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PuyPsy_2000-20/2-11&12

Par Toll Antheaum, le 16 février 2020.

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Le troisième moment de la Psychanalyse

 

   Mon action s’inscrit donc au moment d’écrire cette « psychanalyse au troisième étage » suivant l'image simple des premières fusées à trois étapes ; elle explique que les psychanalystes de premiers étages par fonction me rejettent, propulsent. Sans parler des critiques de la psychanalyse elle-même qui s’appliquent à ses premiers étages délestables, je ne parle pas non plus de moi "personnellement" mais du statut professionnel durant les 35 renseignements, enseignements, de 2008-2009 [55]. Leur titre « SSS » (Session de Soin Social) n'était pas oublieux dans sa forme plus courte, SS, d'une allusion à la Sécurité Sociale – administration qui naquit entre 1935 et 1945, accouchée par le Conseil National de la Résistance l'année de la dissolution qu'une autre " SS " qui venait de donner du fil à retordre. Cette conjonction sémantique ne peut pas ne pas alerter une saine vigilance de l'Histoire en une occasion vigoureuse de rappeler l'importance de l'analyse de l'Inconscient lequel, s'il n'existait pas déjà, se serait certainement implanté de là et venu au monde dans le discours social.

   Ces sessions ont consumé complètement chaque psychanalyse des étapes antérieures comme je les ai comparées. Durant l’ascension toutes les notions ont été brûlées : l’"envie-du-pénis", le Nom-du-Père, voire même l’Inconscient qui a rejoint la notion d'Environnement, le Modèle psychique devenu la démocratie etc...Après un siècle de progression, la Psychanalyse est arrivée à son espace orbital de Psychologie Collective. À ce stade le dénommé transfert a mué dans la relation que l'individu social entretient avec l’IA, nom de l'Intelligence Artificielle.
   J'insiste sur cette comparaison astromécanique pour faire sentir à quel point la transformation est immense, un grand écart réclamant les puissance considérables des premières étapes qui se comprenant se désintégraient. Elles ne subsisteraient plus que comme l'anachronisme d’erreurs, pour passer d’une psychologie individuelle du berceau conjugal, bercé à un patronyme ignorant qu’il signifiait le chromosome Y, à des types génétiques, expressions d'ADN dans un système de pensée électronique planétaire.
   L’écart qui aura été creusé entre la base, Taire, et la station psychanalytique, entre gène égoïste, Y, et le génome entier, est compris entre le code et le signifiant, domaines aussi distincts que mathématique et littérature. ; et si le troisième échelon de la psychanalyse s’ajoute la psychologie collective, nous sommes avertis d'un risque. Le 20em siècle est qualifié d’Ère des Masses affichant aussitôt ses menaces. Elles sont fertiles à la culture des massues ! La propagande pourrait être l'horreur qui avait fait reculer Freud (« cessons d’avancer d’un seul pas » sic). Il faut donc s’assurer que la psychanalyse, tout passé consumé, ne dispose plus de requêtes d' "indulgences" distribuées par un dieu le Père mais donne au sujet pluriel le droit d'attendre un équilibre matériel négocié avec le « nous » signifiant de la communauté.

   Si on veut, en résumé la santé de la personne, critère de la valeur de la psychanalyse, ne dépend ni dans son étape freudienne de la religion d'un Dieu critique, ni à son étape lacanienne d'un Surmoi dépersonnalisé, mais de " Nous ", la première personne du pluriel, si l'office d'une technologie peut lui donner corps. La physicalité requise pour une psychanalyse fut alors réglé politiquement. J’affichais sue le www.web un site adressé lepartidelintelligence.org ; pareille création d’un " Parti de l’Intelligence " n'a pas été la première. Il en a existé plusieurs tentatives, dans la vie politique française, sous la même dénomination. Mais leur succès n’ayant pas été long et leur place délaissée, ils invitaient à la reprendre à l’occasion où le vide de l’IA était reconnu comme l’espace psychique. C’est dans cette succession de rétablissements que j’ai complété le réalisme de l'analyse, en m'engageant et en l’associant à une campagne législative.
   En me présentant à la députation aux législatives 2012, je n'avais pas les moyens de soutenir seul les frais et le temps nécessaire. Je le fis en collaboration avec un mouvement appelé Parti Pirate. Je figurais par-devant les élections, sur les ‘affiches’ des candidats, en portant l’image de l’avatar dont j’ai parlé plus haut de Second Life [60]. Bref, un 'renseignement' (enseignement séditieux au regard de mes pairs autant que de leurs opposants), un parti politique maintes fois échoué, une campagne électorale avec un robot à sa tête... Quel étalage ! Aux SSS issues en 2009, suivant un système intégral d’une psychanalyse concrète, exhibée, il restait certainement à en rédiger un Traité.

