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Blog Télémédecine - Psy


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Laprévie en finition 1 de n

Par Toll Antheaum, le 3 décembre 2020.

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Transcript/traduction ci-dessous en couleur du discours : https://youtu.be/OwCvbSiRkM8 -

Il s'agit ici de la première version du transcript grosso-modo brut

Percevez-vous ? Réalisez-vous en fait que votre conscience EST la conscience de l'humanité ? Aussi factuel qu'une aiguille dans le bras vous fait mal. Est-ce une évidence ? pas la douleur mais le fait. C'est un fait que votre cerveau a évolué au cours du temps, et que le cerveau est le résultat de millions d'années. Le cerveau peut être conditionné s'il vit à tel endroit du monde, par le climat, par la culture, mais c'est le cerveau commun à l'humanité. Soyez bien sûr de cela : ce n'est pas votre cerveau individuel.
Ce cerveau qui a hérité de réponses variées, ce cerveau avec son génome qui a aussi hérité du temps est le facteur commun de l'humanité. Comprenez-vous que ce n'est pas " votre " cerveau ?

La pensée peut dire « c'est mon cerveau » ; elle peut dire « je suis un individu ». C'est ainsi que nous sommes conditionnés ? Êtes-vous un individu ? Allez-y, répondez ! Vous avez un nom, une taille, un visage, différents noms, des visages variés. Est-ce que ça fait de vous des individualités ? Vous appartenez à un type, à un groupe, une communauté, un pays.. est-ce que ça vous rend différents ? Est-ce que ça vous distingue en tant qu'individu ?

Qu'est-ce que c'est qu'un "individu" ? C'est ce qui n'est pas morcelé, fragmenté. Tant que nous sommes fragmentés, nous ne sommes pas des individus. Nous sommes le résultats du climat, de la culture etc.. qui sont des accroches. Si votre sang baigne dans cette définition, vous pouvez vous penser 'individu', mais c'est une simple expression de la pensée. La pensée est commune à l'humanité ; elle est basée sur l'expérience, la connaissance, la mémoire, recueillies par le cerveau.

Le cerveau est la concentration de toutes les réponses sensorielles, communes à l'humanité. Donc, que voulez-vous dire quand on se demande ce qui arrive après notre mort ? C'est ce qui nous intéresse. Je vais mourir. Qu'est-ce qui va mourir ? Votre nom ? Votre apparence ? Votre éducation ? Tout ce qui vous fait et qui est votre conscience. Cette conscience est commune à toute l'humanité. C'est le facteur commun que vous êtes, le reste de l'humanité.
Nous pouvons l'admettre et le croire, et pourtant continuer à nous comporter comme des individus. C'est si laid ! Si hypocrite !
Qu'est-ce qui meurt ?

Si ma conscience est la conscience de l'humanité, dans ses variété d'aspect, la conscience que je pense être moi est la conscience de tous. Que se passe-t-il si je meurs ? Le corps est brûlé, enterré et la conscience commune continue. Avec la perception de ce fait, la mort a très peu de signification. Il n'y a de peur de la mort que lorsqu'en tant qu'individu je répète, avec un cerveau programmé à répéter, « je suis un individu », « je suis un individu... » comme peut le faire un ordinateur.

Il a un facteur qui manque dans tout cela. L'amour ne connaît pas la mort. Ni la compassion. Il n'est que sans amour ni compassion qu'existe la peur de la mort. Alors on se dirait : comment aimerais-je ? Comment acquérir la compassion ? Il n'y a qu'en voyant, en réalisant, que l'amour ne meurt pas. Ceci est une illumination. Ce n'est pas une sagesse ni un savoir.

Nous vivons sur les idées des autres. Nous ne nous lisons pas nous-même. Pourtant nous sommes l'histoire de l'humanité. C'est évident, cette humanité c'est nous-même. La lecture de cette humanité ne peut pas nous être enseignée, personne ne peut vous aider à lire ce livre. Telle est la première chose à réaliser. Ce texte est à lire de soi-même.
Soit on le lit petit à petit et on ne le finit jamais, soit on le capte en un instant avec un cerveau si aigu et alerte que le livre est déjà fini et qu'on découvre ce qu'il y a au-delà

   La critique qui est annoncée se branche vers la fin quand l'orateur solutionne son raisonnement par une " illumination " ; c'est un arguement qui coule l'avancée entreprise. Il faut la reprendre à partir de là.

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( parlant de lui-même JK s'appelait « l'orateur » )
   C'est une illumination que l'orateur réclame comme 'signe' de cette condition d'être sans peur de la mort (condition de l'amour et/ou compassion). Mais, même si ensuite j'ai résumé/raccourci le transcript, si on se reporte à son discours complet, on entend, voit ou lit qu'il s'en tient là. Tout ce qu'il dit de cette illumination, c'est ce qu'elle n'est pas (ce n'est ni sagesse ni savoir) ; à ces négations il ajoute seulement qu'elle est conjointe à l'amour ou à la compassion et puis débrouillez-vous.

