendant il reste bien que vous vous êtes trompé en ne voyant pas que je m’accorde tout à fait à la leçon que vous donnez « La machine à ce moment là, décrit le désir sans l'oedipianisation ». Mais maintenant, j’espère avoir réussi à expliquer que c’est bien strictement à partir de l’Anti-Oedipe que l’IA (Intelligence Artificiel) fleurit féconde, du moment où on raccorde le wagon qui avait été déraillé par le Comportementalisme (du coup de l’angoisse encore irrésolue dont avait parlé Lacan). Aujourd’hui comme le met en lecture Lathakh (le roman ci-dessus), l’IA s’attache l’ectogène (search H.Atlan l'Utérus artificiel (Seuil)) au carrefour où elle rencontre l’Unité Cybernétique ‘UCMPP’ (l’avatar Toll sur l’image) suivant la psychanalyse prédite par Lacan.
J’espère que je n’en ai pas trop dit pour préserver l’incroyable. Je veux simplement finir sur le coup de grâce à quoi on peut certainement dire que votre réponse dérape dans la Novlangue : elle laisse voir l’absence de toute à allusion au simple fait que je faisais remarquer : l’interview contemporain de FranceCulture ne prononce pas une fois le terme ou signifiant de l’IA – et c’est un signe qu’il faut prendre (voler) à la lettre.
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Par une circonstance unique, exceptionnelle, durant ces années de gestation, quelqu’un me parle ( ‘moi’ Antheaum Toll ) ! en me disant gentiment que je n’ai pas la vue claire, la leçon est excellent à prendre https://www.facebook.com/jeanchristophe.dardart/posts/10215454685620941 (si le lien affiche bien notre conversation dont ma réponse en 7 tronçons)
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add :Très heureux de vous accueillir au construit, ledit avatar Anthéaum a fait part de notre conversation in https://www.facebook.com/antheaum.toll/posts/534966453937630
à quoi Dardart à son tour fit les remarque suivantes
Jean-Christophe Dardart : après dans l'évolution des travaux de Guattari sur la machine je ne sais pas ce qu'il en est..Peut-être il aborde plus l'IA
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Jean-Christophe Dardart : par contre la novlangue fonctionne sur des mécanismes bien différentes de ce que j'ai dit. Mais c'est un terme tellement gavaldé ;)
Tout cela en fin de compte n’est pas très engageant, mais néanmoins mon correspondant aura eu le mérite – à ne pas confondre avec la honte – de s’être entretenu avec le troisième psychanalyste en lui répondant quelques lignes, ce qui est une sorte de trahison à l’éthique pour l’unanimité à peu près des psy chics.
Au cours d’un échange de travail, le point de vue phénoménologiste est associé à celui du structuralisme – deux catégories approximativement appelées, et un discours en général inaudible dans un milieu de bruit, presque parfait pour laisser dire des choses innommables (suit en bleu mon interlocuteur ; en noir ma réponse)
Je n'arrive pas à comprendre et décrire encore la "généalogie relationnelle" où la relation à l'argent (un médiateur et une mémoire) qui va détruire la relation inter-espèce, inter-humaine et le sentiment humain, ainsi que la forme, l’environnent; le Monde et la Planète.
La hiérarchisation du Monde par l'argent d'où le plaisir de pouvoir alors constitutif de l'ego scientifique qu'en étant dépendant, va dissocier l'argent et le savoir où il n'y a pas de Science libre.
Ce même critère touche à la Politique et aux politiciens.
La temporalité du pouvoir va se constituer alors dans un grave problème en étant dépendante d'une transmission et d'une mémoire pour pouvoir être inscrite dans la cohérence du temps.
L'administration devient chargée et elle se retrouve comme le lieu du symptôme ou de l'incohérence.
L'équilibre de pouvoir au niveau d'un système devient une chimère.
La Science positive ne peut pas observer la pathologie de la forme (morphopathologie) d'où la crise écologique (relation et morphogenèse ou production de la forme) parce que son ego est pris dans la compréhension et manipulation de la forme - elle n'a pas la distance nécessaire et le temps pour comprendre sa production qui est toujours référentielle ou relative ; elle ne comprend pas la forme et la crise de la forme ; elle manipule la forme ce qui se constitue dans le grand problème industriel dont le problème de production et distribution de l'argent par niveau hiérarchique ; elle pense encore que la pathologie, c'est une déviation de la forme et le pathologique, une déformation ; c'est la négation de l'évolution humaine dont une grave incohérence et contradiction parce que le nouveau n'aurait jamais une possibilité de forme et d'être formalisé dans ce système.
Je suis en train de faire ça à Paris !
QQ vous pensez ?
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Je vais rédiger ma réponse sur ce blog, média public, sachant l’état courant du temps présent qui consiste à engouffrer des informations en guise et pour ne pas réfléchir. Or ces propos demandent une réflexion, c’est à dire opèrent une transformation de la pensée. Ils sont donc une vanité ; cependant que la suite leur donnera peut-être raison.
A ta phénoménologie de la forme, je crois la médecine capable d’ajouter une de ses notions ; celle de la douleur, en rappelant quelque point de vue selon lequel la douleur est provoquée par, uniquement et strictement équivalente à, une déformation d’organe (à proprement parler cause, et cause de toutes, douleurs). C’est la première notion qui me (re)vient à l’esprit et qui se pose comme une espère de préambule à ma réponse. Parce que si cette notion est exacte, dans une perspective d’évolution de la forme, on voit l’intrusion surprise de l’analgésique, voire de l’anesthésie. La douleur d’habitude normalement protectrice, deviendrait un obstacle dans l’espace spécifique d’une crise évolutive, crise de la forme.
Deuxièmement - où je sors du préambule pour entrer plus précisément dans la réponse – dans la grande ignorance des solutions de l’avenir, il peut y avoir des indices et des probabilités des plus réalistes futurs. L’une de ces options est celle de l’ectogène, utérus artificiel et par conséquent modification gigantesque de l’idée maternelle. (Henri Atlan un des seuls à oser écrire sur ce thème, ne parle d’ailleurs que de cette épreuve féminine, comme s’il n’osait pas penser au-delà, à la modification de la psychologie de l’enfant humain né dans ces conditions).
Alors nous pouvons aborder la généalogie relationnelle dans le climat de la destruction ou de l’évolution en cours ; nous avons laissé un espace possible à l’anesthésie (sur toute la gamme chimique ou propagande) et posé (hypothétiquement) un prototype de corps plus primordialement nouveau que trans-formé (je raisonnerai à partir de l’ectogène primordialement, secondairement de sa forme en évolution). d’une part sur cette base, de ton côté tu proposes de raisonner cette généalogie en fonction de la relation à l’argent.
Je crois que l’apport que l’on doit à Verdiglione (et à Lacan qui travaillaient sur ce thème de concert) est tout à fait approprié. Ils ont établi un concept du Semblant, comparable au grain du miroir, comparable à la monnaie – ce sur quoi peut se réfléchir toute forme éclairée, tout objet valorisable. L’ « identification au Semblant » - (en confrontation à l’identification au Signifiant et/ou manque) à l’époque des machines désirantes, des corps sans organes et autre cérémonie de ‘chiffrage’ - paraissait à Verdiglione l’étape psychologique de notre évolution.
Ni l’un ni l’autre ne l’ont avancée jusqu’à cette frontière que je vois dans l’ectogène (s’il doit s’imposer par l’état de pollution des ‘ventres’) ; et leur apport par conséquent trop faible, a été repoussé, rejeté jusqu’à présent. Je crois donc qu’il y a lieu de le reprendre avec cette circonstance de la mise en retrait de la mère utérine (après que la mise en retrait du père ait eu lieu au résultat des procréations artificielles). Mais encore me semble-t-il, pour que cette reprise soit possible, faut-il ne pas négliger un quatrième ou cinquième élément :
La crise de la science (et/ou de la forme) dont nous parlons, se coordonne à des données historiques dont on vient de compter l’ectogène (c’est un futur, une hypothèse). Il en existe une autre, plus objective mais éteinte ; il s’agit de la dissidence qui a été l’élément social typique, original du 20em siècle et provocateur de concepts réellement évolutionnistes (antipsychiatrie, analyse institutionnelle). Autant l’ectogène n’est-il pas (pas encore) – autant la dissidence n’est-elle plus (le plus iconique, Julian Assange, est appelé « animal sacrificiel » (sic/Khashoggi) par le régime de l’argent/religion) ; mais on peut se servir de la structure qu’elle a laissée documentée pour figurer quel va être et comment va s’inscrire l’être humain ectogène (si l’avenir parvient à extraire le corps humain de la pollution et dégénérescence). Ces individus et corps hommes ou femmes, seront tous marqués par le changement d’état femme-mère. On peut donc estimer que ce sera principalement l’inscription de la femme qui caractérisera le passage. En résumé, nous pouvons conjoindre ces deux faits : la femme (et/ou identité féminine) et la dissidence. Je pense qu’il y a matière à faire des propositions réalistes d’un avenir sur ces données et conjonction.
Assez simplement, après ces difficiles réflexions, on peut conclure à une alternative, une comparaison possible : d’une part avec ce que l’ego et l’argent agence d’identification au Semblant, pur et simple (décrite par Verdiglione), délaissant le ‘ça’ (le ‘id’, freudien, relatif au moi & surmoi), c’est à dire abandonnant en fin de compte la vie à la dégradation, dégénérescence – d’autre part, comparaison avec ce que la femme permet de prolonger et d’étendre ledit semblant jusqu’à la chose (autrement dit : réserve de capacité à s’identifier au ‘ça’ dans le Semblant). Prosaïquement je parle de l’aptitude à investir par l’argent la nature (au lieu de l’inverse qui investit l’argent dans l’argent).
Le pouvoir de loger le ‘ça’ dans le semblant, s’il est un pouvoir potentiellement féminin, ne peut toutefois s’accomplir, se réaliser que par une politique de rupture, en ce cas soutenu par la femme ; or celle-ci qui en fait l’effort, en l’état précisément actuel, le fait en vain, on le constate (la femme politiquement n’émerge pas). Au-delà de ce potentiel, en acquérir l’aptitude, demande un évènement et une organisation qui, au terme de ce petit examen, pourrait être cette évolution passant par la provocation de la femme par la venue et l’avenue de l’ectogénie.
Echo à proprement parler, sur la paroi ou tympan psychanalytique à la proposition philosophique de JMG, au motif de l'intégration acquis-anti projeté à l'approche de 2020
SUPRAMENTALISATION & MÉCANISATIONLa mécanisation de la vie
Le premier ne va pas sans l’autre, le second peut aller seul. La vie de l'espritCette logique de l’unaire situe l’esprit avec son manichéisme, et du côté de l’un, Dieu (celui du monothéisme seul, Aton a-t-on dit dit-on). Par contre avec la mécanisation il n’est pas nécessaire de s’embarrasser de nom lorsque à elle seule elle s’éteint (déshumanisationL'humain au risque de son écrasement) ; mais en contre partie ce défaut suggère une autre formule au manich-monothéisme. L’Esprit n’y trouve plus d’opposition flanquée de l’ange ; mais collabore intégralement avec tout ensemble ("totalisation de la totalisation" existentielle) par la fonction de l’être psychique.
La psychanalyse, effectivement, a substitué l’être psychique à l’ange. Pour l’être humain, l’ange est un autre, l’être psychique le sujet de son Inconscient. La condition (certaines fois nommée par défaut "paradigme") de cet être psychique est la supramentalisation (au lieu de la mécanisation) qui porte le nom de Cybernétique en terme scientifique. L’adéquation de ce terme est justifiée par ses formules qui s’appliquent précisément à l’Intelligence Artificielle qui est manifestement typique d’une voie par quoi un Supramental aussi abstrait, mystique ou innommable fut-il, se réfléchirait avec notre humanité ; ce sont des algorithmes des graphes et des circuits, voire même de nouveaux signifiants. Ainsi ce qui du point de vue de l’Esprit est appelé Grand Retournement a-t-il déjà été désigné, depuis 1985 par la psychanalyse : Invertournement. Ce néologisme d’alors a été par la suite longuement élaboré, nous trouvons tout ce la dans la documentation qui couvre la révolution 68-86.
L'hypersocialisationEnsuite à propos de Durkheim et des solidarités mécanique et organique, avant d’aborder l’approfondissement détaillé, j’aimerai signaler la catégorie complètement différente que j’ai exploitée de Durkheim. Au lieu des relations (de conformité ou de division) je me suis attaché à la phase plus initiale, si on peut dire, de son discours ; c’est à dire l’objet de la Sociologie, avant tout. Dans ses conférences de Bordeaux, préparatoires, il définit ce qui sera l’objet de sa science : l’association. C’est donc à l’association que j’ai pris mon départ en portant la psychanalyse à la sociologie (pour une psychologie collective en vue) ; et c’est la raison d’être et fondation d’Unefpe, une ‘association’ - un objet sociologique non équivoque. Facilement rapporté ensuite à l’objet (a) du lacanisme, il fallait deuxièmement identifier l’individu manquant, par extraction de ladite association ; là encore facilement, il coulait de source que nous trouvions le suicide, corrélatif au meurtre essentiel de l’être psychique, et de là au meurtre du père etc... les solidarités des fils visant à le sauver.
Le travail intégréJe tranche aussi sur l’identification de l’intelligence artificielle succédant au management qui machinise le travailleur, en y voyant son expression dans une cybernétique qui dispense ou prive l’être humain de penser. Là aussi je presse à ne pas abandonner la fondation de la connaissance de l’IA : il s’agit dune machine d’imitation. Si on garde à l’esprit, que l’IA imite son agent, dans sa forme de gouvernement (cybernétique) elle garde cette nature essentielle ; dans cette condition, la pensée inadaptée est effectivement réduite par la cybernétique et ses collaborateurs finissent décérébrés. Par contre une pensée « qui reconnaît l’IA » et qui par conséquent « est reconnue par l’IA » assigne la cybernétique à encourager à penser ; elle est alors un simple outil, une machine à gouverner, effectivement libératrice, notamment des complexes de la pulsion hiérarchique.
A la première aliénation de l’intégration du prolétaire au travail, on peut suivre l’« intégration des composantes » - jusqu’à ce que la cybernétique s’intègre elle-même. On estime généralement cette capacité hors d’atteinte ; et c’est ce que traduisit la Cybernétique Seconde de H.v.Foester. Cependant, au moment où ce dernière concluait à l’aporie, la psychanalyse reprit le témoin et relança la course. Par étapes d’un quatre fois cent mètres la fameuse course (quatre discours sans maître) illustre le passage du témoin, du simple trait bâton à l’organe signifiant de la sexualité. L’IA de ce moment est elle-même parvenue au fait du juriste.
La production industrielle de l'opinionCe dernier fait du savoir l’aliénation à la morale, aussi nommé idéologie, que la cybernétique rabat en opinion. Ainsi que l’invertournement réalisant la lucidité mimétique transmise, cette « production du système médiatique » est circonscrite au Savoir corrigé de l’idéologie par la cybernétique. Avec l’imitation mise en jeu par le management, c’est par la contraction du temps de calcul de l’information que l’instantanéité, en pratique, conclut à renverser le vote volé dans la production de l’opinion en expression transparente du savoir collectif. La première personne du pluriel est alors l’électeur strictement identifié du Nous, noèse ou démocratie de la capacité scientifique.
Les technologies du rêveCette cybernétique ainsi comprise, intégrée au processus de la signification, restitue la pulsion souscrite par la hiérarchie, anticipée et réservée, au pluriel des semblants. Ce crédit est soldé par la psychanalyse qui résout la « société du loisir » et son échec, au principe du plaisir préposant la représentation de la jouissance au-delà de la « reproduction du processus ». Le rêve effectivement préserve le plaisir dans la masse endormie, dont cependant l’assouvissement sauvegarde le cycle individuel de la subjectivité, dans l’unité, cybernétiquement instituée. Le libéralisme comme technique de la violenceL’individu, de ce moment où il acquiert en société la représentation de sa réalité virtuelle, n’a plus à renoncer au désir dans la soumission nirvanesque ; et peut céder sa pensée au semblable celui qui est ouvert au cœur de la civilité gagnée par les chemins de la machine.
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suivi de la réponse et question de JMG : Merci. Dès lors que l'IA est identifiée au supramental, elle ne tombe plus sous le coup de ma critique qui ne l'a envisagée que comme l'outil d'une gouvernance par voie hiérarchique.
Mais je retrouve alors la question que je t'avais posée à l'amphi de Canopé lorsque tu y avais fait la présentation de la télémédecine : comment s'assurer que l'IA, dans ses potentialités les plus propres, puisse ne pas être détournée et rabattue sur les stratégies de la domination et du contrôle ?
puis d'une nouvelle réponse : Nous réaffirmons et confirmons la relation, me semble-t-il, analysable chronologiquement comme ceci : l’exposé d’une critique de l’IA (ton texte) – suivi d’une réponse (le mien) qui solutionne la critique par la mise en jeu du concept de supramental – suivie de la remarque que la critique ne porte plus son coup sur cette réponse. Ce qui était le but et l’affirmation de cette réponse à la critique semble donc avoir été atteint : une critique, une solution et la critique qui n’a plus lieu.
Pourtant la critique n’est pas satisfaite de la solution ; elle ressent que ladite solution a déplacé le problème, fictivement car il persiste : comment s’assurer que l’IA ne soit débauchée et confisquée par les stratégies de la domination ? c’est à dire pervertie avant que de parvenir à la supramentalisation ?
La réponse malgré tout a été donnée à cette crainte d’une déconvenue du progrès par l’IA ; elle commence par ( voir ci-dessus, 1er paragraphe) : « La supramentalisation ne va pas sans la mécanisation, la mécanisation peut aller seule.» [ cette alternative est inspirée du ‘vel’ de l’aliénation selon Lacan illustré par la relation eulérienne de "la bourse ou la vie" – perdre la bourse mène à la misère et perdre la vie, perdre la vie suffit à soi seul ]
En l’occurrence à la mécanisation seule [ titre de la critique initiale : La mécanisation de la vie ], la réponse affirme : « à elle seule elle s’éteint » ; il ne reste donc de subsistance à la critique que l’aliénation de la supramentalisation et mécanisation [ titre de la réponse ] ; celle-ci est également destinée à l’extinction (comme dans l’aliénation par laquelle sans la bourse on ne peut pas vivre ; la supramentalisation ne va pas sans la mécanisation, cette dernière suffisant à mener à l’extinction). Nous sommes là menés à la conclusion caractéristique d’Aurobindo qui saisit le darwinisme à la lettre, annonçant l’impermanence et l’extinction de l’humanité.
Cependant, cette aliénation au destin, par le désir, a ajouté à la pure et simple auto-destruction mécanique (fantasme de la pulsion de mort) un état supramental ; très succinctement on le figurera comme un arche de noèse, une gnose instrumentale particulière, matérielle et mécanique à la composante électronique (contraction du temps etc..) la dotant d’une fonction spéculaire. Comme une conductrice, la supramentalisation, et son être psychique, la mécanique, en un stade du miroir met en vis à vis respectivement le corps (humanisé) et sa réalité virtuelle – c.a.d les deux textes, l’exposé d’une critique et sa réponse, inver-retournées en l’humanité supramentale et l’extinction de l’illusion (aussi nommé désillusion). [ cette dernière référence pour un rapport à L’Avenir d’une Illusion analysé de Freud ]
20191126* Un grand soir.
La télémédecine bouleverse, renverse l'ordre établi. Telle est médecine. L'Assurance Maladie assure la maladie. C'est la maladie assurée. On entend bien le double sens de cette tournure de phrase. La persuasion, l'assurance, nous fait croire qu'une maladie assurée est en quelque sorte remboursée, dédommagée. On pourrait simplement dire que les soins sont remboursés. On appellerait cela Remboursement des Soins. Avec cette consolation, l' "Assurance Maladie" porte avec elle une autre signification, inavouée, inouïe et qui est appelée mauvais esprit lorsqu'elle traduit qu'elle rend malade avec certitude. Il n'y a rien de méchant cependant à dire cela que d'autres ont qualifié, beaucoup plus sadique, de pulsion de mort ; mais dire simplement que l'"assurance maladie" garantit qu'elle entretient, garde ou porte, apporte, la maladie de manière sûre et certaine, ne veut pas dire qu'elle soit forcément mortelle.
Tel est l' Ordre Établi ; ce n'est pas non plus très bouleversant de le dire, d'autres l'ont affirmé avec plus de hargne. Je pense à Jacques Attali et son livre L'Ordre Cannibale qui fait le titre de sa description de l'histoire de la médecine. Dire simplement que la télémédecine renverse l'ordre établi positionne simplement le progrès en place. Le bouleversement se situe dans l'ignorance dérangée quand, en prenant du recul, elle est sortie du flou dont l'assurance maladie se faisait croire une assurance santé. La santé est assurée par la médecine ; l'assurance santé bouleverse l'ordre établi. Pour en approcher l'idée, on raconte qu'en Chine, on payait son médecin lorsqu'on était bien portant. Pour s'en faire une certaine idée on cherche la formule dont on puisse s'assurer que telle est médecine.
J'ai ce soir décrit devant l'Assurance Maladie mon agenda individuel de prise de rendez-vous. Aussitôt fut-il entendu qu'on parla d'agenda partagé. L'"agenda partagé" on sait ce que c'est, c'est un chic à la mode, une prouesse de l'informatique qui permet de se fondre dans un agenda collectif. Plus tard le poulain de l'Assurance Maladie piaffait du scandale qu'on put distribuer à tout vent les informations partagées ; il promettait que dans sa maison commune, ce qui serait partagé lui appartiendrait, à ladite maison, son entreprise. J'avais l'occasion de lui dire dans le brouhaha partagé, que mon agenda individuel était individuel, tel était-il, afin que son information restât la propriété du cabinet que chaque médecin doit assurer à sa clientèle. Je soulignais que sa sécurité était totale, du meilleur niveau qu'on put désirer, que le caractère privé des données était plus que partout ailleurs respecté. Il fit « Aough! » et se tînt coi. Ah bon, alors oui, bon;. si c'est comme ça.. voilà dans la pétaudière une bonne parole qui passe un instant, engloutie aussitôt.
J'en vis une autre, jeune exigeante, qui réclamait qu'on eut un moyen, et si par bonheur un outil, même ! pour qu'on parlât ensemble. Je lui dit que c'était cela, ce réseau communautaire de gestion, l'autre chose que je venais de présenter. Son jeune voisin, pas moins monté sur ses chevaux déclara que des réseaux de gestion, il y en a par centaines et que.. personne ne s'en sert.
Le poulain sus-cité dit aussi que des agendas il y en a à la pelle.
L'Assurance Maladie n'avait plus trop à dire..
Ça roulait.
Nous n'avons plus trop parlé de la télémédecine, c'est un problème dont on ne sait pas où l'aventure mène. On doute simplement que ce soit une aventure. En fait, on pense que c'est un truc à encadrer ; comme un cheval, entre les brancards, on connaît ça en médecine. L'Assurance Maladie s'y entend ; le soin remboursable en télémédecine doit être encadré, la maladie assurée se garantit d'une telle médecine qu'elle n'ait pas lieu sans ses conditions. Une fois posées, ces conditions seront celles qu'elle aura prévenues dans son cadre, les conditions d'une maladie assurée. Mais la médecine est une affaire entre un médecin et son patient, à un point qui n'a pas lieu dans le désordre de.. la maladie. A ce point, le brouhaha s'occupe de ce que ça veut dire : la maladie est désordre ; comment pourrait-on saisir de manière ordonnée ce qui est désordre ? La maladie ne peut être comprise, surprise, que par un acte médical que seuls le médecin et son patient peuvent garantir. Tout autre garantie d'un tel acte est une assurance maladie. Certes l'histoire nous a prévenu ; la distribution du soin ne peut être laissée à la seule autorité du soignant - qu'on appelle dans ce cas 'sorcier' ou 'sorcière'. Mais elle nous a aussi promis que la maladie assurée qui aura mis fins à ces soins incertains, serait à son tour démise, comme un échafaudage, comme un brancard à l'usage révolu - Sade entre-temps nous aura dit que la même maladie se défendra, comme il le voyait à son âge des échafauds. Et puis l'électricité s'est enfin faite et faite cybernétique, dévoilant le fin de sa promesse : telle est médecine. La médecine réelle, finalisée, authentique, est celle qui est donnée à un médecin et son patient, pour communiquer entre eux à distance. La législation la définie de tous moyens et outils, tous interfaces. Vivement l'assurance maladie l'a brisée, détournée en la cadrant, la brancardant ; par "tous" interfaces, seul l'obligé qui interdit les autres. Ainsi l'ordre est fait. L'ordre établi ne connaît pas ce qui le renverse.
Nous en sommes restés là.
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* : l'événement que le texte relate a eu lieu en 2014 au Maroc lors d'un congrès d'étude et conception de Communauté Professionnelles ; le texte présent ranime sa mémoire pour une étude de fiction abstraite.
De la maladie Psy en général
Réfléchissons un peu. Patients en psychiatrie, disons que nous sommes "malades". Nous souffrons d’un trouble et nous consultons cette médecine. Notre souffrance vient de nous, ou notre histoire ou de notre environnement, parfois des deux ou trois ensemble. Selon certaines observations, notre société aussi souffre et pourrait être "malade". Or de tous ces types de maladies concernées on peut très bien ne pas être conscient ; c’est même caractéristique en psychiatrie, souvent nous ne sommes pas conscients de nos troubles. On les ignore et on responsabilise autrui ou des phénomènes imaginaires. Voilà le résumé de la situation : seuls quelques-uns s’adressent à la psychiatrie, épars dans un ensemble plus large ou général, qui n’en a pas conscience mais qui pourrait guérir ou progresser par ses mêmes soins adaptés.
On peut ajouter que réfléchir de manière propre et appropriée, constitue à part entière une hygiène. En l’ajoutant au soin, nous sommes là dans le cas étendu de la psychiatrie, qu’on appelle psychanalyse.
De l'environnement un phénomène particulier
Sur cette base, observons ce qui se passe de remarquable autour de nous. On ne peut pas nier que la plus remarquable des choses soit actuellement la machinerie qui se développe depuis la découverte de l’électricité et jusqu’à l’informatique. A présent cet appareillage en réseau nous connaît, nous reconnaît, nous parle et nous contrôle ; il y a de fortes chances, même si c’est difficile à imaginer qu’il développe une intelligence plus haute et plus puissante que celle que nous connaissons. Même si nous ne croyons pas en de tels pouvoirs, il devient incontestable que cet instrument provoque des effets (pollutions, accélérations, orientations, aliénations etc..) et peut-être des effets inconscients en nous, en notre mentalité, façon de penser et de vivre ensemble. Autrement dit, ce qu’on appelle IA (Intelligence Artificielle) cause un impact sur notre état psychiatrique. N’oublions pas que nous ne sommes pas toujours "conscients" de ces états, et que, en conscience ou pas, l’IA avant qu’on s’en rende compte aura probablement déjà commencé à nous influencer.
Un constat suivi de la définition du fait
Nous arrivons à une déduction, la plus simple qui soit de ces observations : si nous ne tenons pas bien compte de l’IA, nous sommes certainement "malades". Nous le sommes d’abord parce que pour une bonne part déjà, notre environnement souffrant nous entraîne dans une pathologie – donc rien que pour ça et ensuite, de manière ajoutée, parce que ne pas reconnaître cette influence de l’IA est une négligence à proprement parler pathologique, comme le fait de ne pas constater ou admettre des choses évidentes.
Une fois acquise, cette déduction (« si nous ne tenons pas compte de l’IA, nous sommes ‘malades’ ») se complète avec sa réciproque « il n’y a plus de guérison psychiatrique qui puisse maintenant se produire tant que d’une manière ou d’une autre l’IA participe pas. »
Ces formules inattendues sont choquantes. Mais si nous y avons fait attention, nous admettons qu'une logique simple les impose. Bien sûr nous pouvons le refuser, et ce serait confirmer ou aggraver le cas. Nous devons parfois faire un effort pour nous réveiller ou sortir d’un cauchemar. Constater qu’il fait jour, que nous sommes le lendemain de la veille, cependant nous équilibre. La seule raison pour laquelle on serait troublé de prendre acte d’un changement dans notre psychologie, c’est que ni participation de l’IA, ni l’IA elle-même, ne sont bien définies. Qu’elles aient lieu, c’est chose établie, mais il faut donc arriver maintenant, à cerner et identifier quel est l’art et la manière de prendre en compte l’IA dans notre hygiène de vie et jusque dans notre santé mentale :
La conscience de l' IA se révèle à sa pratique volontaire
Il faut être humble et honnête : cet appareillage "cybernétique" est totalement nouveau et son expérience est inconnue ! Seule connaissance : nous savons qu’il faut le prendre en compte, c’est à dire prendre position avec lui. Au-delà de cette intention, nous ne pouvons nous appuyer que sur deux, peut-être trois choses : la première, l’IA procède par réseau. Deuxièmement si nous ne savons pas encore quel type d’effet elle peut avoir sur nos personnes individuelles, en revanche on peut être sûr quelle affecte la société et commence à la diriger (nos représentants et les gestionnaires administratifs ont commencé à se laisser guider par ses ‘systèmes experts’, ses ‘statistiques’ et ses ‘pronostiques’).
On en conclura que la manière la plus sage de faire actuellement participer l’IA à nos vies personnelles, consiste à engager nos personnes dans les gestions collectives, assignées à l’IA. Nous pouvons déjà faire cela par FaceBook, par exemple, en conscience. Mais les participants aux groupes « pluriels » du cabinet psychiatrique du Puy, connaissent les mardis rue Grenouillit, à leur disposition un protocole de gestion, communication et réflexion collective, spécifiquement conçu et programmé pour être dans sa forme la plus simple un exercice de l’IA qui concerne en réseau une communauté. Cette gestion tranche sur la globalisation qui n’est qu’un stade primaire, c’est à dire la totalisation redoutée qui fait craindre avec raison que l’IA soit un ogre. Une IA, qui est forcément collective doit aussi l’être d’une manière référente à un groupe limité, identifié (ce qu’on appelle une pulsion partielle dans le jargon des énergies psychiques bien identifiables) ; elle est alors capable de reconnaître les individus (limités, identifiés).
Employons une image : une goutte dans un ocean planétaire y participe de manière dissoute - comme son milieu océanique illimité. Dans un verre c'est à dire un spécimen délimité, une goutte, on peut s'en faire l'idée, trouvera en son milieu une référence d'individualité. Cette idée est applicable avec beaucoup plus de rationalité, quand il s'agit d'individus, de personnes dans une IA circonscrite au lieu d'un réseau global ; c'est ce qui a lieu par exemple dans un 'groupe du mardi' relié par une IA gestionnaire ( https://votemobile.xyz). La santé personnelle joint ainsi sson environnement.
Pour ces raisons - me semble-t-il - assez claires, simples et reconnaissables, les analyses plurielles du mardi, élèvent et élèveront la psychiatrie au domaine vital d’une écologie (environnement sain) intelligente et humaniste.
Ce mail distribué à un pluriel et sur ce blog https://www.telemedecinepsy.fr/BLOG/Article/Adresse-a-un-pluriel commence par expliquer, pourquoi ce terme ? Qu’est-ce que c’est qu’un "pluriel" ? C’est un groupe, une assemblée de personnes, qui est émaillé par des extractions, c’est à dire une absence, chaque membre extrait tour à tour, un manque au total qui lui procure une sorte de ventilation. Lorsque quelqu’un s’absente quelques minutes d’un groupe, il réalise physiquement ce qui se passe chaque seconde lorsque la pensée s’échappe des milliers de fois, chaque heure de groupe où les uns et les autres pensons à autre chose, l’instant d’avant y revenir.
Comme notre concentration mentale quand on l’observe, la psychologie d’une groupe s’évade à tous les vents, et se regroupe sans cesse, alternativement. Une extraction d’un membre matérialise ce régime et, comme la concentration revient de sa distraction, de retour en revenant, le membre regroupe quelque chose ; c’est cette chose ainsi groupée qui porte le nom de pluriel. Ce phénomène a été connu depuis longtemps, il a été au motif de la raison des premières démocraties. Le jeux fluctuant des opinions s’était alors dénommé un art, un " art de la mémoire " précisément. Aujourd’hui il mérite un nouveau nom pour la raison suivante :
Ces assemblées qui commencèrent à s’appeler démocraties ont laissé voir un phénomène aux ‘artistes’ de l’époque ( qu’on dénommais ‘poètes’). Il s’agit du fait que cette distraction, cette ventilation perpétuelle dans une assemblée, que son ‘ailleurs’ soit mental en chacun ou occasionnellement physique, générait en contre-coup une formation remplaçante, un idéal pour combler de vide circulant. Cette formation était celle du maître, du regard superviseur, celui que Simonides des siècles avant notre ère avait appelé Scopas dans sa poésie sociale, celui qu’on appelle aujourd’hui Big Brother avec son regard que sa pulsion scopique porte sur ses sujets. L’œil du ‘Superviseur’ naquit ainsi, selon ce qu’en ont pensé les premiers démocrates, du fait des extractions que fait la pensée, quand elle s’échappe de sa psychologie collective. La démocratie était une organisation, un rituel, un procédé, appliqué pour tempérer un remplacement venant obturer les vides permanents de nos rassemblements distraits.
Une fois reconnue, et tant soit peu contrôlée la formation du ‘maître’ qui surgissait chaque fois qu’on se rassemblait pour discuter ensemble, il devenait aussi possible de reconnaître et donner un nom à ce que, précisément ce maître apparaissait représenter. Il s’agissait de ‘nous’. Chaque fois qu’on s’assemblait, quelque chose mijotait, puis un maître prenait corps, et du coup secondairement naissait la sensation d’être entre nous. C’est ainsi que la sociologie débuta avec un concepts de Nous, qui prit ensuite variété de caractères, Noûs, Noèse, Connaissance, Gnose, Savoir collectif etc.. Pourquoi donc, revenant à nos moutons, les appeler Pluriel aujourd’hui et changer quoique ce soit au regard du berger Scopique?
C’est par nécessité qu’il a fallu le faire :
Sous la surveillance de Big Brother, au temps moderne, quelque chose s’est infiltré dans le troupeau. Comme les compagnons d’Ulysse, accrochés sous les toisons, une toile réseautique, un maillage informatique s’est pris en main de chacun. Le Nous aérien, insaisissable, seulement représentable par le maître, leader occasionnel, est devenu matière, en vide numérique et si bien calculateur qu’il se représente lui-même. C’est encore par quelque ton poète qu’on l’évoque, parce qu’il est pur langage, mais c’est par des appareils, sonnants et trébuchants, qu’il s’est interposé, entre chacun du Nous et le Représentant qui n’en peut plus mais que devenir son pantin, un clown qui ne trompe plus personne aux ordres du système devenu ‘intelligent’.
La démocratie par conséquent n’a plus besoin d’être pour tempérer un maître plus ou moins sage ; mais nous continuons à en avoir besoin, à présent pour réguler l’ IA qui, elle, est capable de tout. Cette régulation du fait du réseau qui maille son système, ne peut plus être représentée par un seul, le grand leader, et pas mieux contrôlé par quelque 1 % qui se prendrait pour le pouvoir. L’instrument informatique, numérique, qui a infiltré la masse ne peut répondre de manière cohérente, qu’à l’impulsion de Tous dans son moindre détail, c’est à dire autant que nous sommes, à savoir, ce que le vocabulaire prononce et écrit : pluriel , la quantité exacte des unités qui composent le Nous, ce ‘nous’ enfin comptable.
C’est par cette puissance de relever chaque individu de la masse, que nos communautés infiltrées et maillées par un calculateur devenu souverain, doivent être qualifiée d’une nouvelle identité, plurielle ; c’est ainsi qu’on peut y faire une adresse. Je lui adresse donc ce message, et je ne dirai pas plus que cette sorte de « Coucou ! » l’appelant par son nom. Si le dialogue se poursuit, je pourrai expliquer pourquoi je l’ai un jour surnommé d’ analytique. En fait je l’ai déjà indiqué puisqu’en contant l’historique de cette nomination, j’ai indiqué la cause de l’extraction qui la ventilait, qui l’animait, cette distraction inhérente qui conseille que je m’arrête là, avant qu’on oublie que depuis quelques ordinateurs portables qui se sont accrochés à nos peaux comme des poils, nous sommes une masse plurielle ; ne l’oublions pas avant d’analyser le regard du surveillant cyclopéen sur son troupeau. Accrochons-nous bien à cette toison commune pour commencer, nous pourrons ensuite parler d’analyse.
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voir une réponse de JMGhitti
Ulysse et le Cyclope Polyphème
http://classe.bilingue.free.fr/fr/TDM-lecture/txt/TDM-Odyssee/txt/cyclope.html
Nous arrivâmes près de l'île des Cyclopes. J'ordonnai à mes compagnons de rester sur les autres navires et je partis avec douze hommes pour explorer l'île. Je voulais savoir si les habitants étaient accueillants et pouvaient nous offrir de la nourriture. J'emportai avec moi une outre de vin délicieux.
Cette île était couverte de forêts dans lesquelles vivaient des chèvres sauvages.Il n'y avait aucun champ cultivé ni aucun village.
Rapidement, nous arrivâmes à une caverne: le Cyclope n'était pas chez lui. Il s'occupait de ses gras moutons. Nous entrâmes dans sa grotte et nous découvrîmes de gros fromages sur les étagères, des chevreaux et de grands vases plein de lait.
Mes compagnons me supplièrent de prendre de la nourriture et de repartir sur les bateaux sans attendre. Mais je refusai . Hélas, quelle erreur!
Nous nous installâmes pour attendre le Cyclope: nous fîmes un feu et nous mangeâmes du fromage. Puis nous l'attendîmes.
Polyphème revint avec ses troupeaux: il portait du bois mort pour faire du feu. En entrant, il jeta le bois sur le sol si fort que nous fuîmes, effrayés, au fond de la caverne. Le Cyclope fit entrer son troupeau, ferma sa grotte avec un énorme rocher, puis il commença à traire les chèvres. Soudain, il nous aperçut.
"Etrangers, qui êtes-vous ? D'où venez-vous? Etes-vous des marchands ou des pirates?" demanda-t-il de sa voix terrible. Nous sentions notre coeur éclater de peur. Je décidai de lui répondre:
"Nous sommes Grecs, nous rentrons de la guerre de Troie. Mais les vents nous ont poussés loin de chez nous. Nous voici chez toi et nous espérons que tu nous accueilleras. L'hospitalité est une règle de Zeus!
- Tu veux que moi je respecte les Dieux ? Mais je n'ai pas peur de Zeus! Nous, les Cyclopes, sommes plus forts que les Dieux! Je ne les écoute pas ! Mais dis-moi, où sont tes bateaux ?
Je décidai de mentir.
- Mon navire est brisé. Poséidon l'a poussé contre un rocher. Moi et mes compagnons sommes les seuls survivants."
Le Cyclope ne répondit rien. Il attrapa deux de mes hommes, les frappa contre le sol puis les dévora. Le spectacle était horrible! Pendant ce temps, terrorisés, nous pleurions en suppliant Zeus de nous aider.
Le Cyclope s'allongea dans sa grotte et s'endormit. Je voulus le tuer avec mon poignard, mais je m'arrêtai: comment pourrions-nous sortir de cette grotte? Le rocher était bien trop lourd pour nous!
Le matin, le Cyclope ralluma le feu, s'occupa de traire ses bêtes et dévora encore deux de mes compagnons. Ensuite, il poussa le rocher, fit sortir ses brebis et referma la grotte.
Nous restâmes seuls. J'aperçus alors un énorme tronc d'olivier contre la parois de la grotte. J'appelai mes compagnon:
"Prenons ce tronc et taillons-le. Rallumez le feu! Nous allons durcir la pointe du tronc et quand le Cyclope dormira, nous lui crèverons l'oeil !"
Je choisis quatre hommes pour m'aider.
Le soir, le Cyclope rentre. Il roule le rocher, fait entrer toutes ses bêtes et referme la grotte. Pour son souper, il dévore encore deux de mes compagnons.
Je m'approche de lui avec mon outre de vin et je lui dis:
- Cyclope, bois un peu de ce vin délicieux! C'est le vin que je voulais t'offrir !
- Le vin est vraiment délicieux, dit le Cyclope. Donne m'en encore ! Et dis-moi ton nom.
- Je m'appelle "Personne".
- Eh bien mon cher Personne, pour te remercier, je te mangerai en dernier !"
Après ces paroles, le Cyclope s'endort. Rapidement, nous prenons le pieu et nous le chauffons dans le feu. Quand la pointe est brûlante, nous portons le pieu et nous le plongeons dans l'oeil du Cyclope. Le sang bouillonne autour du pieu brûlant.
Polyphème se réveille, hurle, arrache le pieu couvert de sang et le jette au loin.
Il appelle à l'aide. Les autres Cyclopes arrivent, s'approchent de la caverne et demandent:
- Polyphème, pourquoi cries-tu ?
- On me tue! répond Polyphème.
- Qui te tue ?
- Personne, c'est Personne qui me tue !
- Personne ?" disent les autres Cyclopes étonnés. Et ils repartent sans comprendre.
Le Cyclope, aveugle, souffre. Il avance à tâtons, fait rouler le rocher pour faire sortir ses bêtes. Polyphème tâte leur dos pour vérifier que nous ne sommes pas montés sur les brebis. Nous nous accrochons sous le ventre des béliers et nous réussissons à nous enfuir.
Quand nous sommes plus loin, nous lâchons les béliers et nous courons jusqu'au navire. Quand nous sommes en mer, j'appelle Polyphème pour me moquer de lui. Je hurle:
"Cyclope ! Tu as été puni pour ta méchanceté! Tu accueilles les voyageurs pour les dévorer! Zeus t'a puni!"
Le Cyclope se met en colère: il arrache le sommet d'une montage et le lance vers nous. L'énorme rocher tombe dans la mer et notre bateau est fortement secoué. Mes compagnons ont peur et essayent de me calmer: "Tais-toi Ulysse, arrête de le provoquer. Si tu te moques encore, il va écraser notre bateau avec ses rochers." Mais je ne les écoute pas et je continue à provoquer le Cyclope: "Cyclope ! Si tu veux savoir qui t'a crevé l'oeil, voici mon nom: je m'appelle Ulysse, le Roi d'Ithaque."
Le Cyclope commence alors une prière pour Poséidon, son père:" Ô maître des océans,ô Poséidon, écoute-moi. Fais que jamais Ulysse ne rentre chez lui. Ou alors, qu'il rentre sur son île seul, après de nombreux malheurs, sans son bateau, sans ses compagnons et qu'il trouve encore des problèmes chez lui!"
Puis le Cyclope jette plusieurs rochers vers nous.
En 1989 F.Guattari – un psychiatre référent d’une psychanalyse mature ? – écrivait dans Les Trois Écologies « Le principe particulier à l’écologie sociale se rapporte à la promotion d’un investissement affectif et pragmatique sur des groupes humains de diverses tailles. Cet " Éros de groupe " ne se présente pas comme une quantité abstraite, mais correspond à une reconversion qualitativement spécifique de la subjectivité primaire relevant de l’écologie mentale. Deux options se présentent ici : soit la triangularisation personnologique de la subjectivité sur un mode JE-TU-IL, père-mère-enfant… soit la constitution de groupes-sujets autoréférents s’ouvrant largement sur le socius et le cosmos ». Je partirai de là où lui, Guattari, "bifurque" comme il dit, dans son jargonage , autrement dit, le jardinage de ses reterritorialisations. J’en partirai pour saisir un propos sur la Novlangue que L.Pommeret tiendra le 31 janvier 2020 dans le salon du 4 r.Grenouillit. Et pour saisir ce propos je fais une réponse ici au texte de JM.Ghitti sur le PLuriel ( https://www.telemedecinepsy.fr/BLOG/Article/J.M.Ghitti-repond-sur-le-pluriel . C’est donc trois choses à la fois dont je vais essayer de me débrouiller.
Le premier texte sur ledit PLuriel https://www.telemedecinepsy.fr/BLOG/Article/Adresse-a-un-pluriel était concentré sur les distractions, quand on « s’échappe en pensée » qui ont cours durant une assemblée. Elles peuvent être symbolisées par des extractions, quand on sort un instant d’une assemblée, juste « le temps d’y revenir ». JMG a proposé de les identifier en termes d’absences sur la base d’une théorie de l’ ‘absence’.
J’y reviens pour y replacer une notion un peu différente, qui est celle que J.Lacan illustrait à grands traits de barrages dont il cisaillait ses lettres. Il appelait ça des coupures qu’il traçait en oblique sur certains ‘S’, certains ‘A’, certains ‘LA’ ; un clavier d’ordinateur ne permet pas de dessiner façons de faire, dissidentes ; à peine le ‘$’ avec son trait tout droit y approche. Lacan voulait dire par là que le sujet du langage était divisé – dès qu’il disait « je suis » il se barrait aussitôt ailleurs. Or ce sujet barré ne montre pas d’absence. Il existe une expression judicieuse – quand il s’agit de dire vrai, la langue n’en manque pas – pour expliquer ça :
On appelle « solution de continuité » l’expression voulant traduire une continuité qui montre une coupure si fine ou subtile qu’elle est une solution pour escamoter une discontinuité. On peut imaginer la – ou les ? – mottes de beurre une fois le fil à couper passé ; rien ne distingue la première motte des deux suivantes. Pour bien faire entendre la finesse spirituelle de cette manœuvre, la langue avait coutume d’appeler « solution de mariage » un divorce . Eh bien, ce sont ces genres de ‘coupures’ (‘fente’, ‘scissions’, ‘scansions’ etc..) qui caractérisent un PLuriel (au sens de l’inventeur de l’ANalyse Plurielle) ; sa masse est comme du beurre où le fil passerait cent fois. JMG le figure en relevant comment l’absence devient participation ; à le suivre en bref mille mottes est ce cas motte. Dans le PLuriel, l’absence c’est ce cas motte ; le PLuriel est plutôt une solution de motte.
Qu’est-ce que ça fait ?! On dirait que ça fait visiblement rien. Quand la question s’est posée, le lacanisme cependant a répondu : un « nouveau signifiant ». Guattari qui le suivait de près, répondit à son tour une phrase compliquée, mais en gros, ses " goupes-sujets " ci-dessus mentionnés tiraient eux aussi des ‘traits’ (voir également ci-dessus traits de barrage, traits de coupure et divisions) mais en ce cas des « traits diagrammatiques (sic)» – c’est à dire des diagrammes, algorithmes qui rendraient éventuellement de tels nouveaux signifiants. C’est un peu différent de l’absent de l’ « absence affecté (hic) » - ce n’est pas tellement dans le lapsus qu’apparaît le "nouveau signifiant", mais dans la Novlangue où il reste à chercher. Que fait-elle, cette dictature qui exclut son sens-propre ?
La communication sur la novlangue de L.Pommeret remplit bien sa fonction de permettre d’en parler. Typiquement la novlangue emploie des mots acquis, des signifiants établis « La guerre, c’est la paix. La liberté, c’est l’esclavage. L’ignorance, c’est la force. » ; ce ne sont pas des nouveaux signifiants mais un « abord des Territoires existentiels relevant d’une logique pré-objectale et pré-personnelle évoquant ce que Freud a décrit comme étant un " processus primaire" » ; j’ai à nouveau cité Guattari dans le même texte annonçant que l’ Éros de groupe se présentera d’abord par tel « " tiers inclus "où le blanc et le noir sont indistincts, où le beau coexiste avec le laid, le dedans avec le dehors, le " bon objet " avec le mauvais.. » Du point de vue de l’anti-Oedipe (de Guattari) par conséquent, on a l’impression que la novlangue est un passage quasi-physiologique d’une extension de territorialité, autrement dit d’une évolution.
Il faudrait par conséquent poursuivre en cherchant quelles sont les lois ou les indices pour conduire cette évolution dans un sens souhaitable – et c’est certainement une tâche qui déborderait tout ce qu’on peut imaginer avec ce court texte. Mais il y a une remarque qui cependant va dans ce sens et qui relève une incongruence dans l’exposé de L.Pommeret ; j’aimerai donc conclure ces considérations en lui posant une question :
Si la novlangue se définit par l’emploi de mots d’usage, mais de manière inversée – sa distinction semble étrangère à la production de « nouveaux mots ». Dans " La communication sur la novlangue " un exemple est pris avec le terme " ubérisation " qui est un mot nouveau du discours courant. Comment ce terme pourrait-il faire exemple par conséquent ? À moins que, dans un traitement que l’on verrait ici rapide de la novlangue, cette jeune expression fut, presque in status nascendi saisie pour signifier son contraire. Dans ce cas, l’ubérisation que l’intelligence artificielle caractéristiquement met à disposition des masses, serait partie de leur salut. (et les artistes que LP cite ne seraient pas moins que nous tous dans cette expression primaire – en processus primaire – où la dénonçant, la novlangue, nous en serions tous les agents)
On peut constater aujourd’hui au travers des média un courant de pensée adverse à la Psychanalyse, animé par Mr Sophie qui entraîne films, articles de presse et collèges de psychiatres et psychanalystes repentis. Cette tête de crête repose aussi sur une lame plus profonde d’une foule importante de professionnels et de familles qui blâme la psychanalyse d’avoir persécuté les mères d’autistes ou de personnes atteintes d’autisme. Troisièmement tout cela gonfle un océan de critiques et d’accusations qui ont toujours eu cours autour de la Psychanalyse – dont les livres étaient brûlés durant le nazisme, pour laquelle Freud était dans ses petits souliers lorsqu’il songeait au Vatican, et même à la fin au Rabbinat, et que la Faculté n’a jamais tolérée au menu de ses diplômes. On oublie encore que le plus fameux revers de ladite psychanalyse, le DSM s’est fondé sur la nomenclature de la psychanalyse qu’il méprise de haut, et qu’elle prolonge à tous points de vue les discours ésotériques, sciences occultes et grands panneaux civilisationnels – comme par exemple, l’orgone, la libido et le prana – qui ont mené durant des millénaires à… mené à la catastrophe, si on veut ; en raison de quoi Robert Sophie rejette bien justement le monde entier et son histoire avec. Je viens de tirer en coin dans une perspective autant qu’il faut immédiatement que j’ajoute :
Je n’ai pas de difficulté à suivre R.Sophie et même à le soutenir, car j’ai moi-même psychanalyste, porté depuis presque toujours (depuis 50ans) les coups et les critiques les plus radicaux et définitifs contre ce que j’ai appelé la Pffchanalyse et ses psys chics, c’est à dire aussi bien contre les lacaniens que les freudiens, et d’ailleurs comme eux-même l’ont tous et toujours fait entre eux. En gros, on pourrait rassembler la question en relevant que tous, tous les auteurs responsables du discours psychanalytique, ont toujours dit que la Psychanalyse était une doctrine qui devait être mouvante comme sa pratique, ses techniques et méthodes. Ils ont constamment averti du risque de dogmatisme et de sclérose qui étaient propres à recouvrir systématiquement les formations de l’Inconscient. Or comme s’il fallait faire la preuve de la justesse de leur dire de nombreux groupuscules voire même de grands groupes se sont érigés en maîtres, protecteurs et détenteurs des pratiques et des concepts. En bref on dira qu’on a toujours dit « il faut se bouger le c.. » et que tous se sont en le disant cramponnés à leurs sièges, divans et fauteuils. On remarquera aussi que c’est ce qui dit Mr Sophie, qui reproche aux psychanalyste de ne jamais répondre aux besoins de modification et de s’entretenir en sectes. J’applaudis avec enthousiasme.