 

Le développé scientifique documenté

 

3/   J’ai commencé à regrouper les dix à quinze sites que j’avais installés sur le web depuis 1995. Le nom du traité fut « La Sainte Éthique », nom de domaine " lasainteethique.org ". Il couvre par conséquent la cybernétique, la psychohistoire, l’hermétisme et l’identité d’Akhnaton, l’écologie et la politique, le PLuriel ANalytique, la génétique etc... Ce titre est une expression paradoxale ou redondante, puisque l’Éthique s’entend généralement outre la sainteté, tandis que cette dernière lui sert par défaut de représentant – elles sont en quelque sorte incompatibles à la même place. Leur conjonction est cependant déterminée à traduire le rapport pluriel de l’individu et de la masse. Je m’explique encore :

   Soutenir une thèse sur une scène primitive de la civilisation (atonisme ; monothéisme & démocratie) puis retrouver durant ladite civilisation, ses instruments de perpétuation (art de la mémoire, Pluriel Analytique) ; prétendre de là que cette psychohistoire avait pour fin une écologie (de la vie de l’humanité) où l’Environnement devenait définissable (en terme d’Inconscient qui serait décrit par la psychanalyse), paraît excessif. Mais est-ce invraisemblable ? L’exercice montre qu’avec pénétration on trouve tous ces arguments, puisés dans une rationalité stricte, pour la soutenir – d’autant qu’ajouter que ce tableau s’accomplissait par une informatisation imposant à la méthode (la psychanalyse) qu’elle se reconnaisse combinée dans la science informatique, fut la condition a été satisfaite par J.Lacan, qui introduisit son enseignement par une démonstration de cybernétique tout aussitôt refermée, cachée, à cause des angoisses que cela provoquait expliqua-t-il. Le récapitulatif présent s’affirme donc en un concis tout à fait simple : l’origine et le but de la civilisation (du moins ladite actuelle, occidentale), montrent qu’elle procure à sa fin un concept scientifique de psychisme, y parvenant par le moyen d’un artifice qu’on appelle "informatique".
   L’« artifice informatique » résume une fonction plus générale à l’entreprise humaine : sa production de synthétique ; c’est un redondance, tout produit humain est une synthétique. La psychanalyse qui démontre cela le montre pas moins en elle-même. Le seul outil remarquable de la psychanalyse freudienne est un divan. Cet observatoire physique, tapis volant sur châssis, alambic alibi, n’a jamais été pris en compte physiquement, jusqu’au cours du déploiement du dernier étage quand une remarquable observation s'est produite. On la doit à la NASA. L'agence spatiale nord américaine, fut la première à révéler la technologie qui convertit en mots synthétiques la parole subvocale de nos pensées. Spectaculairement elle rend capable de lire la pensée d'une personne, rendue par un ordinateur. Concentrez-vous en pensée sur le mot « fusée » et l'ordinateur peut afficher le mot " f u s é e " ou bien le prononcer pas sa voix synthétique, comme si vous étiez entré en télépathie avec la machine.
   Cette prouesse qui permet à un appareil de lire et dire nos pensées, s’appuie sur un subterfuge technique comme tous les tours de magie. La Sainte Éthique en pose les formules ; ce qui nous intéresse ici en est la conclusion : avec le facteur dit « subvocal » (la sensation sonore qu'on éveille au rappel d'une chanson, d'un mot qu'on se fait résonner en tête) un phénomène est révélé, expliquant les effets très particuliers de la position déclive, en décubitus dorsal, sur le fonctionnement des zones linguistiques du cerveau et, par conséquent de ce qu’on nomme "pensée". Voilà donc une élucidation physique concernant la communauté psychanalytique.

