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PuyPsy_2000-20/2-15

Par Toll Antheaum, le 20 février 2020.

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Psychologie de Nous

 

   Par étages la Psychanalyse s’est consumée pour ne livrer que son essentiel ; elle réalise alors son but : instrumenter la civilisation des masses, leur procurant un moyen de naviguer avec la technologie moderne. Ce n’est pas forcément là où on l’attendait, mais avec sa précaution l'adage « science sans conscience, ruine de l'âme » se révèle un peu plus subtil : « sans psychisme, la science est sans conscience », et un peu plus développé : « la société, avec des administrations qui adoptent l’informatisation de la vie communautaire, avance et déploie l’outil informatique à l’aveugle et à la merci des perversions si elle ne se règle pas suivant les lois psychiques ». Analysée sous ces angles, la psychanalyse ne trouve pas d’autres voies que celle-ci où elle se révèle logique, nécessaire et harmonieuse. On tremble donc en voyant la psychiatrie l’ignorer ; mais on se rassure en comprenant que cette psychiatrie sans psychisme ne rejette que les étages révolus de cette psychanalyse à laquelle elle s'agrippe ce faisant.

   L’essentiel appareillage que la psychanalyse place dans la société informatisée s’appelle "Cybernétique" (du grec gouvernail). Elle est définie « science des relations et de leur contrôle entre les machines et les être vivants » – trivialement c'est l’ IA, « Intelligence Artificielle » qu’on peut dénommer "Idéal Appareil" à charge de la psychanalyse de gérer l’angoisse qu’elle cause et l’humanisation qu’elle garantit en effet.

   Cette fonction de la psychanalyse a été préparée, était déjà portée, par Freud (modèle de la foule/1920) et par le lacanisme à son début (psychanalyse et cybernétique/1960). On se souvient que Freud avait appelé la psychologie collective sa « Terre Promise », qu’il avait renoncé à atteindre. Mais en 1920 il l'avait dépeinte en quatre points ; son schéma figurait quatre éléments : l’objet de chaque moi (c'est à dire en politique ce que les votes désignent), les 'moi' en personne (c’est à dire les individus peuplant la foule), et l’ Idéal (c’est à dire le nom ou titre de cette foule que certains de ses individus représenteraient) – il ajoutait que les ‘objets’ étaient tous liés à un élément général qualifié d'extérieur : le "x" à atteindre, 'but' qualifiable de la 'volonté' de la foule, son objectif.

   Selon Freud cette organisation charpentait une hypnose qui agglomérait la foule, mais en causant l'aliénation de ses « représentants » (de l'Idéal) ainsi que de leurs représentés, les individus qui à leur tour sattachaient par "Transfert" à leurs supposés Grands Hommes, ces ‘représentants’ généralement petits. Cette force de gravité médiocre se faisait faute d'intégrer la physicalité des commandes et des gouvernes comme la cybernétique aujourd'hui la dispose avec ses qualités :

   Lorsque l' intelligence artificielle devient une réalité dans cette masse informatisée, l’hypnose n'est plus un alibi tant à la mode du fascisme qui en profita un moment. La logique des systèmes et des jeux peut remplacer cette diversion par la pure dénomination objective du titre " Nous ". Les aliénations aux représentations sont démotivées (et le mot " âme " peut trouver un sens plus approprié à l'histoire de son usage – je n'ai pas eu le temps de parler de génétique et je vais en dire un mot dans un instant). Le calculateur cybernétique applique en masse à tous l'égalité (Universel) et relie chacun immédiatement à ses objets, ses votes (Direct) ; il calcule le scrutin à la vitesse de l'électricité (Instantanéité) nuit et jour sans cesse (Permanent). L’acronyme UDIP qui en ressort est heureux. Il s'agit donc du prénommé APSO qui caractérise le module livré dans l’espace psychique, (aux crédits consumés de l’Oedipe du complexe freudien, suivit de l’oedipisme de l’étage lacanien, puis de l’anti-Oedipe de la coiffe, Deleuze-Guattari) dont l’exemplaire industriel portera le nom de Votemobile.

 

   En arrivant à présent à l’outil physique du support psychanalytique, j’ose penser que ce qui a été écrit depuis le début de ce rapport permet de saisir la fonction qu’apporte un tel logiciel dans la gestion par une communauté de son écologie. Mais je dois me tenir au plus près de l’énoncé chronologique de mes activités et éclaircissements apportés durant ces vingt dernière années. Il faut donc que je consacre quelques paragraphes à l'une des constances que j'ai maintenue dans la combinaison à la théorie, de la matérialité d'une entreprise. La première était aux USA Cybek of New York que revenu en France je reconstituais en Cyberontime et qui actuellement est basée sous le nom de Uberpol.