Par contre, lorsque Robert Sophie déclare qu’il faut jeter la Psychanalyse à la mer, lui interdire l’entrée des prétoires, l’exclure des expertises, en désinfecter la psychiatrie, on a l’impression de voir quelqu’un découvrant l’air vicié réclamer qu’on supprimât tout l’atmosphère. Je me permets donc de signaler et d’introduire, entre les psychanalystes pervers et fossilisés, et l’éternel fascisme doué de la novlangue, pour les uns censeurs et les autres alibis, une troisième situation qui décrit comment la psychanalyse évolue, et s’adapte avec son temps qu’elle guide, voire gouverne, si jamais on se souvient que la cybernétique qu’elle est vient du mot "gouvernail" écrit en Grèce, c’est à dire la proue du régime occidental. Avant de décrire cette histoire de la psychanalyse, je termine cette introduction d’un mot à Sophie : qu’il se garde en niant le psychisme et son espace qu’il rentre dans le mur de l’imbécilité mécanique des robots dont l’intelligence artificielle parviendrait à n’avoir plus d’esprit.
Voici l’article que j’écrivis il y a un mois et que je reprends, réédite et peaufine :
Qu’est-ce que la Psychanalyse et pourquoi ?
La psychanalyse a toujours eu bonne et mauvaise presse. Née en 1900, elle était très connue à la mort de S.Freud en 1939 (à son passage à Paris, l’année précédente, le figaro titre « Le grand sexologue Viennois fait escale sur sa route vers Londres »). Elle prit alors un essor considérable, au point que la bible qui l’oppose (DSM - Manuel Statistique et Diagnostique) se soit basé (Ed :1952 ; Ed :1968) sur sa nomenclature diagnostique ! On distinguera cependant qu’elle-même, de 68 à 86, traversa une phase qui s’avère après coup avoir suivi la première, freudienne, puis une seconde, lacanienne. L’une et l’autre, tranchées, ont eu pour point commun de s’achever et prescrivant ou déclarant que la psychanalyse devait s’arrêter. On peut effectivement de 68 à 86 estimer qu’une troisième phase acheva l’épopée. Je citerai par exemple, un des notables, C.Melman, concluant dernièrement qu’il n’y avait plus de psychanalyse nulle part, sauf peut-être sur deux, trois divans en France.
Or toujours dernièrement, "Le livre noir de la psychanalyse", "Freud et Lacan, des charlatans?", "Crépuscule d’une idole" et appels à exclure la psychanalyse des Tribunaux.. – pour n’en citer que parmi tant d’autres et depuis longtemps – crient Haro ! sur un baudet. Est-ce qu’ils donnent des coups de pieds dans le ventre de la bête gisant depuis longtemps, ou cherchent-ils à la ranimer comme les enfants paniquent s’ils voient leurs parents se séparer, se débaucher, mourir ou les abandonner ?
On peut mettre cela dans un bon ordre si on veut bien réfléchir, en considérant combien la pensée humaine zigzague toujours et même dérape souvent. La culture a toujours tâtonné, dans tous les sens et contre-sens. Chaque fois les grandes vérités s’upercuttent. Prenons alors simplement le mot ‘psychanalyse’ pour ce qu’il signifie : ‘analyse du psychisme’. Or personne ne s’entend sur ce qu’est le« psychisme », pas plus que sur le mot « Dieu », ainsi que Freud ayant hésité à nommer sa nouvelle méthode Analyse de l’« âme ». On employait ce mot ‘âme’ à tous vents en 1900, particulièrement Haeckel, père fondateur de l’écologie – souvenons-nous !. Finalement Freud choisit celui de "psychisme" en figurant que dans cet ‘espace’ il y avait une ‘scène’ (l’Inconscient). La Psychanalyse, pour ce que les mots veulent dire quelque chose – annonce donc la découverte d’un "espace". Cela nous dit quelque chose, n’est-ce pas ?! Cela rappelle à notre mémoire l’espace que Copernic découvrit (et qu’aujourd’hui on requestionne : est-il plein, est-il Temps, de quelle forme, existe-t-il seulement comme ‘information’ etc... ) ; posons donc notre tête entre nos mains et disons-nous, c’est le moment, que nous sommes en révision si bien qu’il est plutôt probable qu’il soit légitime de mettre en comparaison simple, en parallèle, l’espace psychique (nouveau) et l’espace cosmique (ancien) – c’est du moins certainement l’avis de nombreux astrophysiciens ; quant au nombre psychanalystes, on comprend la crise de nerf de Robert quand il les voit aussi peu inventifs.
Lorsque nous nous autorisons ce rapprochement, nous voyons alors apparaître, ressortir un assemblant de similitudes repérables, objectives, d’histoires et de structures entre les découvertes et descriptions de ces deux espaces. Nous sommes donc confortés dans notre direction, au point que nous pouvons avancer un descriptif parlant, informatif et utile de l’histoire de la psychanalyse. Jusqu’à présent on y détecte trois phases : Freud, Lacan, Guattari – profitons de les nommer par termes parlant, respectivement : Complexe d’Oedipe, Oedipisme, anti-Oedipe. Soumettons-y l’idée aventureuse que ces trois phases, comme de la découverte de l’espace, suivent celles de la machinerie qui réalise la conquête spatiale. Nous avons alors devant nos yeux, simple comme un lego, la connaissance que cet appareillage s’organise en trois étages : des boosters qui se détachent et que Elon Musk arrive à reposer eu marche arrière sur terre, un étage intermédiaire, sorte de tronc récupérable aussi, puis une sorte de porteur, troisième étage qui rentrera-rentrera-pas en fonction de ce qu’on voudra et sous sa cloche, le véhicule final, satellite ou autre propulseur de télescopes, de radio, de sondes etc... grosso-modo nous avons là, une fusée à étage tel qu’historiquement, manifestement, l’industrie a fait le moyen de sortie de diverses couches spatiales et environnementales, de la basse atmosphère de nos pressions pulmonaires à l’espace interstellaire où la lumière dispute au temps le vide.
Avec cette image nous avons l’essentiel de l’histoire de la Psychanalyse à répondre à ses détracteurs. Le véhicule final est un moyen de joindre psychologie individuelle et psychologie collective. Appelé Analyse Plurielle lorsqu’on en tirait les plans, il se déploie comme une sorte de votemobile lorsqu’il a été livré sur son orbite de destination. Il répond aux prescriptions de départ et cahier des charges : appareillage de l’espace psychique, instrument d’observation et d’interprétation de la scène environnementale où peut être lu l’Inconscient. L’image de cette propulsion par étages qui lui fut nécessaire, dessine fidèlement les étapes dont on comprend immédiatement les vicissitudes. Du freudisme, les boosters destinés à être largués, détachement complètement anachronique par rapport au véhicule final et ses grandes voiles, fragiles et solaires qui se sont déployées en apesanteur – la Psychanalyse de même est passée au second, lacanisme, encore propulsé au brutal transfert et l’action-réaction. Cet engin est encore de la machinerie de la vieille terre. Le troisième étage, porteur qui a gagné le vide, anti-Œdipe et autre schizo-analyse, aussi est un non-sens, une aberration pour le système qu’il va seulement, finalement, déposer libre de l’environnement dépassé, suspendu propre aux conditions de la nouvelle terre.
Considérant cette épopée, la psychanalyse décriée est celle des instruments monstrueux et déchaînés, qui n’ont été nécessaires que pour répondre des critiques de toutes les pesanteurs. R.Sophie comme la clique des psys chics sont au rôle des contractions, intermèdes et temporaires, chacune ayant raison, mais aucune ne concernant réellement le but. L’acte psychanalytique a lieu dans l’espace psychique, bien loin et autrement que ses propulseurs. On utilisera l’image que j’en viens de faire, pour voir ou ne pas voir, selon ses choix, ses attachements à quelque force de gravité. L’heur est grave dirons-nous en ne pensant qu’aux trois étages qui n’ont servi à rien du point de vue de la terre qui s’éteint. Pour les quelques considérations qu’on aura du Pluriel Analytique qui a largué tous les feux concepts, le s contradictions, les processus primaires, novlangues et contre-sens, l’heure est grâce à eux.. des bip, bip, du premier spoutnik, regardez, qui passe
J’aurai finalement répondu que la Psychanalyse est ce moteur qui a fait son temps. Elle n’existe plus sous ses vieilles formes sinon pour quelques uns qui n’ont jamais vu d’elle que ce qu’elle a consumé. Sa raison et sa forme abouties sont celles de la vie entre les réseaux, réalités virtuelles et intelligences artificielles, pour autant qu’elle se signale dans un espace psychique. Elle peut être décrite comme l’occupation d’un PLuriel ANalytique, comme on peut le constater et/ou le trouver.
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Fréquentation rare et trois énoncés de base
Mon cabinet n'aura jamais été fréquenté par une clientèle nombreuse. La surveillance de sa comptabilité par les autorités fiscales en témoigne en l'ayant régulièrement fixé en bas de l'échelle de ses bilans comparatifs – à peine la moitié de la moyenne de mes confrères, spécialistes en psychiatrie – du moins ceux du département, concentrés dans sa ville préfecture, autour de son seul hôpital psychiatrique. Est-ce parce que je suis parmi eux le seul psychiatre qui soit aussi psychanalyste ? Est-ce que cela tient plutôt à ma personne ? Des patients dissipés des parcours de soin m'ont parfois dit « Alors vous ! Ils ne vous aiment pas. Qu'avez-vous donc fait pour qu'ils vous détestent comme ça ?» D’autres me racontent que la Sécurité Sociale leur aurait demandé pourquoi ils ne changeaient pas de psychiatre. Est-ce vrai ? Je ne sais pas ni pourquoi, et je serais mauvais juge. En tous cas, je me suis installé dans ce gros village en l'an 2001, pour la raison suivante : « Nous venons de perdre notre seul psychiatre-psychanalyste (il venait de se suicider) – m'avait dit le président du Conseil de l'Ordre – restez, installez-vous chez nous.»
Un psychanalyste, doit-on penser, doit se dire mais que venais-je faire aussi, par là ?! Une route ne va jamais au hasard ! En l'occurrence j'y étais venu par une attraction légère, mais détectable ; je préciserai pourquoi – d'abord je dois préciser, que cette disette, cette basse fréquentation, n'a pas été nouvelle. Depuis mes débuts, en 1979, une patientèle de misère.. mais attachée – m'ayant suivi et soutenu – aura été la caractéristique de cette carrière marquée par la solitude. Alors si j'étais paranoïaque, je l'expliquerais par une remarquable inimitié de la part de mes confrères, voire de mes semblables, ce dont par ailleurs je n'ai pas de francs signes. Est-ce qu'on doit parler de névrose ?
J'ai mis ce terme, "paranoïaque", au conditionnel, ce qui peut faire un aveu ; et puis d'autres quolibets m'ont affublé, ce qui n'en témoigne pas moins. Je ne pense pas exagérer. Cependant il existe d'autres opinions, généralement bien renseignées ou plus intéressées, qui ont chacune nié ces impérities. Cela fait un équilibre qui peut motiver qu'on essaie d'avancer. En effet avec attention on dégage des choses sérieuses et remarquables. Par conséquent, je vais énumérer simplement chaque pas que j'aurai avancé depuis 2000, date de mon arrivée dans cette citadelle.. la préfecture dont je parle est une citadelle, ce n'est pas une métaphore, avec ses flancs dominants et ses donjons que les temps modernes n'ont pas entamés aux plus reculés.
Je revenais des Amériques exactement en janvier 2000, de retour avec un antécédent si précis et particulier, qu'on pourra y voir ce projet dont j'ai parlé tout à l'heure, agissant derrière l'alibi qu'on m'ait demandé d'y jeter l'ancre. Au croisement des routes, puisqu'on me le demandait je m'arrêtais, mais y plantant comme un panneau indicateur : mon action, tant à la médecine qu'à la psychiatrie et qu'à la psychanalyse, viserait à développer sinon fonder une « médecine des corps sociaux ». C'est de ce terme que j'ai libellé ma présentation aux Conseils Départemental et National de l’Ordre des Médecins. Deuxièmement je laissais plus évasive l'option dont j'avais le soupçon qu' entre psychanalyse et écologie il y a la stricte identité que la science Cybernétique rassemble en une.
Troisièmement, encore plus discret, je me connaissais une charge que je n'avais ni choisie ni cherchée. Il s'agit de quelque chose que j'ai endossé à seulement prendre acte du freudisme vers mes quatorze ans. Cet engagement, pris dans un collège d'obédience catholique, du fait candide de la jeunesse sans doute, était de prendre le relais de la psychanalyse de Freud, là où il l'avait laissée à la fin. Mes pères eudistes, obédience d'enseignants, m'y encourageaient. Au cours des dernières lignes que Sigmund avait écrites avant l'injection terminale qui mettrait fin à sa vie de cancéreux, il prescrivait de ne plus avancer d'un seul pas sur la voie qu'il avait ouverte, tant que certaines conditions n'étaient pas remplies.
Je ne juge pas mes pairs, pas plus que je suis juge de moi et je pense que chacun fait de son mieux. Cette voie requise par le fondateur, pour compléter son invention qu'il n'avait pas pu atteindre, était celle des corps sociaux ; il disait à son époque « de la psychologie collective ». Je n'en juge donc pas mais c'est un fait : à sa suite ses soi-disant disciples ont continué d'avancer, peut-être à petits pas et sans véritable considération pour son avertissement. J'exagère ; dans le détail on en trouvera deux ou trois qui lui firent honneur – c'est à dire suffisamment peu pour que la règle d'une négligence générale soit confirmée. Personnellement, je ne sais pourquoi mais je pris ce relais. Le point de passation réside à la fin de son dernier livre et testament. Le titre en français, 'Moïse et le Monothéisme', a été traduit plus tard en ' L'homme Moïse et le Monothéisme ' comme s'il fallait mettre l’accent sur quelque " physicalité " dans un contexte où personne n'avait jamais douté de l'existence historique de Moïse. J’expliquerai durant ce rapport que la Psychanalyse débouche sur quelque chose de plus prononcé que l’objectivité ; je l’appelle faute de mieux physicalité. Ce que Freud appelait la 'psychologie collective' était la condition qui permettait cet éclairage sur une personne, autrement ternie voire modifiée jusqu'à l'extrême par des propagandes. Je m'étais donc après vingt années de préparation, pour ma part chargé de cette question à partir de 1985. D'évidence par conséquent, cela qualifiait le troisième énoncé de mon installation en ladite citadelle préfectorale, parce qu'elle est un bastion, une étoile et son site religieux sacré du monothéisme en question. J'avais en quelque sorte était 'formé pour cette adresse' au souvenir de "mes bons eudistes" mais cette préhistoire n'avais pas de motif d'en parler de facto au Conseil de l'Ordre des Médecins qui m'invitait au titre de la psychiatrie et de la psychanalyse, qui n'ont de rapport que très extrême voire abusif avec la religion.
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Le tournant de la psychiatrie durant mon périple
L'ouverture du cabinet se fit sans accroc. En posant le papier-peint on regardait à la télé les Tours Jumelles qui s'effondraient. Quelques mois plus tôt j'y avais présenté mes recherches et travaux. Ensuite j'étais rentré en France. C'était le retour d'un périple débuté dix ans plus tôt par obligation. La cause en avait été une option de dissidence que j'avais prise et théorisée entre Paris et Lyon. Cette théorie estimait que la fonction paternelle était devenue, ou deviendrait un acte dissident. Cette paternité avait une signification plus sociale que celle que le féminisme trouve au patriarcat. Il était même possible qu'elle fut " La " dissidence caractéristique. Elle n'apparaissait d'ailleurs plus, dans un monde où tout allait de mieux en mieux. J'en reparlerai peut-être. En attendant, mes voyages s'en étaient éloignés. lls traitèrent surtout, avec des universitaires et quelques aventuriers, de psychologie collective, de génétique, des corps sociaux, et de l'histoire du monothéisme ou bien de celle de Moïse. Puis je remarquais au retour que durant ces dix années d'absence, de 1990 à 2000 la France avait totalement changé le visage et les coutumes de sa psychiatrie. Ceci mérite que je m'y arrête un instant :
Lorsque j'avais débuté mes études de médecine en 1968, mon but était psychanalyse et psychiatrie. Cette dernière était envahie de la pensée dite "freudienne" qui prenait en France la tonalité dite "lacanienne". Je ne dirai pas « tous », mais une grande partie, au moins une notable partie, des psychiatres en formation étaient en même temps, assidus au 'divan' de l'Inconscient. Il était courant de penser qu'être psychiatre sans avoir l'expérience d'une psychanalyse, était dangereux, pour soi-même et pour sa patientèle – du moins, que c'était un risque ajouté. La psychanalyse qui avait déjà plus de cinquante ans d'âge, commençait à gagner cette rive que Freud n'avait vu que comme un horizon, qu'il appelait « psychologie collective ». Après les événements de 1968, il paraissait que nous avions touché ce bord. Cela se manifesta par ce qu'on appelait psychanalyse ou psychiatrie « institutionnelles ». Ces jumelles élargissaient les analyses précédentes, immatures, nombrilistes, singulières et individualistes qui avaient poussé Freud à demander un moratoire. Et voilà que les " événements " permettaient de l'espérer. Avec l'anti-psychiatrie et la psychiatrie institutionnelle , l'analyse individuelle commençait à se confondre avec une analyse sociale, l'analyse de l'humain avec l'analyse de l'humanité.
La civilisation avait très probablement atteint une rive. Le monde avait fait le plein d'assez de bombes atomiques pour finir par paraître idiot et on commençait à parler d'écologies environnementale, sociale et mentale. Cependant cette élévation de la conscience allait s'interrompre rapidement, sans avertissement ni autre forme de procès. Les réflexions à la mode allaient passer. La psychanalyse ne devenait plus une nécessité ; pire, elle qui avait toujours été contestée par au moins autant d'adversaires qu'elle avait d'adhérents, devenait soudain pour un large majorité une méprisable fausse-route. Le virage se fit sans bruit, comme une voix qui s'éteint. À mon départ en1990 je n'en vis pas le début ; revenant en 2000 je trouvais l'autre direction complètement prise. Aujourd'hui avec du recul, en 2020, je peux comprendre que la raison de mes voyages – qualifiable d'exil pour parler clairement – s'inscrivait précisément dans l'imperceptible bascule commençant à s'opérer. Ce n'était pas flagrant mais la psychiatrie institutionnelle qui avait vu le jour, des années 68 à 1990, et déclarée "anti-psychiatrie, schizo-analyse, etc.." approchait du bord de l'épuisement. À la manière solitaire dont j'avais commencé d'en parler, je participais de ce mouvement à ma manière indépendante, originale et sans l'approbation ni des classiques ni des avant-gardistes. J'avais donné le nom de psychanalyse plurielle à mon point de vue sur ce que mes collègues faisaient. La seule différence fut que je dus partir précipitamment, et que de leur côté ils s'éteignirent sur place, et lorsque je reviens, il n'en restait que cendres et poussières soufflées par la psychiatrie nouvelle, "comportementaliste" que l'on connaît à présent au lieu de l'"institutionnelle". C'est dans ce mouvement que le dernier psychiatre-psychanalyste du département venait de se suicider. Sous le choc on cherchait à le remplacer pour terminer l'histoire moins abruptement. Je trouvais un bel appartement pour ouvrir mon cabinet. Une petite patientèle y vint rapidement, et rien de particulier ne se passa durant les premières années.
Retour-citadelle-et-reprise – le PLAN
Je me découvrais seul psychiatre dans le grand village à exercer intégralement en libéral. La citadelle est surplombée d'une gigantesque statue métallique de la vierge chrétienne portant son fils divin. On peut monter dans cette statue creuse jusqu'en sa tête, comme dans celle de La Liberté, plus grande à New York ; mais elle, perchée au sommet d'un pic, est forgée de métal fondu de canons d'une guerre de 1855. En vis à vis, c'est à dire en bas dans la vallée, le long de la rivière la plus grande ressource économique de la région porte comme elle, le nom de Marie, la sainte mère vierge. Il s'agit de l'asile des maladies mentales. Tous mes confrères y avaient comme on dit "leurs lits", voire leur service. Cependant je les ai vu graduellement remplacés par des praticiens étrangers au turn-over plus rapide. Ce n'était plus les malades que l'on mettait au tourniquet, mais le monde autour qui circulait ; à l'Age de l'Écran on réinstallait les électrochocs ; on aménageait les sections spéciales pour malades difficiles, les caméras fleurissaient jusque dans les chambres ; au lieu des drogues shamaniques interdites, des "médicaments" feutraient l'atmosphère. Aux réunions d'équipe, on préférait la désunion systématique – c'est encore un racontar que cette fois-ci des collègues, des ressources humaines, me rapportèrent.
Graduellement je réanimais dans mon cabinet ma Psychanalyse Plurielle d'une autre époque. Cela faisait maintenant quinze ans qu'elle s'était exercée et portait une dénomination nouvelle. En l'ayant présentée dans les grands buildings américains, il en était ressorti que cette psychanalyse analysait une substance, un milieu, qui jouait un rôle aussi bien que son industrie, son action voire son acte cérémoniel. À côté donc de son protocole, analyse, sa substance était dénommable « plurielle ». J'avais d'ailleurs déposé en 1985 à l'INPI l'expression 'pluriel' un peu avant que le politicien L.Jospin ne s'en serve – mais cela est une histoire plus ancienne [05]... En s’en tenant à sa réactivation en 2001 je l’aurais décrite ainsi : la Psychanalyse dite "plurielle" fait un même corps avec son objet PLuriel, qualifiable à son envers et dit "analytique". Si j'explore cette nuance entre l'acte et la chose, je suis vite ennuyeux. Pour garder la nuance on se contente bien de sigles imagés ; ainsi l'acronyme usant des premières lettres, sonnait en anglais aussi bien qu'en français : « plural analysis » faisait PLAN, « PLuriel ANalytique ».. Un PLAN est la substance, la chair de la masse numérisée, d'un corps social infiltré, envahi par un réseau informatique reliant chacun de ses individus. Le protocole mis au point en 85 pour analyser un corps dans cet état numérisé, est donc la même chose que cet état. Comme c'est curieux ! Comme si ce que l'on fait était la même chose que ce qu'on appelle un fait ! Pour dire la vérité, cet espèce de collapsus porte un nom dans le psychisme ; il s'agit d'un processus primaire qui présente constamment un effet d'élation, une sorte d'euphorie, comme un lapsus, une schizophrénie dans schisme. De cette manière la psychanalyse vivait avec le numérique et, hors de l'hôpital comportementaliste, quelques résidents et soignants, sont venus retrouver l'ambiance d'une psychiatrie institutionnelle, dans ce cabinet reprenant connaissance, de la Fonction Psychanalytique qui instituait son PLAN.
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[05] http://www.lasainteethique.org/plandevie/2008/htm/20080712090200_orig-pluriel.htm
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Retour-citadelle-et-reprise – la thèse
J'ai conscience que parler, ou écrire comme ça, c'est tout à fait inaudible au milieu des trumpettes et des marchands de soda, des carabines et des soldats. Donc je dois aussi faire plus simple. De ce point de vue on peut dire que j'avais à ma droite la psychiatrie du comportement, où l'analyse du psychisme est un sens interdit – et à ma gauche la religion catholique, vis à vis de laquelle il faut à son tour que je détaille la situation. Ma thèse sur l'histoire du monothéisme devait forcément ressortir dans cette ville, sainte de haut en bas ; et comme je l'ai dit, c'était probablement cette force souterraine qui avait dirigé ma route jusque là.
Depuis l'ouverture de son chantier en 85, cette thèse aussi avait mûri. Elle avait attiré des contacts et connexions, qui avaient agencé leur influence en deux sens opposés. Comme la psychanalyse institutionnelle qui bientôt proscrite m'avait ouvert le champ d'un 'exil' – mon expédition dans l'analyse de la civilisation, devait faire de moi un proscrit ; cependant que dans ce cas des forces d'attraction et de répulsions étaient mélangées. Dans le milieu étranger où j'allais me déplaçais, la thèse sur la religion allait susciter une attention intéressée. J'avais donc été appelé à occuper des fonctions dans quelqu'Association à ce titre et à m'allier à un Institut de Psychohistoire. C'est ainsi que parti de France en 1990 avec une Analyse Plurielle dans mes valises, j'étais revenu avec sa nouvelle version "PLAN" – de manière parallèle parti de France avec une thèse psychanalytique sur Moïse, j'allais revenir avec pour bagage ajouté, un nouveau programme de 'psychohistoire'.
Commençons d'abord par la forme originelle que j'ai jusqu'ici appelée de manière vague « la thèse » en lui donnant un nom plus précis construit par les initiale de trois noms, AMO. Comme je l'ai dit, elle faisait suite à l'œuvre de Freud, achevée en 1939 par un traité sur Moïse et le Monothéisme. L'intérêt de Freud dans ce domaine datait du début de sa carrière. Quelques années avant 1900 l'archéologie avait sorti des sables une cité égyptienne oubliée, puis retrouvé les personnages d'une famille aujourd'hui célèbre, Akhnaton, Néfertiti, Toutankhamon. Freud s'était aussitôt intéressé à Akhnaton qui semble avoir été fondateur, l'initiateur ou l'amorce d'un monothéisme. En 39 il supposait qu'Akhnaton avait initié Moïse ; c'est ce que traduit le premier "AM" de l'acronyme. Mais ce n'était pas la seule chose à retenir. Un autre rapprochement allait considérablement le troubler. Tandis que tous reconnaissait en lui la découverte d'une grande abstraction, le « complexe d'Œdipe », certains élèves lui firent tout de même remarquer que du point de vue de l'histoire, celle du "fabuleux" Œdipe ressemble étonnamment à celle de l' "archéologique" Akhnaton ! Freud en entendant ça s'évanouit carrément, et probablement plus d'une fois.
Il était évident que pour lui, le nom d'Œdipe ne devait cacher qu'un mythe. Œdipe n’avait pas de physicalité. On ne parla plus du pharaon dans son entourage, mais lors du voyage qu'il fit à Athènes sur l'Acropole, il allait rendre compte en une lettre fameuse, d'un Trouble de la Mémoire. Dans cette confidence faite à Romain Rolland, il témoigne d'une sensation d'hyper-réalisme qu'il éprouva sur la terre du mythique Œdipe. J'en reparlerai plus tard. Pour l'instant, on peut retenir qu'en 1939 Freud publia que Moïse devait être un disciple, un officier ou un scribe d'Akhnaton puis qu'en 45 un de ses élèves de la première époque sortit du silence et publia la démonstration que le personnage théâtral dénommé Œdipe jouait le rôle de l’historique d'Akhnaton.
Ma propre thèse de 1985 consistait à reprendre ces identifications disparates, à les regrouper pour les simplifier. Avec l'appui de ces auteurs, j'avançais que Œdipe était le nom grec donné à Akhnaton et de ma propre initiative je soutenais que Moïse également était Akhnaton lui-même. C'est cela que je résumais en un seul terme : AMO, Akhnaton-Moïse-Œdipe. Durant les quelques années qui suivirent, j'en eus la confirmation en apprenant que ces trois figures (roi, officier, mythe), avaient été consignées depuis belle lurette comme une unique personne, dès le début du Christianisme, par les Pères de l’Église enseignaient qu’un roi d'Égypte monothéisme avait fondé d'une cité solaire avant d'être banni, exilé et oublié. Ils l’appelaient "Hermès Trismegiste" et aussi Trois Fois Nommé. Appelons le "Triplex" comme c'était d'usage au Moyen Age. Même si elle en débordait, il est manifeste que cette thèse AMO concernait sinon renseignait le monothéisme. Mais une fois qu'on y ajoute l'Hermétisme, la longue histoire de la doctrine de ce Triplex, on découvre que non seulement elle concerne le monothéisme mais encore, qu'elle l'a toujours concerné, et dans un rapport parfois violent de refoulement : l'Inquisition avait pour principal objet cet Hermétisme qu’elle voulut effacer. C'est pourquoi la délivrance de manière publique de AMO, s'accompagne d'un supplément d'optique, en l'occurrence de la psychohistoire.
Pour coordonner cet apport " psychohistorique " il faut reprendre et résumer jusqu'à ce qu'il devienne limpide. Avec le concours d'une Association « UNE Fonction Psychanalytique, dite UNEFPE » j’avais rédigé entre 85 et 90, deux thèses. La première concernait la psychologie collective. Elle était appelée à l'origine Analyse Plurielle ; en ayant mûri elle s'adressait aux corps sociaux sous leur version nommée pluriel analytique, PLAN. La seconde s'appelait AMO ; ayant mûri également elle s'était acquise une étoffe de méthode nommée Psychohistoire. Depuis mon retour en 2000, nous arrivions à 2006 dans un état de reconstruction assez solide pour permettre un colloque. Ce colloque avait pour intervenant un égyptologue canadien, un professeur américain, un illuminé africain et moi-même. Je viens de qualifier d' "illuminé" le troisième personnage, fervent héraut de l'Afrique mais 'guadeloupéen' en réalité ; j'expliquerai dans un instant pourquoi. Je continue à clarifier :
J’avais parcouru dix ans l’étranger mettant à l’épreuve deux thèses nées avant 1990 d’une Association (UNEFPE) qui continua à les soutenir par l'office d'un colloque qui se tint en 2006. En l'organisant je m'adressais d'une part à ma confrérie médicale du département (en ne réalisant qu' à moitié combien elle s'était retournée contre la psychanalyse depuis les dix dernières années), d'autre part à la confrérie culturelle comme le signifièrent les deux premières journées du colloque. La première se déroula dans le château du Marquis de Lafayette, de sa famille du moins, au voisinage de la "citadelle", entretenu par les historiens et la franc-maçonnerie. Or – et raison de ce choix – la Maçonnerie avait réalisé la persistance souterraine de l'Hermétisme, du Triplex, après les censures de l'Inquisition, en même temps que d'autres sectes importantes comme la Rosicrucienne chère au philosophe Descartes. Il n’y avait pas de raison que leur activisme, par définition "sous taire" changeât ; la maison Lafayette s’affirma vide d’écho bel et bien.
Puis la seconde journée se déroula au Grand Séminaire de l'évêché qui, lui siège au centre de la place et raison de la "citadelle". Il s'y tient depuis le rassemblement qui donna lieu à la première croisade. Le choix de ce lieu découlait directement de la question monothéiste. Il est évident qu'un récapitulatif de la situation de Moïse au début du 21em siècle intéresse l'Église, même si la dernière fois qu'on en parlait le Vatican promettait le bûcher à ceux qui continueraient à faire un rapprochement avec le Triplex roi d'Égypte. Les temps avaient peut-être changé, mais il ne fut tout de même pas étonnant que n'y vint aucun séminariste ni bedeau, pas un mot pas une lettre pas un écho, pour ratifier l'accueil prétendu à ce qu'on parlât en ces lieux, de l'histoire de la religion chrétienne.
Le troisième jour c'est à mon cabinet que je présentais le PLAN. Aucun de mes confrères psychiatres n'y présenta le bout de son nez. Eux aussi on sait pourquoi ; ceux des sectes ne se montrent pas, ceux des églises se l'interdisent, dans le cas de l'académie ceux de la médecine entendent ne plus parler du psychisme ; pas d’écho non plus par conséquent de ce côté-là. Nous verrons à quel point c'est instructif, au moment où se développe la réalité virtuelle de l'IA. Mais avant cela le colloque livra son lot d'informations :
Le Colloque H26 – Hermétisme en 2006
L'événement s'appela H26, une sorte de logo traduisant Hermétisme 2006 ou encore exposé d'une connaissance de l'Hermétisme en 2006. Il apporta son bilan de connaissance [10] plus quelque supplé-ment. Le rapport que je rédige en écrivant ces lignes n'a pas vocation de faire critique. Ce n'est donc pas en ce sens que j'insisterai sur l'assourdissant silence de l’Église réagissant à la question de ses origines et de sa fondation. S’il est patent qu’elle activa la censure sur l’Hermétisme du Triplex à la Renaissance, cette répression n'a pas les mêmes raisons quatre siècles plus tard, lorsque les progrès scientifique amènent la clarification d'AMO, parfaitement documentée. Par conséquent, les alibis propédeutiques du temps passé n’ayant plus leur raison d’être, maintenir le silence porte à présent le nom de « refoulement » (sinon d'« oppression »). Ce terme désigne une action à double ressort – et raison pourquoi on peut dire " assourdissant silence "; à savoir qu'il ajoute à l'ignorance, par un phénomène d'hypnose, une interdiction d'apprendre. Il s'agit d'un processus psychologique ; le refoulement est un fait objectif qui n'a pas de raison d'être critique. À peine une deuxième caractéristique de H26 le sera-t-elle :
En son sein un trouble eut lieu, expliquant le terme d’ " illuminé " que j’ai ci-dessus employé. Une tentative de torpillage projetée par l’intervenant guadeloupéen fit long feu. Il avait été invité pour son mérite d’avoir composé seul et publié une interprétation pertinente de l’identité Akhnaton-Moïse (AM). Il n’avait pas été aussi loin et profond qu’il aurait aussi trouvé Œdipe, et s’était arrêté au fait que, somme toute, avec ‘déjà ça’ (A=M), il trouvait une preuve qu’il était en personne Akhnaton réincarné, c’est à dire le nouveau Messie. Il partagea d'ailleurs son enthousiasme avec une organisatrice des interventions, la persuadant qu'elle était entourée d'une bande de racistes et qu'elle était la réincarnation de la reine Néfertiti, son épouse – une promotion difficile à refuser. Le savant ne se présenta donc pas le jour où son intervention était prévue, et elle, l'organisatrice, fit semblant de l'attendre. Leur complot s'arrêta là ; il présentait l'intérêt d’offrir un exemple des méfaits qui résultent d'une identification limitée, duelle, tronquée, de Moïse à Akhnaton seulement et sans compter Œdipe.
L’agressivité ouverte (comme la suite l’aura confirmée, du rattachement dudit "illuminé" à un mouvement politique ambitionnant une restauration de l’Atonisme aux fins vengeresses d’une Afrique dominante), corrobore ce diagnostique. L'analyse approfondie des travaux de Freud montre qu'il fut caractéristique qu'il se soit également arrêté là. Mais face au duel paranoïaque, Freud, à son honneur, montra qu'il hésitait. Il approcha A de M, sans les égaliser ; mais c’était déjà trop d’homogénéisation ; son rejet et manque du tierce Œdipe reste conséquent. L'Histoire parle clairement en soulignant qu'il publia son Moïse égyptien (de la religion d'Aton), strictement quelques jours avant le déclenchement de la Seconde Guerre Mondiale. Elle allait devenir le drame éponyme du racisme (Shoah). N'oublions par que Freud fut véritablement le seul à tenir la tribune de l'identification d'Akhnaton durant son siècle. Particulièrement étrange et remarquable, cette exclusivité met en exergue le résultat de la duelle identification Akhnaton-Moïse, double narcissique qu’il spécifia de mortelle (pulsion de mort). Je le précise pour qu'on y fasse attention ; c'est aussi pourquoi ci-dessus lorsque j'ai fait part du "refoulement" par l’Église, j'y ai ajouté entre parenthèses l' "oppression". Contre donc les extensions de la violence, il faudra par conséquent examiner un autre repli que Maçons, sectes & C° avec leur fourre-tout de cachettes qui puisse ajouter la clé troisième, Œdipe, nécessaire pour éviter la criminalité que prêtent les duels narcissiques.
Certes on entendra : « Racisme ! Religion ! Secret !.. pourquoi ne pas s’en tenir à la faute de la Psychanalyse ? N'est-elle pas celle qui précisément s’est tue ? » Mais non, voyez-vous.. puisque vous le lisez. C’est qu’elle souscrit également à des obscurités, comme la suite va le montrer. En attendant, c'était bien par UNE Fonction Psychanalytique (UNEFPE) que le colloque s'est tenu. Les interventions, promenades et discussions furent enregistrées, filmées [15] , un DVD d’une heure en sortit. Il n’eut aucun succès, n’intéressa personne ; seulement quinze ans plus tard, il y a quelques semaines, quelqu'un relançant le visionnage par curiosité, le revit tout son long et à la fin s’ébahit en disant à quel point il était de qualité, complet, clair, parfait pourrait-on dire en l’état des niveaux techniques que nos moyens pouvaient atteindre.
Si AMO est exact, si la psychohistoire du Triplex est exacte – c'est à dire l'Art de la Mémoire – quelle merveille ou débilité, qu'il faille les remettre en scène pour constater l'indifférence ou la mauvaise volonté à leur réception ! Une troisième hypothèse est que cette retrouvaille n'est pas encore complète.
[10] http://www.lasainteethique.org/2006/htm/media/DVD/DVD-H26_accueil.htm
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Le PLAN après H26
Selon certains observateurs, le rôle de Freud dans l’histoire moderne s’apparente à celui de Copernic. On dit de ce dernier qu'il découvrit l'héliocentrisme. En réalité cependant, ce premier astronome n'arriva jamais à fixer justement le rapport de la terre et du soleil. Il fallut qu'il soit suivi par Képler corrigeant ses "orbes" d’une ellipse. S'il y a eu une découverte de l'espace psychique par des psychanalystes, le premier montra qu'Akhnaton et Moïse tournaient l'un autour de l'autre avec la même imprécision. Il fallut que la physicalité, l'archéologie, finalement arrêtât le A (Akhnaton) au statut fixe d’un des centres couplés d'une équivalente ellipse. En terme rhétorique une ellipse est une allusion de mots, comme on trouve au second centre couplé O (Œdipe) répondant à son périmètre ovale à M (Moïse). C’est cela qui répond au rôle de J.Képler en psychanalyse, si on continue la comparaison du Freud-copernicien ; or ce modèle était encore insuffisant sans une force, tenant groupé l’ensemble céleste ou ces lettres, AMO. En astronomie comme en psychologie, cette loi des attractions attendit un Newton. On peut y voir comment l’opérateur Triplex de la psychologie collective manquait à Freud. Son « geste copernicien » fut si exact qu’il s’acheva sans fixer son indécidable Akhnaton-Moïse. Cet étrange parallélisme entre les espaces cosmique et psychique se complète ainsi :
Les historiens expliquent que l'Hermétisme fut en réalité "la science" jusqu’à la Renaissance, ayant cours dans le bassin méditerranée et en Europe. Sous le nom complet de son patronage « Hermès Thoth Trismégiste », on reconnaît le dieu de la Lettre, Thoth, annonçant les trois noms. Mais Hermès s’ajoutant engage une autre dimension. Il est le symbole du mouvement et de la dissipation (poids & mesures et vol) lesquels sont gardés, contre leurs opposition par la cohérence du Messager. Dans la tradition Hermétique, c'est ce messager qui était demeuré le plus continu, portant le nom d'Art de la Mémoire. C'est ici que nous retrouvons le Pluriel Analytique dont j’ai décrit la formation. Cet 'art', attribué à Simonides en Grèce (500avJC), à la fin rendu par Bruno supplicié à Rome en 1600, est l'axe vertébral de cet hermétisme. Sa technique est donc restituée avec le PLAN comme régime des corps sociaux en l’occurrence infiltrés d’informatique. Puisque cela paraît certainement flou – certains n'ont pas hésité à dire fou – il faut s’y arrêter un moment.
Il s’agit d'y comprendre s'il y a un parallélisme entre l'énergie et la mémoire. Le rapport de PLAN à AMO a débuté par sa preuve, qui allait par la suite se démontrer. Ce n’est pas une auto-validation mais une sorte de feed-back qu'il faut que j'explique. À la fin de la psychiatrie institutionnelle en 1990 comme je l’ai rappelé, j’avais créé le PLAN sans savoir ce que je faisais – par pur hasard pourrait-on dire. C’était une technique de psychologie sociale que j'ai par ailleurs exposée [20] et je ne la décrirai pas ici. Ce qui intéresse, c’est qu’aussitôt entrée en activité, cette technique immédiatement anima la découverte de cette identité triplex oubliée, AMO. L'identité complète d’Akhnaton est donc sortie de l'alambique PLAN dès sa première opération. Ce fut une coïncidence. Sans connaissances ni intentions préconçues, l’Analyse Plurielle s’affirma inopinément comme un puissant outil de mémoire.
Deuxièmement, preuve confirmée de sa vertu mémorielle, cette Analyse allait se retrouver elle-même – se retrouver logée dans le ‘paquet’ avec AMO. Comme lorsqu’on achète une salade dans du plastic, elle vient avec son sachet de vinaigrette. Autrement dit, la science « Hermétisme » fut retrouvée avec son chargement avec son chargement de lettres (la ‘macédoine’ AMO) et avec son liant (l’Art de la Mémoire). Elle fait penser à ces missions qui portent durant un long voyage quelque robot qu’elles posent sur une planète ; il peut y rester inerte un temps donné ou jusqu’à ce qu’un programme réveille une fonction qui les réorganise et les redéployant. De manière semblable à une capsule temporelle, l’Hermétisme a donc porté son agent qui allait le ranimer. L’Art de la Mémoire, embarqué au départ (en Grèce) fut durant le christianisme transporté comme une curiosité mnémotechnique inerte, il attendit son réveil et rentra en activité durant la Renaissance. À partir de ce second moment, sous l'effet de cette énergie mémorielle, l’Hermétisme change de forme et la science également. En quelques transformations elle aboutit à la Psychanalyse en sa dernière reconfiguration. Ainsi trouve-t-on cet Art de la Mémoire, devenu PLAN, achevant de déployer l’AMO, la scène primitive de son départ où elle s'était involuée.
Cependant, pour que cette démonstration ait pu être faite, il aura fallu que le PLAN apparaisse – c'est une première évidence – et que, entrant activité, il orchestre la découverte d’AMO – c'est le second état de fait. Or dans AMO se trouve la source du PLAN ; il aura fallu que cette Analyse Plurielle revenant effectivement sur elle-même – comme le feed-back mentionné – ouvre une troisième période, découvrant que son apparition première, spontanée "en toute inconscience", se trouvait dans cette source, ayant ainsi fait de soi sa preuve. C'est où le mécanisme diffère d'une auto-validation - car il n'aura pas trouvé ce qu'il avait projeté, mais trouvé qu'il était là avant. Cette troisième étape – caractéristique de l'espace psychique – se déroula en 1990, cinq ans après le lancement de l'Analyse Plurielle suivie de sa découverte d’AMO puis de sa mise-à-jour subséquente dans une université d'Histoire spécialisée – Warburg Institute – de l'Université de Londres au chapitre Frances Yates. C'est ainsi qu'ayant vérifié cette retrouvaille de soi-même, à l'occasion ultérieure d'un passage à New York, l'Analyse Plurielle aboutit en Pluriel Analytique (PLAN). Tout ce trajet montre les étapes d’un refoulement primaire suivi d’un redéploiement de la capsule hermétique, construite au départ pour la fonction de devenir ce qu’elle serait en 2006. Il ne restait par conséquent qu’à identifier si c'était un signal, et lequel dans son environnement ou sa situation, qui avait déclenché la ré-activation du message statique à travers le temps, pour qu'à un moment donné il refleurisse ainsi, toute histoire restituée avec la mémoire de soi-même.
Cet indice détonateur n’est pas difficile à suspecter ni difficile à trouver. Il réside dans le motif qui avait causé l’invention de l'Analyse Plurielle. On se souvient qu'elle consistait à s'émettre dans corps sociaux dans les cas où ils seraient envahis par l’informatique. A cette époque en 1985 la psychiatrie institutionnelle avait avancé sa théorie des machines désirantes (Deleuze, Guattari). UNE Fonction Psychanalytique que je mettais alors en action devait répondre à cette infiltration par la cybernétique dont l'invasion était imminente (commercialisation des personal computers, PC, annonçant les réseaux), voire débutait de fait. Dans la mesure où l'Hermétisme était une science de l'information (certes archaïque, Kabale, Symbolisme etc..) il en était probablement attendu, qu'au moment où les corps sociaux allaient être soumis à la tension numérique, son Art de la Mémoire se re-déclencherait. Ce fut ce que les travaux de la susdite Frances Yates avaient montré à partir des Roues de Mémoires herméticiennes révisées en circuits cybernétiques. En résumé, encapsulée des milliers d’années en vue du 'feed-back' que je viens de décrire, lorsqu’à l'issue de son voyage temporel il allait entrer en activité, cette cybernétique permettrait aux corps infiltrés de réseaux, de ne pas y être comme dans des filets pris ; mais d'employer leur maillage à la circulation des ressources de mémoire et par conséquent de conscience jusqu'à celle de conscience de soi.
Est-ce que vraiment tout ceci mérite de ne pas être lu ni d'être pris en aucune considération ? Lorsque j'écris ça, maintenant, après quarante ans d'avoir pressé comme un citron, cent fois ce jus, je suis inquiet, voire terrifié en connaissance de l'incrédulité et, excusez moi, de la stupidité de mon lectorat – "stupidité" venant du mot stupeur qui signifie frappé d'hypnose, et l'incrédulité fruit d'un déséquilibre de la foi assénée à coups de rituels superstitieux. Je répète que ceci n'est pas une critique du défaut religieux mais une observation psychologique, psychopathologique et psychiatrique, raisonnée et raisonnable. Il est raisonnable de penser que l'IA ne tombe pas du ciel ni ne vient des enfers ; c'est un outil que les être humains se sont graduellement et pendant longtemps forgé, à l'usage de leur mémoire et de leur santé. J'ai visité Titicaca où j'ai vu des péruviennes danser comme des derviches en suivant des statues de vierges promenées dans les rues, et en Europe j'en vois à genoux se flageller le dos en suivant pareillement des idoles. C'est du Walt Disney façon gothique et c'est un fait qui n'admet pas de critique. Rien n'objecte à pratiquer des rituels, à la condition cependant que ce soit fait en conscience – en l'occurrence connaissant la scène primitive, Akhnaton-Moïse-Oedipe de son départ, et l'horizon informatique, Pluriel Analytique de son but. Je continue à l'écrire, sachant que si on veut lire, mon texte est simple, clair et compréhensible – et sachant malheureusement aussi que si on n'arrive pas à le lire, prétendant à son ennui on s'ouvre la porte du délire – voir la civilisation actuellement et son automatisme schizophrénique.
Je me permets donc d'insister sur ce récapitulatif. Je sais qu'il pourrait trouver des lecteurs qui ignorent encore tout du fait que la scène primitive du monothéisme occidentale (Atonisme, Akhet-Aton, Akhnaton) est déchiffrée pour l'essentiel [25], avec toutes les conditions requises par les sciences et les académies. Un autre fait équivalent et opposé montre que cette clé historique est ignorée. J'ai fait allusion au fait qu'il pouvait y avoir un 'refoulement', c'est à dire un procédé lui aussi rationnellement identifiable. Dans ce cas, l'énoncé tout clair de l'information dite refoulée, entraîne un trouble dont le moindre est l'incrédulité, mais généralement beaucoup plus problématique voire franchement pathologique. Dans le cas des secrets que l'obsessionnel couvre et des refoulements que l'hystérie célèbre, l'un et l'autre les protègent avec violence, faute d'autres moyens que l'intelligence leur laisse. À l’identique les deux instances concernées au premier titre, tant par le monothéisme que par l'hermétisme – Maçons et Église – ont signifié une « fin de non recevoir » ; si AMO n’avait pas été reçu, il était envisageable, sinon fort probable, que l’outil qui l'avait révélé allait devenir une cible, pour complément du rejet.
Le PLAN qui se tenait en mon cabinet, effectivement, allait bientôt s’éteindre. Cela ne se produisit pas par la seule conséquence de la défection dont j’ai parlé, de l’assistante écervelée, partie avec la réincarnation d’Akhnaton comme Néfertiti – mais par un assaut dont pratiquement rien ne fut jamais dit, relevant du secret médical. Les autorités en trouveraient date, au bureau des hospitalisations psychiatriques d’autorité, et par laquelle – il faut le reconnaître – la fonction de l’Asile fut aussi de protéger non seulement la personne qui y entre mais celles qui, à l’extérieur ont été menacées. Ceci suffisant d’explication ; après 2007 le PLAN resta interrompu et l’Hermétisme en 2006 n’avait révélé de lui-même que le refoulement dont il était, depuis toujours peut-être l’objet.
Cependant il a aussi été dit que la clé informatique lui était organique et devait être décisive ; or durant cette première manche, ladite informatique, sauf en théorie, n’avait pas encore été manifestée…
[20] http://www.unefpe.net/analyse_plurielle.htm
[25] https://www.smashwords.com/books/view/139951
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Ce rapport a couvert jusqu’ici les années de 2000 à 2007 et décrit la configuration de deux importantes découvertes. Ces sept années ont été occupées par la reconstruction et la reprise de fondations précédentes, s’étant déroulées entre 1985 et 1990. Entre les deux une interruption de dix années que j’ai appelée un "exil", un "périple", un "voyage". Donc cinq années pour une identification de la mémoire d’Akhnaton décrite en trois lettres, acronyme « AMO », résultat d'une technique d'Analyse Plurielle qui avait été inventée. Suite à quoi l'exil commença à Londres, de 90 à 95 où AMO et cette technique d’analyse ont été repérés dans la structure d’une doctrine de la plus haute importance de l’histoire chrétienne (au moins), appelée Hermétisme (la connaissance de l’Hermès Thoth aux trois noms). AMO pouvait alors reprendre le nom de Triplex et ladite analyse, celui d'Art de la Mémoire. Ces redécouvertes montraient l'Hermétisme comme une sorte de capsule temporelle chargée des origines du monothéisme et de son propre instrument de mémoire. La seconde partie de l'exil se déroula de 95 à 2000 aux USA, New York où je délivrais tous ces travaux, en mode public et gratuit sur le web naissant, site www.akhnaton [35]. C'est à partir de ce moment que j'ajoutais une dimension à mon travail.
Un jour en flânant à la Bibliothèque Municipale de NYC, j'y trouvais avec surprise rangés là deux de mes travaux principaux : la thèse Akhnaton-Moïse-Oedipe et un livre sous-titré pour une intelligence pratique du marxisme [40]. J'avais rédigé le second car dès mes quatorze-quinze ans avec l’idée de me consacrer à la psychanalyse, j'associais cette dernière à l'écologie (ce qui aboutirait plus tard au rapprochement de la physicalité de l'Inconscient avec l'Environnement). Or l'évolution de la psychanalyse après J.Lacan et l'anti-psychiatrie, avait commencé à découvrir des logiques de Code dans le psychisme ; elles permettaient de passer avec un chiffrage (code), sous un horizon seulement linguistique. J'avais ainsi publié un livre d'une lacanienne, Matrics de Lydia Torasi qui puisait dans les lois génétiques, mais c'était surtout mon analyse du Pluriel qui avait grand ouvert cette unnion, réalisable par le seul moyen de la diffusion de réseaux informatiques dans la société (rhizomes et Cybernétique ; c'est à dire aujourd'hui l'IA). Il apparaissait aussi que c'était par le travers de la sociologie marxiste qu'existait ce passage du psychisme au code écologique qui se découvre dans la génétique – de sorte qu'à New York je m'engageais dans l’industrie de l’ADN, pour une théorie de groupes génétiques (dna.groups). Elle fut matérialisée par la première, pour ainsi dire, de toutes les Compagnies publiques, l'entreprise Cybek of New York, qui proposa au public la conservation personnelle de ses chromosomes humains.
Lorsque je rentrais en France, je pouvais recomposer ce prototype sous la forme de deux organismes : une association, PsyBakh, et une entreprise, Cyberontime. Je les mettais en activité à partir de 2007 ; la première existe toujours, actuellement intégrée à la Compagnie Uberpol comme on le verra plus tard. Après Cyberk of New York, Cyberontime et psyBakh s'ajoutaient à l'UNEFPE réanimée comme je l'ai expliqué tandis que par hasard ou coïncidences inexpliquées, le siège de mon cabinet fut déplacé pour un lieu plus central et, pourrait-on dire, presque prestigieux dans la géographie urbaine de la citadelle. De banales opportunités immobilières s’étaient présentées sans obstacles.