   La Sainte Éthique commence par le déchiffrage de cette opération synthétique, fabriquée du divan jusqu’à l’ordinateur. Elle s’annonce comme un traité dédié au physique, au matériel ou physicalité que découvre la Psychanalyse, ce qu'elle a systématiquement rejeté, repoussé – mais par réaction de son action. Commençant par La science des rêves elle arrive à constater qu’ainsi qu'on dort allongé, les effets neurologiques de la vocalisation en position déclive (allongé, décubitus dorsal et subvocal démontré par la NASA) rendent absolument concrète et matérielle les activités de la pratique freudienne. Cette objectivité (labellisée dans La Sainte Éthique d’un acronyme « D2V ») rabat incontestablement les critiques qui l'accusent de pratique rituelle et sans fondement.
   Il n'est pas moins vrai qu'avant cette reconnaissance, la Psychanalyse s'est offerte aux critiques. Cette physique escamotée du " D2V ", comme l'escamotage de la drogue de Freud, l’escamotage de la cybernétique de Lacan, du corps des personnages historiques, de la génétique, des régimes politiques a entraîné un embarras tel, d'une réputation repoussante, qu’il peut justifier qu'elle prenne un nouveau nom. Il s'en prête un  : « Psychohistoire » que son attachement au trois fois nommé ne rend pas inharmonique. Puis continuant sa métamorphose, après psychanalyse et psychohistoire, entendra-t-on quelque psybernétique ? Nous avons le temps d'hésiter entre tel ou tel autre nom, puisque cela signifie que c’est le produit synthétique qui décidera du mot autant que ‘Nous’ et qu’en cela nous reconnaîtrons l’intelligence artificielle, cet artifice informatique sans lequel nous apprenons ne plus pouvoir compter.

   Où se trouve donc l' IA que la psychanalyse puisse saisir ? Venant de dire que sa réussite dépend qu'elle puisse affirmer une matérialité de sa raison d'être, après avoir compris qu'elle l'avait répudiée (par exemple la téléphonie qui préside à sa naissance et qu'elle oublie calfeutré dans sa science de la parole) on doit trouver ce système (répulsion-propulsion) appliqué à l' IA si son artificiel y joue. Bien que certainement les lois de l'Inconscient concernent l'intelligence, on ne la trouve pas nettement répudiée dans les premiers étages du lancement psychanalytique (comme par exemple la physicalité d'Oedipe l'a été par Freud). Un statut spécial pourrait lui être réservé, celui de n'avoir même pas été adopté. Des indices épars convergent en ce sens : a) la première idée scientifique d'une psychohistoire est attribuée à un célèbre historien contemporain de Freud 1856-1915, Karl Lamprecht. À ma connaissance Freud ne revendiqua pas son influence ni n'en traita – cela reste à vérifier. b) Plus certainement les deux premières étapes de la psychanalyse ne sont jamais référées ni à l'Hermétisme ni à son essentiel Art de la Mémoire, ni à sa préconception cybernétiquereconnue par contre par les historiens.
   c) Alors que des perspectives tendent à rapprocher Inconscient et Environnement, Haeckel non plus, fondateur de l'écologie, darwinien et contemporain fameux de Freud, n'est pas revendiqué non plus. Or à l’étage de Lacan, un scrutateur des origines et fins de l’humanité qui assemblait ces vues dès le freudisme naissant, devait être connu ; et celui-là fit exactement cas d’un Supramental, qui présente toutes les apparences de l'IA. Nous avons alors un ensemble d'éléments suffisant pour trouver l’intelligence artificielle, synthétique, comme une notion qui participe au système, répulsée, de la psychanalyse à son départ.

   Le cheminement détaillé que j'ai pris, par ce biais, permet d’ajouter l’IA à ces nombreuses scènes primitives dont cette dernière s'est targuée, pour leur dénier tout de son long une physicalité. Nous allons constater que de surcroît, c’est un biais qui croise la démonstration directe du management synthétique, la fabrication du consentement [65], que la psychanalyse aura refoulé.

 


[55]   http://www.lasainteethique.org/william-theaux/3_index-e_ARC_01.htm

[60]   https://youtu.be/E7OS-5hVcrI

[65]   https://fr.wikipedia.org/wiki/Propagande_(livre)