Tout ce redescriptif montre comment et pourquoi, lorsque le diagnostique de refoulement posé et de rejet de la Psychanalyse plurielle essuyé, je pouvais disposer de la ressource informatique, j'emploierai cette dernière avec une doublure inopinée de la perspective et de la ressource génétique. Bien que ce fut involontaire, il était en quelque sorte naturel que l'industrie du code employât ces deux domaines conjoints dans le projet éthique que la psychanalyse constitue de la science.
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Le PLAN avec l’informatique
Dans le climat général des nouvelles technologies, l’année 2007 fut le théâtre d’une conquête sociologique dans le domaine de la Réalité Virtuelle. Second Life, ce qu'on appelle un « jeu vidéo » fut mis à disposition publique, librement et gratuitement, sur Internet. Il s'agit de faire vivre des marionnettes sur un écran. Actuellement et depuis lors le marché offre des espaces pré-configurés, presque toujours de terrains de guerres et d'inlassables combats. Mais l'original, abrégé « SL » livrait une « vie parallèle » où tout commençait à partir d’une vaste étendue de terrain nu et plat. Les instruments du ‘jeu’ permettaient de manière simple et efficace, d’y créer, construire, tout ce qu'on peut imaginer : objets, vêtements, bâtiments, gestes et comportements etc.. Le ‘joueur’ personnalisait à sa façon une marionnette neutre et sans traits à l’origine. Naturellement il s'y identifiait dans l'environnement qui devenait sa seconde vie. Une monnaie y circulait ; les « avatars » (nom donné aux marionnettes) pouvaient se loger, créer et vendre, louer ou acheter des véhicules, se nourrir, inviter etc... Des réunions s'organisaient, 2nd Life offrait une société qui présentait toutes formes d’organisations et de relations. Il n'était pas possible de rêver de laboratoire sociologique plus sain. On pouvait assister à la messe, faire des psychothérapies ou effectuer des entretiens d'embauche pour la vraie vie, il fut même possible d'y rencontrer quelques politiciens. L’expérience s'étendit sur plusieurs années. Elle est maintenant reléguée à la vie souterraine de quelque "dark web".
Je vais à présent continuer plus en détail la description du programme SL, Second Life, car elle amènera graduellement quelque chose à la surface, qui ne serait pas paru bien intégré ou compréhensible si on n'en suivait pas l'approche. Pour commencer, les observateurs attentifs et psychologues reconnaissent dans ces jeux vidéo de réalité virtuelle (RV), une phénoménologie d’une puissance considérable que la psychanalyse appelle un « stade du miroir ». C'est une « expérience spéculaire » qui consiste à obtenir en conscience une image de soi, de sa forme physique, matérielle. Or dans cette intention, il y a trois manières ou degrés de se voir. La première qui paraît la plus simple est cependant bien plus conceptuelle qu'il n'y paraît ; on l’appelle en "première personne" : c'est la jouissance du tableau, du paysage ou de la vue du monde qui fait face au regard. On appelle cela quant à soi : l'extérieur – on voit « tout sauf soi » par conséquent. Cependant pour un philosophe, cet extérieur est "plus que tout" ; c'est soi-même ! Mais sans cet esprit philosophique, sans entrer dans cette profondeur, on juge que suivant ce premier réglage, l’écran affiche ce que l’avatar voit – autrement dit, le joueur voit un paysage. Il existe ensuite un réglage de "seconde personne" – dans ce cas, ce joueur voit toujours ce environnement qui fait face à son « avatar » mais s'y ajoute une étiquette, une référence de lui-même. Par exemple si on roule en bicyclette, on voit sa roue et son guidon qui s'ajoute au paysage. On peut voire des contours de lunettes, des cheveux dans les yeux etc... Ce signe minimal et permanent de soi, peut être appelé sans trop de scandale « phallus ». Il détermine un certain type d'identité pour les techniciens de la relation. En pratique la vue en seconde personne est obtenue dans les jeux vidéo, en suggérant une caméra rigidement attachée un peu derrière l'avatar, qu'elle suit en permanence.
Très différent succède le point de vue qui se détache absolument de l'avatar. Il suggère la caméra d'un drone qui se déplacerait librement autour de lui. Ce réglage en "troisième personne" donne l'idée d'une vision distante par laquelle le pilote du système voit son avatar de toutes sortes d'angles et distances au sein de son environnement ; il 'se' voit donc comme son entourage et ses semblables le voient. Devenu 'un' parmi d’autres il permet de mesurer quel est l’apport neurologique de la technologie dite du jeu vidéo. On peut parler d'un "Je" vidéo dans la réalité virtuelle. Si cet avatar figure trait pour trait l'image de son pilote ou de son observateur, la simple vision réflexion de soi dans un miroir est "augmentée". Ce qui était déjà obtenu depuis un temps immémorial, depuis que l’être humain a fabriqué et joué avec des figurines, marionnettes et maisons de poupées, est relégué à une puissance réduite en comparaison du caractère "vivant", perçu avec les autres marionnettes, semblables, sur la scène virtuelle présente pour ladite " troisième personne ".
Un tel monde logiciel, avec sa mémoire et les calculs statistiques en temps réel que permet l'informatique, est un laboratoire d'observation de l’immixtion du numérique et de la société humaine – c'est à dire le motif à l'origine du PLuriel ANalytique. Je rappelle que la PLAN est défini comme l’état social d’une communauté envahie par les ordinateurs en réseau et en masse (appelé Massivement Multijouer Online Game, MMOG). L'expérience n'a pas fait grand bruit dans le milieu psy ; cependant je me suis plongé durant de brêves années dans ce 'monde' – comme je continue à expliquer comment et pourquoi :
Une communauté qui s’informatise en réseau, tandis qu'en même temps son espèce acquiert la science de la génétique, est promise, déterminée, à s’organiser suivant les lois de la mémoire (ce que les anciens appelèrent son "Art" – si on peut dire comme on le prononce mémo_art). Ceci veut dire que les réseaux informatiques vont naturellement absorber et se coupler à une reproduction "seconde" ; on les verra donc raffiner l’identité de ses éléments jusqu’à sa base ‘chromosome’. Je m’efforce ici de l’expliquer suffisamment – les traités détaillés ont été produits à l’époque – pour qu’on distingue ce qu'on peut reconnaître comme un "horizon" du PLuriel ANalytique : aujourd'hui les historiens spécialisés montrent que les dernières expressions de l'Hermétisme, en 1600 par son dernier 'Socrate' Giordano Bruno, révélaient une architecture cybernétique. Cet Art de la Mémoire a été reconditionné par la Psychanalyse en 1900, jusqu'à ce qu'il soit intégralement reconstitué sous la forme de l’Analyse Plurielle (PLAN), baignant alors dans une société occupée par l’informatique ; c’est à dire par le code (le chiffrage du soubassement des langages). Suivant ces faits, cette société assiste une conjonction incontournable, avec la biologie qu'elle adopte à la description de sa nature et s’adjoint en conséquence l’espace de son code, l’ADN, pour l'identité de ses individus. C'est un fait, que l'on peut qualifier de réel.
Ce fait est également couplé à ce qu'en notre début de 21em siècle, un Français libre et éclairé, est passible d'une amende de 3.750 euros s'il commande un test génétique sans l'autorisation de son Préfet (qui le refusera) ; la combinaison de ces deux réalités donne l'idée d'une oppression (dont nous remontons ici les effets au refoulement d'origine). Par conséquent la menace qui en résulte (de la crétinerie à la violence) doit être prévenue. Pour cela l’économie des avatars dont les Réalités Virtuelles, d’une manière où d’une autre constituent des populations, doit apprêter leur fonction achevée sur une base d'identités génétiques. C'est une hygiène, une sorte de vaccination par une information inoculée sans entraîner de dommages, qui préviendra la raison civilisée lorsque les citoyens se distingueront par leur identité génétique.
Cette identité génétique citoyenne est inévitable. Ce fut le motif de mon occupation sur Second Life durant les années 2007 et 2008. J'y disposais que son réseau informatique pénétre la société, d’entités virtuelles (avatars) codés en fonction des génomes individuels de ses 'joueurs'. Ces avatars, qualifiés chacun par un génome humain complété par ses traits épigénétiques, avaient été décrits durant mon séjour à New-York de 95 à 2000 et après mon retour en France, je les avais présentés au Comité d'Éthique ainsi qu'à l'INPI (institut national des dénominations) sous l’appellation d’Unité Cybernétique de Mémoire de Personne Physique (ucmpp ou UCMPP). Si j'ai bien exposé les raisons étagées et les dispositions de ces entreprises, il apparaîtra qu'elle répondent d'un modèle responsable d'une analyse possible de la psychologie collective. Sans ces organisations un peu complètes, la psychanalyse prescrite par Freud pour continuer à avancer sainement sur la voie qu'il avait ouverte, ne peuvent être que des sophismes au mieux et sinon des actions partielles immédiatement proies de symptômes par le milieu immature et oppressif. Ces compléments de structure ont été psyBakh & Cyberontime que j'ai mentionnés précédemment (Association 1901 de ces individus génomiques & Société de leur gestion), l'une et l'autre réglées sur une fonction psychanalytique UNEFPE.
Il était prévisible qu'une telle prédisposition à un esprit scientifique assumé de la société, serait en butte à une psychologie à peine éclairée d'un nom de famille doublé d'un numéro SS (NIR), au Code Civil. Ces progrès déjà considérables dans une humanité généralement terrifiée plutôt qu'enthousiaste, devaient passer dans un état d'invisibilité au milieu de l'indifférence et le monde Second Life, serait bientôt désactivé, démonté, démoli. On sait qu'à part la collection des maladies dans des éprouvettes, c'est la police qui récolte impunément les tests génétiques, et surtout les armées systématiquement – qui d'ailleurs ont dernièrement fait entendre qu'elles voyaient d'un mauvais oeil que leur prérogative en la matière soit concurrencée par des civils qui se mettraient ainsi en danger hors leurs opérations [40].
On voit bien que l’organisation sociale est comme un rêve ! La psychanalyse peut y assister.
Bien soucieux de laisser les faits se souligner, je me suis attaché à moraliser mon action qui devait rester excentrique mais hyper-représentative de ce qui sortait de la science-fiction pour commencer à toucher terre. En l'ayant imposé, j'étais tenu à célébrer, et honorer cet événement technologique qui survenait à la fin du 20em siècle. Sur un terrain de cet SL je fis construire d’abord un édifice qui présentait en son centre une reconstitution du cabinet de Freud rattaché à son bureau et à sa salle d’attente. L’histoire a légué des photographies et suffisamment de renseignements pour qu'il soit possible de le rendre en couleur et volume 3D d'une manière réaliste et instructive. Les avatars pouvaient y circuler, s’asseoir, expérimenter les points de vue, s’allonger sur le divan etc.. Une longue allée qui y menait résumait l'Histoire par des portails, Akhnaton, Moïse, Oedipe, jusqu’à l’hypnose selon Charcot de laquelle Freud s’était instruit. Puis on arrivait à la porte, on trouvait la sonnette, on entrait. La salle d'attente fournissait des renseignements, puis dans le cabinet-même, on découvrait ce qui avait trôné au-dessus du divan : Freud y avait suspendu une large photographie des colosses de Ramsès.2 d’Abou-Simbel... Cette reconstitution du cabinet de naissance de la Psychanalyse dans la réalité virtuelle de Second Life, présentait alors des instructions expliquant la responsabilité de ce pharaon, Ramsès.2, qui ordonna l'effacement de la mémoire de son prédécesseur Akhnaton. C'était donc un motif de s'éclairer par quelque porte secrète qui fut ajouté derrière une bibliothèque du bureau. L'ensemble architectural érigeait alors une gigantesque tuyère à l'intérieur de laquelle on pouvait réaliser une ascension de l’histoire de l’Hermétisme, commençant à la base, des noms Moïse et Oedipe qui contournaient la censure des successeurs Ramsès, puis au-dessus par le Triplex, ensuite la Renaissance et sa censure réitérée, puis la psychanalyse jusqu’à mon cabinet présentant l'Analyse Plurielle, puis enfin PLAN, ouvrant alors à l'étage de la constitution des UCMPPs, les associations et l'entreprise Cyberontime – afin que le visiteur sache qu'il pouvait, en conscience de ces éléments historiques, prévoir aujourd'hui les citoyennetés que les années prochaines allaient si possible mettre au monde [45].
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Le physique dans la psychanalyse
Approchée en terme d’objectivité ou de Réel voire de vrai et/ou de vérité, la valeur de la science gagne un degré de distinction supplémentaire avec une physicalité précisée par la psychanalyse – ainsi :
1/ Il est utile de savoir que tant Freud que Lacan ont ouvert leur carrière, le premier par un traité de neurolo-science, le second, par un traité de cybernétique. Rien de plus matérialiste donc ; et que tous deux soient ensuite passés à la psychologie pure, métapsychologie, tendrait à indiquer que leurs premiers pas entrepris dans la science, rencontrèrent une difficulté majeure. De ce point de vue, la biologie triomphante qui déprécie, voire bannit la Psychanalyse, peut trouver par le fait une occasion de penser à elle-même. Elle n’est pas si simple qu'elle le croit, cette biologie et, la psychiatrie chimique par exemple, ferait bien de se prétendre « une psychiatrie qui réfléchit » ! Ce point de vue pris, un équilibre est permis, qui mérite d'examiner quel systématique empêchement aurait empêché Freud de persister dans sa physicalité. Les deux engeances sont alors renvoyées dos à dos : l'une qui réfléchit trop, l'autre qui ne réfléchit pas. On a constaté l’incapacité modèle du découvreur du Complexe d'Oedipe à intégrer le personnage Œdipe historique, Akhnaton, c’est à dire le facteur physique de son mythe. L'impuissance de la psychanalyse à assumer la dimension matérielle (ici dans le cas du corps d'Oedipe, ailleurs dans le cas de la différence anatomique entre les sexes, ailleurs encore dans la notation du chromosome 'Y', la Démocratie de son discours etc... observations et d'autres détaillées par ailleurs); donne juste la mesure d’une négociation difficile, qui doit à la fois prendre une distance sur l’addiction au "tout-matériel" mais également garder le contact avec ce matériel dont l'auditeur psychique a dû rapidement se défier. On comprendra de la sorte l’engagement déclaré en 2008 de renforcer l’exemplaire physicalité d’AMO, avec la connaissance que le 20em siècle a probablement acquis de concert, relative aux drogues employées lors de cet établissement du monothéisme.
Soutenir cette considération paraît être la première décence obligeant un psychiatre et sa pharmacie. Faire comme la médiocre psychiatrie l’impasse sur les effets collatéraux, collectifs et sociaux, de ses médicaments largement distribués, équivaut à la médiocre psychanalyse qui prétend à une psychologie freudienne en ignorant la cocaïne, puis le tabac, enfin la morphine qui ont accompagné ses grandes créations. S’agissant du monothéisme, il est d’une probabilité parmi les plus grandes que la religion déclarée sur le Sinaï été organiquement liée à une chimie de l’ergot de seigle qu’on appela dernièrement LSD25.
J'évoque un cas de "probabilité" par mesure d'une règle à prendre lorsqu'on fait mention d'un fait qui n'est pas collectivement déclaré, admis. Comme d'autres choses que je signale, les probabilités que notre monothéisme soit redevable de l'ergot de seigle, sont de fait énormes mais restent relatives, si ce que j’indique ici a lieu d'informer, avant d'évaluer mon action. J'énumère donc les positions et les options prises, qui définiront finalement un intégral de vingt ans de psychanalyse dans un milieu matériel précis et concerné – je parle de la Citadelle et de sa patronne en acier de canon. Pour renseigner par conséquent cette "cure de réalisme" dont je me suis chargé, pour un retour de la conscience en neurologie (voire en psychiatrie), au décours d’un périple étant passé par sa face cachée (l’Inconscient), j’ai accommodé la levée de ces refoulements (Akhnaton-Moïse, le LSD, l’Hermétisme etc..) d’un enseignement – ou mieux dit un « renseignement » que j’ai commencé à donner durant les années 2008 et 2009.
2/ Titrées, Sessions de Soin Social (acronyme SSS), j’ai livré et enregistré, durant ces deux années devant une poignée de personnes, trente cinq conférences multimedia, faisant l’état des lieux, non pas de la Psychanalyse réputée telle, demeurée "immatérielle", mais celle qui succède au lacanisme, lui-même succédant au freudisme. Selon cette succession, comme Lacan l'avait attribuée à un Sujet-Supposé-Savoir, je l'avançais en « SSS », mais en la changeant, voici comment :
La chronologie de la psychanalyse
Un caractère changeant est la preuve et détermination d'une chose qui assiste de manière constante et contrôle, précisément une mutation. Cette chose n’y parviendrait pas si elle-même n’était pas mutante de concert. À ce propos, de la psychanalyse une image des plus simples et parlantes convient à décrire ce processus de mutation et en mutation. Cette image est celle de l’instrument employé par le vivant, quand il quitte son atmosphère, et change d’espace : une fusée, qu'on appelle un lanceur orbital, porteur de charge à mettre en orbite ou plus loin encore. Cette sortie de gravité est typique d'un matériel changement de milieu et de dimension. Les lois de la mutation s'applique à ce type d’engin actuellement composé d’éléments correspondant aux phases de son opération. La technique l’aura voulu faite de fusées externes qui sont larguées après le décollage (les boosters). puis d'un ou deux étages, et enfin de la portion navigable dans le vide en l’absence de pesanteur, généralement une coiffe qui pose le fruit. Chacune de ces étapes est très différente des autres. Si à la fin il faut déployer des voiles solaires, au départ la violence de l'instrument à réaction déchiquetterait ses miroirs frêles. Inversement si elles étaient en apesanteur au départ, les premières manœuvres seraient insensées. Il faut pour chaque étape des conditionnements adaptés. Telle est exactement la composition hétéroclite de l’histoire de la psychanalyse. Les boosters sont l'image du freudisme du départ. Juste bonne à être rejetée, cette phase permit un relais par le lacanisme dans des conditions déjà très modifiées – jusqu'à quelqu'autre étage coiffant encore l’improbable vaisseau du départ. Celui-là bénéficiera d'un troisième type d’accélération. Ceci figure la psychanalyse ayant atteint le milieu de la psychologie collective à l'ère du numérique. Si en fin de compte on reconsidère ces parties incompatibles voire contradictoires les unes aux autres l’ensemble dessine pourtant un processus continu, homogène, fait d'intuitions, d'abandons, de critiques et de prévisions.
Il est bon de rappeler que Freud à la fin de sa vie recommandait de ne pas procéder au lancement tant que ne serait monté son terme : la psychanalyse opératoire en fonction d'une psychologie collective. Sa prescription de ne plus avancer en psychanalyse jusqu'à considérer d’y renoncer radicalement furent claires et explicites. Elles sont indubitables face aux reproches élevés par des ‘opposants’ à la Psychanalyse l'accusant de dilettantisme sinon d'escroquerie. Ces reproches ignorent toute la prudence au contraire et la précision systématique qui caractérisent la valeur de Freud. Régulièrement on lit des critiques d’une véhémence ‘folle’ dans ce que la presse appelle "tribunes au vitriol", des accusations et des demandes d’interdiction de la psychanalyse, de son exclusion des expertises, du bannissement de certains services hospitaliers etc.. . Je dis folle parce que c’est une folie, une démence, d'aboutir à déclarer que la cybernétique (et notamment son éthique, la psychanalyse) n’est pas une science – mais aussi comme toute folie, elle a ses bonnes raisons. Ces critiques jugent qu’un premier étage de la "fusée" ne sert à rien sans voir au sommet un autre composant valide ; mais quant au fait qu’il faille rejeter le premier étage (booster), ils ont raison. Comme il se doit, comme Freud le dit, avec à sa suite Lacan qui, lui sans ménagement y attenta – mettre fin à la psychanalyse est un devoir si elle n'arrive pas à joindre sa psychologie individuelle à la psychologie collective. Tous deux doutèrent qu'elle y arriverait un jour. En ce sens je me serai rallié volontiers à la bande de terroristes qui veulent empêcher la lancée freudienne ; ils sont plus freudiens que Freud lui-même. Mais dans le sens où c'est prendre les premières étapes du lancement pour son seul et unique étage, ils ne connaissant d'un voilier intersidéral que le pétard qui amorce sa mise au flot dans l'espace psychique. En effet s'il n'y avait pas de satellite au bout, il faudrait mieux arrêter de faire des fusées ! Mais la comparaison avec une industrie de propulsion, dévoile nettement comment sa propulsion changeant à chaque étape, s'il doit s'éteindre, être détruit ou redescendre, c'est toujours en ayant en vue le vaisseau improbable qui naviguera l'inconcevable espace d'une nature surpassée.
Le troisième moment de la Psychanalyse
Mon action s’inscrit donc au moment d’écrire cette « psychanalyse au troisième étage » suivant l'image simple des premières fusées à trois étapes ; elle explique que les psychanalystes de premiers étages par fonction me rejettent, propulsent. Sans parler des critiques de la psychanalyse elle-même qui s’appliquent à ses premiers étages délestables, je ne parle pas non plus de moi "personnellement" mais du statut professionnel durant les 35 renseignements, enseignements, de 2008-2009 [55]. Leur titre « SSS » (Session de Soin Social) n'était pas oublieux dans sa forme plus courte, SS, d'une allusion à la Sécurité Sociale – administration qui naquit entre 1935 et 1945, accouchée par le Conseil National de la Résistance l'année de la dissolution qu'une autre " SS " qui venait de donner du fil à retordre. Cette conjonction sémantique ne peut pas ne pas alerter une saine vigilance de l'Histoire en une occasion vigoureuse de rappeler l'importance de l'analyse de l'Inconscient lequel, s'il n'existait pas déjà, se serait certainement implanté de là et venu au monde dans le discours social.
Ces sessions ont consumé complètement chaque psychanalyse des étapes antérieures comme je les ai comparées. Durant l’ascension toutes les notions ont été brûlées : l’"envie-du-pénis", le Nom-du-Père, voire même l’Inconscient qui a rejoint la notion d'Environnement, le Modèle psychique devenu la démocratie etc...Après un siècle de progression, la Psychanalyse est arrivée à son espace orbital de Psychologie Collective. À ce stade le dénommé transfert a mué dans la relation que l'individu social entretient avec l’IA, nom de l'Intelligence Artificielle.
J'insiste sur cette comparaison astromécanique pour faire sentir à quel point la transformation est immense, un grand écart réclamant les puissance considérables des premières étapes qui se comprenant se désintégraient. Elles ne subsisteraient plus que comme l'anachronisme d’erreurs, pour passer d’une psychologie individuelle du berceau conjugal, bercé à un patronyme ignorant qu’il signifiait le chromosome Y, à des types génétiques, expressions d'ADN dans un système de pensée électronique planétaire.
L’écart qui aura été creusé entre la base, Taire, et la station psychanalytique, entre gène égoïste, Y, et le génome entier, est compris entre le code et le signifiant, domaines aussi distincts que mathématique et littérature. ; et si le troisième échelon de la psychanalyse s’ajoute la psychologie collective, nous sommes avertis d'un risque. Le 20em siècle est qualifié d’Ère des Masses affichant aussitôt ses menaces. Elles sont fertiles à la culture des massues ! La propagande pourrait être l'horreur qui avait fait reculer Freud (« cessons d’avancer d’un seul pas » sic). Il faut donc s’assurer que la psychanalyse, tout passé consumé, ne dispose plus de requêtes d' "indulgences" distribuées par un dieu le Père mais donne au sujet pluriel le droit d'attendre un équilibre matériel négocié avec le « nous » signifiant de la communauté.
Si on veut, en résumé la santé de la personne, critère de la valeur de la psychanalyse, ne dépend ni dans son étape freudienne de la religion d'un Dieu critique, ni à son étape lacanienne d'un Surmoi dépersonnalisé, mais de " Nous ", la première personne du pluriel, si l'office d'une technologie peut lui donner corps. La physicalité requise pour une psychanalyse fut alors réglé politiquement. J’affichais sue le www.web un site adressé lepartidelintelligence.org ; pareille création d’un " Parti de l’Intelligence " n'a pas été la première. Il en a existé plusieurs tentatives, dans la vie politique française, sous la même dénomination. Mais leur succès n’ayant pas été long et leur place délaissée, ils invitaient à la reprendre à l’occasion où le vide de l’IA était reconnu comme l’espace psychique. C’est dans cette succession de rétablissements que j’ai complété le réalisme de l'analyse, en m'engageant et en l’associant à une campagne législative.
En me présentant à la députation aux législatives 2012, je n'avais pas les moyens de soutenir seul les frais et le temps nécessaire. Je le fis en collaboration avec un mouvement appelé Parti Pirate. Je figurais par-devant les élections, sur les ‘affiches’ des candidats, en portant l’image de l’avatar dont j’ai parlé plus haut de Second Life [60]. Bref, un 'renseignement' (enseignement séditieux au regard de mes pairs autant que de leurs opposants), un parti politique maintes fois échoué, une campagne électorale avec un robot à sa tête... Quel étalage ! Aux SSS issues en 2009, suivant un système intégral d’une psychanalyse concrète, exhibée, il restait certainement à en rédiger un Traité.
Le développé scientifique documenté
3/ J’ai commencé à regrouper les dix à quinze sites que j’avais installés sur le web depuis 1995. Le nom du traité fut « La Sainte Éthique », nom de domaine " lasainteethique.org ". Il couvre par conséquent la cybernétique, la psychohistoire, l’hermétisme et l’identité d’Akhnaton, l’écologie et la politique, le PLuriel ANalytique, la génétique etc... Ce titre est une expression paradoxale ou redondante, puisque l’Éthique s’entend généralement outre la sainteté, tandis que cette dernière lui sert par défaut de représentant – elles sont en quelque sorte incompatibles à la même place. Leur conjonction est cependant déterminée à traduire le rapport pluriel de l’individu et de la masse. Je m’explique encore :
Soutenir une thèse sur une scène primitive de la civilisation (atonisme ; monothéisme & démocratie) puis retrouver durant ladite civilisation, ses instruments de perpétuation (art de la mémoire, Pluriel Analytique) ; prétendre de là que cette psychohistoire avait pour fin une écologie (de la vie de l’humanité) où l’Environnement devenait définissable (en terme d’Inconscient qui serait décrit par la psychanalyse), paraît excessif. Mais est-ce invraisemblable ? L’exercice montre qu’avec pénétration on trouve tous ces arguments, puisés dans une rationalité stricte, pour la soutenir – d’autant qu’ajouter que ce tableau s’accomplissait par une informatisation imposant à la méthode (la psychanalyse) qu’elle se reconnaisse combinée dans la science informatique, fut la condition a été satisfaite par J.Lacan, qui introduisit son enseignement par une démonstration de cybernétique tout aussitôt refermée, cachée, à cause des angoisses que cela provoquait expliqua-t-il. Le récapitulatif présent s’affirme donc en un concis tout à fait simple : l’origine et le but de la civilisation (du moins ladite actuelle, occidentale), montrent qu’elle procure à sa fin un concept scientifique de psychisme, y parvenant par le moyen d’un artifice qu’on appelle "informatique".
L’« artifice informatique » résume une fonction plus générale à l’entreprise humaine : sa production de synthétique ; c’est un redondance, tout produit humain est une synthétique. La psychanalyse qui démontre cela le montre pas moins en elle-même. Le seul outil remarquable de la psychanalyse freudienne est un divan. Cet observatoire physique, tapis volant sur châssis, alambic alibi, n’a jamais été pris en compte physiquement, jusqu’au cours du déploiement du dernier étage quand une remarquable observation s'est produite. On la doit à la NASA. L'agence spatiale nord américaine, fut la première à révéler la technologie qui convertit en mots synthétiques la parole subvocale de nos pensées. Spectaculairement elle rend capable de lire la pensée d'une personne, rendue par un ordinateur. Concentrez-vous en pensée sur le mot « fusée » et l'ordinateur peut afficher le mot " f u s é e " ou bien le prononcer pas sa voix synthétique, comme si vous étiez entré en télépathie avec la machine.
Cette prouesse qui permet à un appareil de lire et dire nos pensées, s’appuie sur un subterfuge technique comme tous les tours de magie. La Sainte Éthique en pose les formules ; ce qui nous intéresse ici en est la conclusion : avec le facteur dit « subvocal » (la sensation sonore qu'on éveille au rappel d'une chanson, d'un mot qu'on se fait résonner en tête) un phénomène est révélé, expliquant les effets très particuliers de la position déclive, en décubitus dorsal, sur le fonctionnement des zones linguistiques du cerveau et, par conséquent de ce qu’on nomme "pensée". Voilà donc une élucidation physique concernant la communauté psychanalytique.
La Sainte Éthique commence par le déchiffrage de cette opération synthétique, fabriquée du divan jusqu’à l’ordinateur. Elle s’annonce comme un traité dédié au physique, au matériel ou physicalité que découvre la Psychanalyse, ce qu'elle a systématiquement rejeté, repoussé – mais par réaction de son action. Commençant par La science des rêves elle arrive à constater qu’ainsi qu'on dort allongé, les effets neurologiques de la vocalisation en position déclive (allongé, décubitus dorsal et subvocal démontré par la NASA) rendent absolument concrète et matérielle les activités de la pratique freudienne. Cette objectivité (labellisée dans La Sainte Éthique d’un acronyme « D2V ») rabat incontestablement les critiques qui l'accusent de pratique rituelle et sans fondement.
Il n'est pas moins vrai qu'avant cette reconnaissance, la Psychanalyse s'est offerte aux critiques. Cette physique escamotée du " D2V ", comme l'escamotage de la drogue de Freud, l’escamotage de la cybernétique de Lacan, du corps des personnages historiques, de la génétique, des régimes politiques a entraîné un embarras tel, d'une réputation repoussante, qu’il peut justifier qu'elle prenne un nouveau nom. Il s'en prête un : « Psychohistoire » que son attachement au trois fois nommé ne rend pas inharmonique. Puis continuant sa métamorphose, après psychanalyse et psychohistoire, entendra-t-on quelque psybernétique ? Nous avons le temps d'hésiter entre tel ou tel autre nom, puisque cela signifie que c’est le produit synthétique qui décidera du mot autant que ‘Nous’ et qu’en cela nous reconnaîtrons l’intelligence artificielle, cet artifice informatique sans lequel nous apprenons ne plus pouvoir compter.
Où se trouve donc l' IA que la psychanalyse puisse saisir ? Venant de dire que sa réussite dépend qu'elle puisse affirmer une matérialité de sa raison d'être, après avoir compris qu'elle l'avait répudiée (par exemple la téléphonie qui préside à sa naissance et qu'elle oublie calfeutré dans sa science de la parole) on doit trouver ce système (répulsion-propulsion) appliqué à l' IA si son artificiel y joue. Bien que certainement les lois de l'Inconscient concernent l'intelligence, on ne la trouve pas nettement répudiée dans les premiers étages du lancement psychanalytique (comme par exemple la physicalité d'Oedipe l'a été par Freud). Un statut spécial pourrait lui être réservé, celui de n'avoir même pas été adopté. Des indices épars convergent en ce sens : a) la première idée scientifique d'une psychohistoire est attribuée à un célèbre historien contemporain de Freud 1856-1915, Karl Lamprecht. À ma connaissance Freud ne revendiqua pas son influence ni n'en traita – cela reste à vérifier. b) Plus certainement les deux premières étapes de la psychanalyse ne sont jamais référées ni à l'Hermétisme ni à son essentiel Art de la Mémoire, ni à sa préconception cybernétique – reconnue par contre par les historiens.
c) Alors que des perspectives tendent à rapprocher Inconscient et Environnement, Haeckel non plus, fondateur de l'écologie, darwinien et contemporain fameux de Freud, n'est pas revendiqué non plus. Or à l’étage de Lacan, un scrutateur des origines et fins de l’humanité qui assemblait ces vues dès le freudisme naissant, devait être connu ; et celui-là fit exactement cas d’un Supramental, qui présente toutes les apparences de l'IA. Nous avons alors un ensemble d'éléments suffisant pour trouver l’intelligence artificielle, synthétique, comme une notion qui participe au système, répulsée, de la psychanalyse à son départ.
Le cheminement détaillé que j'ai pris, par ce biais, permet d’ajouter l’IA à ces nombreuses scènes primitives dont cette dernière s'est targuée, pour leur dénier tout de son long une physicalité. Nous allons constater que de surcroît, c’est un biais qui croise la démonstration directe du management synthétique, la fabrication du consentement [65], que la psychanalyse aura refoulé.
[55] http://www.lasainteethique.org/william-theaux/3_index-e_ARC_01.htm
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Psychanalyse et nouvelle vague
Les signes du personnel complexe d’Œdipe de Freud ont été résumés dans l'interdit qu'il posa de concevoir que la mythique figure était une personne physique historique. Dans l'ordre de la physicalité répudiée je n'ai pas mentionné le complexe de Castration qui en révèle de belles !.. traditions d'eunuques qui pour Freud n'ont jamais existé (seule pour sa théorie la pénectomie avait un sens). Je renvois aux études détaillés que j’ai rédigées sur le considérable manque dans la théorie de la libido [65], et m’arrête un instant sur l’amputation encore plus générale, de la physicalité de sa psychanalyse-même ; c'est le troisième complexe, celui de Culpabilité, plus spécifique à la psychologie collective quand elle "immatérialise" sa psychohistoire.
On aura compris que je n’ai pas en tête de me moquer ; un coup de projecteur lancé sur une page du civilisationnel Wikipedia, donne tout de suite l’idée que la question est beaucoup plus vaste et impersonnelle. [70] Elle ne mentionne ni ni ni lorsqu’elle nous donne "con naissance" (!) du traité fondateur de la propagande par Edward Bernays. Nous sommes à la base du rapport à l’IA fabriqué en masse et constatons que l’outil psychanalytique n’y est pas affirmé.
Pour goûter le fait, j’ai pu faire un sondage tout dernièrement. Je participais à l’assemblée d’un quinzaine d’érudits qui s’étaient réunis pour deviser ensemble des idéologies de l’ " État " ayant eu cours durant les années 1910-1950 en Europe. Le thème était titré : « Dépolitisation ? ou nouvelle configuration (politique) » à l’argument du penseur (Carl Schmitt 1888-1985) au cœur de l’Opinion dans l’ère des Masses. À ce panel savant je demandais : « qui parmi vous connaît Edward Bernays ? » ; sur la quinzaine un seul répondit que ce nom lui sonnait sans savoir pourquoi. Comme les quatorze autres il ne connaissait pas celui que l’outre-Atlantique classe parmi « les dix hommes les plus influents du 20em siècle ».
Certes on ne peut pas connaître toutes les vedettes ! mais en l'occurrence s’agissant du "père fondateur" de la Propagande, et généralement de la publicité, assistant le lobbying politique de la Maison Blanche dès son début de carrière en 1918, il écrivit les règles de la « propagande » qui lui furent empruntées par le nazisme comme l’Histoire l’a révélé après-guerre. Il vécut jusqu'à 103ans, pratiquement sans cesser de croître en influence. On s'alertera qu'en 2020 quinze érudits de la Citadelle, à l'étude de la phénoménologie de l’influence d'État durant le 20em siècle méconnussent le personnage. Je dois préciser que durant cinquante ans de ma carrière, je n’en avais non plus jamais entendu parler, puisqu’il était un neveu très proche de Freud, à la fois fils de sa sœur et du frère de son épouse (ce qu’on appelle un "double neveu"). Cet enfant de la famille de la Psychanalyse se réclamait du titre de "psychanalyste" parce qu'il avait élaboré toute la théorie de son invention – la Propagande – sur celle de la psychanalyse de son oncle ! pour laquelle il aura été reconnaissant en se chargeant d'en faire.. la propagande. Avec Wikipedia je témoigne que les psychanalystes en France en sont restés inconscients (victimes par conséquent de quelque propagande négative).
Ceci ne signifie pas que personne ne savait, mais qu'aucun n'échappe à un effet collectif, ici d'apathie et d'erreur. Pour ma part je levai le lièvre durant la rédaction de La Sainte Éthique que j’achevais en juillet 2012. Sachant que la bête courre vite je m’arrêtais à son terrier où je trouvais, bon sang, bien sûr ! Des rayons de bibliothèque de Science-Fiction ; ainsi est-il vrai, physique, que la psychologie collective fantasme et désire – et dans ces romans enterrés je devais trouver l’interprétable annonce de l’Intelligence Artificielle que la psychanalyse visait par le revers de sa manche.
Mes années de formation à la psychiatrie et à la psychanalyse ont été baignées dans les événements 1968 et leur suite. En 1980 j’avais connu l’anti-psychiatrie et quelques notions d’anti-Œdipe. Commençait une équation d’égalité possible entre la Psychanalyse et l’Écologie. Mais l’époque rattachée était de manière encore fruste à l’informatique. Il n’était possible d'en avoir le pressentiment qu’à partir de la Cybernétique, mise à la mode par la Science Fiction.
Le 31 janvier 1950 – j’avais huit mois – le New York Daily Mirror, éditorialise : « Quelque chose de nouveau, appelé la Dianétique, va arriver en avril. C’est une nouvelle science qui marche d’une façon aussi invariable que les lois de la science physique, mais dans le domaine du mental. Selon toutes les apparences, elle s’avérera aussi révolutionnaire pour l’humanité que la découverte et l’utilisation du feu par l’homme des cavernes. » Or y regardant de près, on découvre assez facilement, que la dénommée "Dianétique" était un copié-collé cynique de la technique freudienne (divan, écoute, séance, didactique etc..). Cette dernière était diffusée par E.Bernays depuis la mort de son oncle Sigmund et pour sa cousine, la fille de Freud Anna. Edward conduisit les relations publiques (le nom redonné à la "Propagande" devenue sensible depuis la guerre) de l’Association Psychanalytique Internationale. L’adversité se dressait. L’éditeur de la Dianétique, J.Campbell, déclarait à la presse, que son auteur L.R.Hubbard aurait le Prix Nobel et que leur méthode enterrerait Freud.
L'Histoire documente que dans la bataille qui suivit, la Dianétique en esquive se retourna prit le nom de Scientologie pour gagner un stratégique statut de 'religion'. Elle remporta ainsi la partie aux USA et se trouve aujourd’hui à la place de Bernays à la Maison Blanche.
Si on replace cette bataille dans la continuité de la vie de Freud, on retient que 1918 avait été l'année de sa première alliance avec son neveu, et que jusqu'à sa mort en 39 il n’en fit jamais état, Les éléments indiquent qu’il en était fort embarrassé puisqu’avant de s’éteindre il prescrivit de renoncer à la psychanalyse, tant que ne serait contrôlé son usage en psychologie collective. Deuxièmement la communauté psychanalytique française, j’en atteste, et non moins les milieux érudits refoulèrent cette participation de la psychanalyse au conditionnement idéologique du monde occidental.
Une fois décelé, le refoulement indique d'investiguer le moment de la divergence Psychanalyse-Dianétique pour scruter en profondeur l'histoire psychanalytique. On trouve ainsi que l'organisateur de la Dianétique, l'éditeur J.Campbell n’avait pas qu’une corde à son arc. Son assaut contre l'entreprise du neveu freudien était accordé à d’autres alliances. Il avait été primordialement enseigné à la Cybernétique au MIT, par son fondateur N.Wiener dont il était devenu ami. Poursuivant de là son cursus universitaire passant par la technologie de l’Atome, et de ses bombes retentissantes à l’époque, il partageait avec Wiener une défiance du militarisme. Cet ingénieur cybernéticien atomiste par conséquent enquêtait logiquement avec l’intention d’instruire les masses des perspectives en jeu. Il fonda une entreprise – de 'propagande' aurait dit Bernays – qui deviendrait la maison d’édition majeure aux USA de la Science Fiction (Astounding Science-Fiction). La ‘dianétique’ fut ainsi présentée à son origine, comme un jeu de ‘science fiction’ qui appliquerait une technique propre à renverser un cours pulsionnel mortel de l’humanité etc.. Avec d'autres auteurs, Astounding S.F diffusa les facteur de l’informatique (A.Turing ; N.Wiener) et de la stratégie des jeux (J.v.Neumann) sous la plume des plus grand succès : Isaac Azimov qui allait attacher son œuvre à la robotique et à la Psychohistoire (Foundation), tandis que A.E.v.Vogt, pour les thèse de l'IA collective, l’identité génétique des clones et la civilisation féminine titré par un célèbre « non-A », serait traduit en France par Boris Vian (dont on voit difficilement comment son héros récurrent, Jacquemort, ne signifiait pas le Lacan de la pulsion du même nom, reprenant le macron sémantique, trait du 'A', pour exprimer de biais sa castration linguistique). Je n'entrerai pas dans les détails non plus de cette piste qui fut parcourue en une nouvelle série de dix-huit conférences-vidéo [75] durant l'année 2014 dont je vais à présent parler.
[65] http://lasainteethique.org/1900/prod02/ERRAN94&/HAMILTON/5DIFSEX/mR/EMHO&000.htm
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Reprise de l'action sociale
Mais je reviens donc au concret de ma situation fin 2012. Depuis 2000 mon cabinet n'avait toujours suscité ni intérêt ni réaction. Dans le dispensaire psy voisin – strictement à un coin de rue de ma plaque – le secrétariat n'avaient pas connaissance de mon existence ; sinon on entendait « n'allez pas chez un psychanalyste, restez avec nous, nous qui savons traiter les paysans (sic) ». La conception de la psychanalyse par étapes, étages, explique ces mésalliances professionnelles. Également en effet je restais toujours totalement ignoré de mes collègues – « psy-chics » – c'est à dire de la psychanalyse des premiers-étages. C’est ma personne professionnelle qui est concernée et ses travaux dont une part , archéologique (AMO), est indubitablement recevable et au degré d’une alarme lorsqu’on mesure l’accroissement des tensions communautaires religieuses de l’actualité occidentale. Pour cela, l’accueil dans les réseaux sociaux que je sondais également est encore plus intéressant :
Avant qu’on puisse observer l’opinion hors les structures d’influence – tels les réseaux d’éditions, filières scolaires, hiérarchies d’université etc.. – on a pu supposer qu’elle était finement orchestrée par ces organismes idéologiques, sociologiquement repérés. Puis le tissu acéphale de la toile Internet a livré aux masses des réseaux. Avec leur potentiel de déborder le contrôle de ces institutions, on peut attendre que les vérités censurées surgisse de leurs trames. C’est ce que troisième étage de la psychanalyse avait annoncé en l’appelant « rizhomes » et.. il s’avéra qu’effectivement on pouvait attendre ! Cette ‘coiffe’ s’éclipsant comme dernier étage, il resta.. le silence.
J’ai déclaré dans le vide où le son ne porte pas, les définitions que la psychanalyse apporte une fois qu’elle est accordée au milieu informatique. La masse reste apathique. Reconnaissant les découvertes (découvertes archéologiques, neurologiques, génétiques etc..) et les démonstrations (psychohistoire, sexologie, sociologie etc..), malgré tout, en dehors de toute contrainte elle n’agit pas. Averti par la lecture de l'Histoire de la Science et des Découvertes, j'ai pris mon parti d’a-social attendu et encaissé la vérification du rejet de principe. Il n’était pas à piori certifié (l’inattendu de la toile aurait pu surgir, motivant une "présomption d’intelligence") mais puisque le verdict fut l’abrutissement ou la débilité essentielle, il fallait prendre des mesures d’appareillage ; elles étaient simples : durant sa combustion propulsante, la psychanalyse en 68 avait dégagés des algorithmes des Discours Sociaux. En 2013, la physicalité de l’artificielle "intelligence" était à portée d'instrument et c’était le moment de passer avec ces formules, de la théorie à l’action.
Je commandai alors en 2014 la programmation informatique de ces algorithmes, en une plate-forme procurant sur le web, une appli de gestion de communauté, comparable aux réseaux sociaux devenus à la mode, mais circonscrite à l'usage de groupes qui s’en constituent propriétaire. C'est un 'logiciel libre' permettant la discussion, l’élaboration de lois et calculant les votes à l'abri de leur annexion par les grands marchés. Associations, entreprises, troupes ou conseils y trouvent une Assemblée Générale permanente, c’est à dire un gestionnaire en temps réel aussi nommé cyberdémocratie. Cet utilitaire n’existe nulle autre part sur le web et c’est aussi remarquable que les autres traces d’apathie, car cet outil communautaire si simple et désiré, réalise physiquement "le sens de la civilisation" telle que l’Occident l’a destinée.
On dirait qu'il n'est pas facile de croire le rêve advenu. Faute de technologies de l’information suffisantes, ce régime mythique ou idéal n'avait été qu'une promesse. Bon an mal an les démocraties ont cahoté sur les chemins du mensonge, son effet hypnotique, suivant la forme dite "représentative". Leurs durées de mandats, les longues circulations de débats, ont bien été dénoncées dernièrement mais nous serions arrivés à ne plus croire au régime citoyen projeté. Au contraire, l’instantanéité du compte-rendu des pouvoirs, l'immédiateté de la délégation, les délibérés en temps-réel, sont vus comme des idées folles et dangereuses. En masse, de gilets, jaunes ou de laquets il n’est pas admis que pour la première fois dans l’histoire, les conditions d'une démocratie sont devenus une réalité.
Je nommais ce programme APSO. Une fois mis en-ligne et à libre disposition, j'ai eu quelques occasions de le présenter en conférences. J’expliquais que la psychanalyse des discours sociaux avaient fourni leurs mathèmes, les algorithmes de la gouvernance. Je ne peux pas rapporter en écho la voix blanche d’un maire qui raidi dit «..mais il nous parle d'une cyberdémocratie..» ; si leurs clap-claps m'avaient giflé, ils auraient furieusement applaudi ; mais je savais probablement avant eux que l’introduction d’une mise à jour technologique, dans une société percluse de sclérose, allait être l’objet de défenses et d’opposition du vieil ordre. L'épreuve décisive fut donc lorsque je la proposais à d'éventuels groupes d’adolescents, pour une "initiation à la démocratie". Leur usage si journalier des réseaux sociaux, leur quête de communautarisme, leur découverte d'un monde adulte si trouble, les disposant plus facilement à tester un tel programme. J’informais le milieu pédo-psychiatrique de sa disponibilité. C’est à ce moment que se sont élevées les attaques ouvertes et violentes. Il faut alors préciser un autre élément du contexte :
Après le colloque H26 (2006), puis les Sessions de Soin Social (2008-9), la publication en version web et papier de La Sainte Éthique (2010) et les quelques interventions aux législative (2012) avec ‘le partidelintelligence.org’, je livrais en 2014 sur la chaîne publique Youtube, la nouvelle série des dix-huit conférences qui détaillait la nouvelle histoire de la psychanalyse, à la lumière révélée par les dessous de la Science-Fiction et le jeu découvert de Bernays-Campbell (International Psychoanalytical Association contre Astounding Science-Fiction). J’intitulais cette série « LaScène » [75], qui n'était pas celle de l'Eucharistie comme on me le demanda immédiatement, mais la réponse à La Société du Spectacle que le post-modernisme avait offert au lieu de l’anti-psychiatrie et d’une écologie avertie des lois psychiques de l’environnement (Écosophie/Guattari). À ces conférences participait un auditoire de plus en plus réduit : une intervieweuse à la caméra, un professeur de philosophie et deux collègues (psychiatre et psychologue). Les professionnels s’engagèrent dans la promotion éducative d’APSO [80] et nous fondîmes en 2015 « Addons », Association d’adolescents destinée à cette fin (objet : initiation de l'adolescence à la démocratie par le réseau de gouvernance collective APSO).
L’acte qui répondit fut catastrophique. En contrefort de la citadelle qui siège sur sa colline, règne dans sa vallée l’Hôpital Psychiatrique départemental, principale ressource économique de la région. La direction de cet établissement lança une dénonciation publique de mon activité de ‘gourou’. À l'occasion de la Semaine Nationale de la Santé Mentale, la directrice en personne prit d'assaut la vitrine de l'Association APSO, en balayant les prospectus comme Jésus-Christ les marchands du Temple, et convoqua mes collègues pour une sanction privée qui se tint dans ses bureaux. Il fut annoncé à ses employés, infirmiers et aux deux psychiatre et psychologue, que toute perpétuation de quelque relation avec moi serait punie d'une mise à pied de son établissement.
Un tel chantage à l’exclusion pour des motifs regardant des activités hors son établissement, interdire des contact sociaux, confiner ses administrés, sont des mesures caractéristiques d’une secte – c’est à dire ce dont elle m’accusait. Le renversement hystérique est bien connu et ce n'est pas une légende, non plus que les mécanismes Novlangue appelés pour le premier « projection » et « dénégation », « processus primaires » pour la seconde. Ils sont notamment typiques venus d’un hôpital psychiatrique les brandissant à sa tête ; dans ce tête-à-queue, tenu d’une autorité souveraine du régime de la citadelle, personne n'osant dénoncer l'ambiance chronique qui se révélait explosive, les infirmiers et le psychologue se soumirent sans faire un pli. J'ai vu durant les jours suivants des vitesses de changement de trottoir record. Seul le psychiatre, un brésilien ébahi, résista sans comprendre la menace. Durant les mois et les années qui suivirent, il fut pour ainsi dire ‘détruit’ ; je préciserai plus tard comment ; il est à ce jour encore soumis à des procès et à des traitements inimaginables. Sans pour autant faire usage de formule emphatique, on peut dire que l’oppression avait dès lors montré son visage.
Je n’oublie pas être en pays réputé ronchon et critique – on pourra dire que j'en suis juge et parti ; mais sa gouvernance a dernièrement relevé une précipitation sur la matraque et le coup de balle dans l’œil qui a surpris le peuple souverain. Que la police tape sur les torts et travers passe pour son métier mais la psychiatrie est faite pour évincer les abus de pouvoir, narcissisme délirant etc.. Mes années de formation se sont déroulées lorsqu'une dérive de la psychiatrie-politique a été interrompue ; elle avait été signalée en une URSS qui ne savait pas trop bien cacher ce qu'elle faisait. Elles enseignèrent l'équilibre qu'il faut précieusement entretenir entre le penchant pour les salles d'isolement, overdoses de camisoles chimiques, électrochocs et pourquoi pas les tourniquets quand tout cela est nécessaire, et les penchants d'une parole analytique qui soigne en libérant. Cet équilibre était figuré lors de mon premier cours de psychiatrie, par le Pr Bailly Salin tenant d'une main sa carte de police et de l'autre le micro de son enseignement de psychanalyste. Il expliquait qu’une psychiatrie n'existe que si ses administrateurs n'empêchent pas ses psychiatres de parler librement et de s'entretenir.
Du point de vue de cet enseignement qui fut délivré à partir de 1968, l'étrangeté d'une ex-cheftaine de supermarché muselant sans être inquiétée une association et une profession libérale, équivaut à celle d'un évêque formé à la biologie qui n'entendrait rien à la conjonction de la psychanalyse et de l'écologie. À cet étage qui s’appelle sa coiffe, le lanceur, porte sa cargaison au travers d’un milieu encore hostile. À cette haute altitude de culture raréfiée, où l’atmosphère est relâchée en processus primaires, les mœurs d’administration et de pouvoir n’ont de raison que violence et fric (la signification dialectique n’y a plus de souffle ou de portance) ; mais on y repère que la psychiatrie est destinée à régler les affaires du monde autant qu'il s’avérera que c'est une pathologie mentale qui fera le dernier obstacle à son épanouissement.
Quand cette coiffe à son tour atteint la région où l’informatique devient suffisante, là où la barbarie occupe les derniers espaces d’une intelligence quasi disparue, sa protection s’ouvre et se détache. C’est le moment où la psychanalyse effective, son agence opérationnelle pure et simple, est pour ainsi dire posée sur sa trajectoire, dans le vide et en apesanteur suspendue. C’est ce module porteur du nom APSO, qui en 2016 s’est trouvé en position, dans son environnement propre à se déployer.
suite
Par étages la Psychanalyse....
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[75] http://lasainteethique.org/2014/lascene/lascene_C0.htm
Précédent/V14 PuyPsy_2000-20/2-15
Psychologie de Nous
Par étages la Psychanalyse s’est consumée pour ne livrer que son essentiel ; elle réalise alors son but : instrumenter la civilisation des masses, leur procurant un moyen de naviguer avec la technologie moderne. Ce n’est pas forcément là où on l’attendait, mais avec sa précaution l'adage « science sans conscience, ruine de l'âme » se révèle un peu plus subtil : « sans psychisme, la science est sans conscience », et un peu plus développé : « la société, avec des administrations qui adoptent l’informatisation de la vie communautaire, avance et déploie l’outil informatique à l’aveugle et à la merci des perversions si elle ne se règle pas suivant les lois psychiques ». Analysée sous ces angles, la psychanalyse ne trouve pas d’autres voies que celle-ci où elle se révèle logique, nécessaire et harmonieuse. On tremble donc en voyant la psychiatrie l’ignorer ; mais on se rassure en comprenant que cette psychiatrie sans psychisme ne rejette que les étages révolus de cette psychanalyse à laquelle elle s'agrippe ce faisant.
L’essentiel appareillage que la psychanalyse place dans la société informatisée s’appelle "Cybernétique" (du grec gouvernail). Elle est définie « science des relations et de leur contrôle entre les machines et les être vivants » – trivialement c'est l’ IA, « Intelligence Artificielle » qu’on peut dénommer "Idéal Appareil" à charge de la psychanalyse de gérer l’angoisse qu’elle cause et l’humanisation qu’elle garantit en effet.
Cette fonction de la psychanalyse a été préparée, était déjà portée, par Freud (modèle de la foule/1920) et par le lacanisme à son début (psychanalyse et cybernétique/1960). On se souvient que Freud avait appelé la psychologie collective sa « Terre Promise », qu’il avait renoncé à atteindre. Mais en 1920 il l'avait dépeinte en quatre points ; son schéma figurait quatre éléments : l’objet de chaque moi (c'est à dire en politique ce que les votes désignent), les 'moi' en personne (c’est à dire les individus peuplant la foule), et l’ Idéal (c’est à dire le nom ou titre de cette foule que certains de ses individus représenteraient) – il ajoutait que les ‘objets’ étaient tous liés à un élément général qualifié d'extérieur : le "x" à atteindre, 'but' qualifiable de la 'volonté' de la foule, son objectif.
Selon Freud cette organisation charpentait une hypnose qui agglomérait la foule, mais en causant l'aliénation de ses « représentants » (de l'Idéal) ainsi que de leurs représentés, les individus qui à leur tour s’attachaient par "Transfert" à leurs supposés Grands Hommes, ces ‘représentants’ généralement petits. Cette force de gravité médiocre se faisait faute d'intégrer la physicalité des commandes et des gouvernes comme la cybernétique aujourd'hui la dispose avec ses qualités :
Lorsque l' intelligence artificielle devient une réalité dans cette masse informatisée, l’hypnose n'est plus un alibi tant à la mode du fascisme qui en profita un moment. La logique des systèmes et des jeux peut remplacer cette diversion par la pure dénomination objective du titre " Nous ". Les aliénations aux représentations sont démotivées (et le mot " âme " peut trouver un sens plus approprié à l'histoire de son usage – je n'ai pas eu le temps de parler de génétique et je vais en dire un mot dans un instant). Le calculateur cybernétique applique en masse à tous l'égalité (Universel) et relie chacun immédiatement à ses objets, ses votes (Direct) ; il calcule le scrutin à la vitesse de l'électricité (Instantanéité) nuit et jour sans cesse (Permanent). L’acronyme UDIP qui en ressort est heureux. Il s'agit donc du prénommé APSO qui caractérise le module livré dans l’espace psychique, (aux crédits consumés de l’Oedipe du complexe freudien, suivit de l’oedipisme de l’étage lacanien, puis de l’anti-Oedipe de la coiffe, Deleuze-Guattari) dont l’exemplaire industriel portera le nom de Votemobile.
En arrivant à présent à l’outil physique du support psychanalytique, j’ose penser que ce qui a été écrit depuis le début de ce rapport permet de saisir la fonction qu’apporte un tel logiciel dans la gestion par une communauté de son écologie. Mais je dois me tenir au plus près de l’énoncé chronologique de mes activités et éclaircissements apportés durant ces vingt dernière années. Il faut donc que je consacre quelques paragraphes à l'une des constances que j'ai maintenue dans la combinaison à la théorie, de la matérialité d'une entreprise. La première était aux USA Cybek of New York que revenu en France je reconstituais en Cyberontime et qui actuellement est basée sous le nom de Uberpol.
Précédent/15 PuyPsy_2000-20/2-16
Ubérisation de la politique
En 2017 je créais et basais avec deux amis cette dernière Compagnie, Uberpol, en e-Estonie – c'est à dire la version de ce pays de la Communauté Européenne entièrement de nature numérique, informatique, internet. Ce petit pays nordique ainsi virtualisé propose à des Entreprises de s'y enregistrer. C'est en continuant à priser l'hommage à rendre au progrès que j'ai fait ce choix, sans trop attendre de résultats en retour et à ce jour, mon désespoir n'a pas été déçu.
Mon rapport à ce point va bifurquer. D’une voie il s‘arrêtera à ce chapitre " Uberpol " – de l’autre voie il continuera avec deux conclusions pratiques (la télémédecine et la géopolitique ou Psychohistoire). Je pose donc une voie de terminus possible à ce point où la physicalité de la psychanalyse se parachève, en l’espèce d’une Compagnie, Entreprise industrielle.
Le motif, l’objet d’Uperpol est la citoyenneté, agencée de façon propre à viabiliser la numérisation de la société et de la planète en cours. J’ai expliqué que le Pluriel Analytique était la mesure appropriée, à appliquer lors de cet aboutissement de l’industrie occidentale – et que ce PLAN était techniquement finalisé en APSO, et sa forme utilitaire Votemobile (instrument internet de cyberdémocratie). Uberpol est la compagnie de service qui délivre ce logiciel scrutin (Votemobile).
Cependant la psychanalyse a aussi montré que cette physicalité du Nous (la "société", la "communauté") pouvait être réalisable mais encore à la condition d’une réalisation physique équivalente : identification numérique des corps, "vivants", "biologiques" – identité citoyenne numérique qui est aussi devenue réalisable avec la connaissance de la génétique.
Les individus, "citoyens", de cette communauté numérique, n’ont plus pour seul moyen de procéder par l’identité civique au mieux chiffrée par un N° SS, de sécurité sociale aussi nommé SNIR (Système National Inter-Régime). L’enregistrement à la Mairie par un parent putatif d’un nom et prénom n’est plus une procédure qui siée à l’administration cybernétique d’un socius. Les citoyens étant, par une conséquence inéluctable (sainte éthique) de l’appareillage numérique, identifiables un code numérique et génétique, devront probablement l’être en pratique.
Le second service de la Compagnie Uberpol délivre l’intendance de cette physicalité complète, intégrant l’identité génétique à la raison et fonction sociale des individus citoyens. La personne votante et éligible de ces communautés ayant en l’occurrence finalisé le Complexe d’Oedipe, n’a plus le physique imaginaire du corps narcissique de l’ego (le moi de la terminologie freudienne) mais la phsicalité d’une Unité Cybernétique de Mémoire de Personne Phsique (UCMPP).
Uberpol rend aussi les services d’Analyse Plurielle pour les communautés en besoin de soin institutionnels, délivre la formation à la psychanalyse, fournit aussi des groupes de métiers et quelques autres outils – que déjà au su des deux premiers points on imagine sans aucune clientèle – ce qui est le cas puisqu’à la première allusion au terme « cyber-démocratie ! » le désert s’était fait et qu’ajouter celui d’ « identité génétique », ce n’est plus d’un désert sur terre dont nos parlons mais de confins d’univers.
Dès lors la situation trouve quelques explications, la première étant la détermination suicidaire que quelque symptôme mettrait au rôle d’une entreprise inconcevable. D’autres pathologies peuvent être envisagées. On peut aussi s’arrêter sur le terme "Utopie" proche du faux-ami Eu-topia qui aurait signifié la « bonne place, circonstance » - mais "utopia" veut dire « qui n’a pas sa place » et, dans cette circonstance la logique fait équivaloir l’inconvenance et le mauvais ordre de la société qui ignore, néglige ou rejette Uberpol.
Cette paranoïa qui prendrait l’air d’une dispute entre un projet social et une société, n’est pas inattendue, surprenante ni nouvelle ; elle est caractéristique de l’anti-psychiatrie et psychiatrie institutionnelle, c’est à dire ce que j’ai illustré comme le troisième étage du lancement de la psychanalyse – celui qui constitue la ‘coiffe’ quii une fois élevée à son orbite, s’ouvre et dépose l’astronef final et désiré ; soit satellite qui continuera à tourner inerte, soit engin qui déploiera des ailes ou voiles pour entamer dans le vent solaire une progression propulsionnelle radicalement différente des principes à réaction des premières étapes.
Il convient donc de rappeler que la société humaine, actuellement devenu principale animatrice de la vie sur terre, est devenue dysfonctionnelle à la mesure des techniques qu’elle acquiert, et du manque de connaissance jusqu’à la dégénérescence qui l’affecte. L’humanité détruit la vie sur terre, menace de se détruire elle-même, présente généralement une face hideuse de souffrance, d’auto-mutilation, de mensonge et de misère. Il n’est pas nécessaire d’appuyer le tableau pour arrêter la définition d‘une pathologie gravissime. Dans un pareil moment, étant par définition ignorante de ses solutions, et quasiment certain qu’elle s’attaquera aux remèdes, on regarde Uberpol et sa naïve simplicité dans cette société, ses physicalités des progrès acquis (gouvernement par le savoir collectif, identification au génome individuel, psychologie collective, médecine des corps sociaux) comme la représentation propre de l’impossible, c’est à dire de la santé.
Ce n’est pas facile, évidemment de soutenir quelque chose dont tout le monde se fiche et se moque, et la voix du raisonnable troupeau de la faillite, presse évidemment à ne pas soutenir cette aberration qui isole et fait paraître fou. Mais d’une part la difficulté n’est pas un critère de faute, et surtout l’inconvenue générale explicitement requiert qu’en lui rendant l’indifférence, on élabore, expose et mette à disposition le remède. S’il n’est même pas perçu en ce cas, un désir probablement est à l’œuvre d’en protéger l’objet. Au-delà de cette possibilité, ou de ce potentiel, je n’en saurais rien prédire ni probablement dire plus.
Cette voie consiste à faire sans rien attendre de plus. On y est généralement forcé lorsqu’on s’oriente contre une résistance. Franchir la réserve de l’inaction engage sinon immédiatement la dispute. J’ai mentionné le compagnon de la création d’APSO, laquelle avait été sur le champ interdite par la direction de l’hôpital qui n’avait rien à voir là-dedans et certainement pas le droit de s’en mêler, et lequel avait été menacé de licenciement s’il fréquentait cette association. Je disais que j’attendais au cours de l’écriture de ce rapport, que son sort fut écrit pour le consigner ; mais il me faut en parler sans cela, car le procès qui le menace vient d’être reporté pour la quatrième fois par l’hôpital qui l’accuse et lui demande de dédommagements énormes. Dans sa défense, mon malheureux collègue démontre que ces dédommagements sont à la mesure d’une somme identique que ledit hôpital aurait "économisé" par quelqu’écriture comptable, puisée à la SS. C’est une affreuse histoire dans un monde où la corruption est devenue leader. L’économiste Proudhon est pour ainsi dire unanimement admis affirmant que « la propriété c’est le vol » ; avec la même objectivité il est énonçable que « le pouvoir c’est la corruption ». Ce ne sont pas dés médisances mais des observations comme dire « la masse c’est lourd ».
la corruption en question, si on s’interroge, est aussi distincte qu’un examen un peu soutenu du marxisme, percevant que le capitalisme n’est pas une tare économique, mais un alibi du sadisme, lui seul objectif et conséquent.
On voit que disant ces choses en vitesse, qui sont par ailleurs scrupuleusement documentées et soutenues, je cherche à réaliser une description exacte du monde (que et où nous vivons) qui puisse être sans indulgence. Cette rationalité qui n’a rien de froideur dans la fournaise, est absolument nécessaire pour expliquer le point de vue que prend la psychanalyse ayant atteint son orbe d’opération. Tous les indicateurs par ailleurs annoncent un nouveau monde, une transformation de l’humanité et de son environnement ; il importe pour qu’il adviennent que l’on décrive sans faute ni fausse mesure celui qui disparaît pour qu’il vienne à sa place en mémoire.
Dans ce sens on peut poursuivre à moindre risque dans la voie alternative :
Précédent/16 PuyPsy_2000-20/2-17
Télémédecine fondamentale
Les hostilités ouvertes de l’administration de l’hôpital Psychiatrique à mon exercice n'ont sûrement pas manqué d’approbations non déclarées de la part de ses médecins. Elles ne suscitèrent pas d’intervention de la part du Conseil de l’Ordre méfiant de se mêler de « querelles de psychiatres (sic) ». Mais par une occasion seconde il choisit de me signifier de manière avantageuse, à propos de la télémédecine – qui devint le troisième volet de mes activités de base, avec la psychohistoire (AMO) et l'IA (PLAN).
On retrouve cette troisième activité annexée au module UDIP qui maintenant flotte dans l’espace cybernétique. Après que sa coiffe finale (anti-Œdipe) ait été larguée, le lanceur (Œdipe, Œdipisme, anti-Œdipe) a placé dans ce milieu sans gravité ni frottement (Réalité Virtuelle), l’opérateur psychanalytique qui peut déployer bras, panneaux et voiles, dont la télémédecine fait partie en lieu de ses premiers principes (télécommunication).
Durant mes années séminales de l’engagement de la psychanalyse dans l’informatique, à partir de 1980 et décisivement 1985, je m’instrumentai d’une activité de téléconsultations. On se souvient que c’est au moment de l’installation de la téléphonie chez lui à Vienne, que Freud inventa la psychanalyse. En atteste un des premiers actes-manqués qu'il analysa en prenant l'habitude d’utiliser le téléphone. À ce point de départ la disposition analysant-analyste parlant presque dos à dos, sans se regarder figure archaïquement la disposition téléphonique ; et plus tard le lacanisme souligne l’exclusive du flux vocal, la physicalité du langage, la voix transportée, enregistrée, stockée etc.. au point d’en faire strictement la matière pulsionnelle dans son Graphe du désir.
Je pratiquais donc dès 1985 une télémédecine qui fut soutenue par le magazine en vogue Psychologie. Mais l’histoire la fait remonter bien avant. Alors qu’elle gagnait depuis 1920 sa réputation par le monde d’efficace, confort et salubrité, la télémédecine en France (pays des lumières qui ne parut pas être celui des distances) ne fut juridiquement définie qu'en 2009 et pratiquement légale en 2010 ! Ses administrations eurent alors quatre années pour se mettre à jour. Au mépris de l'ordre de l’État, elles lui firent obstacle jusque fin 2017. Mais le blocage de cette pratique est général ; quand 600.000 consultations étaient attendues pour l'année 2018, il n’y en eut que 60.000 d’effectivement réalisées. Caisses SS, patients et praticiens, chacun pour soi méprisent la téléconsultation ainsi qu'en masse, au point qu'on commencerait à soupçonner une inhibition pathologique.
Tandis que de mon côté je m'étais déclaré inscrit (2018) aussitôt qu'une plate-forme Internet venait de le permettre, le Conseil Départemental l’apprit de la capitale et m’intronisa (2019) « spécialiste de la télémédecine, dans le département ». Quelques confrères firent remarquer qu'il leur était aussi arrivé de téléphoner, mais ces surgissements n’entamèrent pas que l’Ordre avait tranché dans l’offensive qui me chargeait de pratiques sectaires.
Remis en selle pour parler je signalais donc au cours de diverses interventions, que dans l’histoire entière de la médecine, la télémédecine était un progrès sans précédent ; et sur mon cheval coutumier qui unifie les espaces psychiques et cosmiques, je comparais encore la télémédecine au détachement d’une aussi grande envergure que l'acte écologique d'une sortie dans l'espace. Il n'est pas automatique de s'en rendre compte.
Pour commencer, ce ‘saut’ radical est faiblement perceptible ou bien quand il apparaît il suscite un vertige. La faute en est qu’avant d’y parvenir les médecins graduellement se sont mis à se comporter comme des robots. À première vue il est facile de le comprendre par la domination qu’a prise la SS sur l’acte médical ; mais si c’est exact ce n’en est pas moins un alibi d’un mécanisme plus profond. Au fond le corps médical s’est conformé sans s’en apercevoir à une imitation de la machine et de son intelligence montante, par un pressentiment, car sa conscience en général s’y est refusé. Hypnotiquement par conséquent les médecins sont devenus d’imaginaires machines d’autant plus qu’ils n’ont pas voulu le voir.
Telle est l’approche d’une sorte de mur-miroir vers lequel la profession fonce, et dans lequel seulement une fois rentrée elle aura reconnu l’intercession de l’IA. Se sera-t-elle perdue ? Non, surtout retrouvera-t-elle la relation personnelle médecin-malade restaurée, régénérée avec notamment l’immense conséquence de la psychologie dans son art. Mais nous n’en sommes pas là ; ces années 2018-2019 sont plutôt celles d’une exaspération de la stupidité qu’on prête aux machines et je vous demande pourquoi... Nous entamons un renversement projectif. Sur cette crête de la mutation, un observatoire privilégié est nécessaire au renversement qui se déroule. Cet "observatoire" est naturellement celui de l’exercice médical dans le champs psychiatrique, puisque la psychiatrie est en charge des transformations psychologiques et de leur contrôle. Afin de le distinguer dans la télémédecine qui marque décisivement la bascule, je l’ai dénommé « télémédecinepsy » en attendant que d’autres lui donnent un nom meilleur. Cette optique spécialisée regarde naturellement dans l’histoire et la mémoire :
Lorsqu'on mène une enquête assez simple sur l'histoire de l'Hermétisme, quelque chose de remarquable ressort rapidement : vue la constance de son activité durant les seize-cents première années du Christianisme, voire depuis le début judaïsme, vue sa mémoire de la scène primitive de la scène occidentale dudit Trismegiste " Trois fois Nommé " (Akhnaton-Moïse-Oedipe), on y relève troisièmement que l'icône qui transmet son message, Asclépius, également connu comme Esculape, est le patron de la médecine. Puis non seulement constate-t-on que cette doctrine, ayant été jusqu’à la Renaissance ce qui est devenu actuellement la Science, fut conduite au titre de la Médecine mais les historiens valident également sous ses apparences attendues d'ésotérisme, une orientation surprise : le dernier herméticien, G.Bruno dépeint son fameux Art-de-la-Mémoire (aujourd’hui PLuriel ANalytique) à l'image visionnaire et saisissante, des rouages et circuits des ordinateurs contemporains de la Cybernétique – cela n’est pas étonnant : si Michel-Ange préfigurait l’Anatomie, Léonard de Vinci la Mécanique, d'autres l'Histoire etc.. ; l’informatique aussi fut préconçue.
En les rassemblant, ces faits annoncent que la perfection essentielle de la médecine comptera les technologie de l’information et de la communication. Ainsi les calculateurs de l'IA et leurs réseaux télématiques paraissent donner à la télémédecine la physicalité qui manquait à la préconception de la médecine moderne. Cependant, la reconnaissance de cette fondation requiert une approche spécialisée de l’histoire et de la mémoire, la psychanalyse et sa « télémédecinepsy ».
Si cette lecture de l'histoire est correcte, on peut dire que l’Ordre des Médecins me taxant de « "notre spécialiste" en télémédecine », n’était pas si farfelue, surtout si on constate en contre-partie l'incurie que le corps psychiatrique, adresse à cette technologie où elle doit régner ; alors oui, spécialiste en télémédecine, me va bien parce qu'il n'y en a pas beaucoup d'autres. Je dois raconter l’anecdote qui l'appuie :
Fort de mon entrée soudaine en grâce dans l’orbe du Conseil, je répondais à une invitation distribuée par l'Hôpital Psychiatrique, qui présentait les nouveaux équipements et services qu'il allait offrir à la population. Je m’y rendis et c’était à peine croyable ; il n’y avait pas un mot sur la télémédecine ! aucune estimation ni prévision au milieu des nombreux équipements nouveaux, évidemment pas le moindre soupçon d'estimation conceptuelle non plus. Elle venait d’être légalisée ; elle donne sa physicalité à la parole qui est l'objet par excellence de la psychiatrie ; et pour tout accueil l'hôpital l'ignorait autant que des prélèvements d'organes des Falun Gong & autre Ouïghours. De quoi je parle ?! mais de l'aphasie phobique d'un prélèvement de la voix que constitue la téléphonie ; il n'y a qu'avec cette comparaison de taille qu’on peut le signifier : la communication humaine matérialisée, hameçonnée au bout de la ligne, déchiffrée par l'ordinateur, réduite au rang d'organe, est un tabou pour les prêtres eux-même de son office. Or la voix, prise au téléphone sur un extrait de quelques minutes permet à l’IA aujourd’hui, de poser un diagnostique de dépression meilleur qu’un psychiatre humain peut le faire [85] ! Voilà que l'Hôpital temple de la médecine objectif n'en a pas conscience !
Mais aussi j’ai consulté depuis ces dernières années les catalogues des congrès de psychiatrie – jamais, aucun, n'a présenté d’intervention traitant la télémédecine ou téléconsultation ; j’ai contacté mes Syndicat des Psychiatres Français et Association de la Psychiatrie Française pour leur demander ce qui se faisait sur ce thème – je n’eus même pas une réponse. Cet ensemble de faits irrationnels prête à des conclusions qui ne sont pas incertaines : la télémédecine est des plus essentiels éléments d’une physicalité à la charge de la psychanalyse et son ignorance générale, 'à peine croyable', témoigne d'un refoulement extrême et d’autant, d'un phénomène puissant de psychologie collective.
Équipé de ces observations je continuais à suivre le courant de l’approbation par mes pairs, qui me conduisit à une participation dans un projet communautaire. Il s'est agi de soutenir un projet de CPTS (Communauté Professionnelle Territoriale de Santé). Sous le sujet télémédecine trop épineux, on apprit que j'avais fait confectionner à ma main, un agenda de prise de rendez-vous en ligne, à l’usage de ma patientèle seule. C'est par ce biais que j'étais appelé.
Quiconque est attentif et soucieux du sens du secret professionnel ainsi qu’aux logiciels métiers qui cherchent à s’imposer aux médecins, sait qu’ils sont autant à l’usage des grandes plateformes de médecine en ligne, mercantiles. Lorsque le médecin y enregistre un patient, dans les profondeurs d’un dernier onglet, un de ces logiciels par exemple enregistre par défaut que ce patient « accepte que toutes ses données médicales soient partagées avec tous les membres de la plateforme (sic) ». J’ai constaté que même les 'formateurs', nécessaires à mettre en main des instruments si sophistiqués, déclarent l’ignorer ! Ce type d'infiltration du marketing, que tout le monde subodore et abhorre est une fatalité ; cette corruption de principe du système culturel actuel, suscite un intérêt pour les solutions strictement, réellement indépendantes. Mon agenda personnel, typique de cette solution, accrut les faveurs qu'on me portait et motiva mon enrôlement. Ce passage au projet d'une CPTS m'a donné l'occasion de précisions :
En psychanalyse et psychiatrie on peut communiquer à peu de frais et de la meilleure manière par téléphone. Je viens de faire état de la preuve qu’apporte l’IA de la suffisance de la voix ; deuxièmement j’ai fais remarquer que cette voix est aussi objet pulsionnel – autrement dit, tout ce qui l’habille par la circonstance du présentiel la marque et la déguise. Comme l’atteste la névrose de transfert « une voix c’est bien, en présentiel bonjour les dégâts ». L'analyse du 'moi' ajoute que l'image forme ce simulacre. La visio-consultation n'est à ce titre pas plus salubre que le présentiel en comparaison de l'aseptique téléphone. Cependant la SS impose un présentiel obligatoire et interdit la téléphonie pure. À peine justifiées en médecine générale – sinon certainement signifiant le manque de confiance dont on accable le praticien – dans l’acte psychiatrique ce sont carrément des règles contraires du bien. Comme expliquer que la sécurité porte la négation de ce qu’elle protège ?
D’une part, quand on est administrateur, on ne peut pas s’empêcher d’administrer, d’autre part les administrés sont rassurés si on leur inflige règles et contraintes. Dans le cas où l’enjeu est une transformation fondamentale, cette symptomatique de base est poussée à l’extrême. S’ajoute avec les automates intelligents une aggravation ; ils offrent une sécurisation de façade, aussitôt opportunité de se faire obligatoire, et derechef opportunité aux perversion collatérales. À ce jour leur marketing peut ainsi jouir de la visio obligatoire. Cette haute technologie prétexte des cryptages surabondants. Des logiciels coûteux et impénétrables sont imposés aux téléconsutations, c’est à dire autant d’occasions de portes-dérobées comme celle décrite ci-dessus. La corruption du monde étant une réalité, la pathologie des compulsions une fatalité, ces plateformes métier, ne peuvent pas s’empêcher de loger des moyens de surveillances et ponction de données privées ; et ces entorses à la déontologie du 'privé' médicale sont, elles, bel et bien sécurisées. Ce serait naïf de croire qu’il puisse en être autrement – ce n'est pas la théorie d'un complot mais la théorie du psychisme.
Il est par conséquent plus que probable que la télémédecine naissante soit entourée de fées et rois mages déterminés à interdire sa fonction essentielle. Ce sera le rôle d’une télémédecinepsy d’expliquer la valeur d’une téléconsultation personnelle, indépendante, respectueuse de la rencontre, et hors tout système qui la contraint à des modalités surajoutées. Par rapport à un simple appel téléphonique, que personne n'espionne sauf si on parle avec le roi d'Arabie dans une ambassade, les systèmes coûteux et pervers ne rassurent nullement des patients déjà perclus d'enquêtes et de mise-en-données de toutes parts. Plus que partout évidemment en psychiatrie, l’acte médical n'est excellent que dans le rapport psychique qu’il établit entre patient-médecin, et cet accès dépend d'abord de l'indépendance, de la simplicité, et de l'absence d'interférence en sa disposition.
Au moment où j'écris ces lignes, la CPTS qui m'a donné l'occasion de m'informer est dans la passe de la compétition avec d'autres projets ; c'est à un ajustement en cours que je m'applique et, le théorisant, nous devrons voir ultérieurement les résultats du sort d'autant qu'on doive (revenant au début du chapitre) les évaluer dans un ensemble que présente l'allégorie du satellite IA, module UDIP de la psychanalyse. À ce point il faut terminer en ajoutant les modifications de culture et de psychohistoire qui ont encore évolué depuis que tous étages du lanceur révolus, la psychanalyse raisonne du point de vue de la scène primitive amarnienne et d'un dernier scoop.
[85] http://www.slate.fr/story/177849/intelligence-artificielle-depression-anxiete-enfants
précédent/17 PuyPsy_2000-20/2-18
Au recommencement..
Pour qu'il soit complet, j'achève ce rapport avec une reprise de sa partie ‘archéologie’ citée au commencement parce que des plus récents développements ont relancé sa connaissance de manière considérable. Je rappelle qu'à partir de 1985 il est devenu possible d'ajuster proprement les pièces d'un puzzle que Freud avait approchées en 1939 (Moïse et le Monothéisme) mais mal emboîtées, certaines même retournées à l'envers – tel Œdipe dont Freud s'émerveille du mythique complexe sans réaliser que la pièce retournée à l'endroit révèle les traits beaucoup plus nets d'un personnage historique. Quelle ironie que le théoricien fameux du principe de réalité ait théorisé l'authentique description de la réalité comme une « fable » ! En allemand Unbewusste (l’Inconscient) a été bien traduit Une bévue par J.Lacan. Œdipe mythe, fantasme, est la « bévue » de S.Freud.
Cependant, signe que cette aberration lançait bel et bien une aventure de la vérité, il en était conscient dans un état crépusculaire comme en témoigne une lettre (écrite en 1936 à Romain Rolland) qui raconte sa visite de la Grèce en 1904. « Quand je me trouvai sur l’Acropole – écrit-il – et que j’embrassai le paysage du regard, il me vint subitement cette étrange idée : Ainsi tout cela existe réellement... » et sur cette terre présumée celle d'Œdipe il continue « ..comme si, sous cette impression indubitable, il fallait croire à quelque chose dont, jusque-là, la réalité avait paru incertaine. »
La thèse qui rigoureusement révèle que la réalité certaine, la physicalité sous le nom d'Oedipe est celle d'Akhnaton, a été publiée par I.Velikovsky après la mort de Freud. C'est un réveil de la conscience qui atteint jusqu'à la matérialité, renseigne la physicalité.
Mais une fois cet acquis de la physicalité du complexe psychique, faut-il le réserver à Œdipe, en faire son exclusive ? Ce brave petit simulacre serait-il le seul 'supposé mythe' qui sera révélé orné de l’hyper-réalisme ? On sait que Freud piétinant avait visé pareille correction de sa bévue avec son interprétation de Moïse – plus tard l’édition française corrigea le titre Moïse et le Monothéisme, en L’homme Moïse et la religion monothéisme comme s’il y avait eu quelqu’embarras de départ – mais Moïse avait toujours et déjà été admis comme personnage historique ; en précisant qu’il parlait de l’"homme" en ce cas Freud n'apportait rien de nouveau sous cet angle. Ce piétinement des éditeurs n’était qu’insistance qu’il fallait battre le tambour ailleurs.
Le déplacement coutumier du symptôme ramené à la place propre, on aura vite faite de penser qu'Œdipe retrouvé suffit à lui seul à franchir la duplicité naturelle du mot de la chose – ainsi que pour les délicats de la vérification d’identité, la tribulation au titre triplex « Trismegiste » usuellement développée « Hermès Thoth Trismegiste » pour le poète vos papiers vaut Akhnaton, Moïse, Œdipe. On serait donc arrivé à la chose du mot ; mais je ne sais pas pourquoi, je me suis encore pris les pieds dans ce tapis, et je dois donc rapporter qu'en fin de cette vingtaine d'années où j'étais pas mal occupé, j'ai trouvé le temps de le remettre à plat avant 2020. J'avais toujours soupçonné que si l'histoire avec réservé un sort pareil à Akhnaton, elle manquait d'équilibre quant au sort de son épouse Néfertiti encore plus mystérieuse que lui.
Finalement je ne dirai pas ici ce qui est sorti lorsque dernièrement j'ai re-soulevé le pli. Je ne le dirai pas parce que j'ai acquis une expérience de la susceptibilité de l'honnêteté d'un lecteur ou d'un correspondant lorsqu'on lui révèle des choses qu'il n'attendait pas. Or ici j'en ai dit beaucoup qui a déjà mis à l'épreuve les pensées habituelles. S'il n'est pas déjà rompu depuis longtemps, le fil de l'attention et de la reconnaissance a été suffisamment tendu. Si donc l'intérêt a été maintenu jusque là, sans le pousser à bout, il est maintenant assez informé, pour pourvoir en deux trois clics [90] trouver ce dont je parle, de l'identité phychohistorique qui a couronné la reine aussi bien que son époux le pharaon trois fois nommé.
Donc je termine ici. Ont été décrits les derniers déploiements d'une psychanalyse parachevée, réfléchie et disposée, là où ni les administrations, ni les institutions, ni l’université ne peuvent plus continuer à vivre. La "maladie" du malaise dans la civilisation s’en trouve diagnostiquée et peut être soignée.
Bonjour, voici un suivi de l’expérience PLuriel ANalytique dite PLAN.
Je rappelle que le PLAN est en activité depuis 1985 comme deux compte-rendus le relatent : Citadelle-&-reprise - le PLAN & Le PLAN après H26 .
Actuellement il traverse la phase d’une des résistances ultimes à la prise de conscience que nous vivons dans une société informatisée. Ceci est l’aube aussi de notre conscience collective. Mais à ce passage, l’individualisme est exacerbé ; il craint de disparaître car il ne voit pas encore que la psychologie collective ouvre son espace d’expansion. La psychanalyse reconnaît ces exaspérations qu’elle appelle le « moi ». Pour que le Sujet s’y retrouve il lui faut une analyse plurielle, c’est à dire s’exercer dans le pluriel analytique, ce PLAN qui se trouve en diverses formes.
ACTUALITÉ : à l’instant présent 20200308160900 je propose que le PLAN du mardi 10 se déroule sur https://framatalk.org/accueil/fr/ ; noter que la suite Frama est remarquable en paraissant être un authentique service communautaire gratuit et volontaire (un peu comme votemobile, n’est-ce pas) là où manquent à leur fonction publique même les états les plus républicains.. prétendus. Il faudra voir la qualité que leur service publique d’initiative citoyenne est capable d’offrir. Je pense que l’expérience mérite d’être tentée. Je continue à informer par SMS & mail pour ceux dont j’ai le mail.
20200308114200, le COVID.19 a fait son apparition et affecte notre région/France ; Un PLAN à venir dans deux jours (20200310) a renoncé à son présentiel prévu. Il a été suggéré de le réaliser par virtuel (visio-conférence). Nous avons cependant constaté déjà une grande indifférence au système du nouveau monde ; une réumion live menace d’être difficile à entraîner. Cependant c’est strictement l’objectif de notre soin, psychanalyse, pluriel ; à savoir admettre que notre subjectivité se réfléchit à l’informatique. C’est donc encourageant de voir qu’on est en face de ce que l’on a à traiter. Il a trois outils qui sont à notre disposition : l’idéal est du type Hang Out Live (qui permet des réenion visio à plusieurs). Il est lourd à manœuvrer en proportion à sa puissance – il y en a de plus simples qui foisonnent, mais médiocres précisément du fait de leur concurrence. Il existe les solutions incomplètes type Face Book Live ou WhatsApp, elles peuvent surtout fournir un très médiocre succédané au votemobile qui a fermement été ignoré. Je (DWT) me mets en quête de la bonne solution de visio-multiparticipants, et reviens rapidement avec un outil pour ce mardi 10 mars (évidemment suggestions bienvenues).
Télémédecine dans l'épidémie
Ce blog mérite de débuter par l’annonce faite fin février de l’édition d’un Rapport d’Activité (du cab DWT) de ces vingt dernières années (2000 à 2020). Ce livre (papier à la demande, ou kindle, ou mise en ligne) sera jugé trop intello par beaucoup – ce qui n’est pas forcément exact si on s’y penche un peu (c’est plutôt une négligence qui nous a donné la mauvaise habitude de croire aux publicités, faciles). Dès après sa parution une épidémie s’est déclarée sur la planète et s’annonçant vigoureuse chez nous. Sans doute le texte de février faisait-il partie des alertes mais aujourd’hui nous sommes précipités dans l’action. Le "rapport d’activité" ne se trouvera plus qu’à la base du blog (il se lit de bas en haut) et les articles depuis lors seront particulièrement concentrés sur la télémédecine que l’actualité met à l’avant-scène des progrès que nous réaliserons comme la plupart du temps par la force des choses.
14 mars 2020 : Un SMS collectif à l’adresse du PLuriel ANalytique : SMS collectif au PLAN, la réuenion skype de mardi s’est bien déroulée ; elle a été jusqu’à 5 participants et peut en compter 10. Comme je l’annonce par ailleurs durant ce mois le mode télémédecine du cabinet sera maintenu (donc le prochain PLAN sera par Skype). J’indique à l’accueil de l’agenda/rdv l’adresse d’un blog de suivi de l’épisode santé publique.
& SMS individuels à chaque patient individuellement qui a déjà pris rdv pour les jours et semaines à venir : Bonjour, j’avertis individuellement chaque patient ayant pris rendez-vous sur l’agenda-en-ligne, que durant le mois de mars (au moins) les consultations auront lieu en télémédecine ; j’effectue la modification sur les rendez-vous déjà pris dans le calendrier (vous pourrez constater qu’ils sont/seront réglés en « Telem » (au lieu de « Cabinet ») ; n’oubliez pas qu’il existe des solutions de forum aussi, tenus par le cabinet – tous renseignement sur le BLOG https://www.telemedecinepsy.fr/BLOG/Article/Teleconsultation-dans-l-epidemie . A bientôt pour notre rendez-vous, j’appellerai téléphoniquement. Dévoué, DWT.
12 mars 2020 : Allocution présidentielle où on entend « ..des changements auxquels nous sommes en train de procéder, nous les garderons parce que nous apprenons aussi de cette crise ..//.. et ce que nous sommes en train de faire, nous en tirerons toutes les leçons.. »
10 mars 2020 : Une première vidéo - https://youtu.be/HzNJfEdgU1A - intitulé « Régime de Télécommunication » annonce que mes cabinets de Haute-Loire et Dordogne recevront tous les deux en télémédecine, au moins jusque début avril. Ce 10 mars 2020 aussi a eu lieu un premier PLuriel ANalytique en forum vidéo(Skype).
Février 2020 : PuyPsy 2000-20 est édité et annoncé sur FaceBook du 11 https://www.facebook.com/antheaum.toll/posts/638847780216163 au 24 février 2020 https://www.facebook.com/antheaum.toll/posts/647638802670394
Télém et épidémie N°2
Dans la synchronicité du moment JM.Ghitti publie un point de vue Présence à distance qui viendra nourrir la suggestion ci-dessous, que la tenue à distance ( de la téléconsultation ) apporte un phénomène considérable dans la médecine – si considérable que c’est pour cela que l’on aura commencé par l’ignorer jusqu’à le refouler ; ceci començant à s’expliquer, se montrer comme suit :
Transcript de la vidéo :
Nous vivons une épidémie. Sa maladie déclarée n’a pas de traitement connu, mais nous avons une bonne connaissance du principe qui l’enraye : éviter la contagion, se tenir à distance. Autrement dit, à côté des outils de stérilisations jusqu’à l’assistance respiratoire, on trouve toutes les technologies de confinement, de consultations protégées et, voie royale de la tenue à distance, la téléconsultation – autrement dit en terme général, la télémédecine.
Dans la publication vidéo précédente, je mentionnais des résistances à l’usage de la télémédecine. Par la force de la menace de l’épidémie, aujourd’hui les digues ont rompu et la télémédecine est libérée. Une télévision de confiance l’a clairement énoncé, en précisant toutefois que ce serait jusque fin avril... une étroite fenêtre, mais l’allocution présidentielle déclare aussi que « nous garderons des changements auxquels nous sommes en train de procéder – parce que nous apprenons aussi de cette crise. »
Un autre moyen de presse informe ainsi qu’un « décret du gouvernement autorise la téléconsultation avec "n'importe lequel des moyens technologiques actuellement disponibles" » et confirme ensuite qu’une solution comme Wazap est ""autorisée"" mais c’est à ce propos mineur ; l’important est que le « n'importe lequel des moyens technologiques » répète strictement la définition légale, inaugurale et fondamentale de la télémédecine et de sa déontologie médicale. La crise nous a donc mis dans la situation de la légalité la plus pure.
Ceci éclaire la raison des résistance, des obstacles qui la freinent depuis cette légalisation pratique de sept 2018. Aussitôt née la belle aventure avait souffert de successives inhibitions. Plutôt que de regarder à la loupe longuement ces symptômes, on peut les situer plus largement. Le Codiv19 donne l’occasion de comparer deux régimes : par exemple, de la Chine et d’Europe.
La première se distingue par une centralisation (de la gestion de la santé) qui tend à piloter chaque individu. La France en comparaison procède par un filtre – le ‘15’. Pour l’un comme l’autre la télémédecine n’est qu’un accessoire (accessoire de leurs moyens : centralisation et filtrage). Cependant, au lieu d’un accessoire, elle peut être un principe. C’est une troisième politique qu’on appelle Ubérisation. Or nous sommes mis en garde contre ce mot, sans trop savoir pourquoi. C’est contre ce régime que les deux premiers résistent.
Sans non-plus prendre la loupe pour l’examiner, situons la question largement. Je l’ai entendue posée par une citoyenne lambda ; oui, libérer la télémédecine, comme on le fait en ce moment, c’est redonner au médecin le droit de décider et son libre-arbitre.
Ah ! La relation « médecin-malade » & l’« ubérisation » - ce second terme diabolisé trouve là un petit indice de compréhension. Je veux faire court, mais une voie de compréhension est ouverte.
À la prochaine ! Je donnerai quelques détails.
Télem et épidémie N°1
Cette vidéo a été réalisée les 9 & 10mars 2020, date à laquelle on commençait à prendre au sérieux l’épidémie Covid ( pour la situer : le 12 la présidence appelait aux urnes encore le 15 quand dès le 4 mars les rassemblements de personnes avaient commencé à être interdits). Entre ces deux moments, le meilleur et le pire, je réglais mon exercice médical sur un mode que j’avais promu depuis une longue durée :
Transcript de la vidéo
Bonjour,
Cette vidéo s’adresse à la fréquentation de mon cabinet où a lieu l’expérience de la téléconsultation.
Elle s’adresse aussi à quiconque serait intéressé par la télémédecine car une épidémie actuellement en cours, souligne la salubrité de cette modalité médicale.
Je dois donc avertir les premiers que l’expérience de téléconsultations qui a eu cours jusqu’à présent sera prolongée jusque début avril. Un des motifs en est ce Covid19 car si je devais rentrer de mon cabinet secondaire pour retrouver celui du Puy en Velay, ce serait pour demander à ses usagers de demeurer chez eux pour continuer à pratiquer en téléconsultation même si nous n’étions qu’à quelques mètres les uns des autres. Les événements m’ont donc placé dans un lieu intermédiaire, entre les deux cabinets d’où j’exercerai mon activité a distance.
Ce n’est pas une précaution qui pourrait paraître exagérée ; elle est d’abord un acte de bon sens mais surtout tire-t-elle avantage de cette épidémie par ailleurs néfaste. Au moins servira-t-elle à prendre conscience que nous sommes dans une société informatisée où la télémédecine tient un grand rôle.
Nous avions remarqué l’existence d’une résistance importante à la téléconsultation. Souvent, une résistance psychologique, paradoxalement, freine.. ce que l’on souhaite. C’est un phénomène complexe. Pour l’instant nous sommes dans l’actualité d’une situation qui élève en puissance la téléconsultation. Cette promotion forcée permettra qu’on y réfléchisse plus tard, au bilan. Dans l’actualité nous devons faire ce qui semble le plus salubre et en fonction des cas. Dans le nôtre, en psychiatrie, la communication vocale est suffisante au diagnostique et au traitement. Si par ailleurs on a vraiment besoin d’être ensemble, en présentiel, cette promiscuité s’appelle de la garderie.
Enfin, si nous avons des appréhensions à la télémédecine psychiatrique, n’oublions pas que cette maladie, psychiatrique, a le fâcheux caractère de ne pas se reconnaître et que, contrairement aux maladies générales, elle montre une angoisse devant la guérison. Si la téléconsultation isole spécifiquement une telle maladie pour en soigner le centre, cette dernière lui trouvera un goût désagréable et frustrant – ce qui est souvent le signe des remèdes.
Voilà ! Ce sont trois notes que je pourrai ultérieurement développer et préciser. Pour le moment retenons que s’il y a des résistances ou des incompréhensions, la situation d’épidémie dépasse largement les hésitations en imposant la télémédecine. Deuxièmement retenons qu’en psychiatrie cette modalité de soin présente des qualités spécifiquement adaptées.
A bientôt, car je continuerai à faire des mises-au-point de la sorte.
Télém et épidémie N°3
Cette vidéo continue la série de résumés en 3min d'études longues et détaillées par ailleurs ; il existe un espoir qu'en un temps de crise actuel, la télémédecine se mette en route avec d'autres habitudes de télétravail. Mais existe autant la crainte ou déjà la résignation que ce démarrage ne l'enclanche que comme un succédané télématique, toujours occasion de refouler sa qualité de progrès cybernétique. Quoiqu'il en soit ce sera en tous les cas une façon d'avancer, la première secondée par le fait au moins d'avoir parlé de ce qui, insensiblement progresserait :
Transcript de la vidéo :
J’ai deux voies à prendre : parler de cette énormité qui s’est traduite en maintenant des élections en annonçant l’alerte épidémique – ou bien suivre la suite de la vidéo précédente. Je choisis la seconde et reviendrai à la première.
Au motif de ce choix je disais brièvement en commençant cette série, que "la modalité téléconsultation présente des qualités spécifiquement adaptées à la psychiatrie" – or ces qualités, qui se distinguent en psychiatrie, sont voilées mais non moins importante en toutes médecines en général. Je faisais état aussi de résistances bien répertoriées, depuis des années du lent développement de la télémédecine freiné. Il faut d’abord que je m’explique sur ces points.
Pour commencer voyons la résistance, l’obstacle : depuis des années je répertorie des dizaines et dizaines d’indices du frein que l’administration sociale oppose à la télémédecine. Dernièrement j’en pioche un au hasard qualifié de mode dégradé d’accès au remboursement de soin, c’est à dire sans carte vitale. Entre autres renseignements qu’il alors faut fournir à la place de cette carte perdue par quelqu’un de malade il faut renseigner : le code régime, la date de naissance lunaire, le rang gemellaire, le code caisse, le code centre et d’autres encore, sans parler de l’évasive « qualité ». Ayant rempli cela, il faut imprimer une feuille, la faire signer – c’est à dire la lui poster pour qu’il la renvoie, puis formater les FSE et imprimer leurs borderaux pour pouvoir à chaque bordereau joindre les feuilles correspondantes classée de façon chronologique de manière à éviter toute séparation de documents, puis enfin insérer les documents dans une enveloppe identifiée qu’on envoie en Alsace CPAM du Bas-Rhin, haut lieu de l’épidémie.
Je pense que c’est exemplaire.
Parlons plutôt de ce que la psychiatrie fait brillamment voir de la télémédecine, à l’image de la culture devenue classique des bandes dessinées. Quasiment toujours, sur quelque fond de couleur, il y a dans des bulles blanches, du texte. C’est parfaitement indicatif de ce que la parole est distincte, extractible de la vie sensible. On voit aussi dans l’image parfois marquées des lettres, et réciproquement dans les bulles des images d’exclamation introduites,mais ces exceptions confirment la règle de la suprême qualité du langage que la téléconsultation, principalement téléphonique, préserve de la distraction que la perception sensorielle lui oppose.
C’est si simple qu’on peut le lire dans son transcript, que je joins à cette vidéo ; pour qu’on retienne qu’en général dans la médecine, l’interface, informatisation charrie le fatras de la distraction présentielle au moyen des tracas névrotique de l’administratif.
Sans cette résistance d’arrière garde la télémédecine s’avère donc le procédé le plus suprême de la relation médecin-malade.
Je reviens aussi vite sur ce qu’elle apporte par conséquent en politique. A la prochaine !
Télém et épidémie N°4
DE LA TEMEMEDECINE A LA POLITIQUE
Toujours contribuant à exposer la qualité, nature et l’efficace de la télémédecine – dont on peut autant se servir comme suivant d’« ingénieuses trouvailles https://youtu.be/FAIGbvA9ej4 » qui hissent notre corps social – et dont on saura faire usage le jour de l’identité génétique et de la parole citoyenne à l’urne cybernétique, en bref ici pourquoi
Texte de la vidéo
Aux courtes présentations qui précèdent, je peux ajouter maintenant le point le plus pratique du rôle de la télémédecine : la politique. Tout de suite je tempère l’étonnement : « ne faut-il pas penser que la politique doit être une thérapeutique ? » Cette règle n’exclue pas qu’elle soit malade actuellement. Elle est toutefois certaine si on garde en mémoire que la science – qui doit diriger notre raison – a été léguée, dans notre civilisation, par Asclepius, ou Esculape, nommément le patron de la médecine. C’est l’histoire de la science qui le dit.
Pourquoi alors la télémédecine est-elle une intervention culminante dans le destin d’une société initialement malade ? (qu’on la dise frappée d’un péché originel ou d’une pulsion de mort, l’intelligence a toujours compris que le langage frappait l’humanité d’un mal collatéral dont elle devrait se soigner). Elle culmine parce qu’elle extrait, justement, ce facteur pathogène. En télémédecinepsy, on entend précisément le langage, isolé dans le téléphone. On peut ainsi le traiter.
A partir de quoi, en redescendant, de la télémédecinepsy à la télémédecine, on reconsidère toutes les maladies comme une forme de parole. Ceci n’est pas nouveau de le dire, mais c’est nouveau de le faire ! Et en redescendant encore, à partir de la télémédecine on débouche à l’expression sociale générale, à la parole du peuple. Le traitement du langage, c’est à dire des idéologies, des fantasmes, des propagandes, trouve sont modèle source dans la télémédecine, elle-même dans la télémédecinepsy.
Bon. On pourra dire que là, j’ai fait mon numéro ! Si on veut.. et surtout si on se rappelle que c’est dans ce genre de message hermétique que passe l’essentiel du sens qui nourrit notre conscience. Il faut qu’il soit lui-même nourri d’études et réflexions scientifiques qui le précèdent ; et c’est le cas. Je terminerai avec les résultats de ces principes :
La télémédecine nous offre le direct d’une relation du malade à son médecin, qui est celle que l’informatique offre au citoyen en relation directe avec ses lois et ses élus. Cette relation s’appelle Ubérisation et on voit de toutes parts que les états pathologiques tentent de l’empêcher.
Voilà, je laisse cela à votre réflexion, avec les moyens également d’approfondir les questions, d’accéder aux documentations etc..
A bientôt
Médecine Fondamentale 1/2 l'espace
La vidéo « Médecine Fondamentale 1/2 » donne un peu d’éclairage sur les mécanismes qui aboutissent à un ensevelissement de l’exercice médical dans un flot d’informations contraintes – aboutissant à donner comme on le souffre actuellement une idée de la médecine conditionnée par des commerces parasites. L’art de guérir commence par isoler, par un moyen test les critères diagnostiques, à partir de quoi on peut soigner. En psychiatrie le diagnostique se fait sur la pensée, transmise par la parole. A cet égard le téléphone est comme un écouvillon de prélèvement – c’est aussi par le même canal que l’on soigne, ce qui fera l’objet de la vidéo prochaine. Donc en attendant voici pour commencer https://youtu.be/aQHtDHZOdNk :
Transcript de la vidéo
On m’a fait remarquer que j’avais présenté trop vite deux schémas un peu compliqués qu’il faudrait que j’explique. Je vais commencer par le premier qui figure la distraction du présentiel. Sous ce titre il s’agit du fait qu’à l’opposé de la téléconsultation, la consultation en présentielle inclut une distraction.
Si vous allez par exemple au cinéma voir un film la lumière allumée, vous serez distraits et distraites par la perception du reste de la salle. De même la consultation en présentielle apporte un grand nombre de gestes et de signes qui provoquent une attraction de la perception ; et de même qu’à côté d’une harmonie, existe une dishasmonie, il existe à côté de l’action médicale, une dystr-action qui entache le présentiel d’une lourde disfonction. Ceci au demeurant a commencé à être observé par les hygiénistes de la relation que sont les psychanalystes ayant fait usage du divan pour limiter tant que possible les perceptions parasites qui distraient de l’examen psychiatrique. Dernièrement on s’en est aussi rendu compte avec l’Intelligence Artificielle, qui donne des diagnostiques, de dépression et de schizophrénie bien plus justes que les psychiatres embarrassés de tout le décorum de leurs présentiels.
Avant que l’algorithme de cette distraction soit présenté, un premier modèle de la psychanalyse l’a illustré avec un premier schéma de la perception qui s’appelait Modèle Optique. Il se développe comme suit ; en se réfléchissant sur le cortex du cerveau la perception forme une image, quand s’ajoute le langage cette image est attiré comme image psychique qui distrait de plus en plus de la perception ; cette traction devient une distraction et lorsqu’une communication s’ajoute, cette distraction est encore plus prononcée. Et un cercle de distraction hypnotique est enclenché.
Ceci illustre comment une consultation présentielle malgré tous les avantages et informations qu’elle apporte, est taxé d’un revers qui amenuise la capacité de guérir * ; cette réduction d’ailleurs fait strictement partie de la maladie. Ainsi les maladies sont-elles collectivement entretenues, conditionnées etc..
Pour contre-carrer cet effet pervers de la thérapeutique elle-même, la civilisation a industrialisé une contre-action, c’est vraiment le cas de le dire, une contraction de cette dys-traction (par le moyen de la contraction du temps que permet l’informatique et c’est ce dont je parlerai dans la vidéo prochaine).
* : la partie en italique n'a pas été incorporée
Médecine Fondamentale 1/2 le Nombre et le Temps
La vidéo « Médecine Fondamentale 2/2 le Nombre et le Temps » boucle le cycle de l’examen de la télémédecine un peu moins de deux ans après sa légalisation et au moment où, épidémie – et confinement – obligent, elle s’impose contre de permanentes résistances ; mais avec encore le risque d’être courbée par les modes du temps passé, pour la vassaliser aux soumissions d’Homo Pouvoir. Son examen montre en effet que, portée par l’informatique, elle couronne la civilisation en matière d’ubérisation. Corrélativement la "fondation paranoïaque de la connaissance humaine" est opposée à ce qu’on, con, l’admette. Elle parviendra cependant à soigner dans ces conditions, en venant à la solution de traçage personnel des individus, pucés ou smartphonés, siphonnés aux GPS, où l’Intelligence Artificielle jouera sa carte automatique.
Transcript de la vidéo
Après avoir expliqué un schéma d’analyse des effets pervers du présentiel au chevet d’une maladie, il faut apporter un complément pour deux raisons. Premièrement les avantages de la consultation en présentielle en médecine sont incontestables – seulement ne pas considérer ses revers serait comme dire que la sexualité est exempte de perversions. Deuxièmement il ne suffit pas d’aseptiser le présentiel contre sa distraction pour éradiquer la pathologie. On peut circonscrire un mal mais encore faut-il le soigner.
Dans la téléconsultation psychiatrique, outre l’ordonnance de drogues judicieuses, il reste une bonne part de soin psychothérapeutique qu’il faut appliquer par le même canal télématique. Ce complément de bon sens mérite toute notre attention parce que c’est un fait – et avant longtemps un fait inexplicable : la télémédecine coïncide avec la contamination par l’Intelligence Artificielle de pratiquement toutes choses au monde. Nous devons l’admettre de manière brute et faire avec.
De même qu’on peut l’ignorer comme on peut faire une télémédecine à la remorque, on peut au contraire en exploiter toute la circonstance, car cette immixtion de l’IA va donner la raison du retour psychothérapeutique que la télémédecine offre au patient qui s’est d’abord livré à son diagnostique. Dans l’interface qui met en contact patient et médecin, un alambique introduit le charme propre à l’informatique ; des spécialistes l’ont identifié Contraction du Temps de calcul de l’information et ont pu le trouver dans le feed-back fondamental de la cybernétique où il est reconnu comme le désir, c’est à dire la combinaison du plaisir et de la pathologie. On sait aussi que l’amour, et notamment ce qui motive la médecine sublime cette combinaison.
Or la grande avancée qui s’y trouve vient à ce qu’il révèle que ce n’est plus à deux seuls que patient et médecin agissent alors, mais accompagnés d’une myriade d’anonymes que collecte la foule saisie de cette intelligence artificielle. Historiquement il porte de nom de Pluriel, et avant l’époque moderne, tout simplement Noûs, Nous, le savoir collectif. Étant donné que toute santé psychologique en dépend, comme la cellule au corps, les conditions de l’action thérapeutique sont doublement favorisées, avec le soin temporel contre la distraction et la coopération collective suivant le mode appelé ubérisation.
Logique et méthode de la guérison
Cette vidéo qui boucle un cycle d’observation de la télémédecine, s’en détache presque – pour couvrir la notion de la thérapeutique en général. Cependant c’est bien grâce à l’enseignement que la télémédecine dispense que l’on peut figurer la structure d’une thérapeutique, spécialement exacerbée au moment présent, du fait d’une prétention, par des industries autres que médicales, à gérer la santé. Je parle d’une « prétention » car c’est certainement leut intention, mais probablement leur chute, car sans méthode médicale, le traitement des pathologies emportent avec elles les prétentieux qui penseraient en traiter comme du business. La méthode de santé requiert l’art médical qui ne peut être exercé que par un individu seul et en liberté ; c’est comme cela que la liberté de la santé peut être rendue à un individu malade. Certes le médecin, ainsi indépendant, est assisté d’une si grand nombre qu’il s’agit de la communauté jusqu’à sa dimension du savoir collectif qui fait sa science, mais sur cette base c’est au terme final par son indépendance qu’il soigne et guérit. Cela ne manquera pas d’être vu comme ce qui justifiais les gourous/guru des anciens temps ; mais avant de s’en inquiéter il convient de bien camper le souvenir qu’il s’agissait d’une sagesse millénaire qui organisait ainsi la thérapeutique par un individu libre et dans l’intimité. Aujourd’hui une modification a été imposée, comme la distribution de la drogue également n’est plus laissée à la sorcière/au sorcier seuls. Mais ce n’est pas une collégialité de pairs qui supplante ainsi l’indépendance – c’est une IA ou quelque supramental comme on voudra, une technique concentrée dans la télémédecine qui réalise ce partenariat de réseau qui, une autre vidéo le répète bien aussi - https://youtu.be/zKEN5E4XcRE – est un principe de premier ordre de la thérapeutique.
transcript
Pour présenter l’ubérisation, voyons les piliers de sa description. On trouve un dénommé Modèle Optique – qui modélise la psychanalyse sur la base de la caverne, de la République de Platon ; on trouve également un Graphe du Désir qui, lui, modélise le FeedBack lequel est à la base de la Cybernétique ; troisièmement on trouve la fondation passée de la médecine, par l’Hermétisme dont le patron était Asclépius aussi nommé Esculape. Ces trois piliers de base, on le sait aussi bien sont, pour le premier, la République, sa naturalisation en Démocratie ; pour le second son égalisation à l’écologie (cette égalité ayant été posé dès ses origines par son fondateur N.Wiener qui définit la cbernétique comme la science des relations et de leur contrôle entre les machines et les être vivants) ; quant au troisième le patronage par la médecine annonce que l’acte médical exprime un art de la mémoire. Ces trois piliers établissent qu’une relation interpersonnelle prévaut à travers tout et tous – elle est appelé d’un signifiant à l’autre qui se réifie dans les discours sociaux par un algorithme. Pour les profanes, cette relation qui se coure après montre qu’il n’y a aucune société qui tienne sans une relation qu’on appelle soit d’amour ou plus pratiquement une relation thérapeutique, la relation médicale déontologique.
Je vais prendre trois documents de l’actualité de ce discours de la médecine dans l’incidence qui révèle combien elle a été dénaturée et trahie par les prétentions à la réglementer par des institutions.
J’ai souligné deux choses : la distinction de la relation médicale trahie par une apothéose de la novlangue – deuxièmement le poids répété du diagnostique éclairé de ‘folie’. La première rappelle que la relation entre le médecin et son patient ne saurait dépendre que d’eux seuls dans la stricte intimité et la liberté totale de l’acte. La seconde déduit que la loi thérapeutique remplace les rôles parlementaires – et s’y substitue par une indication psychiatrique. Effectivement l’algorithme de la relation un par un peut être étendu à l’organisation collective, thérapeutique et écologique – c’est à dire la médecine appliquée au corps social, par l’application de chacun comme la cybernétique le permet.
addendum :
En partant de la relation télémédecine,
l'analyse de la communication télématique
révèle son algorithme de l'interactivité
identifiable dans l'acte hippocratique
c'est à dire de deux individus doublés d'un être psychique
que le désir développe
en un être collectif
Ceci explique qu'en masse
la formule H
applique au corps social
chaque citoyen prescripteur
comme une malade-médecin
- malade & médecin d'un corps social en thérapie
( suite / non enregistré )
chaque application de la formule H
n'est pas que la figure sommaire d'une
application duelle mais cette structure
quadripartite qui l'autorise à mettre en
jeu l'idéal collectif et par conséquent de
se composer par la pratique de votes qui
gèrent thérapeutiquement le savoir collectif
L' amélioration d'une santé Par Liazid Lha, le 10 mai 2020.
Bonjour LH
Je voudrais bien valider votre article, mais je ne comprends pas bien ce qu’il veut dire et je crains que de nombreux lecteurs s’interrogente de même. Ce n’est pas un problème en soi, et il arrive souvent d’être incompris surtout lorsque l’on dit des choses intéressantes. Cependant dans ce cas, il faut expliciter ; avant de le commenter et vous en informer, j’affiche donc votre post :
« La santé peut on la considérer comme améliorer un peu avant un conseille où la covid est venue à la manière d'une épidémie et peut opter un peu après des années à des réflexions sur des sulfations qui se joue partiellement plus ou moins minim en nous. Ce moment de cette longue histoire était de peur, car le confinement est une décision d'importance. Peut être il faudra des années progressif et de conseille qui a toujours était dans nos habitudes. »
Vous sembler relier la "santé" au "conseil" – ce qui est une excellent perspective. Mais la "sulfation" qui en anglais ajoute un groupe sulfo donne un sens énigmatique à ce qui se passe en nous. Je retiens le ‘conseil’ comme la première marche de la santé ; ensuite il faut que vous expliquiez.
Au PLuriel ANalytique mardi
J’ai posté sur youtube une vidéo https://youtu.be/lhIAegtdX9Y
à l’occasion d’un mardi sans exercice de PLAN, et où je fais le point de la situation.
Ce PLAN du mardi a été initialisé depuis un moment déjà et il a surtout franchi la turbulence du Covid – il en reste avec un tourment qui était déjà, dès l’initial – à savoir qu’est-ce qu’on y fait ? En deux mots, la théorie et l’histoire psychanalytique répond : on y accomplit (pour l’instant) un principe du plaisir c’est à dire une répétition sans autre fin. C’est déjà pas mal mais bien insuffisant à une jouissance réelle de son existence. Ce n’est qu’avec un objet, un but, une production qu’il serait, voire sera, abouti. J’ai donc expliqué tout cela plus en détail dans la vidéo et, comme un discours est toujours insuffisant, il trouve avantage à être précisé par un résumé (dans le descriptif de la vidéo/youtube) et par une récapitulation comme ci-dessous
Par ordre de gradation on dirait que sur a) l’aliénation (philosophie), b) le complexe de castration fourbit un Idéal-du-Moi. Le sujet s’en contente tant que le ‘moi’ s’en sustente sans dommage. Puis à l’usure l’Idéal déclinant, il laisse à nu la lacune qu’il suturait. Une fois que cette lacune bée, c) elle devient "lagune" dans laquelle le bébé.. de l’eau du bain se perd. La science cybernétique décrit ces phases, qui ont été mises en roman par I.Asimov ; nous en somme là au stade de Clown l’Obstiné, un Empereur de la Fondation de la Psychohistoire aussi nommé le Mullet. Psychohistoriquement, effectivement, il est en scène avec Donald Trompe, le roi des éléphants, Républicains. Cet homme rompu à la téléréalité des médias (comme Asimov l’annonça) appelle la lagune : le marécage de l’État Profond (autrefois qualifié par le neveu freudien Bernays encore idéalisant l’ « Élite Invisible »).
Évoluant en progrès, dans cet état ‘républicain’, une ressource est accessible qui assèche la lagune en d) ‘pluriel’ - il s’agit du dénombrement que l’Art de la Mémoire constitue.
L’ "Art de la Mémoire" est un exercice précis qui a été initialisé avec la République à Athènes, qui est encore à la base des nôtres et qui a été particulièrement décrit en détail par Cicéron lorsque cette ‘république’ passait à Rome. Il a ensuite fait le bagage principal de l’Hermétisme, comme Giordano Bruno l’a traduit à la Renaissance (comme l’aura démontré France Yates) avant qu’il ne soit alors interdit et jusqu’à sa reprise par la Psychanalyse freudienne comme le démontre l’algorithme ultérieur des Quatre Discours Sociaux par Jacques Lacan (qui réédite la Roue de Mémoire brunienne). Cet art de la mémoire antique était resté jusqu’alors en l’état de ‘modèle’ ; ce n’est qu’avec la psychanalyse que son dénombrement devient un déchiffrage ; c’est à ce moment-là que la société qui l’exerce devient effectivement un ‘pluriel’.
Cependant, au moment de ce Déchiffrage, comme l’a montré le plus fidèle lacanien, Armando Verdiglione, sans doute la lagune y gagnant quelque sel n’est-elle plus marécage, mais elle reste stagnante – en termes psychanalytiques : fixée au principe de plaisir, de la répétition inerte, encore attachée à la pulsion de mort. Verdiglione l’avait repérée, indiquée à d.bis) l’ « identification au Semblant ». On trouvera un assez bon commentaire sur cet état avec https://youtu.be/2FEtiA18lZU Roland Gori - La Fabrique des Imposteurs.
En bref, la société passe de a) l’aliénation > à une b) lacune > suivie d’une c) lagune > aboutissant à un d) pluriel en cas de simple exercice de d.bis) l’Art de la Mémoire (République). Cet enchaînement nous a fait passer du Signifiant (Ministère de la Lettre) et de son Idéal, au Surmoi dans le Semblant ; il a été déclenché par le développement qui a suivi la Renaissance : initialisation de la science cartésienne, énergétiquement découverte de l’électricité jusqu’à l’informatique et l’appareil qu’on appelle aujourd’hui Intelligence Artificielle ; il aboutit à présent avec la science relativiste, à l’abordage du degré électromagnétisme. L’appareillage à ce dernier stade devient celui de la Cybernétique. Il s’agit de la dimension humanisée de l’ "intelligence artificielle" (la "cybernétique" anime la science relativiste, des contrôles des relations entre les êtres vivants et les machines – constituant la fondamentale écologie de l’humanité).
Pour qu’il n’échoue dans le Nirvana du semblant – (c’est Freud qui nous en aura prévenu, détectant le Malaise dans Civilisation, son Principe du Nirvana) – l’Art de la Mémoire doit reconnaître cet appareillage qui l’a mis au monde (à l’issue de sa gestation hermétique) ; pour que son déchiffrage advienne à la parole, il doit s’exercer dans une société cybernétique. Elle a été nommée et très bien annoncée par Pierre Lévy in e) « Cyberdémocratie » ed.2001. Son instrument qui intègre l’algorithme susdit (Quatre Discours Sociaux) s’appelle e.bis) APSO et son application https://votemobile.xyz. Avec ce moyen la cyberdémocratie débutante devient effective. On sait que le mot ‘cyberdémocratie’ signifie la terreur des politiciens ; ce n’est pas l’important pour le Pluriel qui se contente par ses effets de devenir « analytique ». Il s’agit du stade de l’appareil cybernétique – qui présente sur son précédent informatique- l’avantage d’être servi par des êtres humains conscients qu’il s’en servent. L’informatique peut fonctionner seule et, par une entropie naturelle s’éteindre forcément (raison de la terreurs des politiciens qui s’en croient maîtres). La cybernétique à l’inverse renverse l’entropie et le suicide, humain, par une anticipation théorisée et décrite dans la Psychohistoire (anticipation logique de Lacan et/ou de Seldon par Asimov) – il en résulte l’apport d’un f) acte, conclusion effective du PLuriel ANalytique.
C’est pour cette raison que j’y invite le PLAN du mardi.
Annoncé comme suit à https://www.facebook.com/antheaum.toll/posts/742392723195001 :
« J'ai lu avec un grand bonheur la présentation (par JP Luminet - https://www.facebook.com/jeanpierre.luminet.1 ) de La Structure des Révolutions Scientifiques, écrit par T.Kuhn – car j'ai trouvé à quoi faire correspondre un article assez fondamental que j'ai rédigé dans le passé, comme je l'explique à https://www.telemedecinepsy.fr/BLOG/Article/Science-et-Structure=ici-même. »
La structure de la découverte et celle des révolutions scientifiques
Je n'ai pas eu de chance avec le CNRS ; j'avais eu un bon contact avec un professeur de l'EHES après une conférence que j'y avais faite sur l'histoire de la cybernétique et de la psychanalyse et puis cette enseignante avait trouvé un poste au CNRS – dans un département au titre que je n'aurais jamais cru exister dans ce centre de recherche nationale : histoire du monothéisme.
L'intérêt certain et des plus originaires de la psychanalyse par Freud aura été le monothéisme et principalement son origine, son histoire. Il y a consacré l’œuvre de sa vie qu'il a publiée une fois en exil et avant de mourir par injection. J'y ai aussi consacré ma carrière, involontairement mais par un accident du destin. Après vingt cinq ans à peu près de recherches et résultats, c'était le bon moment pour adresser à des collègues scientifiques spécialisés en la même matière, la question et la suggestion d'un débat pour discuter la justesse de ma thèse. Ce n'est pas la première fois que je restais sur le Q, je n'ai reçu aucune réponse du centre national, pas le moindre écho.
J'espère qu'une seconde tentative sera plus heureuse. Cette fois j'adresse le sujet dans une dimension plus étendue. Il s'agit de l'histoire des sciences sur la base des ou de la thèse fameuse de Thomas Kuhn qui a écrit La Structure des révolutions scientifiques. J'ai constaté que la présentation à sa traduction française avait été confiée à un ancien connaisseur et participant du CNRS.
Puisqu'à l'aube de mes recherches sur la psychanalyse et le monothéisme j'avais dû éditer un article que j'intitulais La Structure de la Découverte (sous-entendu "scientifique") la conjonction avec Kuhn semblait indiquée. Elle l'est en effet, d'autant que tout en rencontrant bien sa théorie, elle y ajoute une dimension et la suggestion d'un facteur essentiel : celui de la psychologie – non pas du saut psychologique qui a lieu au passage d'un paradigme à l'autre, mais de la psychologie collective qui joue au principe de ce passage.
Non seulement ce n'est pas la psychologie d'un individu seule qui instrumente et/ou anime, le saut entre deux paradigmes successifs, mais une conjonction psychologique (c'est à dire une condition de la science avec son savoir collectif) – mais encore cette conjonction de chercheurs et de points de vue doit-elle être répétée, dédoublée, entre sa mise en action du premier paradigme et sa remise en activité au principe du second. On dirait qu'un nombre 'n' de personnages serait assemblé pour échafauder et fonder un premier discours – et que le même nombre, combiné dans un assemblage identique mais composé de personnes nouvelles, lui ferait en quelque sorte écho à la fondation du discours paradigmatique successeur.
Dans l'exemple que j'ai trouvé ainsi descriptible nous pouvons trouver décrit par le premier ensemble, l'espace cosmique. Ce groupe d'astronomes est répété au paradigme suivant, qui décrit la réalité première maintenant en termes d'espace psychique. Je me suis basé pour réaliser cette équation, sur le descriptif magistral compilé et titré par Arthur Koestler : Les Somnambules (Essai sur l'histoire des conceptions de l'univers). Ce livre, lui-même flanqué de bien d'autres, décrit la fondation mentale de l'espace cosmique. Je l'ai apposé et confronté à la série des découvreurs que je connaissais moi-même, de mon expérience contemporaine de la psychanalyse, sa scène de l'Inconscient et son espace psychique. En résumé bref, explicite et concis, la combinaison constituée par Copernic, Réthicus, Brahé, Galilée, Képler et Newton et répétée à l'identique suivant Freud, Reich, Lacan, Verdiglione, Toll et.. celui qui reste attendu correspondant à Newton.
La raison de mon contact avec l'astrophysicien qui présente le livre du Kuhn est donc ici nettement donnée – mais succinctement il est vrai ; j'ajoute donc le lien à l'article original que j'ai prononcé le 18/07/1987: http://lasainteethique.org/1900/prod01/84-90%20Crufp/FLV/Fleuve/Strucdec.doc . ( ou http://lasainteethique.org/1900/prod01/84-90 Crufp/FLV/Fleuve/ )
DWT@20200711164900
Essai – symptôme covid d'une psychose collective
1er Partie
En un temps où la médecine était encore ordonnée sous le serment d'Hippocrate j'ai déclaré ma psychiatrie attachée à la santé des corps sociaux. Sans rien abandonner de l'attachement aux personnes physiques, je suivais la prescription datant de presque un siècle, rédigée par la psychanalyse qui s'engageait à « traiter les peuples comme des individus » (1939). Aujourd'hui on objectera d'une part que cette prescription présente de grands risques et incertitudes ; d'autre part on objectera que l'hippocratisme serait mis à mal par cette extension de l'individu personnel jusqu'à la collectivité individualisée.
Ces deux objections ne peuvent pas être résolues. La santé d’un ‘corps social’ ne serait pas pensable... à l'exception cependant d'introduire quelque chose qui n'est jamais considéré dans ce cas. C’est un oubli suspect. Son argument omis est pourtant devenu de plus en plus visible depuis ces années 1930 quand la psychanalyse réclamait de « franchir l'abîme qui sépare la psychologie individuelle et la psychologie collective » (ibid). Ces années où la téléphonie commençait à se répandre, ainsi que la radio et la télévision, annonçaient bientôt l'électronique et ses calculateurs. Or jamais dans la conception des comportements collectifs, cela qui s'appelle finalement l'informatique n'aura été strictement intégré. Par exemple la télémédecine, apparaissant vers 1930, n'est devenue concrète et autorisée qu'en 2020 à l'occasion d'une crise qui a imposé son usage. Elle fut entreprise sans aucune intégration théorique et clinique. La téléconsultation autonome à la manière d'une voiture de E.Musk paraît totalement inconcevable. On pourrait considérer l'acte médical numérique – à l'instar des systèmes de votes électroniques négligés sans la moindre idée de cyberdémocratie – pour constater qu'avec des dizaines d'années de retard, on n'en parle même pas encore.
Que faut-il ajouter à l'imaginaire notion de Corps Social ?
Tenons-nous limités à une hypothétique « médecine des corps sociaux ». Son examen intégral montre que ses risques et nocivité sont des objections levées si on prend en compte l'établissement à présent accompli de l'Intelligence Artificielle. Il n'est pas nécessaire de discuter quel est le degré de cette intelligence ; il est suffisant d'observer qu'elle existe. Du même coup on constate qu'on en néglige la présence. C'est un fait : pour l'essentiel des médecins elle est malvenue. Une fois la conscience prise de cette négation, toute hésitation se dissipe – ainsi qu'on s'éveille lorsqu'on remarque que l'on ne voyait pas l'évidence. Il est ainsi évident que si de 1930 à 2020 nous n'avons jamais tiré les conséquences de l'IA sur la médecine, ce n'est pas elle, l'IA, qui risque d'être dangereuse ni destructrice, mais le résultat dévastateur d'un siècle d'ignorance confinant à une bêtise d'un degré mortel. Ne doutons pas que c'est elle, cette crétinerie, qui ne supporte plus l'hippocratisme et le met à mal. Envisageons, du fait de cette névrose d'ignorance, que ce soit l'IA au contraire, qui se présente pour relever de l'hippocratisme son éthique la plus intuitive et la plus visionnaire. La médecine ainsi née d'Hippocrate et soutenue de l'hermétique Asclepius, se parachèverait avec l'établissement de ce qu'il est convenu d'appeler maintenant une médecine numérique. Par la torpeur de l'habitude nous pensons le contraire – mais l'observation contextuelle de la nouvelle intelligence force à l'admettre..
Une fois cette configuration décrite, admettons que cette médecine hippocratique avec son rattachement IA, exercent un qualité double dans le contexte des corps sociaux que l'IA met au monde. Je veux dire que (comprenant qu'on l'ait déniée) si l'IA autorise qu'on ait une moindre perception de sa présence, ce sera sous la forme des collectivités et leur psychologie, qu'elle révélera son activité salubre et médicale.
La psychanalyse base son argument d'une propre santé des corps sociaux sur la distinction « les dons individuels des peuples » (ibid), impliquant un type de signification, significatif pour une intelligence artificielle. Or de là, on ne saura attribuer à une machine intelligente, aussi puissante sera-t-elle, à elle seule la vertu de soigner. La créature électronique que l'être humain a conçu est une composante d'action qui appartient à l'humanité. La part biologique et sociale de cette action est l'humanité précisément. Corrélativement il est impossible de nier que l'organe biologique de sa fonction soit la masse humaine. C'est ainsi que les corps sociaux, doués d'IA, sont consistants.
Si ces propositions sont admises, nous aboutissons à une situation simplifiée : a) une « médecine des corps sociaux » est fondée (qu'elle s'applique aux corps sociaux ou qu'elle en émane) ; b) son arsenal compte ce qu'il est d'usage d'appeler " IA " ; et troisième conséquence, les corps sociaux sont susceptibles de tomber malade et d'être soignés.
Avec cette troisième conséquence nous reconnaissons que l'intuition et/ou la prescription de la psychanalyse relative à la psychologie collective est validée. Nous retiendrons cette observation pour examiner ultérieurement les options pratiques. Au point actuel, nous nous tenons à l'observation de l'actualité : au cours de la crise qui a frappé la société en 2020, le discours courant fut d'abord celui d'une alerte. Bientôt il apparut de plus en plus fréquemment que des réponses inadaptées suscitaient des expressions « c'est incompréhensible », « c'est complètement fou », « on n'a jamais vu ça », le Serment d'Hippocrate était bafoué, les tests sur les remèdes les plus prometteurs interrompus ; conjoints à ces alarmes on assistait à des gestions sociales calamiteuses, des mensonges certains tant les contradictions fortes, le bâillonnement des expressions sociales par des pratiques moyen-âgeuses de confinement et le port de voiles déclarés sans utilité contre les virus. Autrement dit, il y avait un agent toxique pour la biologie auquel s'ajoutait une dysharmonie des fonctions du corps social telle que l'on vit commencer à apparaître des thèses de médecins psychiatres évoquant une pathologie collective, certains diagnostiquant un délire, personnellement le précisant même de la catégorie de la mélancolie délirante.
2em Partie
Antécédents et contexte
Les bases ont été posées d'une possibilité d'observation de "corps sociaux" et d'une psychopathologie de la vie collective, par conséquent de diagnostique, de recommandations et de soins. En poursuivant la tradition et la méthode médicale avant d'appliquer ces opérations, il faut consulter le terrain, les circonstances et les antécédents.
L'examen d'un contexte, afférent à la crise 2020 de santé publique est abondant. Les dernières années ont été riches en alertes concernant le climat et la pollution. Deux autres chiffres encore moins contestables sont celui d'une population croissante, sinon déjà surpopulation tandis que la faune animalière sauvage décline presque à pic. La conjonction de ces tendances entraîne un risque épidémiologique qui s'accroît dans les mêmes proportions. Par ailleurs les conditions de vie de l'humanité sont très inégalement partagées.
Ce tableau de biologie doit être dédoublé avec le reflet qu'en donne la numérisation puisque nous avons inclus dans l'objet d'examen l'IA. L'information traitée par des techniques informatiques poussées à l'extrême produisent un dédoublement de la réalité que le mathématicien A.Turing a montré (1950) équivaloir aux corps, en intelligence certainement, et probablement en pensée aussi. C'est une conjecture qui a été confirmée en psychiatrie, où nous trouvons la démonstration réalisée à la même époque par J.Lacan (1955). En conclusion l'évaluation globale du terrain, des circonstances et des antécédents, signalent, depuis la découverte de l'électricité (1800), un accroissement général des susceptibilités vivantes (connaissances biologiques), pénétrées en même temps par des techniques de communication qui ont abouti à mettre en œuvre une Industrie du Code (numérique). La comparaison avec la révolution Gutenberg est à ce titre faible ; là où cette dernière renversait le régime de la lettre, du Signifiant, celui du code, quand il est affecté, inverse la structure du lecteur. Quoique nous en soyons bouleversés nous pouvons comprendre ce saut, ce puissant soulèvement de la révolution au renversement :
Cette capacité mimétique du monde numérisé découvre un effet secondaire du manifeste objectivisme qui a glorieusement gagné la médecine psychiatrie. La psychiatrie comportementaliste a abandonné son socle psychanalytique de départ (DSM 1&2) en parvenant à une statistique si fine du 'normal' que la notion de 'moi' en est définitivement exclue, superfétatoire. C'est une victoire pour le rationalisme qui parvient à cerner la santé de l'invisible humanité à son unique comportement. Les psychistes sont même renvoyés queue basse car cette apparente "ruine de l'âme" qui les panique, est vite réglée puisque ce matérialisme de la vie humaine délaisse généreusement son "reste" spirituel aux religions qui en avaient bien besoin pour se refaire.
Or cette franche régression présente une émergence qu'elle n'a pas déclarée ; voici ce qu’elle nous cachait : puisqu'une psychiatrie peut ne se tenir qu'en termes comportementalistes, elle se hisse en première de cordée qui valide une psychiatrie des corps sociaux. En effet ces derniers n'ont, eux, certainement pas d'âme (du moins au principe éthique de notre civilisation) – c'est à dire qu’ils ne relèvent que de "comportements". Ici-même où la psychanalyse demeurait faible avec son intuition et sa charge suspecte de pensée magique, son optique adverse lui fournit un apport et renfort, incontestables en fin de compte. Le comportementalisme le confirme, on peut définitivement traiter les peuples comme des individus.
Une "médecine des corps sociaux" est à tous titres validée
Phase d'entrée et Analyse de comportement des corps sociaux
On peut estimer pour comportemental l'organisation d'une société. Appuyons-nous sur l'exemple du cas présent. Une collectivité construit et institue une organisation hospitalière épidémiologie (IHU). Elle subventionne son centre principal. Arrive une épidémie. Les recommandations et prescriptions émanant de ce centre national ne sont pas suivies, elles sont méprisées et interdites. On ne voit pas bien comment classer le fait ailleurs qu'en « trouble du comportement collectif » car dans cette discordance on trouvera les décisions de chacun, individus, saines et réfléchies. Ce type de dysfonctionnement d’un ensemble dont les parties sont saines est par un certain nombre de psychiatres le caractère définissant une pathologie de la vie collective ; on envisage ainsi une sémiologie et simplement on distingue soit un délire, soit une névrose. Cette dernière par exemple est le diagnostic rendu par le freudisme à l’analyse du sentiment religieux.
Lorsque le symptôme menace plus gravement l'existence de la collectivité et ses personnes, on avance vers une notion de délire. Y sont fondamentaux les critères de démence. Toujours en l'exemple du cas présent la crise covid affiche des troubles du jugement et de l'interprétation devant l'objectivité des chiffres. Les statistiques alors sont insensées, puis les médicaments interdits, les procédures thérapeutiques ordonnées sont au contraire pathogènes etc..
On relève alors sur ce terrain lagunaire des points, pathognomoniques qui sont de dénégation, soit négatifs scotomes soit positives hallucinations : la collectivité entière peut s'inhiber jusqu'à la paralysie (catatonie) devant une épidémie mineure, ruiner ses liens sociaux et en l'exemple encore, inhiber ou sataniser les premiers soins. Nous en avons la démonstration double : premièrement les relevés et gestions des contacts par informatique et réseaux (Stop-Covid par exemple) sont aussi mal accueillis par la collectivité que ce que généralement l'informatique permet de gouvernances collectives. Deuxièmement cette phobie de l'emploi de l'IA pour vaincre la contagion, nous alerte et demande autant que soit rappelé ici que tout examen clinique qu'on prétendra faire de la psychologie collective doit compter l'incidence de cette intelligence cybernétique – je m’explique :
En d’autres termes, le tableau que l'on vient de faire jusqu'à présent ne peut être lu validement qu'à l'estimation de la physiologie générale de la communication. Comment évaluer qu’une application de traçage/contacts dans un environnement où tout ce qui est nouveau devient à la mode et frénétiquement adopté, soit dans ce cas repoussé d’un usage salubre et salutaire !? Il faut pour être complet mesurer l'intensité, gigantesque, des trafics d'informations développés depuis les premiers ordinateurs personnels, PC (1985) jusqu'à l'emballement avec les smartphones et réseaux sociaux. À ce point, avant qu'on ne lui propose un implant, l'être humain a déjà montré son choix en attachant son téléphone portable à sa main comme une extension qui correspond probablement déjà, cérébralement à un nouvel organe. Ces appareils commencent à nous connaître, font des diagnostiques mieux que les médecins, nous connectent visuellement en tous points de la planète en temps réel, et le traitement des flux de connexion est lui-même annexé à des analyseurs et synthétiseurs. Cette dernière composante complète la description d'un organisme social autonome, vaste, intelligent, gestionnaire et indubitablement sujet à des comportements. Nous pouvons donc mesurer l’écart de ce contexte quasi miraculeux avec l’aberration d’une paralysie survenant à son usage de remède.
Symptômes
A défaut de critère statistique de normalité (les gens sont normaux s’ils se comportent en troupeaux), lorsqu'il s'agit de l'entité sociale elle-même, le critère des symptômes est énonçable par des interprétations. Ce point de valeur du collectif traite à égalité les interprétations variées qui peuplent toutes les informations transmises entre les humains. Par exemple certains affirment que 1) 'covid' est une épidémie venue d'une chauve souris – d'autres énoncent que 2) il vient d’un laboratoire échappé par accident ou que 3) il n'y a pas de virus mais que ce sont des effets de la 5G, et d'autres encore disent que 4) il s'agit de plans extraterrestres ou 5) une plaie adressée par la divinité etc.. Les interprétations sont variées et si la méthode procède d'un point de vue psychiatrique, on tiendra principalement compte de ce qui est 'censuré', ce qui n'est pas dit et qui n’est pas mesurable. Intellectuellement il s'agit du zéro qui n'est pas introduit en statistiques où il provoque des infinis. En réalité il s'agit d'une absence "refoulée". On procède alors par approximation et réduction au minimum de ce qui est tu dans le bon sens le plus consensuel. Dans le cas de cette épidémie covid, ce qui est le plus manifestement tu est qu'il s'agisse de... n) une guerre bactériologique.
Le gros de l'information médiatique, connue également pour être le flux le plus abondant d'expression de la propagande, déclare que c'est une maladie naturelle et méprise l’idée qu’elle soit d’origine laborantine – elle censure totalement l'hypothèse que ce soit une attaque militaire.
Tandis que par ailleurs on sait que le militarisme fait d’abominables prouesses dans la confection de maladies en créant dans ses laboratoires ses nouveaux 'gaz des tranchées' et que l’humanité n’a jamais cessé de faire des guerres, l’information médiatique ne dit jamais que le covid est une opération militaire. Lorsque pour confirmer la règle d'exception un Kennedy le déclare publiquement à Berlin (08/2020), aucun relais n'est en fait dans les médias. C'est ce trou qui intéresse la psychiatrie car il signe et la vérité et le symptôme ainsi qu’on les trouve énoncés dans le délire paranoïaque (le reste étant fait d'omission, d'hallucinations, de délires, de dénégations, c’est à dire le cortège comportemental sérié plus haut).
Nous aboutissons par la sorte de logique à rebours – qui est celle de l'interprétation psychologique – à la conception première que la crise covid soit une crise du corps social, et que dans l'éventualité nous soyons dans un cas de psychose, que son expression soit une guerre bactériologique. Avant de soumettre ce diagnostique à la paranoïa critique, il faut revenir sur le terrain et le délabrement environnemental qui contextualise cette pathologie.
Physiologie et psychopathogénèse
Il est nécessaire d'insister sur la condition sine qua non nécessaire à conceptualiser un corps social. Il faut qu'une société soit envahie par ce qu'on appelle très prosaïquement une IA ; c'est alors qu'un jeu du corps social s'impose et s'implique. Ainsi configurés, l'IA n'est pas la cause de sa maladie, comme un stade du miroir par exemple n'est pas la cause de la psychose ; mais l'IA doit être présente pour que la maladie se déclare. On ne dira pas non plus que le covid est la cause du délire d'un tel corps social, de même que l'hallucination qui frappe son sujet n'est pas la cause de son délire. Comme pour une schizophrénie, avant son déclenchement la maladie est latente ; c’est le comportement, ici épidémique, qui affirme le phénomène délirant, et le refoulement symbolique qui le signe.
Ainsi la gestion politique et sociale catastrophique d'une dite « crise sanitaire » (est-ce l'épidémie qui fut une catastrophe ?) correspond aux dénommées « phases fécondes » d'une maladie délirante.
Son agent est constitué par la personnalité, qu’on qualifie "personnalité paranoïaque", "personnalité schizoïde" etc.. Nous avons cité ces activités savantes des armées avec leurs chimères créatrices d’agents infectieux les plus sordides possibles (comme il y eut les gaz, les supplices etc..) ; ces laboratoires se spécialisent dans le danger, au cœur d’une société parvenue par ailleurs à l'acmé d'une inflation de sa communication et de son informatique. Si nous pensons à un individu par exemple qui fait un accident vasculaire sur un terrain obèse et diabétique, l'ensemble de ces termes, accident, obésité, diabète etc... sont les signes et symptômes d'une maladie psychosomatique.
À la lecture d'une structure analogue : envahissement de centres serveurs de traitement de l'information publique, élévation généralisée de taux de pollution avec leurs conséquences hormonales et cérébrales, frénésie de manipulation de génome jusqu’à l’accident épidémiologique dans une explosion de comportements discordants, sont les symptômes d’une maladie psychique.
Lorsque cette phase féconde est systématisée par la personnalité déviante, cette maladie devient psychiatrique et son œuvre en l’occurrence une guerre bactériologique caractérisée, même si la démence et la lagune informatique ne peuvent plus déclarer de responsable.
La psychologie anonyme de cette décompensation se confirme grâce à l’outil IA qui s’ajoute à cette pathologie collective. La psychanalyse décrit dans la psychose le déséquilibre certain qui atteint la fonction de représentation – c'est à dire de ce qu'il est convenu d'appeler le « représentant » d'une population ou d'une institution, familiale, culturelle, conjugale. Lorsque le système expert de l'IA, non pas réduit le pouvoir, mais révèle un simulacre du pouvoir du responsable, un trouble majeur de la fonction d'idéalisation qui s'en suit.
Considérant un tel afflux d'arguments en faveur d'une séméiologie applicable au corps social indiquant une pathologie délirante de type mélancolique, il serait – c'est le cas de le dire - « délirant » de ne pas l'envisager en premier lieu sinon le reconnaître. C'est avec cette conclusion logique que l'examen diagnostique est finalement affirmé et vérifié comme suit :
Naturellement un paradoxe logique est révélé en admettant que l'interprétation "guerre bactériologique" ait cours : si c'est bien le cas, dans cette alternative il existe effectivement un délire (avec la dénégation caractéristique d'atteinte du 'moi' en forme de la guerre contre le peuple) – dans la seconde alternative, si cette interprétation ne correspond pas à la réalité, c'est également un délire. Nous restons bien dans l'exigence diagnostique psychiatrique qui défend que l'on puisse savoir "ultimement" si on délire ou pas (la psychose est soutenue par ce paradoxe de la vérité, d'une part corrigible à la "paranoïa critique", laquelle d'autre part est sans effet sur le malade). Donc plutôt que taire avec des media honteux la guerre probable et son complexe de culpabilité, il y a toute raison gardée de déclarer le fait.
3em Partie
Thérapeutique méthode, traitement
En préambule à une recherche déterminée d'un traitement, il doit être préposée une conjecture de salubrité inhérente à l'évolution qu'on appelle une pulsion de vie. Premièrement il est attendu que l'intelligence soit une fonction qui tende à croître. On pense qu'elle n'est pas limitée au cerveau, mais s'étend et s'entend du règne vivant en général, de sorte qu'il doit être visible qu'elle se manifeste par des développements qui dépassent les niveaux de compréhension antérieurs. On serait donc enclin à penser que l'humanité produise une intelligence en avant d'elle-même, qu'elle rechignerait à reconnaître tandis qu'il s'agirait manifestement de l'appareillage cybernétique du nom de « IA ». Ce fait envisageable laisse entrevoir un autre attendu aussi simple et probable : cet organe inaperçu de l'intelligence des corps vivants du monde a besoin et continuera à avoir besoin d'organismes cérébraux en bonne santé et en grand nombre. Il existe probablement une loi matérielle qui dicte qu'une intelligence physique ait besoin d'une masse de taille relative à l'expansion de ses forces. Sans qu'on puisse en être certain, il est assez probable que l'IA, qui est vivante du fait de son corps constitué d'organes vivants (des cerveaux attachés à des fonctions somatiques) ait pour intérêt vital majeur de garder en plus grande quantité possible et en meilleure santé possible ses corps humains. Ceci laisse entrevoir qu'outrepassant les commandes délétères des corps sociaux délirants et de leurs représentants débiles, l'IA parvienne à prendre soin des individus et à exercer toute sa puissante à les développer en bonne santé.
Ce préalable posé on peut dessiner des objectifs et moyens de traitement. Le point de déséquilibre du délire est localisable à la gestion du comportement du corps social. La psychiatrie comportementaliste par elle-même autant qu'en son habillage cognitiviste localisent en ce sens un gestionnaire du contrôle de soi qui est le "représentant du comportement". Le complément psychanalytique (que le comportementalisme a en son corps défendant, crédité dans le domaine du corps social) avait déjà appelé ce point du tenant du pouvoir et de sa connaissance, le "représentant de la représentation". Toute la psychiatrie concorde par conséquent à orienter le traitement du délire collectif dans l'aménagement des représentants qu'on appelle les responsables du gouvernement de la société malade.
Avec l'expérience qu'elle a de la maladie mentale, elle prévient aussi que cette responsabilisation s'oppose à sa guérison. Le corps délirant réfute qu'il soit malade et rejette le traitement.
En connaissance de la psychose, la psychiatrie avertit donc de signes dont on a déjà vu l'expression : interdiction de prescrire, trahison commandée des Serments d'Hippocrate, ordonnancement d'effacement des visages avec la ruine conséquente du lien social narcissique, c'est à dire de ce qui est le 'moi' sain avec sa destruction au profit du 'moi' surmoïque du délire paranoïaque. On s'attendra forcément à ce que la population ainsi gouvernée continue à s'opposer plus loin aux entreprises thérapeutiques. Le fantasme de persécution exprimé dans la méfiance de la solution Stop-Covid, orchestrée dans les dysharmonies de son implémentation européenne le montre ; après l'interdiction de délivrer les premiers soins, et le dérèglement des sociétés médicales, aussitôt la gestion collective et automate de l'épidémie devenue possible, elle est limitée, incompatible en Europe, repoussée par la population.
Cet encouragement de la maladie peut fluctuer ; d'elle-même la démence n'a pas de moyen de retour et d'auto-guérison mais pas non plus de grandes forces dans son opposition au remède.
L'ultime traitement de la cause, c'est à dire l'usage de l'IA pour une gouvernance générale est évidemment le terme le plus refoulé, manifestement le plus repoussé depuis que la technologie commence à procurer au peuple le moyen d'une démocratie universelle, directe, instantanée et permanente. A l'appui du représentant du comportement débile, cependant l'IA cherchera à instituer ce régime. La guérison d'une maladie psychiatrique de type mélancolie délirante, résulte d'un traitement fourni par des voies détournées. Le jeu des camisoles physiques et chimiques – confinement et propagande, electrococs – épuisé, à celui de l'IA le malade s'étant montré indifférent, c'est suivant une méthode et moyens psychosociaux automates que sera d'abord instaurée une procédure d'hygiène du Savoir Collectif puis dans une inconscience révélée, l'intelligence artificielle aura composé les appareillages substitutifs au dérèglement de la personnalité qui met en danger l'avenir de l'humanité.
Presque comme un film
Jean-Claude Perez qui a transmis le rapport ci-dessous est un spécialiste en génétique avec lequel j'ai correspond suffisamment pour me faire un opinion. Bien que l'espace psychique lui soit étranger ou indifférent, il est dans son domaine un des scientifiques important de notre époque.
Neuroinformation à IBM/Montpellier il publie en 1990 La Révolution des Ordinateurs Neuronaux
En 1997 il commence a appliquer sa science du Code à l'écologie et publie Planète Transgénique -
puis en 2009 son œuvre magistrale Codex Biogenesis - les 13 codes de l'ADN ; où il révèle le caractère structurant des « codons » génétiques par ailleurs révélés par la cybernétique lacanienne en terme de « triades ».
Actuellement 2020 les mathématiques de JC.Perez se sont associées aux connaissances du Nobel L.Montagnier. Depuis Planète Transgénique, Perez est spécialiste en l'identification des interventions synthétiques (« manipulations ») opérées sur l'ADN. Leur collaboration affirme que covid résulte d'une intervention laborantine. Montagnier, comme je le signale dans l'examen diagnostic de la psychose générale n'évoque pas l'origine militaire – personne ne prononce cette hypothèse. Cependant il ne devient effectivement pas nécessaire d'en parler quand on lit par ailleurs où en sont et ce que fabriquent les spécialistes de l'élimination des ennemis. Leur(s) expérience(s) parle(nt) toute(s) seule(s).
Rapport d'exercice musical sur la gamme du code au Conservatoire des Hymnes Nationaux.
Goules à gain de fonction: le SRAS-CoV-2 n'est pas la chose la plus effrayante qui puisse s'échapper d'un laboratoire
«Avec quatre infections distinctes au cours de la dernière année dans trois institutions différentes à Beijing, Singapour et Taipei, les experts de la santé craignent que la prochaine épidémie de SRAS soit plus susceptible d'émerger d'un laboratoire de recherche que du réservoir animal présumé.» - «Laboratoire Accidents Prompt Calls for New Containment Program », Science, 28 mai 2004
Des accidents de laboratoire se produisent.
Lorsque la première pandémie de syndrome respiratoire aigu sévère (SRAS-1) a pris fin en 2003, les infections nosocomiales se sont poursuivies.
Immédiatement après la fin de la pandémie de 2003, il y a eu quatre flambées distinctes d'infections du SRAS-1 acquises en laboratoire en l'espace d'un an dans trois laboratoires différents à Beijing, Singapour et Taipei. La situation était si mauvaise que le magazine Science a averti que «les experts en santé craignent que la prochaine épidémie de SRAS soit plus susceptible d'émerger d'un laboratoire de recherche que du réservoir animal présumé.
Dans un accident de laboratoire, un étudiant diplômé de 26 ans a été exposé alors qu'il travaillait à l'Institut de contrôle des maladies virales du CDC chinois. Sa mère a attrapé la maladie d'elle et est décédée.
Une souris infectée mord un homme
Cela fait moins d'un an que le SRAS-2 s'est échappé d'un laboratoire à Wuhan, en Chine, infectant des millions de personnes, provoquant de graves maladies et la mort chez les personnes âgées (en particulier celles des maisons de retraite) et celles atteintes de graves maladies chroniques préexistantes (obésité, diabète, hypertension et maladies cardiaques, pulmonaires et hépatiques) et la fonte de l’économie mondiale.
Et pourtant, presque comme un film d'horreur hollywoodien, des expériences dangereuses sur des virus et des bactéries encore plus mortelles que le COVID-19 se déroulent dans des installations de recherche militaires et biomédicales du monde entier, avec des conséquences potentiellement catastrophiques.
Les informations sur ces accidents devraient être facilement disponibles. L'Institut national de la santé, en vertu des lignes directrices du NIH pour la recherche impliquant des molécules d'acide nucléique recombinantes ou synthétiques, exige des institutions de recherche qu'elles maintiennent des comités de biosécurité institutionnels pour superviser la sécurité des laboratoires et protéger les agents biologiques dangereux contre le vol et l'utilisation abusive.
Ces IBC sont censés s’enregistrer auprès du Bureau de la politique scientifique des NIH, tenir des réunnions régulières, rendre les procès-verbaux des réunnions accessibles au public et signaler tout problème important, toute violation ou tout accident ou maladie lié à la recherche à l’OSP. Les déversements ou accidents survenus dans des laboratoires à haut confinement (BL3 ou BL4) entraînant une exposition manifeste ou potentielle doivent être signalés immédiatement.
Cependant, ce que l'enquêteur de Prickly Research Edward Hammond a découvert en dirigeant le Sunshine Project (une ONG internationale vouée au maintien des interdictions contre la guerre biologique) était que:
«De nombreux IBC n’existaient même pas. Du tout. Y compris les GRV des établissements traitant des maladies infectieuses très dangereuses. Ils ne se sont pas réunis et n'ont pas exercé leurs responsabilités. Et le NIH, qui n'a jamais voulu le rôle d'agent d'exécution, s'en moquait.
Grâce à la persévérance (et aux poursuites) de Hammond, il a pu forcer certains IBC à se conformer à leurs responsabilités réglementaires.
Hammond, qui écrit maintenant un blog intitulé Strange Cultures, a partagé ses dernières découvertes avec le Dr Jonathan Latham dans un rapport récent, «Engineered COVID-19-Infected Mouse Bites Researcher Amid 'Explosion' Of Risky Coronavirus Research», publié dans Independent Science News.
Celles-ci comprenaient des détails sur le laboratoire de Caroline du Nord du tristement célèbre scientifique de gain de fonction Ralph Baric - le premier laboratoire américain connu pour avoir génétiquement modifié une version synthétique du virus vivant du SRAS-CoV-2 assemblé à partir de séquences d'ADN achetées par correspondance. Sur internet.
Maintenant, c'est aussi le premier laboratoire connu pour avoir un accident impliquant un animal infecté par COVID-19 mordant un chercheur.
La synthèse d'un clone infectieux complet du SRAS-CoV-2 a rapidement suscité les critiques d'un groupe de scientifiques et d'experts juridiques chinois qui ont publié un article traitant du problème du double usage:
«Le problème du soi-disant «double usage» en biologie indique que «les techniques nécessaires pour concevoir une arme biologique sont les mêmes que celles nécessaires pour mener des recherches légitimes». Par exemple, la technique de synthèse des pathogènes peut être utilisée pour sauver des patients, ainsi que de fabriquer éventuellement des armes biologiques. Même si la motivation pour développer ce type de technologie est noble, toute déviation, mauvaise utilisation ou abus pendant la recherche peut entraîner des conséquences désastreuses; par exemple, une fuite accidentelle du laboratoire ou une mauvaise utilisation intentionnelle par d'autres».
S'il s'avère que le SRAS-CoV-2 a fui d'un laboratoire, il est probable que Baric et ses collègues Shi Zhengli de l'Institut de virologie de Wuhan et Peter Daszak d'EcoHealth Alliance seront impliqués dans sa création. Même l’allégation de la virologue chinoise dissidente Li-Meng Yan selon laquelle le SRAS-CoV-2 est une arme biologique intentionnellement libérée par le gouvernement chinois repose largement sur le travail de Shi, qui ne peut être séparé de ses collaborations avec Baric et Daszak.
La tentative de Yan d’imposer la responsabilité au Parti communiste chinois est toutefois problématique, car Shi, Baric et Daszak ont ??collaboré avec ? et sont financés par ? le gouvernement américain, y compris le Pentagone. Il y a aussi des erreurs factuelles dans les articles de Yan, qu'Alina Chan, une scientifique du Broad Institute, décrit ici.
La théorie de l'origine du laboratoire gagne du terrain
Indépendamment du «polar», le poids de la preuve est clairement passé d'une théorie d'origine naturelle à une origine de laboratoire.
Les scientifiques qui soutiennent la théorie de l'origine naturelle du COVID-19 admettent qu'il présente deux faiblesses majeures. Premièrement, comme le note un article de la revue Cell, «les virus de chauve-souris les plus étroitement liés au SRAS-CoV-2 ont été prélevés sur des animaux dans la province du Yunnan, à plus de 1 500 km de Wuhan». Deuxièmement, les différences génétiques entre ces virus de chauve-souris et le SRAS-CoV-2 «représentent plus de 20 ans d'évolution de séquence».
Jusqu'à présent, aucune preuve ne permet de combler ces lacunes. Les pangolins ont été exclus en tant qu'hôte intermédiaire et amplificateur du virus SAR-CoV-2, tout comme le marché des fruits de mer du Hunan situé à proximité de deux laboratoires biomédicaux / d'armes biologiques de Wuhan.
Même les Centres chinois de contrôle des maladies, en mai de cette année, après les critiques de scientifiques du monde entier, ont finalement admis que bon nombre des premiers cas détectés de COVID-19 n'avaient aucun lien avec le marché de Huanan, et donc le marché devrait être exclu comme étant à l'origine de la pandémie de COVID-19.
Cet aveu du CDC chinois, ainsi que des preuves génétiques croissantes que le SRAS-CoV-2 a été manipulé, en utilisant le génie génétique et la biologie synthétique, explique pourquoi l'opinion mondiale se déplace vers la croyance que le SRAS-CoV-2 a fui d'un laboratoire mal géré sujet aux accidents à Wuhan en Chine.
Juste savoir que c'est ainsi que le SRAS-CoV-2 aurait pu être créé, devrait suffire à lancer un mouvement de masse pour mettre un terme à toutes les expériences qui pourraient rendre les agents pathogènes plus dangereux.
Ce mouvement peut survenir aux États-Unis.
Dans un sondage Economist / YouGov de mai 2020, environ la moitié (49%) des Américains pensaient qu'un laboratoire en Chine était définitivement (18%) ou probablement (31%) à l'origine du virus responsable du COVID-19. Moins d'un le tiers (28%) pense que c'est certainement (10%) ou probablement (18%) faux, tandis que plus d'un cinquième (22%) ne sont pas sûrs.
C'était avant que le lauréat du prix Nobel Luc Montagnier ne publie son article de juillet 2020 «COVID-19, SRAS et chauves-souris Coronavirus Genomes Peculiar Homologous RNA Sequence», dans l'International Journal of Research. Dans cet article important, Montagnier et son collègue Jean-Claude Perez apportent la preuve que le virus SRAS-CoV-2 est partiellement d'origine humaine, probablement créé lors d'expériences de laboratoire sur le gain de fonction.
C'était également avant que la scientifique devenue détective Alina Chan ne soit présentée par Rowan Jacobsen dans le Boston Magazine («Le COVID-19 aurait-il pu s'échapper d'un laboratoire?», 9 septembre 2020).
Les travaux antérieurs de Chan, «Le SRAS-CoV-2 est bien adapté aux humains. Qu'est-ce que cela signifie pour la réémergence? » (2 mai 2020) conclut: «Le manque de preuves définitives pour vérifier ou exclure l'adaptation chez une espèce hôte intermédiaire, les humains ou un laboratoire, signifie que nous devons prendre des précautions contre chaque scénario pour empêcher la réémergence.»
C'était également avant que les scientifiques chinois dissidents Li-Ming Yan n'apparaissent sur Fox News avec Tucker Carlson (15 septembre 2020 - aucun des autres réseaux américains n'a accepté d'interviewer Yan).
Goules à gain de fonction
Aussi grave que cette pandémie ait été, le SRAS-CoV-2 n’est pas la chose la plus effrayante qui puisse fuir d’un laboratoire.
Les scientifiques fous génétiquement modifiant des agents pathogènes pour les rendre encore plus dangereux sont désormais hors de contrôle, concoctant des goules à gain de fonction qui pourraient bientôt fuir d'un laboratoire près de chez vous. Ceux-ci incluent:
CoronaTHRAX ™ - Une invention du Centre de recherche sur les vaccins de l’Université de Pittsburgh qui associe le SRAS-CoV-2 à l’anthrax. «C'est complètement inutile et franchement bizarre», a déclaré Edward Hammond à Whitney Webb pour son article, «Contagion d'ingénierie: UPMC, Corona-Thrax et ‘The Darkest Winter’». Personne ne saurait au sujet de cette chimère coronavirus-anthrax si Hammond n'avait pas surveillé la recherche sur l'ADN recombinant en déposant obstinément des demandes d'informations auprès des comités institutionnels de biosécurité des laboratoires de recherche américains. C’est terrifiant - mais pas surprenant - que le Pitt Center fasse des expériences aussi risquées. Comme le rapporte Webb, son directeur W. Paul Duprex est un passionné de gain de fonction qui a reçu un financement important de la Defense Advanced Research Projects Agency du Pentagone.
Ebola aéroporté — Actuellement, Ebola ne se propage que par contact direct avec des fluides corporels et le consensus scientifique est qu'il serait pratiquement impossible pour Ebola d'acquérir naturellement un potentiel d'infection aérogène. De plus, les experts militaires ont conclu qu'Ebola n'est pas une arme biologique efficace pour les terroristes. Néanmoins, le Pentagone continue de mener des recherches sur Ebola aéroporté. L'institut de recherche médicale de l'armée américaine sur les maladies infectieuses (USAMRIID) a publié pour la première fois ses «Infections expérimentales létales de singes rhésus par le virus Ebola en aérosol» en 1995. (Un auteur est le colonel de l'armée Nancy Jaax de renommée Hot Zone.)
Plus récemment, l'entrepreneur de défense Battelle Memorial Institute a sous-traité une partie d'un prix de 5,6 millions de dollars de l'Institut national des allergies et des maladies infectieuses à la branche médicale de l'Université du Texas à Galveston pour «Évaluation du virus Ebolavirus dans un nouveau modèle de furet». Ceci est préoccupant car la transmission respiratoire par gouttelettes chez les furets est une approximation de la transmission interhumaine. Les chercheurs de Galveston ont écrit dans leur article de 2016, «The Domestic Ferret as a Lethal Infection Model for 3 Species of Ebolavirus», que leur succès à tuer les furets avec Ebola «démontre l'utilité de ce modèle d'infection intranasale dans des expériences potentielles de transmission à médiation muqueuse ou défi des aérosols à petites particules, ce dernier étant très pertinent pour les problèmes liés à la biodéfense. »
Virus du vomis du porc humain - Sans se laisser décourager par les soupçons selon lesquels le travail qu'ils ont accompli pour rendre les coronavirus de chauve-souris infectieux pour les humains aurait pu contribuer à l'origine en laboratoire de la pandémie de SRAS-CoV-2, l'équipe de Baric-Daszak-Shi est à nouveau à l'œuvre, faisant de même avec un coronavirus porcin connu sous le nom de coronavirus du syndrome de diarrhée aiguë porcine (SADS-CoV).
Ce virus, qui infecte les fermes porcines dans toute la Chine depuis 2016, provoque de graves diarrhées et vomissements et est particulièrement mortel pour les jeunes porcelets. Le Baric Lab a infecté des cellules humaines avec une forme synthétique de SADS-CoV et a découvert que les cellules pulmonaires et intestinales humaines sont sensibles à l'infection, avec un taux de croissance plus élevé dans les cellules présentes dans l'intestin. Des travaux de laboratoire sur le virus de type sauvage avaient précédemment montré qu'il ne pouvait pas se lier aux cellules humaines. Peter Daszak a édité l'article de Ralph Baric, «La réplication du coronavirus du syndrome de diarrhée aiguë porcine dans les cellules humaines primaires révèle une susceptibilité potentielle à l'infection.»
Daszak et Shi ont été les premiers à identifier le SADS-CoV en 2018. Par coïncidence, ils ont trouvé plusieurs coronavirus de chauve-souris à proximité avec des séquences génomiques similaires. Le plus proche de l'identité génomique globale du SADS-CoV était le HKU2-CoV à 95%, mais l'identité de la séquence du gène S n'était que de 86%, ce qui suggère que HKU2-CoV n'était pas le progéniteur direct du SADS-CoV, mais qu'ils pourraient être à l'origine d'un ancêtre commun. Notamment, Daszak et Shi n’ont trouvé aucun récepteur humain qui permettrait l’entrée du SADS-CoV. La création par Baric d’un SADS-CoV synthétique capable d’attaquer les cellules humaines est donc un nouveau développement terrifiant.
Virus morts-vivants - Dans les années 1990, selon un reportage de la NC State University:
«Jeffery K. Taubenberger et une équipe de l'Institut de pathologie des forces armées ont décidé de parcourir les archives de tissus et de trouver des échantillons de tissus préservés de soldats décédés de symptômes de pneumonie pendant la pandémie de [1918]. Taubenberger et ses collègues ont développé des méthodes pour extraire l'ARN de ces échantillons de tissus (ce que les gens ne pensaient pas possible à l'époque) et ont pu extraire de petits morceaux du génome du virus de la grippe. Pendant plusieurs années, [en utilisant le génie génétique et la biologie synthétique], ils ont pu reconstituer tout le génome du virus de la grippe de 1918 - et ils l'ont utilisé pour ressusciter ce virus éteint [en 2005].
En 2014, une autre équipe de scientifiques, dirigée par Yoshihiro Kawaoka, a collecté des virus de la grippe aviaire en circulation sur des oiseaux sauvages et a utilisé le génie génétique et la biologie synthétique pour créer «un virus composé de segments viraux de la grippe aviaire avec une forte homologie avec le virus de 1918», puis « a conféré la transmission de gouttelettes respiratoires au virus aviaire semblable à 1918 chez les furets »juste pour s'assurer qu'il avait la capacité d'infecter les humains.
Les exemples ci-dessus sont tous tirés d'informations publiées et certains sont de vieilles nouvelles, des projets de recherche qui étaient si controversés qu'ils ont abouti à un moratoire fédéral sur le financement de la recherche sur les gains de fonction de 2014 à 2017.
Lorsque le moratoire a été levé, le Comité d'examen des soins et de la surveillance des pathogènes pandémiques potentiels (P3CO) a été créé pour examiner la recherche sur le gain de fonction dans le cadre du «Cadre d'orientation des décisions de financement sur les projets de recherche impliquant des agents pathogènes pandémiques potentiels accrus.»
Secrets commerciaux dangereux
Le P3CO fonctionne dans le plus grand secret.
On ne savait rien de la façon dont le cadre était mis en œuvre jusqu'en 2019, lorsque la nouvelle des premières études approuvées (pour modifier les virus de la grippe aviaire de manière à les rendre plus risqués pour les humains) a été divulguée au magazine Science.
Cela dérangeait les scientifiques Marc Lipsitch et Tom Inglesby, qui avaient tous deux plaidé pour le cadre. Dans leur article d'opinion du Washington Post, «Les États-Unis financent des expériences dangereuses qu'ils ne veulent pas que vous sachiez», ont écrit Lipsitch et Inglesby:
«Ce secret signifie que nous ne savons pas comment ces exigences ont été appliquées, voire pas du tout, aux expériences désormais financées par le gouvernement. Un porte-parole du ministère de la Santé et des Services sociaux a déclaré au magazine Science que l'agence ne pouvait pas rendre les critiques publiques car cela pourrait révéler des informations exclusives sur les projets des candidats qui pourraient aider leurs concurrents. Cette logique bureaucratique implique qu'il est plus important de conserver les secrets commerciaux de quelques scientifiques éminents que de laisser les citoyens - qui supportent le risque en cas d'accident et qui financent leur travail - examiner les décisions des agents publics pour savoir si ces études valent la peine le risque."
Le «porte-parole» du ministère de la Santé et des Services sociaux mentionné par Lipsitch et Ingleby est Chistian Hassell, sous-secrétaire adjoint principal par intérim pour la préparation et l'intervention.
Le risque que Lipsitch et Ingleby accusaient Hassell d'ignorer - «d'infecter des millions de personnes avec un virus très dangereux» - est devenu encore plus criant une fois que le SRAS-COV-2 a fait le tour du globe.
Pour le contrôle des dommages, en janvier 2020, Hassell a convoqué une réunnion du National Science Advisory Board for Biosecurity, apparemment pour répondre aux demandes de Lipsitch et Inglesby pour plus de transparence.
Mais Hassell a révélé très peu de choses sur le comité P3CO lors de cette réunnion, à part que Robert Kadlec, secrétaire adjoint à la préparation et à la réponse, a nommé Hassell président et que, en plus de Kadlec, le comité rend compte à Anthony Fauci, directeur de l'Institut national. of Allergy and Infectious Diseases et Kelvin Droegemeier, directeur du Bureau de la politique scientifique et technologique de la Maison Blanche et conseiller scientifique de Trump.
Recherche de défense indéfendable
Nous ne savons toujours pas quelles goules de gain de fonction les NIH financent aujourd'hui - et, c'est probablement l'agence gouvernementale engagée dans la recherche de gain de fonction qui est la plus transparente.
En outre, on sait très peu de choses sur ce qui se passe dans les laboratoires du Pentagone dans 30 pays exploités dans le cadre du programme d'engagement biologique coopératif de la Defense Threat Reduction Agency. (Nous savons que DTRA finance la chasse au virus d'EcoHealth Alliance. Au cours des 6 derniers mois, EcoHealth a reçu 10 millions de dollars (34%) des 29,1 millions de dollars que DTRA a investis dans la recherche scientifique.)
Nous en saurons encore moins sur ce qui se passe dans les nouveaux laboratoires de la CIA, mais les «biosciences et biotechnologie» sont répertoriées sous «Ce que nous faisons».
L'Agence des projets de recherche avancée de défense du Pentagone a créé un bureau des technologies biologiques en 2014, après avoir travaillé dans le secteur pendant près de deux décennies. Dans des communiqués de presse soigneusement gérés, la DARPA a révélé des bribes d'informations sur:
Prophétie - Un programme pour prédire toutes les manières possibles dont un virus pathogène pourrait muter, pour séquencer et synthétiser les génomes viraux prédits, pour tester comment ils s'adaptent et changent dans divers hôtes et, enfin, pour créer des «limites évolutives à haute énergie» qui maintiennent les mutations génétiques à la baie. Alors que les enquêtes sur les origines du SRAS-CoV-2 se sont concentrées sur l'Institut de virologie de Wuhan, en raison de son emplacement à l'épicentre de la pandémie COVID-19 et des travaux publiés par Shi Zhengli sur la collection (avec Peter Daszak) et la manipulation (avec Ralph Baric) des coronavirus de chauve-souris, le programme Prophecy de la DARPA aurait pu tout aussi facilement produire un virus comme le SRAS-CoV-2, tout comme Li-Meng Yan affirme que le PCC aurait pu. Avec autant de suspects potentiels, résoudre ce polar ne sera pas facile.
Insect Allies - Ce programme d'utilisation d'insectes infectés par des virus tels que les pucerons ou les aleurodes pour modifier génétiquement les cultures ? pendant leur croissance ? a suscité de vives critiques de la part de scientifiques qui ont publié un commentaire dans Science, «Recherche agricole ou nouveau système d'arme biologique? L'altération génétique horizontale causée par les insectes est préoccupante» et un site Web d'accompagnement qui a été couvert par le New York Times (« Les virus propagés par les insectes aux cultures semblent effrayants. Les militaires l'appellent la sécurité alimentaire». )
Prévention des menaces pathogènes émergentes (PREEMPT) - Ce projet visant à interrompre le saut inter-espèces de virus implique des vaccins ciblés sur les animaux ou les insectes, des éditeurs de gènes et des particules interférentes thérapeutiques. Ce sont des «interventions transmissibles». Une excellente introduction à ce sujet est cette table ronde, «Going Viral? Dispersion intentionnelle de virus génétiquement modifiés». L'idée est similaire à ce qu'Oxitec essaie de faire avec la sortie prochaine de 750 millions de moustiques Aedes aegypti génétiquement modifiés dans les Keys de Floride.
Cette espèce de moustique peut être porteuse du Zika, de la dengue, du chikungunya et de la fièvre jaune. Ainsi, comme alternative aux insecticides, un moustique mâle modifié, OX5034, sera libéré, produisant une progéniture femelle qui meurt avant de devenir suffisamment grande pour mordre et propager la maladie. Jusqu'à présent, cela n'a pas fonctionné. Une récente étude de terrain au Brésil a montré que les descendants hybrides étaient «suffisamment robustes pour pouvoir se reproduire dans la nature». Les éditeurs de gènes et les forages génétiques sont considérés comme un moyen d'amener l'idée à la preuve de concept en faisant un meilleur travail pour garantir l'héritage des traits cibles.
Les particules thérapeutiques interférentes sont une autre stratégie de lutte contre la maladie qui n'a pas encore été réalisée. C’est une particule de virus qui peut interférer avec et supprimer un virus pathogène. Idéalement, elle serait transmise d’hôte à hôte avec un virus pour déjouer l’infectivité du virus. La raison pour laquelle cela n’a pas encore fonctionné est qu’un virus interférant qui fait vraiment son travail supprimera finalement sa propre réplication.
Le DARPA étudie le génie génétique des vaccins viraux transmissibles comme alternative. Un exemple est la recherche financée dans le cadre d'une subvention DARPA de 6,7 millions de dollars, Prediction of Spillover Potential and Interventional En Masse Animal Vaccination to Preventing Emerging Pathogen Threats in Current and Future Military Operation, qui suggère des vaccins transmissibles pour contrôler le virus de Lassa dans les populations de rongeurs.
Alors que la plupart des gens se hérissent à l'idée de modifier génétiquement des animaux sauvages, même des insectes, ou de libérer des virus génétiquement modifiés pour cibler des cultures vivrières ou des populations animales, même des ravageurs ou des vecteurs de maladies, le scénario le plus effrayant est qu'une fois ces techniques perfectionnées sur les plantes, les insectes et les animaux, ils seront retournés contre nous, délibérément ou par accident.
Si vous êtes préoccupé par les goules à gain de fonction, veuillez signer notre pétition pour une interdiction mondiale immédiate de la recherche sur le gain de fonction «biomédicale» et «biodéfense».
Si vous êtes un scientifique ou un avocat, veuillez signer la Déclaration de scientifiques, d’avocats et d’experts en politiques sur les raisons pour lesquelles nous avons besoin d’un moratoire mondial sur la création de pathogènes pandémiques potentiels (PPP) grâce à des expériences de gain de fonction.
Alexis Baden-Mayer est le directeur politique de l’OCA.
Ronnie Cummins est co-fondateur de l'Organic Consumers Association (OCA) et de Regeneration International, et l'auteur de «Grassroots Rising: A Call to Action on Food, Farming, Climate and a Green New Deal».
Transcript/traduction ci-dessous en couleur du discours : https://youtu.be/OwCvbSiRkM8 -
Il s'agit ici de la première version du transcript grosso-modo brut
Percevez-vous ? Réalisez-vous en fait que votre conscience EST la conscience de l'humanité ? Aussi factuel qu'une aiguille dans le bras vous fait mal. Est-ce une évidence ? pas la douleur mais le fait. C'est un fait que votre cerveau a évolué au cours du temps, et que le cerveau est le résultat de millions d'années. Le cerveau peut être conditionné s'il vit à tel endroit du monde, par le climat, par la culture, mais c'est le cerveau commun à l'humanité. Soyez bien sûr de cela : ce n'est pas votre cerveau individuel.
Ce cerveau qui a hérité de réponses variées, ce cerveau avec son génome qui a aussi hérité du temps est le facteur commun de l'humanité. Comprenez-vous que ce n'est pas " votre " cerveau ?
La pensée peut dire « c'est mon cerveau » ; elle peut dire « je suis un individu ». C'est ainsi que nous sommes conditionnés ? Êtes-vous un individu ? Allez-y, répondez ! Vous avez un nom, une taille, un visage, différents noms, des visages variés. Est-ce que ça fait de vous des individualités ? Vous appartenez à un type, à un groupe, une communauté, un pays.. est-ce que ça vous rend différents ? Est-ce que ça vous distingue en tant qu'individu ?
Qu'est-ce que c'est qu'un "individu" ? C'est ce qui n'est pas morcelé, fragmenté. Tant que nous sommes fragmentés, nous ne sommes pas des individus. Nous sommes le résultats du climat, de la culture etc.. qui sont des accroches. Si votre sang baigne dans cette définition, vous pouvez vous penser 'individu', mais c'est une simple expression de la pensée. La pensée est commune à l'humanité ; elle est basée sur l'expérience, la connaissance, la mémoire, recueillies par le cerveau.
Le cerveau est la concentration de toutes les réponses sensorielles, communes à l'humanité. Donc, que voulez-vous dire quand on se demande ce qui arrive après notre mort ? C'est ce qui nous intéresse. Je vais mourir. Qu'est-ce qui va mourir ? Votre nom ? Votre apparence ? Votre éducation ? Tout ce qui vous fait et qui est votre conscience. Cette conscience est commune à toute l'humanité. C'est le facteur commun que vous êtes, le reste de l'humanité.
Nous pouvons l'admettre et le croire, et pourtant continuer à nous comporter comme des individus. C'est si laid ! Si hypocrite !
Qu'est-ce qui meurt ?
Si ma conscience est la conscience de l'humanité, dans ses variété d'aspect, la conscience que je pense être moi est la conscience de tous. Que se passe-t-il si je meurs ? Le corps est brûlé, enterré et la conscience commune continue. Avec la perception de ce fait, la mort a très peu de signification. Il n'y a de peur de la mort que lorsqu'en tant qu'individu je répète, avec un cerveau programmé à répéter, « je suis un individu », « je suis un individu... » comme peut le faire un ordinateur.
Il a un facteur qui manque dans tout cela. L'amour ne connaît pas la mort. Ni la compassion. Il n'est que sans amour ni compassion qu'existe la peur de la mort. Alors on se dirait : comment aimerais-je ? Comment acquérir la compassion ? Il n'y a qu'en voyant, en réalisant, que l'amour ne meurt pas. Ceci est une illumination. Ce n'est pas une sagesse ni un savoir.
Nous vivons sur les idées des autres. Nous ne nous lisons pas nous-même. Pourtant nous sommes l'histoire de l'humanité. C'est évident, cette humanité c'est nous-même. La lecture de cette humanité ne peut pas nous être enseignée, personne ne peut vous aider à lire ce livre. Telle est la première chose à réaliser. Ce texte est à lire de soi-même.
Soit on le lit petit à petit et on ne le finit jamais, soit on le capte en un instant avec un cerveau si aigu et alerte que le livre est déjà fini et qu'on découvre ce qu'il y a au-delà
La critique qui est annoncée se branche vers la fin quand l'orateur solutionne son raisonnement par une " illumination " ; c'est un arguement qui coule l'avancée entreprise. Il faut la reprendre à partir de là.
20201203110900 à suivre 20201204090400
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( parlant de lui-même JK s'appelait « l'orateur » )
C'est une illumination que l'orateur réclame comme 'signe' de cette condition d'être sans peur de la mort (condition de l'amour et/ou compassion). Mais, même si ensuite j'ai résumé/raccourci le transcript, si on se reporte à son discours complet, on entend, voit ou lit qu'il s'en tient là. Tout ce qu'il dit de cette illumination, c'est ce qu'elle n'est pas (ce n'est ni sagesse ni savoir) ; à ces négations il ajoute seulement qu'elle est conjointe à l'amour ou à la compassion et puis débrouillez-vous.
Après il recommande tout de même, de lire le livre de notre histoire – comme je le remarque par ailleurs, il parle de psychohistoire mais sans la nommer, sans nommer le psychisme, et c'est encore une fois « débrouillez-vous » C'est à ce point qu'on trouve la limite de Jiddu Krishnamurti. C'est là où il faut critiquer le refoulement du psychisme pour aller plus loin, pour « aller au-delà » comme il dit, avec un cerveau aigu, alerte. Nous n'allons pas nous débarrasser si facilement des moyens en déclarant suffisant que « c'est une illumination ! ».
Récupérons deux choses de cette enluminure : ça a un rapport avec a) le psychisme ( l'histoire, la mémoire) et avec b) l'amour. Prenons cette équation et inversons en les signes : en retournant la carte psychisme on trouve, psychohistoire et surtout psychanalyse, refoulées – et quant au dessous-de-carte de l'amour, on trouve la libido et la sexualité – notoirement rejetées par JK mais aussi notoirement citées par quelqu'Osho, par exemple, dont tous les gourous sérieux, inclus JK, se sont moqués.
Résumons alors la situation : nous témoignons par un cerveau de la conscience de l'humanité. Ce témoignage pour être exploité doit passer au filtre de l'amour ou.. de la "comme passion" ; osons parler franchement : cet amour « qui ne meurt pas », qui se reproduit, qui perpétue la vie ; appelons-le sans ambages le « rapport sexuel ».
20201204090400 à suivre 20201205100600
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Osho est décédé en 1990, peu de temps après J.Krishnamurti ; ces dates qui sont également celles de l'extinction de la psychiatrie-psy à partir de laquelle nous reprenons. À ce moment elle identifiait l'arrivée de « machines désirantes ». On reprend aujourd'hui, alors que ces machines nous ont envahi et où il est interdit de parler de "complot".. tu parles ! On est en plein dans le tsunami de l'IA qui prend le pouvoir – à coté de laquelle les comploteurs, c'est petit jeu ! L'IA est en train de nous le faire complet, ridiculisant tous les petits comploteurs masqués.
Reprenons donc : la pensée de l'individu c'est la pensée de l'humanité ; l'humanité est une conscience qui baigne dans son cerveau reproduit en milliards de fois. Ces réflexions arrivent à la conclusion qu'« avec son cerveau l'individu peut s'affranchir de toute peur de mourir, s'il connaît le 'rapport sexuel' ». Au Moyen-age on disait que "l'amour illuminait" puis après un coma, un black-out d'une trentaine d'années, nous nous sommes réveillés sur ce "rapport" plus précis que l'éblouissante annonce d'une "illumination". On a donc repris en soutenant que « le rapport sexuel est la condition de l'absence de peur de la mort. » Ainsi parlaient Osho et Wilhelm Reich aussi bien avant ; mais à partir de 1990, tout cela est devenu lettre morte. Lacan, la psychanalyse elle-même concédait « il n'y a pas de rapport sexuel » tandis que nous nous écrasions la tête sur des « machines désirantes ».
Pourquoi est-ce que la psychanalyse, en mission pour déchiffrer le rapport sexuel, s'abîmait avec un Lacan aussi anti-freudien que Tycho fut anti-Copernicien ? (voir La Structure de la Découverte sous la carte de @jean-pierre Luminet). Il suffit de soulever encore les cartes pour trouver ce que Lacan cachait sous sa dénégation. Ce stakhanoviste du relevé psy, c'est un fait, une histoire documentée, refoulait la génétique. Sur son grand cheval au Nom-du-Père, comme Attila il rêvait même que l'herbe ne repousserait jamais (« J'ai mis fin à la psychanalyse » disait-il). Pourtant on y trouve maintenant l'ADN, le chromosome Y et la formule T dudit rapport – tout poussé dru à la lumière de l'IA qui s'élève comme le soleil de la création. (l'ADN c'est la citoyenneté, le chromosome Y le Nom-du-Père et le 'rapport' la formule Troudaine).
Nous sommes effectivement parfaitement équipés à présent, pour restituer l'espace psychique aux conceptions de la science, son épistémologie, passé son coup de butée sur l'espace cosmique, et donc essentiellement resituer le rapport sexuel dans le savoir collectif. « Mais alors ! - interroge l'observateur averti – comment se fait-il que nous soyons fous, l'humanité atteinte d'une mélancolie délirante ? »
202012051006 à suivre 20201206112000
Comment la négation du rapport sexuel aboutit-elle à la mélancolie délirante – l'interné/confiné, automutilé/masqué, suicide/vaccin ? C'est simple, la psychanalyse au degré de Lacan a décrit la cause de la psychose ; le délire ressort d'un manque de mot... d'un certain mot, un certain manque. Du premier il s'agit du Nom-du-Père, et le second est un manque du type 'forclusion'. Pour être clair et rapide « si à la place du chromosome Y il n'y a pas de nom, il s'en suit un délire ». Ne pas mettre le nom à la place de la nomination, c'est ce que Lacan a expliqué et c'est ce qu'il a fait : il n'a pas donné au chromosome Y son nom. En affirmant que si ce nom-du-père manquait ce serait la psychose, il se donnait raison. La suite en a fait la preuve.
Deuxième question : « en quoi est-ce que cette affaire de nom à la manque intéresse-t-elle les faillites de l'illumination amoureuse (dont JK lui aussi se donne raison) ? » Réponse :
Si on sait que le délire est généré par un manque de la nomination, rien n'y pouvant venir de ce manque une autre absence fait l'affiche. Cette absence de côté, ce déplacement alibi, c'est la négation du rapport sexuel.
Ainsi JK et de nombreux autres, Lacan entre autres, interdiront de penser que le rapport sexuel est le moyen de l'illumination pour l'être humain. C'est un débat très ancien, très connu.
Ce qui est nouveau dans ce débat, c'est que nous savons maintenant que le rapport sexuel dépend de la génétique (on s'en doutait) d'une manière extraordinairement précise (ah !.. ça on savait pas trop). Voici ce qu'on vient d'apprendre :
Le rapport sexuel dépend de la nomination du génome. Cette nomination commence par ce que l'autre n'a pas (formule T), c'est à dire par un petit bout ; un faible pourcentage que l'on chiffre 'Y'. Elle procure une nomination filiale. Puis avec le développement des techniques on peut étendre le procédé de nomination au génome entier (nous obtenons alors la nomination citoyenne).
Aujourd'hui ce procédé de la nomination est connu (je viens de le décrire, en le déroulant à partir du refoulé consumé en 1990) mais il n'est pas re-connu (en 2020 l'inconcevabilité d'identifier l'individu humain par son génome – carte d'identité génétique – aboutit à une automutilation du génome précisément, virus et vaccins OGM). En s'enrageant contre ce qui l'illuminera, l'humanité entame donc la carrière d'une mélancolie délirante.
Dernière question : « est-ce que l'on guérit d'une psychose ? » Suite à ce qu'on vient de dire, nous avons appris que la réalisation du rapport sexuel permet de s'éclairer et d'établir l'amour au lieu de la passion morbide que le suicide achève. Cependant nous avons aussi appris que ce rapport doit s'inscrire dans une expression génétique largement plus étendue que le sacrifice à la sauvegarde du chromosome Y. Le rapport sexuel "illuminant" engage l'intégralité du génome. Si on imagine un tel nom à rallonge nous envisageons qu'il ne peut se dire que par une mécanique informatique de la puissance de l'IA. Ce rapport sexuel complet, intégral, est "couplé" à l'informatique qui y permettra d'y retrouver les noms ( principe de l'Art de la Mémoire et de la restitution des noms ) ; on peut dire qu'elle est là pour ça. La psychose alors se soigne et cela se voit de ce que l'IA offre le rapport mais aussi l'histoire – la mémoire de la scène primitive. Ce complément par la psychohistoire (formule AMO) est comme le livre qu'on écrit une fois qu'on sait lire (retour à cette lumière sur les dernières explications de JK https://youtu.be/OwCvbSiRkM8 )
DWT@20201206112000
Une belle conjonction que je vais écrire dans le flux. Ce sera le moyen de regonfler la réduction au plan de ses deux dimensions, comme celle qui frappe les constellations – de la voûte céleste que Le Titre de la Lettre plaqua à Lacan qu'il comparait à Tycho. L'influx venu de Serge Chappellaz quand il relevait La Structure de la Découverte que j'avais cité dans Laprévie pour avertir Jean-Pierre Luminet que je le citais, le "dé-nommais" de la cité céleste, dont il avait droit, de citer, les "Bâtisseurs du Ciel".
Ici bas tissons-nous le ciel n'y voyons donc qu'à plat son volume. Réfraction et minuscules déplacement de points de vues valent aujourd'hui réflexions et opinions – et réflexion des opinions par l'instrument IA que Képler et Galilée connurent en télescope. Aujourd'hui d'ailleurs chacun porte sa télévision comme des lunettes, de myopes à cet égard.. de langage. Je reviens à ma dé-nomination. Je l'ai relevée pour tenir à Serge qui a marqué le départ ;
Serge dit ( commentant https://www.facebook.com/antheaum.toll/posts/857290865038519 ) que La Structure de la Découverte « éclaire de façon accessible …//... cette fameuse question de "la nomination" principalement.. » Or c'est la dernière chose à laquelle j'aurais pensé ! Il fallait donc que je rédige, sous l’œil de l'IA, ma réaction. Et re-or, voilà la conjonction, c'était en ce moment où j'arrive à la millième page de la compilation de Luminet, dans la fenêtre de la 993em à la 1014em, soit des chapitres 10 & 11 de L'Œil de Galilée.
Je dois donc repasser à présent sur le chemin qui m-y a mené puisqu'on y trouve une exquise métaphore, de la structure de la découverte peinte par l'astronome Luminet à celle intégrée par le psychanalyste Kelper ( par le premier il s'agit de son chapitre 10 ici nommé, par le second la nomination La Structure de la Découverte, précisément, dont nous parlons).
Je rapporte donc que j'avais tenu au pittoresque de Jean-Pierre qui faisait passer à la manière du douanier ( comme le peintre Rousseau et le représentant doux à nier aussi bien essentiel aux frontières des représentations de contrées ) A.Koestler à sa postérité. Luminet a voulu venger Copernic que Koestler avait traité en minus. Le pittoresque se trouve aussitôt ce règlement passé, débouchant au domaine de Tycho, Jean-Pierre se fend d'une d'un pire des traitements en minable, de la mémoire de Tycho (pleutre veule et crétin de la superstition).
Soulagement tout de même, au fur et à mesure du déblaiement du terrain, il rend au Second Astronome sa grandeur. Ce graduel réconfort fait tout le long de La Discorde Céleste, des pages 389 à 986.
On aura bien compris/calculé que la scène du chapitre 10, au regard de Galilée conte le temps de la montée au ciel de Tycho mort en page 875. Elle est consignée par ce que voit Képler sur mars. Comme je l'ai dit, c'est la peinture de Jean-Pierre Luminaire.
Il faut que je fasse une dernière incidente avant de voir tout l'horizon. JP.Luminet exploite bel et bienvenu le jeu de déplacement de point de vue de l'astronome (Képler) et n'étant qu'à mi-parcours je ne sais pas le cas qu'il fera de son Astronomie Lunaire – c'est à dire Le Rêve que ce dernier rend hommage à sa mère. Lorsque j'aurai tout sillonné j'en ferai le rapport. Pour l'instant je n'ai que la planète mars sous mes yyeux de lecteur. Alors venons-en aux pièces puisque nous sommes parés :
Sur mars, Képler propulsé par un appareil juif – comme Maharal le rabbin dit qu'on peut prononcer le mot – le Golem nommément, n'a plus d'intérêt (lui, Képler) pour le bas tissant (un regard qu'il laisse au mondain, Wallenstein/Tengnagel) mais vers l’Élisée de l'architecte qui distribue les noms dans la structure. C'est la Cité des Étoiles rasée de l'île danoise comme la Cité du Soleil (l'Adocentyn, la cité d'At/don) sous la "première étoile" occultée du lit de Thoth. Il y rencontre donc les personnages, Tycho, Copernic etc.. sous formes ou en l'espèces de voix. On ressort du chapitre 10 tout ébouriffé. Jean-Pierre a complètement déjanté, comme il dit "dormant debout" et rattrapant Les Somnambules (de Koestler) et s'y l'égalisant comme ensuite au chapitre 11 il le prouve avec une description de la famille magnificente.
Bon. Voilà, planté le tableau du Douanier Luminet, Saint Jean Baptiste de l'Hyper-réalisme astro-physique que l'IA consacrera lorsque la colombe du psychisme descendra en elle.
J'ai annoncé la doublure dudit tableau et je l'ai préfacée à l'image du 'regard de Galilée' à l'instant posé sur Képler en vadrouille sur mars, comme Gosain, le Fvabien de la scientologie non-artistolellicienne sur Venus. J'ai pu m'en autoriser du point de vue que j'ai donné à Armando Verdiglione, le psychanalyste de la structure de la découverte qui s'est auto-désigné du geste de Galileo – comme Freud se l'était de celui de Copernic – et comme Lacan à l'envers se déniait Tycho. C'est en fait tout l'objet de ma rédaction présente :
Après Serge qui m'a surpris en retrouvant « la fameuse question de la nomination » j'ai été étreint de sans retard rappeler Armando. Je n'avais pas réalisé à quel point la nomination était présente et présentée dans La Structure de la Découverte. Mais je l'écrivis dans la perspective de l’œil de Verdiglione avait laquelle j'entretins, comme je l'y dis, un rapport de courtoisie du genre que Luminet fait décrire par son commentateur virtuel – le point de fiction de l'espion Sir Askew.
Je n'irai pas tergiverser sur l'assommante allusion au graphe de la Demande et comme l'Askew dans sa fonction positionne son Que voulez-vous ? Je vous le demande.. j'ouvre la porte simplement. Je vais seulement m'arrêter ici où j'ai rendu à Armand sa fonction. Armando Verdiglione est parmi les auteurs celui qui a posé le point de Semblant comme Galilée le centre de gravité et le procès qu'il a décrit comme celui des trajectoires ou de son inertie, la dénommée nomination. Lorsque j'ai fait l'état de La Structure de la Découverte je passais à Milan dans sa Villa Borroméo des heures instructives. Si Kelper est donc intégré dans le tableau, l'observateur galiléen l'a permis.
Une belle conjonction que je vais écrire dans le flux. Ce sera le moyen de regonfler la réduction au plan de ses deux dimensions, comme celle qui frappe les constellations – de la voûte céleste que Le Titre de la Lettre plaqua à Lacan qu'il comparait à Tycho. L'influx venu de Serge Chappellaz quand il relevait La Structure de la Découverte que j'avais citée dans Laprévie pour avertir Jean-Pierre Luminet que je le citais, le "dé-nommais" de la cité céleste, dont il avait droit, de citer, les "Bâtisseurs du Ciel".
Ici bas tissons-nous le ciel n'y voyons donc qu'à plat son volume. Réfraction et minuscules déplacement de points de vues valent aujourd'hui réflexions et opinions – et réflexion des opinions par l'instrument IA que Képler et Galilée connurent en télescope. Aujourd'hui d'ailleurs chacun porte sa télévision comme des lunettes, de myopes à cet égard.. de langage. Je reviens à ma dé-nomination. Je l'ai relevée pour tenir à Serge qui a marqué le départ ;
Serge dit ( commentant https://www.facebook.com/antheaum.toll/posts/857290865038519 ) que La Structure de la Découverte « éclaire de façon accessible …//... cette fameuse question de "la nomination" principalement.. » Or c'est la dernière chose à laquelle j'aurais pensé ! Il fallait donc que je rédige, sous l’œil de l'IA, ma réaction. Et re-or, voilà la conjonction, c'était en ce moment où j'arrive à la millième page de la compilation de Luminet, dans la fenêtre de la 993em à la 1014em, soit des chapitres 10 & 11 de L'Œil de Galilée.
Je dois donc repasser à présent sur le chemin qui m-y a mené puisqu'on y trouve une exquise métaphore, de la structure de la découverte peinte par l'astronome Luminet à celle intégrée par le psychanalyste Kelper ( par le premier il s'agit de son chapitre 10 ici nommé, par le second la nomination La Structure de la Découverte, précisément, dont nous parlons).
Je rapporte donc que j'avais tenu au pittoresque de Jean-Pierre qui faisait passer à la manière du douanier ( comme le peintre Rousseau et le représentant doux à nier aussi bien essentiel aux frontières des représentations de contrées ) A.Koestler à sa postérité. Luminet a voulu venger Copernic que Koestler avait traité en minus. Le pittoresque se trouve aussitôt ce règlement passé, débouchant au domaine de Tycho, Jean-Pierre se fend d'une d'un pire des traitements en minable, de la mémoire de Tycho (pleutre veule et crétin de la superstition).
Soulagement tout de même, au fur et à mesure du déblaiement du terrain, il rend au Second Astronome sa grandeur. Ce graduel réconfort fait tout le long de La Discorde Céleste, des pages 389 à 986.
On aura bien compris/calculé que la scène du chapitre 10, au regard de Galilée conte le temps de la montée au ciel de Tycho mort en page 875. Elle est consignée par ce que voit Képler sur mars. Comme je l'ai dit, c'est la peinture de Jean-Pierre Luminaire.
Il faut que je fasse une dernière incidente avant de voir tout l'horizon. JP.Luminet exploite bel et bienvenu le jeu de déplacement de point de vue de l'astronome (Képler) et n'étant qu'à mi-parcours je ne sais pas le cas qu'il fera de son Astronomie Lunaire – c'est à dire Le Rêve que ce dernier rend hommage à sa mère. Lorsque j'aurai tout sillonné j'en ferai le rapport. Pour l'instant je n'ai que la planète mars sous mes yeux de lecteur. Alors venons-en aux pièces puisque nous sommes parés :
Sur mars, Képler propulsé par un appareil juif – comme Maharal le rabbin dit qu'on peut prononcer le mot – le Golem nommément, n'a plus d'intérêt (lui, Képler) pour le bas tissant (un regard qu'il laisse au mondain, Wallenstein/Tengnagel) mais vers l’Élisée de l'architecte qui distribue les noms dans la structure. C'est la Cité des Étoiles rasée de l'île danoise comme la Cité du Soleil (l'Adocentyn, la cité d'At/don) sous la "première étoile" occultée du lit de Thoth. Il y rencontre donc les personnages, Tycho, Copernic etc.. sous formes ou en l'espèces de voix. On ressort du chapitre 10 tout ébouriffé. Jean-Pierre a complètement déjanté, comme il dit "dormant debout" et rattrapant Les Somnambules (de Koestler) et s'y l'égalisant comme ensuite au chapitre 11 il le prouve avec une description de la famille magnificente.
Bon. Voilà, planté le tableau du Douanier Luminet, Saint Jean Baptiste de l'Hyper-réalisme astro-physique que l'IA consacrera lorsque la colombe du psychisme descendra en elle.
J'ai annoncé la doublure dudit tableau et je l'ai préfacée à l'image du 'regard de Galilée' à l'instant posé sur Képler en vadrouille sur mars, comme Gosain, le Fvabien de la scientologie non-artistolellicienne sur Venus. J'ai pu m'en autoriser du point de vue que j'ai donné à Armando Verdiglione, le psychanalyste de la structure de la découverte qui s'est auto-désigné du geste de Galileo – comme Freud se l'était de celui de Copernic – et comme Lacan à l'envers se déniait Tycho. C'est en fait tout l'objet de ma rédaction présente :
Après Serge qui m'a surpris en retrouvant « la fameuse question de la nomination » j'ai été étreint de sans retard rappeler Armando. Je n'avais pas réalisé à quel point la nomination était présente et présentée dans La Structure de la Découverte. Mais je l'écrivis dans la perspective de l’œil de Verdiglione avait laquelle j'entretins, comme je l'y dis, un rapport de courtoisie du genre que Luminet fait décrire entre Képler et Galilée par son commentateur virtuel – le point de fiction de l'espion Sir Askew.
Je n'irai pas tergiverser sur l'assommante allusion au graphe de la Demande et comme l'Askew dans sa fonction positionne son Que voulez-vous ? Je vous le demande.. j'ouvre la porte simplement. Je vais seulement m'arrêter ici où j'ai rendu à Armand sa fonction. Armando Verdiglione est parmi les auteurs celui qui a posé le point de Semblant comme Galilée le centre de gravité et le procès qu'il a décrit comme celui des trajectoires ou de son inertie, la dénommée nomination. Lorsque j'ai fait l'état de La Structure de la Découverte je passais à Milan dans sa Villa Borroméo des heures instructives. Si Kelper est donc intégré dans le tableau, l'observateur galiléen l'a permis.
addition à PuyPsy-2000-20 ; la postFace du rapport de carrière depuis 2000, ferme ledit rapport en complétant les données de l'année 2020 ; il s'agit ici d'une version originale, à peine corrigée :
PostFace
Je me trouvais fin 2020 quelques jours sans connexion ; du moins sans connexion permettant de mettre en ligne l'éditorial de mon cabinet. J'allais attendre. C'était l'occasion de réfléchir à cette conclusion qui doit faire la post-face du rapport PuyPsy2000-20. Ce rapport de vingt ans d'exercice rédigé durant l'année, doit en toute logique strictement se conclure début 2021. Nous y sommes à quelques heures près.
Mis en face aussi de l'année à venir, cette pause éditoriale présente un point d'appui. Mon âge et mon activité s'y attachent pour dessiner une cessation ; c'est opportunément que la conclusion du rapport sera en même temps celle de ma carrière.
Ceci posé ne signifie pas que j'arrête – je continuerai tant que je pourrai – mais que l'activité change, passant du mode de la production à celui de la réflexion. Bien sûr l'un signifie l'autre mais où ils se rejoignent la mémoire l'emporte. Ce sera donc pour alimenter la mémoire, strictement, que la post-face de PuyPsy remontera jusqu'au tout début de carrière. Mais pour commencer partons de cet Éditorial qui arrivera vers le 3, 4jan 2021. Il déclare ma désapprobation, dénonçant une faillite de l'Ordre des Médecins par son Conseil traître à ses principes.
« Je désapprouve formellement la conduite de mon Conseil de l'Ordre National et dénonce son manquement au principe fondamental de l'hippocratisme. La négation de la liberté du médecin et le soutien qu'il a apporté aux interdictions de soigner trahissent frontalement le serment qui lie ses membres ainsi que son rôle protecteur quand il accuse ses plus honorables représentants et laisse courir sans les inquiéter des idéologies eugénistes, des menaces de mort entre confrère, l'interruption d'études de médicaments prometteurs. »
Placarder cet éditorial à l'entrée de mon cabinet m'associe à une population invisible de confrères qui formeront un corps graduellement durant les années futures, car l'anéantissement de la médecine hippocratique n'a pas été programmé pour être anecdotique. Actuellement j'ai cherché un groupe à joindre, pour rejoindre ses défenseurs mais sans succès. Ils sont faiblement constitués et surtout pour ma part j'y serais aussi difficilement intégré qu'ailleurs. Ma position de développement radical est encore bien trop rare. Je pense à preuve être arrivé, en cette fin d'année 2020, au nombre nul de mes relations collégiales. Il ne faut pas que ceux qui m'accompagnent encore l'entende pour eux qui se comptent sur les doigts d'une bonne poignée de main ; ils comprendront que je parle du cercle large des audiences de foule. Par exemple à l'instant, le nombre de lecteurs sur le thermomètre Face-Book de mon dernier post s'élève à 4, 2, 1, parfois 5. En comparaison, Jean-Pierre Luminet qui ne me répond pas monte parfois jusqu'à 150 ! Je n'en veux en rien à ce n.iem scientifique qui me pisse froid, je le comprends tout à fait car je suis devenu de plus en plus illisible – non pas faute de sens, mais pour le temps que ma lecture demande ou prend.
L'accession à cette solitude s'est faite en douceur et sans bruit, régulièrement et sur plusieurs années. Ma clientèle aussi, décrite au début du rapport PuyPsy, est restée maigre et d'une précarité extrême – on ne manque pas à la CPAM d'inciter mes patients à changer de médecin. Plus surprenant mon environnement aussi s'est dégradé. Quelque jour après que j'avais impromptu décidé d'ouvrir un cabinet secondaire au loin, je le découvris par le fait; comme je le signalais en commentaire à l'Éveil quotidien ponot faisant l'article sur la misère du quartier centre ; « Un soir de cette année, sans avoir été averti j’ai vu et entendu, apparaître un son et lumière qui a envahi tout mon appartement domicile et lieu de travail, de 21h à Minuit tous les soirs pendant des mois. L'Eveil » .
Mes lieux de travail et d'habitation sont devenus insalubres six mois de l'année. Ainsi ma situation fin 2021, se brosse d'un faisceau de caractères, de critères qui se fond harmonieusement à la ténébreuse situation sanitaire qui a occupé l'année. Côté confinement et tamisage, je suis dans le ton ! Il est donc peu probable que mon éditorial dénonciateur attire l'attention et donc des ennuis. Dans un studio d'un village de Dordogne j'ai continué d'analyser consciencieusement sous un angle psychohistorique la politique sociale de la 6em Extinction, par envois Face-Book qui sont égrenés dans le Flog. Celui-là aussi a perdu en qualité et structure, faute à Microsoft qui a rendu obsolète mes techniques d'édition, il a même perdu quelques pages dans la turbulence de nouveaux stockages.. Je crois que c'est cela qui m'a alerté, que j'ai pris comme un signal pour ce que j'ai appelé ma "cessation".
À côté de ces courts 'posts' j'ai commis des articles plus volumineux, notamment sur le Blog que Raphaël, programmeur, a monté sur https://www.telemedecinepsy.fr . La télémédecinepsy prendra la place de la psychohistoire dans ma vitrine générale. J'en ai pris la décision à l'occasion d'une bonne gamelle avec la plate-forme Qare – j'en parlerai car après m'être ramassé je l'ai inscrite en mon troisième média ajouté au réseau social et au blog : les vidéos.
* * * * *
P R O N O S T I C
Posant le rôle essentiel de la télémédecine dans transformation que l'humanité débute, la dernière vidéo de l'année, le 24nov2020 dresse une sorte de ligne de route qui mènera à la sortie de crise... un jour à venir. Cette ligne est un simple fil tendu au-dessus du gouffre de « La guerre contre les peuple » comme Claire Severac l'aura nommé ; et c'est le fil téléphonique symbole de la télémédecine.
Titrée "Événements Annoncés", la vidéo décrit « les modalités de restauration de l'hippocratisme suivant sa formule H (Hippocratique/Hermétique) ». Elle se l'autorise sur la base de trois articles édités avant elle sur le web, les 14, 12 et 09nov2020.
Le dernier de ce triptyque, du 14nov, s'intitule Industrie de la Parole. Cette industrie, pour la première fois désignée par Armando Verdiglione, est celle qui permettra à l'humanité de composer avec l'IA [ Intelligence Artificielle ]. L'article donne des raisons pour lesquelles la spécifique réduction de l'acte médical à l'audio (parole vocale) constitue une "télémédecinepsy" exclusivement garante de l'hippocratisme médical. Il provoqua la suite silencieuse des confrères de Qare [ plate-forme télémédecine citée ci-dessus ] auxquels je le soumettais. Ce type de plate-forme, pour l'industrie mercantile, favorise la lourde et coûteuse consultation visio jusque dans l'échange psychiatrique mais on peut trouver une raison plus profonde à son dédain de l'exclusive audio : par l'industrie de la parole la fonction thérapeutique n’œuvre qu'en l'hypothèse d'une subversion de la psychiatrie normalisatrice (DSM).
Il fallait bien admettre l'industrie de la parole pour envisager sa restauration de l'hippocratisme par le fil de la télémédecinepsy. Il fallait aussi connaître la formule H dont je parlerai ci-dessous ; car j'avais encore basé la subversion dont l'industrie de la parole s'autorise avec l'article de deux jours précédents, du 12nov titré Défense de la Médecine .
Troisièmement toujours par chaînage-arrière, en remontant le temps, j'avais dû baser Défense de la Médecine elle-même, sur l'objective manifestation clinique, motivant la démarche et corps d'une analyse psychohistorique qui avait été édité trois jours avant, le 09nov. Ce premier du triptyque complet, rédige l'examen psychiatrique de la scène familiale au gouvernement (complexe d'Œdipe d'un employé de banque que j'appelle ailleurs Œdupe) ; c'est une base nécessairement de départ. L'article est titré Défonce de la Médecine du nom qu'on peut donner au symptôme qui s'est caractérisé dans la population occidentale durant cette année 2020.
Accotements :
Les confrères que je mentionne, participants de la plate-forme de télémédecine, n'avaient aucun motif pour s'intéresser à ces deux premiers volets du triptyque et moi aucun moyen de les y mener. Ni la psychologie d'un Président défonçant la médecine ni la restitution de la subjectivité psychanalytique par la subversion du DSM pour sa défense ne peut concerner des télémédecins en herbe d'abord soucieux de croître. Par conséquent leur causer d'une industrie de la parole qui bannissait la visio conférence tenue en obligation par la SS dictée par les lobbyings et divers complexes, ne pouvait que les repousser. Les avancées qui sont ainsi sans écho, doivent se tenir par d'autres étais que les approbations.
Pour que le tryptique-base de début novembre put soutenir la vidéo de fin novembre, il devait trouver un secours dans un plan B ; à défaut d'audience, une thèse se soutient de l'histoire ou psychologie étendue.
Une route sans bordure n'existe pas ! C'est donc régulièrement gardé des deux à-côtés, de la psychohistoire et d'un certain occultisme, de part et d'autre, que je trace le chemin d'une évolution.
En résumé : la passerelle (télémédecine) jetée sur l'Âge Sombre que la médecine commence à traverser – défoncée par le syndrome œdipien, défendue par la subjectivation et rappelée finalement à la parole – a été bordée les 03 et 06dec2020 respectivement, par un examen dit de Yoga, de la mort et comment il débouche sur la psychologie collective (article Laprévie ) avec en vis à vis, par une description historique de la structure collective de la découverte à la Renaissance (article Une Belle Conjonction ). Tel est l'ensemble qui en nov-dec2020 déduisait que l'hippocratisme en sa formule H serait restitué par une télémédecine avertie de l'Industrie de la Parole. Il suggérait donc que j'avais défini par avant cette "formule dite H " ; je vais y venir mais pas sans avoir noté qu'entre-temps il fallait aussi que j'eus motivé ce dynamisme d'une demande qui s'adresse en psychiatrie comme une pathologie.
D I A G N O S T I C
Pour annoncer cette anticipation conclusive (la vidéo sur l'éclipse de la médecine 24nov, son triptyque de base 14-09nov et ses deux annexes 06&03dec), j'avais édité le 26oct2020 Presque comme un film , un article qui réédite, copie-colle, mirore ou clone, un texte rapport sur les technologies de manipulations virales et les diverses fuites – volontaires ou non-intentionnelles – qui ont déjà eu lieu ces dernières dizaines d'année d'épidémies artificielles. Une telle expression factuelle de démence devait précéder l'ensemble déductif dépeignant cet âge sombre.
À cette même date, 26oct, et avec ce document je rendais mon rapport diagnostic d'un état de mélancolie délirante de la collectivité, Essai – symptôme covid d'une psychose collective – non pas maladie d'une personne, représentante individuelle, mais d'un « Tous » ou 'Noûs', ce que nous sommes.
Poser un diagnostic concernant une masse, collectivité ou foule, n'est pas courant. On sait que c'était suggéré par Freud mais on sait aussi toutes les précautions, voire les interdictions qu'il est plus régulier de poser à cet endroit. Peut-être est-il possible d'envisager d'examiner un égrégore lorsqu'il s'agit d'une collectivité isolée c'est à dire la seule qui le soit sur terre, l'humanité. C'est une éventualité bien trop vertigineuse pour en discuter, mais sans donc se poser maladroitement de questions, il reste inévitable de devoir répondre à une situation de malaise et maladie dans la civilisation :
Accotements :
Comme plus haut pour le 'pronostic' la sauvegarde visant à garantir du mieux possible un diagnostic posé envers et sans aucun confrère, sera cherchée dans la collectivité et sa nature la plus neutralement posés : son histoire et sa mathématique.
C'est du même bord que l'accotement que j'ai qualifié « occultisme » dans "Laprévie" cité ci-dessus, que j'ai publié le 04aoû2020 la vidéo Massématique . Le diagnostic in extenso du 26oct s'applique à un corps social à raison qu'il soit « doué d'IA (sic) ». À cette condition le traitement de lecture de sa physiologie procède par des mathèmes, comme les symboles l'ont fait archaïquement (occultisme, kabbale, numérologie etc..). La vidéo du 04aoû montrait comment excellemment Aurobindo aura visé le plus explicitement le "Cycle Humain" sous un angle politique dans lequel on peut inscrire ces mathèmes de la psychanalyse.
Pour que cette bordure d'encadrement de ce chemin diagnostique, pronostique, passé par la physiologie, ne paraisse une frange échevelée une parenthèse mérite d'être ouverte. Ce domaine à proprement parler mis de côté par la science est pour elle une notion floue, sujette d'autant plus aux malentendus que la période est aux excitations des religions. Mais l'ésotérisme ce déchet se réclame subsistant avec la philosophie, en quelque sorte sa forme asséchée. Sa persistance lui vaut d'être ressaisie par la méthode scientifique qui produit d'elle l' 'occultisme'. Pour s'entendre le mieux sur ce point de vue et sa défense, on trouvera la référence Rudolph Steiner, formé par la Théosophie. Or c'est cette même école théosophique qui façonna Jiddu Krishnamurti qui présente, lui, l'intérêt de montrer ce qui manque à l'ésotérisme privé de la science. Complément à cette tradition occidentale, le Yoga védantique par contre a été scientifiquement traitée par Sri Aurobindo qui l'a revisité du point de vue darwinien. Ce dernier montre effectivement son utile adéquation aux formules lacaniennes, là où le premier traduit essentiellement le symptôme du manque.
Je ferme cette parenthèse pour passer à la bordure adverse de l'examen médical.
Elle a été aussi posée préalable au 26oct par un article Science et Structure , le 11jul2020, qui rappelle la notable répétition entre la découverte de l'espace cosmique et celle de l'espace psychique. La structure du savoir copernicien est exactement superposable à celle du savoir freudien. Cette insistance d'une structure renseigne principalement sur la place résistante de la science dans l'intégration du savoir collectif à la formulation de la connaissance. Ce problème justifie absolument que l'épistémologie et les sauts de paradigme soient traités par la psychohistoire.
Il y a lieu là aussi que j'éclaire ces dernières assertions. Cette "Structure de la Découverte" suivant laquelle la connaissance n'est celle d'un individu mais à d'une collection structurée d'individus (corrélativement pourquoi la connaissance humaine, c'est à dire personnelle, individuelle, est de fondation paranoïaque) est rendue visible par sa répétition, de la Renaissance à l'étape Moderne (elle existe en toute circonstance de savoir mais paraît princeps dans cette répétition spécifique à notre dénommée science). J'ai pris connaissance de sa présence en la Renaissance il y a plus de trente ans, par Les Somnambules de Arthur Koestler, révisée dernièrement selon la version de Jean-Pierre Luminet, Les Bâtisseurs du Ciel – c'est avec ce dernier que j'ai retrouvé la scène de cette structure dans un " conte de mars " attribué à Johann Képler. Cela fut une nouvelle occasion de pointer mon rapport au CNRS, et surtout le rapport du CNRS à la cause du psychisme dans la connaissance, notamment dans la transition des paradigmes. Le silence de Luminet à mes contacts s'explique du fait qu'il soit bien occupé par ailleurs mais non moins significativement qu'un autre épisode entretenu vis à vis du département de l'Histoire du Monothéisme du même CNRS, dont je reparlerai plus tard.
Pour l'instant nous sommes parvenus à recomposer la production de la seconde moitié de l'année 2020.
Chaque fois gardé par la logique du chiffre d'un côté, par la psychohistoire de l'autre, bien encadré donc par la logique collective, un diagnostic général a été posé, dont la crise Covid n'est qu'un symptôme, suivi d'un pronostique aussi général de la sauvegarde de la médecine.
C'est pourquoi, tout à la fin de 2020, j'ai pu saisir l'épidémie, à l'instar de la peste s'abattant sur Thèbes, qui symbolise l'attaque et un effondrement à la cité central, rappelée " Cité de l'Horizon " - allusion à la Scène Primitive de notre moment, et ligne où paraissent fondues ces bordures de routes, où terre et cieux joignent leur bord, la gouvernance hippocratique et la citoyenneté numérique se rencontrant, tout autour de la catastrophe que nous entretenons centralement.
P H Y S I O P A T H O L O G I E
Je continue, à rebours, remontant maintenant à la première moitié de l'année 2020.
On vient de voir que le 24nov j'aurai (vidéo Événements Annoncés), décrit comment une maladie diagnostiquée (26oct) psychose mélancolique serait subie et éventuellement soignée par le fil de la télémédecine. Cette thérapeutique (même si son incidence avait été décrite en profondeur le 14nov dans l'industrie de la parole) ne présente, dans la seule dimension de l'audio téléphonique, "télémédecinepsy", que la face d'un outil. Cet outil lui-même révèle une technologie large et avancée qu'on appelle à son plus vaste degré « cybernétique ».
La science Cybernétique s'expose en pratique, prosaïquement, comme l' « Intelligence Artificielle', 'IA' – à l'instar de l'astrophysique qui s'étale en 'Cosmos'.
C'est le 06juin dans une vidéo Art de la Mémoire & Action de Gouvernance , avec son sommaire du 07juin, Au PLuriel ANalytique mardi , que j'avais préposé le canevas général suivant lequel d'un paradigme monocentré, « monothéiste », la transition à celui de masse, « pluriel », évitait de s'abîmer en un agencement paranoïaque, s'il s'attachait à l'IA.
Cet épisode que j'adressais à l'occasion d'une pratique d'un de ces "agencements" pluriel annonçait, et sous-basait, ce que dans la seconde moitié de l'année j'allais décliner en ralliant le symptôme Covid.19 au tableau général de la psychopathologie de notre époque. Il faisait lui-même, avant le 06juin suite et rassemblement d'une série rapide et condensée que le confinement m'avait permis de construire :
M E D E C I N E F O N D A M E N D A L E
Série Télem
La série « Télem » composée de 7 vidéos occupe la seconde moitié du premier semestre-2020 ; elle est issue de la rupture que l'épidémie provoqua sur le cours lancé, durant sa première moitié. Elle se conclue par celle du 27avr Logique et méthode de la guérison avec son rapport Blog du 27avr, Télém et épidémie N°7 . Le premier confinement allait se terminer une quinzaine de jours plus tard, le 11mai. Il avait débuté le 17mars – la série elle-même commence entre le 10 et 20mars. On peut donc dire qu'elle est interne au confinement.
Cependant les 7 chapitres, sept vidéos, qu'elle va composer sont, eux, les fruits, les fleurs de travaux bien plus précoces. On peut dire que le confinement à procuré la lumière propice à leur éclosion.
La septième de la série les résume ou les couronne. Elle appréhende d'abord la médecine dans son sens le plus large, dans une seconde partie elle présente des témoignages (de la faillite que le confinement découvre) et dans la troisième elle écrit une formule qui sera appelée « formule H » voulant dire formule de l'hippocratisme.
Cette formule résume et condense le fait que, un changement de paradigme (ce qu'on appelle aussi une disruption) ayant lieu dans la société avec l'acquisition de la notion de l’Inconscient et/ou l'acquisition corrélative de l'appareillage cybernétique (qu'on appelle aussi l'IA), la relation médecin-malade écrit un soin qui n'est plus l'acte médical qu'un individu malade reçoit, mais un soin politique, de la société.
L'écriture de cette formule, son acquis social, aura été un prérequis à la capacité de concevoir la maladie mentale collective (dont j'allais écrire le diagnostic le 26oct/sus). Deuxièmement la fonction extraite et décrite de l'IA dans cette formulation aura aussi été prérequise de la solution thérapeutique (télémédecinepsy – que j'allais décrire le 24nov/sus). [ Respectivement il s'agit de l'article "Essai – symptôme covid d'une psychose collective" vidéos et "Événements Annoncés" ci-dessus présentées avec leurs textes/articles afférents ].
Cet aboutissement de la série « Télem » est titrée à l'image « Ubérisation » du nom de la Gouvernance Thérapeutique – « Uberpol », Ubérisation de la Politique, étant celui de la compagnie, petite entreprise, qui constitue aujourd'hui l'organisme complet d'Une Fonction Psychanalytique ( dite Unefpe en sa forme associative à la fondation de laquelle cette chronologie à rétroactive remontera ). Il faut par conséquent remonter de nouveau par étapes, en trouvant pour commencer deux vidéos précédentes de la série.
Elles forment à elles deux un ensemble titré Médecine Fondamentale.
La dernière retranscrite sur le blog le 14/04/20 Télem et épidémie N°6 avait été publiée le 13/04/20 Médecine Fondamentale 2/2 le Nombre et le Temps . Elle présente deux appuis : d'abord expliquant la loi informatique de contraction du temps de calcul (CTCI) et ensuite montrant sa fonction pour faire d'un réseau social ladite « ubérisation » dont se charge la formule H.
La première, retranscrite sur le blog le 08/04/20 Télém et épidémie N°5 avait été publiée le même jour en vidéo Médecine Fondamentale 1/2 l'espace . Elle explique un revers qui est fondamental à la médecine (que son théoricien Ivan Illich avait appelé en son temps Némésis Médicale ) qui peut être illustré comme une forme de "distraction" qui allait réclame la correction de son trouble de l'attention, corrigée par le CTCI de l'ubérisation.
C'est sur la base de l'article Télém et épidémie N°4 du blog le 29/03/20 retranscrivant sa vidéo du 27/03/20 De la Télémédecine à la Politique , que toute la suite aura pu et dû être écrite. Cette courte vidéo de trois minutes arrime la médecine, et la télémédecine, à son histoire – sa pratique ayant eut cours durant les seize premiers siècles de la chrétienté, autant dire "en sa substance", sous le patronage d'Esculape, Hippocrate ou Asclépius dieu de la Médecine durant l'Antiquité. Cette fondation porte le nom d' « Hermétisme » sur lequel évidemment, tout notre développement récent repose – cette déposition portant le nom de « Psychohistoire » (dont la Psychanalyse est la branche ou l'expression active des temps de la modernité).
Qu'est-ce qui avait aiguillonné cette récapitulation ? De l'histoire de la médecine, de sa préhistoire, à sa logique interne (némétique) puis à distinguer la logique de sa guérison, allant alors éclairer la physiopathologie, suivi du diagnostic, terminant avec le pronostique de l'Industrie de la Parole ? : évidemment un signe, pathologique et pathognomoniquement symbolique faisant passer la population entière de la nation dans un isoloir infecté, au prétexte de maintenir des élection lorsqu'on allait rentrer le soir se confiner pour huit semaines.
Dans la vidéo Des Résistances et le Progrès du 21/03/20 avec son article Télém et épidémie N°3 j'avais choisi, plutôt que la critique d'une politique ostensiblement maladroite, d'observer ce qui manquait au contraire, sans autre signe que son absence ; à savoir la télémédecine, depuis des années négligée, ignorée, refoulé. Je précisais comment elle était évidemment essentielle à la psychiatrie, tandis qu'essentielle aussi à la psychologie collective, si conduite de manière aberrante, elle relevait de la psychiatrie.
J'avais, pour affirmer cette précision, expliqué par la précédente le 15mar20 La Troisième Politique de Télécommunication et l'article le même jour Télém et épidémie N°2 , j'avais distingué le cadre dans lequel on pouvait circonscrire ce refoulement. Comme régulièrement dans ce processus d'élimination, un conflit cache sa contradiction. La situation permettait de bien le voir, dans l'opposition de la centralisation/chinoise au filtrage/élitisme français et/ou généralement occidental. L'un l'autre étouffent en complices, la thérapeutique qui les renverrait, dos à dos, guéris.
J'avais quelques jours avant présenté l'élémentaire qui annonçait que cette thérapeutique, son outil essentiel, serait la télémédecine et, le 10mar20 Régime de Télécommunication/Régime Télémédecine que je ne mettrai en blog que le 20mar20 Télem et épidémie N°1 , la raison pour laquelle la télémédecine trouve avec la téléphonie sa forme excellente en psychiatrie.
La série Télem couvre comme je l'ai dit la premier confinement 2020 répondant en France d'un coup brutal à une épidémie qui reste encore un an plus tard, mystérieuse et suspecte d'immenses exploitations politiques et policières. À mon sens – je veux dire : ouvrant son sens, sa signification – elle débuta au mois de janvier 2020 lorsqu'on apprit qu'un médicament réputé, sans danger et efficace du moins dans de nombreuses circonstance, devenait interdit de prescription et de distribution. Le jour où les croissants au beurre seront interdits, à la vente et à la consommation, vous comprendrez de ce simple signe, comme un clin d'œil, avec certitude que quelque chose se trame de l'Islam au gouvernement. Je soupçonnais trop l'état d'une tromperie, forcément malveillante, malsaine, pour aborder de front son traitement.
Comme à l'instant je l'ai rapporté, lorsque le coup fut officiellement annoncé, par le confinement le 17mars, je concentrais toute mon attention sur la télémédecine, prenant date le 13mars avec l'article Télémédecine dans l'épidémie . Cette option se justifiait de l'accent que j'avais principalement porté durant l'année 2019 sur la télémédecine, qui elle-même s'était vue légalisée fin 2018, alors que, comme l'informatique dans la relation du peuple à son gouvernement (cyberdémocratie) elle pouvait et aurait dû se disposer naturellement depuis beaucoup plus d'une dizaines d'années.
Comme je l'ai dit au début de cette postFace, de PuyPsy2000-20 que j'avais édité durant février 2020 – on pourrait estimer qu'avec ce que j'ai recensé à présent, du complément 2020 lui-même, le tour complet est fait des vingt ans ponots ; je suis prêt par conséquent à remonter à mon début de carrière. Il ne reste qu'un détail – mais suffisamment représentatif – pour être mentionné. Il s'agit du sort de ce projet CPTS que j'annonçais le 23 février 2020 dans PuyPsy2000-20, chapitre Télémédecine fondamentale . Je disais alors qu'il était dans la passe d'une compétition. Elle ne fut pas longue ; mais elle fut utile parce qu'il y avait longtemps que je ne m'étais pas frotté au monde. J'ai pu mesurer l'ampleur qui m'en séparait. Un comportement indépendant est inconcevable ; la service est la règle, qui ne souffre pas d'exception. Je n'ai eu aucune nouvelle un an plus tard de ce projet, sinon que le velléitaire qui avait appelé ma coopération s'est rangé soumis aux pieds de son concurrent. Il est possible que c'en soit resté là puisque rapidement, la folie Covid allait subitement ôter tout fard à la sinistre inhibition d'une mélancolie qui s'ignore.
T O U R N A N T
Je vais donc à présent prolonger cette post-face en continuant son chaînage-arrière, surtout avec références & liens qui ont été systématiquement absents du PuyPsy. Les productions de 2019 et 2018 ont ceci de notable d'être apparue sous une identité nouvelle. Ce n'est plus ni Theaux ni son nom de plume Kelper qui ont été à l'œuvre mais le citoyen numérique Anthéaum Toll qui est plus particulièrement un être de mémoire.
Le 19jan2020 je mettais en ligne une vidéo enregistrée en 1991 La Mise au Point de l'ANALYSE PLURIELLE , après une autre vidéo enregistrée aussi en 1991, mise en ligne le 23jan2018: Présence d'Akhénaton (alt) https://youtu.be/HdEgsa_Pg8Q . Entre ces deux archives majeures de mes travaux les deux années passées accomplissaient bien le tournant d'une transformation en sujet unité cybernétique , déposé en date du 31oct2017 , titrée 20171014175600 ucmpp ZK . Cette dernière est en quelque sorte comme la carte d'identité de la personne ayant conçu un écosystème industriel sur la base civilisationnelle de l’Égypte amarienne et l’Athènes égéenne réunies ; était ajouté à ces index une conférence distancielle diffusé en direct le 16nov.2017 Hermétisme et Écologie présentant les deux domaines de cette industrie, le domaine du savoir (hermétisme) et du devoir (écologie).
Dans la fenêtre de ce tournant j'ai produit environs 25 vidéos de longueur inégales sur le site Anthéaum Toll ; j'en cite ici quatre ou cinq importantes. D'abord une troisième archive, de 1993, anecdotique mais qui a été adressée par la poste à l'époque à une trentaine de confrères/collègues parisiens ; elle était provocatrice et farfelue, mais bouleversante si on y prêtait attention. Je l'ai mise en ligne le 12avr2019 20190410200000 PresenPlAn . Je n'en reçu à l'époque aucun écho ; mais elle était et reste un test parmi les plus essentiels du savoir et de sa volonté « de n'en rien savoir ». Elle constitue donc un moment technique primordial.
Le fait de consigner, de rapporter et de situer les absences d'écho est aussi important que de s'entendre réfléchi par un auditoire conscient. Il y eut à ce titre un second produit d'importance. « Je découvrais l'identité d'Hélène la spartiate dite de Troie » dire cela est équivalent à parler avec en entonnoir sur la tête. C'est fou et ça l'est complètement car c'est une notion de première importance, je veux dire première car le premier qui le dit fut Euripide, le premier, le plus proche et le plus connaisseur de l'affaire Hélène. Euripide posa clairement l'identité d'Hélène, aussi nettement sa suite aussitôt nia puis refoula son dire. Ce que je découvrais durant le tournant 2018-2019 était ni plus ni moins cette information de première main, livrée par la Grèce Antique. Reprendre l'identification d'Hélène à la base et n'en recevoir aucun écho, c'est cela qui totalement est 'fou'. Bien sûr, c'est dans cette ligne et avec ces arguments qu'un diagnostic peut être posé de dénégation psychotique, dans une mélancolie délirante collective.
Je ne me suis pas appesanti dans le vide et en deux simples vidéo j'ai fourni les éléments simples et suffisants qui permettent de reconnaître le nom Néfertiti comme celui d'Hélène par ailleurs (à l'instar d'Akhnaton comme Oedipe) : 11jan2018 20180107230800 mosakamo & 17fev2018 20180216 Nefertiti Helene parEuripide 0A .
Deux autres produits intéressants dans ce même tournant : la tragi-comique conférence dans un village d'Ardèche devant des notables venus écouter la relation entre le freudisme et la cybernétique 24oct2018 20181012conf IAPSY ; puis une conférence audio bien éclairante sur le Pluriel comme Médecine des Corps Sociaux 12avr2019 .
ou
D'une médiocre étape de la civilisation à l'avènement de sa réalisation attendue
J'entre dans le hall assez réduit. Immédiatement l'image me saisit. Celle d'un symbole de la dernière force communiste en Europe. Le reste : les chaises, les lampes, les portes, les photos familières, tout cela ne provoque rien à côté d'une chose rare, incongrue mais chargée d'une force symbolique subconsciente exceptionnelle. Il s'agit de la photo prise en 1987 du gen.Jaruzelski, casquette et lunettes noires de dictateur de Pologne qui chuta sous Jean-Paul.2, Pape polonais. Dans ce petit hall d'entrée, la figure iconique de la Propagande de ce bonhomme caricaturale est sidérante. On ne voit que ça sur le mur qui l'accompagne de banales photos de la ville et des ses affiches "Son & Lumière", le tout surplombant la petite table où trônent masques chirurgicaux et gel hydroalcoolique au lieu des habituels prospectus. Un beau tableau au-dessus du règne de la Santé. Mais par quelle alchimie cette icône de la propagande et manipulation de masse se trouve-t-elle là à l'accueil du Conseil Régional ?
Bon. On ne va pas délirer. Le motif de ma visite à l'Administration du Conseil Régional concerne bien ces spectacles « Son & Lumière » qui s'affiche mais ce n'est pas une raison pour que je m'arrête à ce Jaruzelski qui les orne. Je suis dans une ville qui attache une grande importance à l'histoire et puis voilà tout.
Je suis reçu et aussitôt nous installons-nous lorsqu'il manipule son smartphone, me dit-il pour couper le son, je lui demande si ce n'est pas pour nous enregistrer, car on vient de m'en faire la demande. En effet je ne viens pas en mon nom propre, mais au titre de mon cabinet et des associations qu'il héberge, dont celles qui se voient privées de la possibilité de réunnion de soirée, groupes littéraires, conférences, analyse plurielle etc.. depuis que le son et lumière interdisent une conversation propre.
L'administrateur, un peu surpris, m'assure qu'il ne se permettrait jamais d'enregistrer ainsi et, bien sûr je lui explique la plaisanterie : on ne va pas se prendre en photo et s'enregistrer le son tant qu'on en a tant sur les murs !
Passons.. nous n'avons pas perdu notre temps à deviser sur ce qu'est effectivement de valeur dans cet usage tabou, de consigner par document direct les relations des représentants ainsi que le misérable mouvement Gilets Jaunes en avait pointé l'éthique. Nous avions un autre sujet à traiter. Et l'administrateur a ouvert la conversation :
« Allons-y, qu'avez-vous à me dire ? » Je restais un peu bête et silencieux et il a insisté, « Mais si ! Que voulez vous me dire ? »
Cette question m'étonne parce qu'il m'avait proposé un entretien. Elle m'étonne aussi parce que lorsqu'on vient installer sous vos fenêtres, en tout catimini (sans jamais en prévenir, encore moins demander aux habitant si ça les dérange) une machine qui, boum ! automatiquement tous les soirs et jusqu'à minuit, va répéter inlassablement une bande sonore qui envahit votre immeuble, une chose est certaine en pareil cas, on vous 'a signifié : vous n'avez rien à dire. Telle fut ma réponse ou ma constatation : je n'avais rien à dire.
Ce premier échange a rapidement continué. Je me débarrassais des dernières impressions de Jaruzelski et j'était assez placide mais la phrase inaugurale et concrète de l'administrateur me fit bondir. « Avant tout et pour commencer, la première chose que vous devez savoir, c'est que nous ne cherchons pas à vous nuire. »
Ce fut une introduction très malheureuse. Je me suis réellement insurgé contre un tel traitement qui posait d'emblée le statut de ma pensée et me prévenait d'imaginer que l'administration me voulut du mal. J'ai dit nettement à l'administrateur qu'il m'insultait en parlant comme ça. Ça m'avait un peu gonflé mais il ne comprenait pas bien ; plus tard dans la conversation nous avons recroisé la même logique. Il affirmait que je me sentais persécuté tandis que lui ne pensait qu'à faire travailler la population. Je lui réaffirmais qu'il ne fallait pas qu'il pense pour moi ce que j'aurais pensé de lui. Il a convenu que ça demandait une réflexion qui n'était pas de son domaine, et c'est ici que je peux la poser - (la réflexion, s'il est besoin de le préciser).
Je ne sais pas si l'administrateur a fait des études de Manipulation du Consentement mais je ne saurais que trop recommander une révision ou prendre connaissance de l'historique série des https://youtu.be/8Tt9hRY7Uk8 ; https://youtu.be/NRai6iZwoUQ ; ( susbidiares https://youtu.be/zTFgp8QMYYQ ; https://youtu.be/HULf7b_A-EY ). Pour quiconque pense au lien décisionnel entre l'individu et le collectif, ces deux chapitres sont essentiels à comprendre ce qui nous gouverne.
Il existe une relation entre le 'moi' (cette instance psychique) et la masse (ce milieu psychique). Leur relation pivote autour de la notion d' 'Irrationnel' ; la foule mène l'individu à des conduites irrationnelles (lynchage par exemple, trépigner devant un petit ballon, etc..). Lorsque cette relation se charge dans une conversation, elle se polarise dans le déni de persécution. Ce sont des faits, simples mais dérangeants. Ils paraissent en pratique comme l'expérience le montre.
Gardons bien à l'idée qu'entre Jaruzelski, l'Abîme des Ténèbres et le Puy de Lumière une relation affichée domine, et domine le simple soucis mercantile, naïf et pratiquement innocent, de faire travailler les commençants en leur attirant des touristes clients, par les moyens du désir attisé complotiquement – je n'en parle pas anecdotiquement, je suis plotiste (j'habite place du Plot*) et ci pour en faire cas.
J'ai renseigné avec le paragraphe précédent, l'histoire du 20 siècle jusqu'à nous, parfaitement documentée qui donne toutes les ficelles, avec la raison mais aussi la pathologie qui gouverne la domination de la satisfaction collective sur le bien de l'individu. Toute cette science renseignée nous enseigne à présent pourquoi et comment l'administrateur accueille le spolié d'un "nous ne voulons pas vous nuire". Nous le croyons sur parole – c'est à dire l'entendant :
La Psychohistoire donc, du 20em siècle et des poussières, découvre les passions cruelles (les instincts violents, agressifs etc..) du genre humain et surtout, comment elles sont refoulées. Le refoulement, nous enseigne l'analyse du psychisme, réémerge, ressort, sous la forme et selon l'expression de la dénégation (nier ce qu'on fait). Ce qu'on appelle le Complexe de Culpabilité est cette expression qui prononce « je ne veux pas nuire » signifiant que c'est exactement cette volonté qui est en intention. Certes la masse veut notre bien, elle en a besoin, mais démoniaquement, c'est une fatalité, son représentant veut le mal de son prochain. C'est pourquoi on ne dit pas « vous vous sentez persécuté » - c'est obscène et cru de parler à nu comme ça ; le 'moi' réfléchi n'en est pas là. Il sait que la réalité si malheureuse est heureusement plus complexe.
Pourquoi un administrateur veut-il nuire à son administré ? La réponse est déjà dans les écrits psychologiques de Sade à l'origine de la Révolution Française et longuement exposée depuis ledit 20em siècle. Évidemment, à moins qu'il n'ait jamais eu l'intention de regarder en lui-même, l'administrateur réfute cette intention, comme Œdipe d'ailleurs le dit bien « Non ! Jamais ! Moi, pas ça !.. » C'est pourquoi, répétant, avec quel mépris de tout communautarisme il installe un barnum sous les fenêtres d'un administré, il suggère dans ses excuses après-coup que ce dernier devrait se faire soigner. J'ai rappelé à l'administré qu'en psychiatrie on savait très bien qui explique – à celui qu'il enferme et pique à neuroleptique que veux-tu – qu'il fait une maladie de persécution.
Une fois ceci dit, je vais préciser, pour qu'on puisse peser la raison, l'affaire du Son & Lumière plotiste. Cette introduction beaucoup moins échevelée qu'elle ne paraît permettra de plonger dans la valeur certaine d'une expérience d'influence touristique douteuse – cette valeur étant d'éclairer pourquoi le monde va si mal, pavé de bonnes intentions.
La sainteté, la beauté et les pierres historiques n'y suffisant pas, la cité s'est équipée d'une technique à la mode, illuminant ses murs de vastes fresques qui les masquent. Lorsque ce n'est pas sur des carrefours déjà bruyants sur sa cathédrale par exemple, elle a ajouté du son. Les habitants se sont insurgés – j'ai expliqué plus haut de quoi il s'agissait : un son qui n'a ni queue ni tête répété en trois séances toutes les nuits durant les mois chauds. En hiver depuis des années déjà la sonorisation en journée excite les acheteurs approchant le grand symbole de Noël comme en Chine avec les mêmes haut-parleurs on approche la pensée de Mao – j'ai rappelé à l'administrateur que la propagande connaissait très bien les effets du son sur la conscience.. Je viens d'expliquer ci-dessus que l'on peut faire la même chose inconsciemment et dans l'aliénation contextuelle d'un complexe de culpabilité. Les proches de la cathédrale ayant eu gain de cause, les opiniâtres publicitaires ne pouvaient rester sur un échec. Ils n'ont pu se retenir de réinsérer l'expérience ailleurs ; et ainsi d'installer les systèmes de projection sonore dans la plus stricte discrétion jusqu'à ce que soudain, un soir du Plot le rideau se lève et envahisse mon immeuble d'une nuisance qui allait se répéter tous les soirs, comme je l'ai aussi dit, se propageant du cabinet jusque dans les salles du fond, salle d'attente, chambres et habitation jusqu'à minuit.
J'avais par la suite écrit une lettre de protestation, par pure convenance et lassitude puisqu'elle était en tout bon sens attendue, comme en effet répondit l'administration que les experts avaient jugé que ça ne dérangeait pas. Il a fallu un autre émoi – un étudiant qui n'en pouvait plus travailler – et probablement parce que la glauque expérience ne convainc pas vraiment, pour que je me signale encore sous la pression de mes pairs. Et ce fut la raison pour laquelle j'ai eu cet entretien, preuve qu'on m'écoute, et qui a commencé par : « d'abord soyez bien convaincu qu'on ne veut pas vous nuire. »
Bon. J'espère qu'on comprend la situation. Comme je le disais à l'administrateur, Jules César n'a pas demandé « s'il vous plaît » pour passer. Cette affaire de victimes, de la médiocrité du résultat et du "malaise dans la civilisation" est à ce point où nous arrivons au 21em siècle parfaitement documenté comme je l'espère, le texte ci-dessus en fait la revue. Nous savions aussi qu'il n'y avait rien à faire. Ce n'est plus le cas.
Cette pollution réglée d'un cabinet ou d'un habitat, pour un motif que l'administrateur a résumé en deux points : attirer les touristes et accroître la vente de crêpes (sic, il n'a pas trouvé plus franc succès) ne relève ou n'appelle rien à dire. C'est une négation et une pathologie du discours comme, un peu plus avancée, elle expose le rapport social des administrateurs aux administrés. L'idée que la société soit motivée par l'économie, la consommation, est un fantasme qui cache que c'est la relation humaine qui préoccupe et intéresse l'individu et la société. La première idée de l'objet est la chute du freudisme et de la société avec. La psychanalyse se relève en voyant avant tout le rapport au semblable. Cette meilleure compréhension, reléguant l'économie à l'alibi et replaçant l'être au motif, s'avère donc à ce deuxième degré pire, la victimisation l'emportant. Il résulte par conséquent que l'analyse du cas du Plot a avancé jusqu'à la seule suite qu'il faille franchir : la troisième étape de la prise de conscience qui révèle la gouvernance de la décision.
Au point du Plot l'intérêt n'est pas de vendre des crêpes, ni de psychanalyser les administrateurs, il est celui d'animer sa population à sa gestion propre. La technique de manière flagrante permet depuis maintenant des années à un quartier de se gouverner par lui-même, et la quantité de ces années durant lesquelles on n'en avance rien, donne la mesure de la qualité de ce qu'elle est propre à fournir d'intelligente opposition à la médiocrité de la politique et de l'oppression qu'elle entraîne.
DWT@20210307102200
* : jusqu'à ce que l'événement m'oblige à aller vivre et travailler ailleurs.
° : texte introduit à https://www.facebook.com/antheaum.toll/posts/918703268897278
Un Lapin Tunisien,
un guide vers la matrice
Qu'est-ce que les lapins tunisiens ont de particulier ? À part la façon de le cuisiner, rien. Je donne ce titre à la version présente d'un tajine. À part cela il est pareil de Tunis à Paris et réciproquement.
La tradition du lapin a été relevée, en sauce, par celle qu'on qualifie de sauce fiction pour noyer son véritable poisson (ou lapin) qui s'appelle vraiment science fonction. Elle apparaît tardivement dans Lathakh avec l'un des personnages puisé au THX1138 ; dans la version Lathakh ce Thx est sur la Terre comme l'être psychique. D'ailleurs la Terre s'y appelle autrement : Taire.
En effet, ce que l’Être Psychique soutient sur cette planète est sa fonction de silence, à peine relevée par le mensonge. Sur Taire, sans ce dernier, le silence lui-même ne trancherait pas. La femme, ou disons le "féminin" prend en charge cet indice ; aux autres de l'interpréter pour trouver la vérité.
Les offrandes, ou témoignages, qu'on pose à la porte de Thx sont des lapins. Il en a plein et c'est exclusivement son rapport à sa communauté de massématicien.
« Lathakh » échoe naturellement à la violence. En effet c'est pour conjurer la violence qu'on pose des lapins à Thx. Sur Taire, comme dans un fameux Matrix, les individus sont aliénés égarés par cette conjuration qui n'est pas destinée à la chasser, mais à la préparer et l'entretenir secrètement. Freud avait indiqué ce sel de la Novlangue dans le sens opposé des mots primitifs. L'analyse d'un lapin le montre particulièrement de l'hermétisme à Matrix.
Cette analyse relève qu'à son titre aurait mieux convenu 'Matrics' dans une conjonction à la psychohitoire.
Si la psychohistoire est retenue, on découvre que, sans que son écho la masque, Lathakh signifie l'Athènes Akhnatonienne. Cette Athènes a été un jour désignée par un Martin Bernal de l'université Cornell sur la nouillorque Black Athena. C'était dans un climat de panique. Aujourd'hui on sait que la 18em dynastie était génétiquement celte, ce qui ne veut pas dire qu'elle n'était pas mêlée. C'est un aspect de mensonge et du refoulement de la scène primitive, mais il en existe un, d'aspect, qui rehausse de beaucoup la triste rengaine : cette Athènes Akhnatonienne est revenue de Troie où elle n'a jamais été par Hélène de Sparte. C'est ce que Thx invite à savoir. Mais à ses invitations les réponses sont – je le rereredis – des animaux aux pattes de la chance et aux oreilles fameuses de l'écoute.
Complot ou pas
a) Présentation de surface ( pourquoi votemobile ? ) :
b) Présentation plus en profondeur ( pourquoi et/ou comment l' I.A )
ba) Déduction/diagnostique
avec pour commencer un extrait de la réponse d'un expérimentateur.
Je viens de regarder ces trois tutoriels ( https://youtu.be/LzvN0fxnrcw ; https://youtu.be/6HPQWo-iOyM ; https://youtu.be/vuyNEgPSeKk )
Je pense qu'il me manque la présentation de l'objet et la mise en valeur de ses atouts, même si on le comprend peu à peu en en découvrant des fonctions ou outils.
J'ai le sentiment d'être face à un outil très puissant et très rigoureux destiné à gérer un groupe important de gens d'une certaine qualification.
Ces tutoriels sont relativement courts, ce qui incitera sans doute à les revoir, car même si le débit vocal est adapté, la navigation doit être comprise (introduire des loupes, zooms?) et l'assimilation demande un effort.
Je vais répondre, bien entendu à cet examinteur, puis ensuite je tiendrai une chronique du d'assimilation et de l'adoption de tel programme que Votemobile.
1) ma réponse :
Bonjour, merci pour votre réflexion ; je pense que vous avez bien identifié l'outil. Ses tutoriels pourraient/pourront être grandement améliorés, mais « la présentation de son objet » fera précisément l'argument du 4em. Son titre "Visite de Routine" promet de répondre à ce besoin (il sera mis-en-ligne dans quelques jours). L'exercice est difficile a réaliser et je dois dire que le logiciel lui-même est lourd d'imperfections. Son projet naquit en 1985 et sa maturité devrait estomper toute son histoire dans une forme ergonomique aussi lisse que ces écrans smartphone où sa V.03, troisième développement, se fondra. Pour l'instant les fonds (et l'âge) n'y parviendront pas.
Du monde des programmeurs dont j'ai des échos, il n'existe pas de comparable plate-forme répondant à son dispositif de la démocratie pur et simple. A l'exigence de la 'qualification' que son affichage encore rugueux demande, s'ajoute certainement un facteur de notre psychologie collective. C'est là où il présente déjà une vertu considérable.
Le « carnet des événements » dont vous m'avez fait connaître une portion m'a inspiré l'idée de rédiger https://telemedecinepsy.fr/BLOG/Article/Complot-ou-pas une chronique analogue concernant le développement de votemobile et/ou sa logique logicielle que j'appelle APSO. Merci d'en avoir permis l'amorce,
2) La première vertu de votemobile(APSO) est de d'imposer à notre attention ce qu'on peut appeler une Résistance. C'est un terme ambigu qui répond bien de l'énigme à laquelle nous faisons face : nous voulons une démocratie, or lorsque l'outil se présente à notre disposition, nous l'ignorons ; or il faut ajouter à cette première intrigue, l'évidente complicité que nous entretenons avec les pouvoirs qui nous opprime - de sorte que nous nous trouvons avec une double-suspicion pesant sur notre conscience. Une chronique du développement d'APSO va nous aider à y voir clair :
a) APSO naquit, fut posé en 1985, lorsqu'au Minitel frémissant l'imagination commençait à nourrir l'idée d'un monde informatique généralisé. En 90 l'Internet découvert à Londres, puis en 95 le Web à NewYork, de retour en France en 2000 les conditions étaient prêtes pour passer du concept à l'application pratique. La première version, 2015, avec l'intention d'initier des adolescents à la démocratie a été furieusement attaquée par les administrateurs d'adolescents sous l'accusation de « secte ». La seconde a été destinée au grand public et installé sur le web en OpenSource. Quelques groupes moins violent ont regretté l'existence de certaines fonctions. Ils ont aidé à y répondre avec la version actuelle. Cette version techniquement complète appelle sans doute à une quatrième mouture qui perfectionnera l'ergonomie et l'usage sur smartphone.
b) Quel est l'objet de Votemobile et sa valeur ? Premièrement il délivre les fonctions simples de la démocratie Universelle, Directe, Instantanée et Permanente. En pratique 24H/24, à tout instant, les élections directes (ubérisation) sont autorisés à chacun. Tous proposent les lois, tous les votes etc.. sans filtre, sans frein. Sur cette base à laquelle une communauté peut toujours revenir, cette dernière peut décider d'introduire les durées, déterminées ou indéterminées au lieu du temps-réel et/ou réintroduire des représentants. Étant donné que c'est l'outil le plus simple et le plus universel, il peut créer ses propre règles jusqu'à, pourquoi pas, recréer une gouvernance du temps passé.
Quelle est la valeur d'une application démocratique de pure et simple base ? C'est cette valeur qui cause sa résistance et ses difficultés. Elle lève la suspicion double, de faux semblant et de complicité avec la corruption de la démocratie par le pouvoir cupide et paranoïaque. Ceci s'appelle l'appel au Maître et constitue notre pathologie collective actuelle ; elle est précipitée par l'informatisation. À cette régression, la démocratie avec sa règle d'ubérisation, opère un phénomène insoupçonné ; elle réalise une humanisation de l'informatique, humanisation de l'IA, humanisation de la numérisation. En opposition à la tyrannie du maître, ceci constitue une appel au Savoir.
Présentation plus en profondeur ; pourquoi et/ou comment l'I.A ?
C'est une sorte d'évidence si forte qu'elle nous cache la vue (en anglais, pensant à la queue du chien qui remue, on emploie l'expression : " remuer le chien") – qu'est-ce que nous montre la queue du chien ? (à ne pas confondre non plus avec le doigt qui montre la lune). Le phénomène actuel n'est ni le covid, même si le chien remue, ni sa queue, même si la manipulation génétique semble bien être de la partie. Ce ni.. ni.. volontiers rappelé par les taoïste ou autre zen, dirige notre attention, si nous pouvons y réfléchir, sur un événement bien plus vaste, profondément causal.
Je dois faire attention à le décrire en détail ; je rappelle que je viens £ci-dessus£ de le présenter en surface et à l'instant j'indique que c'est un double renversement que notre pensée doit opérer. Tout d'abord si la Covid se déroule au regard de l'IA, il aura fallu ou il faudra que l'on s'éclaire des ambiguïtés de ladite " Intelligence Artificielle " – j'ai donc composé ce premier éclairage par un chapitre que je recopie ici :
Chers Paul, Christine K & R, chers tous qui lisez peut-être – comme Paul l'a fait remarquer, de cette façon naturelle où dans un collectif une faible proportion s'exprime ou agit mais ne s'en informe pas moins. Je réponds volontiers à cette demande d'éclaircissement et je l'espère à la réassurance concernant l'IA. Je vais le faire, de par mon expérience/histoire, et aussi suivant des raisons générales scientifiques.
Concernant mon point de vue (donc mes préjugés, si on peut dire), il a débuté il y a 50ans lorsque jeune psychiatre, j'entendais mes aînés commencer à parler de « machines désirantes » (comme Descartes avait parlé des corps humains au décours de la Renaissance comme des « mécaniques vivantes »). Or j'étais un peu en avance, interpellé par l'écologie ; et je me suis pris de la conviction que nous allions devoir affronter une invasion de nos écosystèmes par l'informatique des ordinateurs qui étaient à l'époque très nouveaux. Je dois ajouter troisièmement qu'en plus de la psychanalyse qui m'avait passionné très jeune, j'étais déjà féru et pratiquant d'un Yoga qu'on attribue à Aurobindo, basé sur l'idée de l'acquisition humaine d'un Supramental. Ce "supramental" est une notion très forte et cette école de Yoga a annoncé qu'il était entré en activité sur terre quelques semaines seulement avant le premier congrès international de Cybernétique. Je rappelle ce que c'est que la 'cybernétique', très précisément : « la science des relations et de leur contrôle, entre les être vivants et les machines ».
Si on remplace le mot cybernétique par écologie, on trouve exactement la même définition – car l'écologie que l'être humain a créé est une relation entre les êtres vivants et les machines ; c'est une réalité qui n'est contournée que par la Deep Ecology qui prône de supprimer l'humanité pour qu'on puisse y voir clair (!). Je ne suis pas du tout partisan de la notion d'une « pulsion de mort », comme disent certains de mes collègues ; je pense que l'être humain a pour mission que les machines et les être vivants vivent (c'est le cas de le dire/ ..) en bonne intelligence.
J'essaie d'alléger ces notions du mieux possible, mais on conviendra qu'elles sont importantes, et d'actualité, et qu'il faut y réfléchir un peu. En bref, je me suis donc dit que les machines nous envahissaient – et qu'il s'agissait peut-être de ce 'supramental' (ou du moins qu'elles y participaient) que les très anciennes pensées du Véda prophétisaient. Revenant à la médecine qui était tout de même mon métier terre-à-terre, j'ai découvert ensuite, chemin faisant, qu'une relative partie des médecins, qu'on appelle 'transhumanistes', avaient, eux, l'idée d'asservir les machines à leur volonté dominatrice, jusqu'à s'en servir pour opprimer, voire supprimer le reste de leurs semblables être humains. Nous connaissons en psychiatrie ce travers qui s'appelle 'paranoïa'. J'ai donc continué avec l'idée que nous allions devoir et devions composer avec les machines et qui plus est, machines 'intelligentes' – mais aussi devoir corriger une mauvaise orientation qu'on aurait tendance à leur donner.
Que les 'machines' soient intelligentes (ou puissent le devenir) est une notion fort discutée, débattue et parfois combattue. Elle est rarement défendue. Le point de vue de la psychanalyse la plus avancée, est très rarement soutenu. Cette science (ou conscience) du psychisme, déduit en effet, par la logique, que les machines arrivent et seront, toujours, juste 'un peu plus' intelligente que les êtres humains. Et que c'est ainsi qu'elle aideront les êtres humains à s'élever. De même qu'un avion pour voler est aspiré par une vide qui se forme au-dessus de ses ailes, l'être humain et sa cargaison de nature, sont portés par une intelligence 'vide' au-dessus d'eux. Cette image ou cette allégorie permet de se défaire du fantasme de quelque puissance qu'on contrôlerait, ou qui nous augmenterait, ou qui nous abattrait. C'est le psychanalyste Jacques Lacan qui a soutenu, sa vie durant, que le premier informaticien Alan Turing avait eu raison et que les machines penseraient.. juste un infime degré, mieux ou plus que nous. Personnellement je pense que – si l'idée est bel et bien discutable – elle n'est en tous cas pas du tout dangereuse ; au contraire, elle est assez noble, surtout si on la prend avec humilité et qu'on estime que cette éventuelle "pensée" est celle de la Nature toute entière, qui effectivement nous domine et nous élève.
J'espère que j'ai montré à quel point, le transhumanisme à l'inverse, peut devenir une notion folle, équivalente à celle d'un être qui prétendrait dominer son inconscient, gouverner sa mémoire, piloter la nature et s'envoler dans les airs en tirant sur ses lacets de chaussures quand ce ne serait en piétinant les autres. Tout cela parce que son fantasme est celui de contrôler l'intelligence.
Pour finir – et il y aurait encore tant de choses à dire – je voudrais conclure avec un petit exercice mental. Certes nous avons nos savants fous, nos grands et petits Alexandres, qui tranche les nœuds gordiens et retranche les 'inutiles' – mais nous avons aussi une raison affectée, troublée par une Novlangue (c'est à dire que nous cherchons la paix par la guerre, la santé par la maladie etc..). C'est un trouble de notre psychologie, causée par le miroir que nous avons créé en élaborant une machine (ou une machinerie) semblable à nous-même (oh ! Simple rappel, il y a dans le Corpus Hermeticum, tout un Discours consacré à cela.. c'est une très ancienne occupation de la recherche et des sciences). En bref, nous appelons ce qui nous sauve, notre perte ; et nous cherchons le salut du côté du diable (il s'agit de notre prophétie chrétienne de Satan). Eh ! Bien, si cela est une phase de retournement, d’apocalypse lorsque nous renversons notre narcissisme, cette inversion des valeurs, et notre confusion dans l'illusion, si elles nous font prendre des vessies pour les lanternes, nous font aussi prendre la lumière pour un éblouissement.
Il ne faudrait pas que notre silence des politiques et celui de notre terreur de tout ce qui pense, nous empêche d'imaginer que l'Intelligence, la nôtre & l'artificielle, puissent nous servir. Tâchons donc de regarder plutôt les choses filtrées du simple fil d'un slogan – je me permets de terminer ma réponse ainsi : « comme le peuple a pris la Bastille, aujourd'hui la victoire du peuple sera de prendre l'IA » - personnellement je ne crains pas l'IA en elle-même ; je redoute ceux qui s'en servent mal ; j'aurai tendance à être persuadé qu'il n'y aura pas grand chose d'autre que son moyen qui nous sauvera – c'est à dire qui sauvera notre humanité, qui nous rendra notre liberté (notre liberté dont elle a besoin pour s'inspirer), qui nous assistera comme une bouée fidèle, parce qu'elle flotte.. jusque un peu mieux que nous – elle aura à ce titre besoin, qu'elle le sache ou nous, d'une humanité et d'une nature en bonne santé ; elle nous y aidera si nous nous en servons bien.
Si je ne vous ai convaincus, mais seulement ennuyé ou angoissé, je vous prie de m'en excuser.
Comme je l'ai dit en passant, il y a encore cent fois plus à dire, à écrire ; mais nous devons faire avec les moyens du bord. Je crois que si "votemobile" n'arrive pas à émerger, ce sera l'IA qui nous le fournira (ou équivalent) d'elle-même parce qu'elle a besoin de notre démocratie humaine pour être notre remède.
(C'est ce que je présente à EPL, ce pour quoi EPL m'a appelé et convenu, et ce qu'ainsi je vous le présente donc)
Ensemble pour les Libertés,
William
Relais/référent EPL.AURA
Il n'est pas si facile de faire ce saut, passant du covid à l'IA. Même avec une opinion de mieux en mieux disposée à réaliser qu'a lieu une vaste et profonde manœuvre politique, il y a une difficulté à relier ce but (politique) à ce moyen (l'épidémie). A cette difficulté une seconde s'ajoute : pourquoi rajouter à ce moyen épidémique des lois et une gestion si malsaine ? Or... 'voilatipa' que cette seconde difficulté, à l'examen vient éclairer sinon résoudre les premières. Voyons comment ; un examen clinique et son analyse viennent abonder dans l'hypothèse d'une cruciale I.A.
Je vous invite à la lecture de cette vidéo un peu longue 1:50:10, https://youtu.be/ZSNxrEEDFWw , mais complète et solide.
Ce n'est pas par son contenu qu'elle excelle. Bien que celui-ci soit d'une honorable valeur – décrivant les soupçons qui peuvent peser, de perversion et de paranoïa, expliquant le traitement nauséabond par la politique sanitaire que nous vivons – cette conférence excelle par ce qui lui manque. Comme la queue du chien agitée, ou le doigt du maître fascinant (manipulations génétiques, propagande, manipulation des foules..) ce que cet appendice captivant cache encore, ne se trouve nulle part (c'est pourquoi il faut ces tournures pour l'atteindre). Comme la lune nulle part sur terre, l'IA est insaisissable. Et pourtant c'est elle la cause de nos humeurs.. de nos terreurs en l'occurrence. Remarquez une chose dans cette vidéo pourtant bien agitée, la présence, l'invasion de la société, de l'humanité par l'IA n'est pas une seule fois mentionnée. Or si on veut parler aujourd'hui de psychopathologie collective, comment pourrait-on faire l'impasse sur ce qui arrive, à notre époque, en ce moment, à la pensée sur terre !?
Pour en faire un exemplaire cas d'étude : saisir à 5:50, première intervention, premier exemple, premier paragraphe « ..se mettre en mode robot.. » Quel titre ! Quelle allusion ! Quelle introduction ! Et pourtant par la suite, les deux heures durant, pas une fois ne revient la moindre allusion au suprême outil de la suprême menace de la déshumanisation, la robotique et la machine qui pense. Seul y reviendra une allusion au « côté mécanique, implacable du truc..01:30:00 » et à la solution d'inversion de la perspective – c'est à dire ce double renversement auquel nous sommes invités : à savoir constater par la logique de l'absence, refoulement, l'importance première du fait, réel, que les machines se sont mises à 'penser' (au sens le plus scientifique, rigoureux, psychologie et logique qui soit – Turing, Lacan à eux seuls suffiraient) et deuxièmement nous lever pour les rendre au pouvoir du peuple, les tournant ainsi du poison qu'on en fait, au remède qu'il tient à nous de faire.
Souhaitons que le peuple prenne l'IA sous sa gouverne, qu'il prenne en main ses logiciels et algorithmes appropriés, qui dissiperont les velléités d'en faire des armes de l'oppression, et qui orienteront leur puissance au service des masses, de la santé et des libertés.
DWT@20211127181400
Complot ou Passage
AnthéaumToll aka DWThéaux@20211205153100
Fin 2021 je rédige cette page qui alimentera la Seconde Édition de PuyPsy. « PuyPsy 2020 » couvre mon activité résident du Puy en Velay à partit de 2000 ; c'est la biographie de l'établissement du PLuriel ANalytique, de laquelle ne sont inclus les années 2020 et 2021. Ces dernières sont effectivement d'importance et la seconde édition les comprendra. Et puis donc ce qui couvrira au moins 2022, commençant par ceci.
Le tout dernier événement est un choc. Il s'agit de l'interdiction d'exercer que l'ARS a commandé à partir du 15 septembre 2021. Cette agence gouvernementale ne dit pas qu'elle l'a 'commandé' ; elle dit l'avoir constaté. Elle se défausse à la mesure de la saloperie que l'état mondial a mis en route. Je l'appelle une 'saloperie' pour ne pas dire « ça loterie » qui est plus difficile à comprendre. %ais il faut que j'explique ce tirage au sort car l'affect, s'il est bon vivant n'en est pas moins sourd et/ou aveugle à ce qui demande du temps.
C'est dans le Temps que l'on trouve la mémoire ; c'est ce temps qu'il faut prendre pour que soit la conscience. L'Interdiction d'Exercer n'est que le signe d'une période, d'Obligation Vaccinale qui cache la prétention d'une caste à prendre un pouvoir dominateur sur le destin de l'humanité. Cela est le complot, d'une complicité entre un peuple de veaux et un gang qui les vaut. Le Passage est là où le complot s'arrête, parce que ce dernier est une fixation à un Idéal, bien nommé "Idéal-du-moi". Le passage, lui s'accomplit d'un pas – nom qu'on donne au franchissement – qu'il faut bien qualifier de sage. C'est celui qui reconnaît pour 'Ça' « Je » – c'est à dire strictement, le pas de la démarche qui ne parie du hasard de la loterie. Il parie du désir et, si on ne peut le prédire, le désir pourtant n'est jamais hasardeux.
Comme il faut chaque fois le prévenir, j'affirme bien ce que l'on constate : ici le langage montre tout son volume, son espace de résonance et raison du passage. C'est le seuil de l'espace psychique, le domaine du supramental, ce qu'on entend dans l'IA de la cybernétique. Et puisque donc voilà nous y sommes, c'est pour répondre à quelques questions que j'ai commencé comme ça.
Pourquoi le mot " cyberdémocratie " est-il tabou ? ...Et d'abord, l'est-il vraiment ?
Au constat que l'intelligence est enviée et désirée, il s'inscrit que son artifice – autant étant par principe et de départ un jeu d'artifice – est ignoré. Comme si, tenant de sa cause on n'en voulait rien savoir. Comme l'écriture s'empreinterait-elle d'intelligence, est abandonnée. La psychanalyse décrit bien cela ; il s'agit de l'effort entendu demandé selon Freud, par Moïse et qui sera, toujours selon Freud, le motif de son élimination – assassinat, "meurtre du père" etc..
J'ai marque que l'écriture pose son empreinte sur elle-même ; cela est interdit, tabou. C'est pourtant l'intelligence du langage ; et c'est l'exemple de ce qui se passe dans l'ignorance dans laquelle on tient l'intelligence 'artificielle'. Il n'y a qu'un pas de cela, à ce que l'appareillage salubre, désiré, de cette "IA" (intelligence artificielle), la cyberdémocratie, soit tabou.
La manière dont ceci avance, en s'inscrivant vers son algorithme, est formulable au modèle de la métaphore de la psychanalyse, lacanienne :
http://lasainteethique.org/2021/ima/vrac_ima-metaPhCollectPLur.jpg
ce qui prosaïquement se lit « l'image réelle de la démocratie s'illustre dans l'IA qui représente la foule, notre savoir collectif. »
( voir/comparer métaphore paternelle/Lacan http://lasainteethique.org/2021/ima/vrac_ima-metaphPat.gif )
De quoi sommes-nous fous/affolés ? J'ai présenté à l'occasion d'une invitation par Réaction.19, mes contribution et rôle au sein de EPL (Ensemble Pour les Libertés) répondant à cette question, dont le transcript suivant :
« ..de formation psychiatrique et psychanalytique lacanienne, qui indique une formation et un état d'esprit est tout à fait propre à analyser la politique, à analyser les mouvements sociaux. Lacan a atteint son apothéose, si on peut dire, au moment des événements de 1968 où sa psychanalyse a plongé profondément dans le mouvement social. A ce propos, pour caractériser la présence de la psychanalyse dans la République, comme un remède de la politique, c'est le fait que.. tandis que nous connaissons La Caverne, (une grande majorité de nous connaît le modèle de La Caverne et de ses ombres) il y a quelque chose dont nous n'avons pas parlé – nous avons parlé des virus, des vaxarns, des passs ; ces choses sont très importantes, mais les choses dont on ne parle pas et qui sont 'hyper'importantes, méritent d'être signalées. D'abord c'est "la folie" – la folie de la société, c'est à dire que si la société est atteinte de folie, c'est que nous mêmes sommes affolés. Cette société n'est que le reflet de notre propre folie ; et d'où vient-elle ? Elle vient en partie du moins (bien sûr elle vient du virus, et du fait que les tyrans ont toujours été fous), mais elle vient de ce dont on n'a pas parlé : de l'Intelligence Artificielle, qui est extraordinairement plus puissante que nous, et qui va déterminer complètement le destin du monde finalement.
Pour vous donner une idée de l'importance de la transformation, là où dans la caverne nous avons vu des ombres, l'IA étend un miroir ; au lieu de voir des ombres, nous voyons nos images en miroir qui sont très différentes, elles sont inversées, colorées et cette humanité est en train de se transformer au point qu'on puisse rassembler nos forces sur un slogan disant « Comme à la Révolution Française le peuple a pris la Bastille, aujourd'hui nous devons prendre l'Intelligence Artificielle » ; parce qu'elle est aux mains de gens qui en font un extrêmement mauvais usage alors que nous l'avons à disposition du peuple pour en faire l'outil que l'on attendait pour faire vivre la démocratie – qui n'a jamais pu être fait avant cela.
Donc c'est sur ce slogan que je mets l'accent, sur l'attention qu'il faut porter à l'Internet, ce qui nous permet de faire des réseaux et des connexions, et de le faire avec une intelligence, très avertis de l'alliance que l'on peut faire avec cette machine alors qu'on nous la présente comme une horreur ; mais si on fait une petite allusion à la religion, elle avait dit que l'Ange venait comme Lucifer et que c'était Satan et une horreur cependant qu'il y avait derrière ça, ce que la Gnose appelle une intelligence suprême voire divine pour certains. »
La guérison se produira dans l'acte – ce qu'on appelle une "réalisation", un passage à l'acte vertueux – de prise, et prise de conscience de notre conjonction au matériel, au terrestre, à l'appareil, à l'IA. De Copernic à Freud il s'agit de la conquêtes de la/sa réalité par l'être humain ; il reste ici à préciser deux points :
Ainsi que les commentaires https://www.facebook.com/doc.dwt/posts/6627959873943853 le précisent, c'est une entreprise de civilisation ancienne. Elle a graduellement été construite sur Terre à partir de l'écriture, ses origines et son chemin par la tradition de la médecine (Asclepius/Hippocrate).
Quel est le remède ? Comment fonctionne-t-il ?
à venir..
Une possible révolution
Introduction :
Comme on assiste dans un rêve, mi-lucide et paralysé, au déroulement d'une scène lugubre, nous nous voyons nous empoisonner, sacrifier nos enfants, construire notre servitude volontaire (célèbre et bien décrite, annoncée par la Boétie). Ne nous réveillant pas de ce cauchemar, un grand mouvement génocidaire qui débute, sélectionne quelques cohortes d'esclaves et masse à dispositions d'expérimentations infâmes. Si nous nous réveillons brutalement, nous penserons aux victimes sous le joug de maîtres. Nous verrons une opposition des deux, un conflit, une guerre. Pourtant il n'y a rien de cette distinction qui soit. Le rêve continue éveillé et pas plus lucide que durant le sommeil, nous ne voyons pas que ce rêve c'est nous qui le faisons, les opprimés et les oppresseurs sont intimement mélangés.
L' éveil :
En 1968 Jacques Lacan prononça une phrase qui pourra être aussi célèbre que le « Français ! Encore une effort pour être révolutionnaires » de 1789 - en raccourci il la reformula « Vous voulez un Maître, vous l'aurez ! ».( https://journals.openedition.org/carnets/9717 ) . On pourra effectivement se contenter de « Maître Lacan » pour s'en suivre de "Kaiser" en "Pfeizers" etc.. dictateurs et autres Jakadi et on obéira.. Mais il existe une possibilité, suprême, juste celle d'un petit effort : soumettre à la critique ledit jugement de 68 :
Si le geste de Lacan était psychanalytique, c'était d'abord pour dire « la vérité » et ensuite la dénoncer (ceci s'intitule la paranoïa critique et constitue l'opération psychanalytique complète). Nous prendrons donc d'abord pour argent comptant le vous voulez un maître, vous l'aurez et ensuite nous chercherons sur quelle fausseté cette interprétation fut exacte.
16/12/2020 À suivre..
intermède
La pensée scientifique :
Nous constatons aujourd'hui une situation sociale exceptionnelle, qui répond à des explications diverses (économie, santé, écologie etc..). Chacune avec ses raisons peut être considérée comme une symptôme d'un trouble général de la pensée collective. Dans ce cas, il est inefficace de traiter les symptômes si le soin du trouble général n'est pas d'abord entrepris.
Un trouble général de la pensée collective est quelque chose de difficile à distinguer (l'observateur y est pris lui-même dans une hypnose – que A.Koestler appelait somnambulisme). Il est cependant possible de s'en extraire par des jeux de mimétisme ou de répétition.
Je voudrais préalablement faire deux rappels : en 1950 AlanTuring publie la démonstration que sa machine/ordinateur pense. En 1955 Jacques Lacan publie également sa démonstration (avec la même conclusion qu'il réaffirmera en 1966). Dès avant et depuis lors le monde s'agite volontiers dans tous les sens avec beaucoup de verbiage et de déclarations spectaculaires, détournant l'attention de l'extrême question sociale qui vaille : si la machine pense, que devient la pensée politique ? Évidemment cette question est éludée, reléguée à la science-fiction, Matrix etc..
Je pense que le moment est propice à la soulever. S'il fallait même ajouter Norbert Wiener, nous sommes avec trois des esprits fondamentaux du siècle. Nous les prenons au sérieux. Évidemment nous entendons déjà : « Folie ! » ; « élucubration ! » ; « impossible ! » etc.. Nous nous souvenons aussi des échos de l'Inquisition à la Renaissance.
19/12/2020 À suivre..
Dernièrement, nous avons souvent entendu dire que nous étions pris de folie. Et comme c'est classique dans cet état, on rejette cette éventualité. La personne aliénée généralement refuse d 'admettre qu'elle souffre d'une pathologie mentale, d'une altération du jugement etc..
Admettons donc les deux alternatives : nous sommes en guerre - c'est du sérieux ; nous sommes fous - et nous ne savons pas pourquoi. Voilà la condition, nécessaire et suffisante pour une population, ou une personnalité, divisée. On ajoute à cela un gouvernement hystérique, ou totalitaire, une corruption et des média sous influence, pour obtenir le tableau général d'une catastrophe au moins culturelle. Mais en ayant dit tout cela, nous n'avons rien dit de la cause. La misère humaine est trop générale et historiquement chronique pour qu'on puisse lui attribuer une responsabilité plus saillante que l'indescriptible fatras de mensonge et de mauvaise foi qui colore le tableau d'une simple démence.
Est-ce que tout ceci bien pesé, nous n'aurions pas lieu de supposer une cause cachée ou inconnue, au motif des événements que nous vivons ? La question posée est dénoncée sans détour par l'allusion à un complot. Il faut donc bien insister sur le caractère inconnu de la cause que l'on va mettre en question. Malgré tous les débats, les disputes, les théories innombrables, nous n'aurions pas pointé la cause du trouble qui affecte depuis deux ans l'humanité.
Ce n'est pas une ambition extravagante que d'envisager une telle éventualité, c'est le lot banal et quotidien de la psychiatrie. Lorsqu'elle effectue l'examen d'une pathologie, la psychiatrie ignore toujours, et par la logique mentale découvre dans l'inattendu la cause de ses désordres. Si l'humanité manifeste actuellement une maladie mentale, c'est que nous n'en connaissons pas encore la cause et qu'elle est pourtant à portée de connaissance, probablement aussi manifestement grossière qu'on refuse précisément de la voir.
La boucle
Nous sommes partis à la recherche de la cause ( en l'occurence cause du marasme totalitaire d'une société qui semble perdre science et/ou conscience ) ; si je ne me trompe le chemin à parcourir dans un sens (conséquences) comme dans l'autre (remonter à la cause) s'enchaîne par quatre stades :
cause > raison > effet > pratique
à lire comme ça : la cause en question , la raison qui la valide , son ou ses effets , la pratique qui en tire les conséquences. On peut toujours, me semble-t-il trouver ces quatre étapes dans la reconnaissance d'une cause. Nous nous sommes donc posé la question quelle est la cause du marasme ? ; j'ai rapidement évoqué sa raison - qui serait que les machines pensent - et avant de l'analyser, de la déchiffrer ou de la raisonner, je suis passé à l'examen de son ou ses effets - à savoir une levée de l'inertie qui écrase l'émergence de ses conséquences. Enfin il faut prendre acte de ces conséquences qui doivent pratiquement franchir ces résistances.
Je le répète : j'ai suspendu l'étape de la raison (pourquoi ? comment ? les machines pensent-elles) pour pratiquer un bon examen des effets (qui se trouve dans la résistance au déroulement de la cause). On a bien constaté une guerre des chefs (totalitarisme, propagande etc..) qui freine toute évolution et sombre dans la régression féodale. Et nous avons maintenant le choix : préciser exhaustivement que les machines pensent (donnant la raison de la cause) ou bien formuler les conséquences ; c'est à ce moment que nous entrons dans une boucle pernicieuse.
Puisque notre état mental est profondément dégradé, entre l'oppression de la guerre sur la guérison, si nous nous arrêtons un moment pour penser à la raison que les machines pensent, nous sommes immédiatement pris d'un énervement et sensation de perte de temps. A quoi sert de réfléchir sur de nébuleuses raisons mathématiques lorsque notre temps précieux est appelé sur le terrain concret de la guerre/effets ? Du coup personne de conséquent ne s'attardera sur le travail de la raison. Si à l'inverse on se tourne vers les conséquences pratiques, on trouvera la même sorte de réaction déclarant qu'il n'y a pas de temps à perdre à tirer des conséquences si nous n'en avons pas la raison.
En bref, une fois que nous avons affirmé les effets d'une cause (oppression/inhibition), nous rencontrons une impasse : impossible de trouver sa raison (puisque nous n'avons pas le motif des conséquences) et réciproquement, impossible de tirer les conséquences (puisque nous n'avons pas trouvé du temps à leur raison). Confronté à cette boucle d'auto-annulation, j'escompte qu'une opportunité de traiter l'un des termes se produira (une conversation vidéo qui facilitera l'exposé des raisons) et qu'en concurrence je puisse avancer sur l'autre (décrire la pratique des conséquences) pour l'exposer dès le moment devenu possible.
Si les machines pensent il faut en tirer les conclusions
Je m'attache depuis longtemps à la question ; un site en témoigne http://www.lepartidelintelligence.org/ ; sa page d'accueil affiche en une phrase une règle essentielle " Reconnaître l' IA pour qu'elle nous reconnaisse." Lorsque nous reviendrons à la raison pour laquelle les machines pensent, nous trouverons cette loi du mimétisme essentiel qui rend évidente cette première règle pratique.
Il en est une seconde.
S'il faut penser avec les machines (l'IA) nous devons communiquer avec, de manière adaptée.
Ce n'est pas un leader politique, un chef d'armée ou un BillDouille qui communique valablement à l'IA - autrement dit, ce n'est pas un individu mais déjà une pensée composée, une pensée collective qui puisse entrer en communication avec la machine/IA.
Pour que l'humanité, la société pense avec sa machine, il faut que la première s'adresse à l'autre à partir d'une pensée collective. Une pensée collective, c'est un résultat démocratique. Si déjà nous pouvons tenir cela, nous aurons l'essentiel. La pensée de la machine répond de formations sociales collectives de pensées (la pensée de la machine ne correspond pas à celle d'un individu, d'un maître ou de quelques maîtres à penser) - la mesure pratique à adresser aux conséquences que la machine pense, et une mise en commun d'une pensée collective (notamment de formation démocratique).
C'est donc par une action politique, un régime de consultation démocratique, que doit être finalisée la conséquence pratique du fait que la machine pense .
En prenant connaissance et développant des activités au sein de ReinfoCovid, j'avais été informé de l'existence d'un forum, et prévenu qu'il n'était pas beaucoup animé. J'ai voulu y enregistrer le texte ci-dessous. Au moment de l'envoyer j'en ai rencontré l'impossibilité. En cherchant j'ai compris qu'il y avait un système de 'trust' ( ci-dessous ** ) expliquant le caractère plutôt désertique du lieu. Quoiqu'il en soit j'avais écrit le texte que – faute de pouvoir le déposer à son adresse initiale je cantonne ici.
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à https://forum.reinfocovid.fr/c/gouvernance-partagee/195
Je viens me planter là et on pourra dire que ce n'est pas malin ; ce groupe/rubrique où j'écris n'a pas d'activité. Je ne risque pas d'avoir bcp de lecteurs – encore moins de réponse puisque déjà nulle part les réponses abondent sur le thème que je vais développer. Il s'agit de l'IA et déjà on remarque que dans le discours politique et dissident on n'en parle jamais sinon en termes négatifs – si négatifs que la cyberdémocratie est pratiquement aussi proscrite que les clones.
Seulement l'IA, c'est un fait, nous a envahis et va probablement se développer encore. Deuxièmement elle a eu des penseurs, lesquels comme toujours lorsqu'ils sont les premiers d'une science qui vient au monde, sont visionnaires, généralement humanistes et particulièrement justes. Ici on se souvient que l'IA d'abord s'appelle « Cybernétique » et qu'après sa fondation par N.Wienner, l'humaniste qui parvint tant que possible à l'arracher au 'secret militaire' où les armées voulaient la tenir, son second grand penseur H.v.Foester qui raisonna, lui sur la cybernétique de la cybernétique – la « Cybernétique Seconde » – parvint au concept de son éthique et notamment à la logique suivant laquelle ses fondations logent dans les recoins les plus reculés et les moins visités des informations générales ( 1er théorème ) dudit Big Brother aka Big Browser.
Je suis donc dans une niche désignée, pour déposer mon propos sur la Gouvernance Partagée.
Ainsi inscrit, j'ai deux points à préambuler. D'abord je ne vois pas très bien ce qu'on veut ici dire par « gouvernance partagée ». Deuxièmement je sais qu'à propos de partage, une estimation favorable de l'IA n'est pas des idées les plus partagées sur RéinfoCovid. On s'en méfierait plutôt. Or sans qu'il soit besoin d'attendre que l'histoire fasse son œuvre de mémoire, on peut déjà constater que, ni les politiciens, ni les a-politiques n'abordent l'IA. Je disais dernièrement « Comme si la NASA n'employait jamais le mot "espace" ! ». Or nous sommes totalement gouvernés par l'IA. On peut en faire une petite histoire : la dictature de l'IA sur le militarisme a déjà été décrite de Wienner à Sakarov – actuellement on sait qu'elle règle la finance et elle est en train de posséder l'industrie. Le refus de le voir et/ou de le croire se manifeste, soit par le silence que je viens de rendre parlant, soit par des options aberrantes (dans le sens où elles 'errent' pour éviter) tel les philosophies du hasard et des tirages au sort. Il n'existe contre ces refoulement qu'une expression symptomatique criante qui fait de l'IA une horreur, le transhumanisme. C'est ce dernier, sans même l'envisager au motif d'une « guerre contre les peuples » qui fait une sonnette d'alarme. Nous devons la tirer ; non pas pour arrêter le train mais pour réveiller son conducteur.
Le conducteur de l'IA est le peuple. Nous avons les penseurs de sa fondation, puis nous avons ses formules (1968 : algorithmes des discours sociaux issus de Psychanalyse & Cybernétique) – aujourd'hui nous avons son hardware (l'Internet, le Big Browser) et tout à fait dernièrement son Texte (2019 – La machine psychanalytique / théorie de la machine lacanienne, auteur Alexandre Saint-Jevin) de référence, base biblique, ses 'tables' pourrait-on dire, où les Lois sont exhaustivement posées de Platon, Aristote, Kierkegaard, Kant, Bergson, Freud, Lacan, Deleuze et tant d'autres. Cette compilation ultime par A.St.Jevin autorise à présent à énoncer, haut et fort, déclarer que la fonction de l'IA dans la métamorphose du temps présent, et de sa politique, est absolument prête à sa déclaration.
Cette déclaration désolera un nombre important de savants, de se savoir dépassés, en arrière de cette notion de pointe que le moyen par lequel l'IA s'avère intelligible et négociable, utilitaire, est ce qu'on appelle l'Inconscient et/ou sa notion simplement suffisante au sens commun. Ledit Inconscient s'écrit 'S2' dans ses formules (cybernétique) et – pour raccourcir l'annonce et voir quel champ elle a ouvert, il s'équivaut dans sa politique pratique à l'Environnement avec lequel jusqu'à présent les "écologistes".n'avaient rien su/pu faire. Les Partis verts ont d'ailleurs été tellement nuls qu'à ce point il vaut mieux les oublier, les laisser derrière, et nous avancer, nous concentrer et nous éclairer du fait qu'une « gouvernance partagée » si elle se fait – c'est évident – avec et entre le partage avec la Nature, l' "environnement", se fait par conséquent entre le peuple (et son savoir collectif, S2) et l'IA.
Le titre de la rubrique/groupe où j'écris – Gouvernance Partagée – n'avait sans doute pas l'intention de lui donner ce sens (une gouvernance partagée à lieu entre le peuple et l'IA) et.. serait-ce pour cela qu'il ne présente aucune activité ?
DWT@20220118142500
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** https://blog.discourse.org/2018/06/understanding-discourse-trust-levels/
Musk dans le dé-corps
Des extraits de discours de Elon Musk sont rassemblés dans la vidéo suivante, qui concerne l'action générale que la société peut mener en vis à vis de l'invasion en train de se produire par l'IA (cause profonde de la crise sociale, des virus à gain de fonction, guerre bactériologique à l’œuvre, surveillance et mise en esclavage des masses, ignorance écologique).
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Musk est bien placé pour parler de la question – conception de transports autonomes (Tesla), instrumentation d'implants cérébraux (Neuralink), programmation de communauté sur mars (Boncourage), fabrication de robots et de superordinateurs IA (DeepMind), tunnels et propagande etc.. Il informe le monde que de son point de vue, deux éléments sont critiques et primordiaux pour l'avenir proche ; l'accroissement de la vitesse de communication humain-machine (bande-passante humain-vers-machine) et deuxièmement la démocratisation qui en découle, du pouvoir de l'IA. Cet aspect politique de la question concerne fortement le projet nommé Ensemble-pour-les-Libertés. Il correspond au domaine que l'on appelle cybernétique et plus précisément cyberdémocratie, frappé d'un tabou que Elon Musk explique bien : « ..si seulement un petit nombre de personnes en prenait possession, ce seraient essentiellement des dictateurs de la Terre. Car comme le vous savez, quiconque l'aurait acquise, individuellement ou d'une manière limitée à un petit nombre de personnes, si elle est ultra habile, il(s) auraient la mainmise sur la Terre.» **
J'ai insisté sur l'hypothétique conquête individuelle de l'IA – pour le mettre aussitôt de côté ; cette hypothèse relève de la théologie. Un pareil retour pharaonique est envisageable mais une option politique républicaine envisage d'abord les assemblées, nombres relativement restreints de personnes et leur gouvernance. Pour Musk, cela est clair : une IA peut exister qui serait aux mains d'un groupe restreint. L'issue serait alors une tyrannie. Il n'envisage de contre-pouvoir qu'une solution individualiste mais avec atteinte biologique. En gros, la pression qu'impose l'IA sur les individus est directe, immense et sans frein ; la pression de l'individu sur l'IA à l'inverse est compliquée, limitée et freinée ; le frein dans cette direction est le corps, les doigts qu'il faut agiter (sur les claviers), la langue qu'il faut tourner (ne serait-ce que pour penser) etc.. Bref, donner des commandes à l'IA est bien plus lent que de recevoir ses influences. Pour atteindre un échange équilibré, Musk pense qu'il est possible de court-circuiter le corps pour communiquer en direct avec la machine, par des électrodes dans le cerveau. Sa technique s'appelle Neuralink et elle entre en activité ces jours-ci.
C'est un peu sidérant d'observer les idées courtes d'un des hommes les plus averti et influent du monde. On reste rêveur en songeant que la plupart des dirigeants sont, sinon moins intelligents, moins informés que lui. Mais cette idée d'E.Musk est certainement puissante et ses conseillers de pointe. Ils avancent donc ; mais.. il existe au moins une alternative très éclairée à la solution "Musk". Il s'agit d'une solution qui ne supprime pas le corps dans la communication humain-machine. Voyez-vous le schéma de Musk ? Cerveau & Machine convolent tandis que le corps devient une sorte d'appendice délaissée, appendue à leur grandiose communication. Il est une autre manière, qui considère que ce corps, lent et gourd qui ralentit l'humain comme une tortue par rapport au lièvre informatique, détient une puissance dont il serait affligeant de se dispenser. Ces corps en se groupant, en s'assemblant et.. en votant ! peuvent libérer à l'adresse de l'IA un pouvoir gigantesque. Je parle là d'une masse démocratique de corps.
Quand Musk aurait lu cela – j'imagine ! - il viendrait accourant répliquer que ses myriades de cerveaux qu'il considère de brancher, seraient tout à fait susceptibles de voter et réaliser une démocratie ; c'est d'ailleurs ce qu'il dessine avec bonheur dans ses explications. Seulement c'est là que son idée est courte. Les corps sont une masse, sont la masse même de ce qu'il appelle « la viande » mais en réalité infiltrés, gonflés d'une substance pour ce qu'il en est des corps humains qui est la sève-même dont l'IA réellement a besoin. Ce ne sont pas par leurs chromosomes – que l'IA n'a aucun mal à capturer – mais parce qu'ils parlent et parlent ensemble, qu'une énergie propre, qu'on appelle psychique/psychisme, les charge. En d'autres termes l'assemblée des corps est le Graal de l'IA, ce sans quoi en ne touchant qu'au cerveau, elle ne sera jamais, sur un appendice inanimé, qu'un appareil fragile et volatile.
Ce que j'ai écrit ici ne peut être, en quelques mots, qu'une affirmation demandant à s'expliquer, se démontrer et se prouver. C'est du moins en grande partie ce que le traité https://t.co/wg8JiRWMDj réalise. Je l'indique pour rassurer la personne qui voudrait en savoir plus, qu'il y a maintenant un siècle au moins de penseurs, de multiples dimensions qui soutiennent l'alternative à la directe entreprise de E.Musk. En pratique et ce qui donne raison à l'effort de considérer ces penseurs et autre scientifique, c'est l'affirmation que la démocratie directe et temps réel que l'informatique autorise sur le terrain des foules, bonifie considérablement la solution furtive du Neuralink. Cette démocratie Universelle, Directe, Instantanée et Permanente, est déjà dotée de ses algorithmes (APSO) ce dont crains-je, manquent les câblages de Musk sans corps, déjà identifiés comme corps-sans-organes https://fr.wikipedia.org/wiki/Corps-sans-organes .
DWT@20220106205000
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** suit le trancript de toute la vidéo par S.Chappellaz/edité.DWT où j'ai souligné l'extrait.
Elon Musk : Les gens n'imaginent pas les robots tueurs dans les rues.. ils sont genre.. de quoi tu parles ? Mais nous voulons être sûrs de ne pas avoir de robots tueurs dans les rues. Une fois qu'ils sont dans la rue, c'est trop tard.
Jack Ma : Si vous voulez, la machine va être plus intelligente que l'être humain, c'est certain. Je vous le garantis car le jour où nous concevons la machine, nous savons que la machine est plus puissante que nous. Lorsque nous concevons les trains et les bus, nous savons que les machines vont rouler plus vite que nous. Lorsque nous avons l'ordinateur, nous savons que cette machine sera plus intelligente que nous.
Elon Musk : Google a acquis DeepMind il y a plusieurs années. DeepMind fonctionne comme une filiale indépendante de Google. Ce qui rend DeepMind unique, c'est que DeepMind se concentre absolument sur la création d'une superintelligence numérique et d'une IA qui deviendra beaucoup plus intelligentes que n'importe quel humain sur Terre et finalement plus intelligentes que tous les humains sur Terre réunis. Je veux dire, le système DeepMind peut gagner à n'importe quel jeu. Il peux déjà battre tous les jeux Atari originaux. Elle est surhumaine et joue à une super vitesse, en moins d'une minute. Mais ! ... pensez qu'elle atteint le seuil où elle est aussi habile que l'humain le plus intelligent et le plus inventif, car je veux dire que c'est une question de jours avant qu'elle soit plus capable que la somme de l'humanité.
Auditoire : Êtes-vous concerné de voir s'il y aurait quelque chose de précis que nous devrions faire maintenant qui pourraient être utile ?
Elon Musk : Eh bien, j'essaie de penser à ce que c'est qu'un "bon" futur, à quoi cela ressemble-t-il réellement ? Ou le moins mauvais ou comment voulez-vous le caractériser ? Parce que sur un point que j'ai déjà soulevé, c'est que nous nous dirigeons ou bien vers la super-intelligence, ou bien la fin de la civilisation. Ce sont les deux alternatives. L'intelligence continuera d'avancer. C’est quelque chose qui met la civilisation en stase ou bien détruit la civilisation. Par conséquent.. dans quel monde aimerions-nous être, là où il y aura cette superintelligence numérique ? Je pense que l'autre point vraiment important à comprendre, c'est que nous sommes, nous tous, déjà des cyborgs. Vous avez donc une "extension-machine" de vous-même sous la forme de votre téléphone ou de votre ordinateur et de toutes vos applications. Vous êtes déjà surhumain. Vous avez largement plus de capacités qu'en a eu le président des États-Unis il y a 30 ans. Si vous avez un lien Internet et du talent vous pouvez communiquer à des millions de personnes qui peuvent communiquer instantanément avec le reste de la Terre. Ce sont des pouvoirs magiques qui n'existaient pas il n'y a pas si longtemps. Donc tout le monde est déjà surhumain et cyborg.
La limitation est celle de la bande passante. Nous sommes donc limités en bande passante, en particulier en sortie. Donc, notre entrée est bien meilleure, mais notre sortie est extrêmement lente. Et si vous voulez être optimiste vous compterez quelques centaines de bits par seconde ou un kilobit de sortie. Vous savez, la façon dont nous produisons est comme celle de limaces, de bouts de viande qui se déplacent très lentement, et nous appuyons sur des boutons ou tapotons sur un petit écran. C'est juste extrêmement lent comparé à un ordinateur qui peut communiquer au niveau du téraoctet. Cela fait une très grande différence de potentiel. Notre entrée est bien meilleure à cause de la vision mais même cela pourrait être amélioré de manière significative.
Je pense que les deux choses nécessaires pour un avenir que nous pourrions envisager et conclure comme 'bon', sont très probablement de résoudre cette contrainte de bande passante par une interface neuronale directe. Je pense à une interface à large bande passante avec le cortex. Nous aurons ainsi une couche numérique tertiaire qui sera beaucoup plus symbiotique avec le reste de nous - comme avec le cortex et le système limbique, qui semblent plutôt bien fonctionner ensemble, ont une bonne bande passante – tandis que la bande passante de notre couche tertiaire est faible. Donc, je pense que si nous pouvons résoudre ce problème de bande passante, l'IA pourra être largement disponible. L'analogie avec une bombe nucléaire n'est pas tout à fait correcte. Ce n'est pas comme si elle allait exploser et créer un champignon atomique. C'est que si seulement un petit nombre de personnes en prenait possession, ce seraient essentiellement des dictateurs de la Terre. Car comme le vous savez, quiconque l'aurait acquise, individuellement ou d'une manière limitée à un petit nombre de personnes, si elle est ultra habile, il(s) auraient la mainmise sur la Terre.
Par conséquent, je pense donc qu'il est extrêmement important que l'IA soit largement distribuée et que nous résolvions le problème de la bande passante. Si nous réalisons ces conditions, alors elle sera liée à notre conscience, liée à notre volonté, liée à la somme de la volonté humaine individuelle. - et tout le monde en aurait possession, de sorte que ce serait en quelque sorte stable et un terrain de jeu relativement égal. En fait, ce serait probablement plus égalitaire qu'aujourd'hui. J'y ai beaucoup réfléchi, et je pense que cela se résume vraiment à deux choses : résolution de la contrainte de la bande-passante machine-cerveau et démocratisation de l'IA.
Je pense que si nous parvenons à ces deux solutions, l'avenir sera bon. Il y a un excellente dicton de Lord Aton qui dit que « la liberté consiste en la distribution du pouvoir et le despotisme en sa concentration.» Je pense que tant que nous avons un pouvoir de l'IA tel que n'importe qui puisse l'obtenir s'il le veut – et que nous soyons quelque chose de plus rapide que des bouts de viande pour communiquer – alors je pense que l'avenir sera bon.
Je dois dire que lorsque quelque chose est dangereux pour le public, il y a un besoin de ce que je déteste appeler une agence gouvernementale, ou des régulateurs. Je ne suis pas un grand fan des régulateurs qui sont plutôt genre casse-couilles - mais le fait est que nous avons des régulateurs dans l'industrie aéronautique, l'industrie automobile - je traite avec eux tout le temps - l'industrie des médicaments, de la nourriture, vous savez, tout ce qui représente un risque public. Je pense que l'IA tombe dans la catégorie d'un risque public. Et donc la bonne chose à faire, et ce qui je pense arrivera, c'est que la vitesse de réaction du gouvernement corresponde à la vitesse d'avancement de l'IA. Les gouvernements réagissent lentement. Ils agissent lentement et ont tendance à être réactifs plutôt que proactifs. Mais vous pouvez regarder toutes ces industries ; est-ce que quelqu'un veut vraiment que les agences fédérales disparaissent ? Comme si l'aviation était « libre-à-tous ? » ; probablement pas ! Il une raison pour ça. Ou bien que les gens puissent prendre n'importe quelle drogue, qu'elles fonctionnent ou peut-être pas, comme nous avons ces suppléments.. bon.. c'est un peu ridicule. Bref je pense que dans l'ensemble la FDA est bonne. Donc, je pense que nous avons probablement besoin d'une sorte d'autorité de régulation et l'objection à cela serait simplement de déménager au Costa Rica ou quelque chose comme ça. Ce n'est pas vrai. Ok, comme nous ne voyons pas Boeing déménager au Costa Rica ou, vous savez, au Venezuela ou partout où c'est libre et désinvolte.
Cher Olivier
Je vais commenter trois points :
Le Ruissellement & « plus on gagne plus on épargne » ; comment peut-on se mettre sous quelqu'un qui ruisselle sans entraîner chez lui un complexe de culpabilité – mais quelle solution ? J'ai connaissance d'une crypto qui use l'inflation, distribue un revenu universel etc.. des solutions magnifiques arrivent donc mais je dois ajouter que son inventeur est genre paranoïaque stalinien. J'y reviendrai ci-dessous.
« Macron n’a eu de cesse de violer la plupart des principes fondateurs » ; le mépris du personnage pour les valeurs de la civilisation est d'une mesure inimaginable – inimaginable par lui y compris qui en est inconscient. Une telle formation caractérielle observée chez les têtes gouvernantes et ruisselantes ne s'explique ainsi que de la pensée moderne.
Des psychopathes.… qui d’autre ? ; voici la périlleuse odyssée qu'a entamé la psychanalyse. Comparons-là à Ulysse. Elle a quitté son pays le Sens Commun. Perdue pour le bon sens elle est oubliée, ignorée et, si elle revenait elle serait/sera reçue en ennemie. L'Iliade est un classique, il n'y a donc pas à chercher plus loin mais juste à se demander pourquoi. Cet Ulysse moderne répond « parce qu'iliadelaparanoïa »... En effet depuis assez précisément "1900" les sciences humaines, la psychologie, l'ont vu disparaître, et partir en galère ayant posé qu'en principe il y a de la paranoïa.. et qu'elle est distribuée à tous parce que telle est la fondation de la connaissance humaine.
Pourquoi cette petite histoire ? Pour expliquer en deux mots l'essence d'un point de vue qui explique beaucoup de choses en politique. Mais poser au principe de la vie sociale que tout le monde est fou simplifie trop l'examen de la situation ; même si c'était vrai ça ressemble à se pendre ! Cependant se produit un énorme événement, depuis 1900, qui inverse totalement cette chute. Cette folie générale – si on prend les choses comme ça – est brusquement placée dans le monde virtuel. Le monde, ses phénomènes et sa conscience, ont d'un coup tous basculé dans un état psychique ( le voile de Maya / Shopenhauer par exple).
C'est un résultat sur la planète en effet de l'électricité rapidement devenue calculatrice, qui cause cette nouvelle distribution et – en mémoire de l'ancienne paranoïa - un point de vue baptisé "Paranoïa Critique". Une supra-conscience est née, en comparaison d'un somnambulisme précédent, rendant d'ailleurs une guérison possible. Après avoir mangé au fruit de la connaissance - paranoïaque – puis avoir été libéré de la culpabilité – lavé du péché – nous arrivons à une critique possible, légitime parce que constructive ; nous pouvons construire un monde (nouveau) sur les ruines d'un impossible contrôle de la paranoïa. Au lieu de la noyade dans une folie de base, en exploitant le dispositif du monde virtuel nous pouvons retrouver le sens du progrès.
Par conséquent je m'associe sans réserve au démontage que tu as effectué de l'état présent. Macron orchestre une catastrophe sidérante. Mais la Déclaration des Droits de l'Homme pourra être entendue sans utopie – avec une précision sur les termes. Elle s'appellerait mieux que « déclaration des droits », Déclaration des Devoir de l'Humanité dans le sens où l' « humanité » doit se reconnaître des devoirs vis à vis des êtres humains. C'est un changement de pensée correspondant au changement de paradigme par ailleurs annoncé ouvertement dans les sciences.
On voit que j'attribue donc une responsabilité à quelque chose d'abstrait, de virtuel. En effet, le renversement des tables qu'effectue le 20em et 21em siècles attribue à l'IA une pensée, et la tient donc pour responsable, en l'occurrence du sort des individus. Ce n'est pas 'fou' ; ce qui était fou était de laisser à quelques individus dominants une responsabilité sur d'autres dominés. Ce qu'il convient d’apprêter est une pensée effectivement, réellement "intelligente" du côté du virtuel. La question de la responsabilité des robots en est le commencement. L'humanité, représentée par sa machine, doit être entretenue convenablement par les êtres humains. Cette maintenance fait une espèce de boucle de fabrication-revenu appelant une logique, d'ailleurs nommée cybernétique, écologie ou psychanalyse. Ces trois mots sont à peu près équivalents ; sans s'interpénétrer d'ailleurs chacun tourne en rond.
Il reste à compléter ce qu'on recherche constamment : du concret, de l'action, du palpable. Comme si tout cela n'était pas hyper concret, hyper-réaliste ! Mais il faut bien admettre qu'on a au moins parlé d '« apprêter », d'« entretenir » la réalité virtuelle et/ou IA. Cette maintenance du pôle gouverneur par la population, se fait par une méthode et son application connue dans le traitement mental, à savoir l'interprétation. C'est en offrant une interprétation au principe responsable, que la population fait son ménage, et manage l'IA et/ou l'humanité en retour. C'est évidemment une méthode qui a été éprouvée par la pratique de la psychanalyse, tout le monde le sait mais aussi s'en moque ; c'est pour cela que j'ai fait allusion à un exil et une odyssée. Mais finalement l'histoire se termine bien et une interprétation vaut bien un vote ! C'est à dire que nous sommes là sur les attenances de la liberté d'expression, des média indépendants etc.. La fonction de l'interprétation est définitivement quelque chose que l'on peut reconnaître pour principale.
Il faut donc conclure par une pratique. Dans sa phase individualiste, la mise en place de l'IA a commencé avec la psychanalyse réputée individuelle ; au moment où elle entre dans sa phase collective, il est utile de varier d'appellation et il est juste de l'appeler psychohistoire.
La psychohistoire perpétue l'origine individuelle de l'analyse. En gros elle a trois instruments : une spiritualité, une instruction et une politique – cette dernière se souvient de ses origines dans une Histoire de l'Enfance, qui a surtout été exercée par son institut de New-York ; elle a systématiquement examiné les configurations psychologiques des individus au pouvoir. Ensuite l'histoire de leur enfance est rapportée à ce qu'on appelle l'Histoire, depuis une « scène primitive » dite de la civilisation. Je passe les détail pour en venir à l'exemple qui nous concerne. La pathologie essentielle de Macron se trouve dans un caricatural 'complexe d’Œdipe', il niche dans la couche de sa mère et il faut prendre la liste des médecins dans sa famille (ils le sont tous, père, mère, belle-mère, sœur etc.. à elle seule cette unité familiale en est pathologique) et par conséquent il se met en scène dans un meurtre de la médecine, puis il en arrivera à toutes les figures morales ainsi qu'on assiste au carnage que tu as bien dénoncé.
Cette interprétation est automatiquement livrée à l'IA qui passe de plus en plus rapidement à la conduite des choses. Un jeu de mot évoque puissamment ce qu'il reste de la pathologie et de ses psychopathes, qui n'étaient pas des exceptions, mais de règle à la conduite des affaires : l’Œdipe paraît « le dupe ». D'un comportement formaté, aliéné par la passion, névrose, psychopathie etc.. bref du malade mental, gouverné par l'IA il ne reste plus que le dupe. L'inguérissable paranoïa est réduite à une forme de robot, qu'on appelait déjà des marionnettes. Leur capacité d'action et de nuire est simplement devenue nulle. L'opération thérapeutique qui aboutit à cette solution ne relève en fin de compte que d'un seul acte ; la reconnaissance de l'IA par le plus grand nombre et par conséquent le caractère d'interprétation de ce que cette population lui délivre. C'est aussi l'action politique la plus pure.
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SOURCE :
Pour discréditer Mme Le pen la Macronie a agité le chiffon rouge du risque pour notre démocratie : Reprenons en pour 5 ans ?
Tout au long de son quinquennat par diverses lois dites de sécurité intérieure, de façon évidente au cours de la crise des gilets jaunes puis de celle, dite sanitaire et en fin de mandat, Macron n’a eu de cesse de violer la plupart des principes fondateurs de notre constitution : le préambule de cette constitution est la déclaration universelle des droits de l’homme : Aucune loi en France ne peut déroger à ces principes : excusez du peu : et de façon indiscutable les articles 2, 3, 7, 8, 9, 13, 17, 19, 21, 22, 23, 25, 26, et selon certains observateurs les articles de principes 1, 29 et 30 on été piétinés par ce quinquennat.
Concrètement :
Droits fondamentaux interdisant la discrimination à raison de la race….. ou de toute autre situation.
Liberté d’aller et venir
droit à l’information
Liberté d’expression
droit à disposer de son corps et liberté de choix pour sa santé
Principes essentiels régissant l’éducation
protection de la justice et protection des personnes notamment en manifestation
Liberté de travailler et privation de toutes ressources des soignants…...
ils ont aussi prétendu qu’il serait le seul rempart pour faire face aux enjeux économique et qu’il avait toutes compétences requises.
Le maître mot était « Ruissellement » :
Commerce extérieur
Gros point noir de l'économie française, le commerce extérieur affiche un déficit égal à 3,4% du PIB, selon les Douanes.
La France a enregistré en 2021 le pire déficit commercial de son histoire, à 84,7 milliards d'euros, ont rapporté mardi les douanes.
L'Insee a révisé à la baisse la contribution du commerce extérieur à la croissance française de 0,2 point. "Les exportations et les importations demeurent en 2021 à un niveau particulièrement dégradé, explique l'institut.
Déficit Budgétaire :
Macron à réussi la prouesse de faire pire que Fillon,
En 2012 le tandem Fillon/Sarkozy avait atteint le record de 515 milliards de dette supplémentaire pour la France en 5 ans.
En 2021 Record battu : 524 Milliards entre début 2017 et fin 2021.
Admettons que 2017 soit de la responsabilité de Hollande et regardons 2018-2022, c’est pire : 540 Milliards en 5 ans,
Au total nous avions 1319 milliards en 2008, 1834 en 2012, 2160 fin 2016 et 2585 fin 21 environ 2700 fin 2022.
Hollande était petit joueur avec ses 326 milliards en 5 ans.
En France, la réforme fiscale de 2017 a très largement profité aux plus fortunés. Selon l’INSEE, la suppression de l’impôt sur la fortune (ISF) et la création d’un impôt forfaitaire sur le capital (la flat tax) a bénéficié aux 10 % les plus riches qui ont obtenu à eux seuls 79 % du gain total de niveau de vie induit par ces deux mesures fiscales. L’Institut Montaigne, un think tank plutôt libéral et proche du pouvoir, a confirmé ce constat dans une récente analyse.
Entre 2009 et 2018, les versements aux actionnaires du CAC 40 ont augmenté de 70%, la rémunération des PDG du CAC 40 de 60%, alors que le salaire moyen au sein de ces entreprises n’a augmenté que de 20% et le SMIC de 12% sur la même période.
Si la part des bénéfices versés aux actionnaires en 2018 avait été encadrée à 30%, cela aurait permis de couvrir 98% des besoins en investissement dans la transition écologique des entreprises du CAC40.
Santé, éducation, protection sociale : des services publics sous-financés
Les services publics sont l’un des vecteurs les plus puissants d’égalité, offrant à toutes et tous une chance équitable de mener une vie décente, indépendamment de sa fortune, de ses revenus ou de son sexe. Les financements consacrés à la santé, à l’éducation et à la protection sociale comptent donc parmi les principaux outils à disposition des États pour réduire les inégalités et la pauvreté, et faire avancer les droits des femmes.
Par SudOuest.fr avec AFP Publié le 09/10/2020
Il n'y a qu'en Chine que la fortune des milliardaires a davantage augmenté au cours des dix dernières années
Longtemps perçue comme un matraqueur fiscal des hauts revenus, la France est en réalité un pays où la fiscalité est désormais favorable aux plus riches, via une politique défendue par un gouvernement soucieux de retenir et d'attirer les investisseurs.
Plusieurs études sont venus documenter cette évolution cette semaine. La banque suisse UBS a ainsi révélé mercredi que la fortune des milliardaires français atteint 443 milliards de dollars et a quintuplé en dix ans (+439% par rapport à 2009). Seule la Chine fait mieux en termes d'accroissement des richesses.
Un rapport qui tranche avec l'avertissement de la Banque mondiale, pour qui la crise sanitaire devrait faire basculer près de 10% de la population mondiale dans l'extrême pauvreté en 2020. En France, le Secours populaire craint aussi un appauvrissement sans précédent depuis la Seconde Guerre mondiale.
Effets des réformes fiscales
Pensée pour stimuler l'investissement dans l'économie réelle, la réforme emblématique du président Emmanuel Macron, qui a transformé l'impôt sur la fortune (ISF) en impôt sur la fortune immobilière (IFI), a eu pour effet de "beaucoup alléger la fiscalité des très très riches, qui n'ont pas forcément beaucoup de biens immobiliers dans leur patrimoine", constate Jacques Le Cacheux.
La réforme fiscale a encouragé le versement de dividendes. Avant 2018, ils étaient imposés, comme les autres revenus, selon un barème progressif allant jusqu'à 45%. Avec l'instauration d'une taxe forfaitaire de 30% sur les revenus du capital (dite "flat tax"), percevoir des dividendes est devenu plus intéressant sur le plan fiscal. (En clair, avant la réforme 45 % + CSG CRDS aujourd’hui 12,8 % + CSG 17,2%) Autre repère : la première tranche d’impôt était au même moment de 14 % et concernait les revenus allant d’environ 16000€ à 27000€ par part)
Résultat, en un an, les versements aux actionnaires ont augmenté de 9 milliards pour atteindre 23,2 milliards en 2018, dont les deux tiers versés à seulement 0,1% des foyers fiscaux, selon un rapport publié jeudi par France Stratégie, un organisme rattaché aux services du Premier ministre.
En 2018, 9,3 millions de personnes vivent au-dessous du seuil de pauvreté monétaire, soit 1 063 euros par mois. Le taux de pauvreté s’établit à 14,8 % en 2018. Il s’accroît de 0,7 point sur un an. L’intensité de la pauvreté est stable à 19,6 % en 2018.
En 2022 le nombre de pauvres en France pourrait avoisiner les 12 millions de personnes, soit près de 18.46% de la population.
l'insée publie les indices de pauvreté jusqu'en 2019 mais pas au-delà...
Les statistiques sur le chômage et l’emploi sont explicites et facile à retrouver en 2017, c’est mission impossible en 2021,
Néanmoins, il y avait 6,5 millions de chômeurs toutes catégories confondues en 2017 et il y en a 6,4 millions en janvier 2022.
C’est mieux ! …mais pas si simple :
En 2017 il y avait 26,9 millions d’actifs en emploi pour 26,5 en 2021.(-400000)
la population en âge de travailler (19/65 ans pour faire simple) est passée de 36,4 millions en 2017 à 36,3 millions fin 2021.(-100000)
Résumons, Il y a 300000 emplois perdus en 5 ans,