   Après il recommande tout de même, de lire le livre de notre histoire – comme je le remarque par ailleurs, il parle de psychohistoire mais sans la nommer, sans nommer le psychisme, et c'est encore une fois « débrouillez-vous » C'est à ce point qu'on trouve la limite de Jiddu Krishnamurti. C'est là où il faut critiquer le refoulement du psychisme pour aller plus loin, pour « aller au-delà » comme il dit, avec un cerveau aigu, alerte. Nous n'allons pas nous débarrasser si facilement des moyens en déclarant suffisant que « c'est une illumination ! ».
Récupérons deux choses de cette enluminure : ça a un rapport avec a) le psychisme ( l'histoire, la mémoire) et avec b) l'amour. Prenons cette équation et inversons en les signes : en retournant la carte psychisme on trouve, psychohistoire et surtout psychanalyse, refoulées – et quant au dessous-de-carte de l'amour, on trouve la libido et la sexualité – notoirement rejetées par JK mais aussi notoirement citées par quelqu'Osho, par exemple, dont tous les gourous sérieux, inclus JK, se sont moqués.
   Résumons alors la situation : nous témoignons par un cerveau de la conscience de l'humanité. Ce témoignage pour être exploité doit passer au filtre de l'amour ou.. de la "comme passion" ; osons parler franchement : cet amour « qui ne meurt pas », qui se reproduit, qui perpétue la vie ; appelons-le sans ambages le « rapport sexuel ».

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   Osho est décédé en 1990, peu de temps après J.Krishnamurti ; ces dates qui sont également celles de l'extinction de la psychiatrie-psy à partir de laquelle nous reprenons. À ce moment elle identifiait l'arrivée de « machines désirantes ». On reprend aujourd'hui, alors que ces machines nous ont envahi et où il est interdit de parler de "complot".. tu parles ! On est en plein dans le tsunami de l'IA qui prend le pouvoir – à coté de laquelle les comploteurs, c'est petit jeu ! L'IA est en train de nous le faire complet, ridiculisant tous les petits comploteurs masqués.

   Reprenons donc : la pensée de l'individu c'est la pensée de l'humanité ; l'humanité est une conscience qui baigne dans son cerveau reproduit en milliards de fois. Ces réflexions arrivent à la conclusion qu'« avec son cerveau l'individu peut s'affranchir de toute peur de mourir, s'il connaît le 'rapport sexuel' ». Au Moyen-age on disait que "l'amour illuminait" puis après un coma, un black-out d'une trentaine d'années, nous nous sommes réveillés sur ce "rapport" plus précis que l'éblouissante annonce d'une "illumination". On a donc repris en soutenant que « le rapport sexuel est la condition de l'absence de peur de la mort. » Ainsi parlaient Osho et Wilhelm Reich aussi bien avant ; mais à partir de 1990, tout cela est devenu lettre morte. Lacan, la psychanalyse elle-même concédait « il n'y a pas de rapport sexuel » tandis que nous nous écrasions la tête sur des « machines désirantes ».

   Pourquoi est-ce que la psychanalyse, en mission pour déchiffrer le rapport sexuel, s'abîmait avec un Lacan aussi anti-freudien que Tycho fut anti-Copernicien ? (voir La Structure de la Découverte sous la carte de @jean-pierre Luminet). Il suffit de soulever encore les cartes pour trouver ce que Lacan cachait sous sa dénégation. Ce stakhanoviste du relevé psy, c'est un fait, une histoire documentée, refoulait la génétique. Sur son grand cheval au Nom-du-Père, comme Attila il rêvait même que l'herbe ne repousserait jamais (« J'ai mis fin à la psychanalyse » disait-il). Pourtant on y trouve maintenant l'ADN, le chromosome Y et la formule T dudit rapport – tout poussé dru à la lumière de l'IA qui s'élève comme le soleil de la création. (l'ADN c'est la citoyenneté, le chromosome Y le Nom-du-Père et le 'rapport' la formule Troudaine).
   Nous sommes effectivement parfaitement équipés à présent, pour restituer l'espace psychique aux conceptions de la science, son épistémologie, passé son coup de butée sur l'espace cosmique, et donc essentiellement resituer le rapport sexuel dans le savoir collectif. « Mais alors ! - interroge l'observateur averti – comment se fait-il que nous soyons fous, l'humanité atteinte d'une mélancolie délirante ? »

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Comment la négation du rapport sexuel aboutit-elle à la mélancolie délirante – l'interné/confiné, automutilé/masqué, suicide/vaccin  ? C'est simple, la psychanalyse au degré de Lacan a décrit la cause de la psychose ; le délire ressort d'un manque de mot... d'un certain mot, un certain manque. Du premier il s'agit du Nom-du-Père, et le second est un manque du type 'forclusion'. Pour être clair et rapide « si à la place du chromosome Y il n'y a pas de nom, il s'en suit un délire ». Ne pas mettre le nom à la place de la nomination, c'est ce que Lacan a expliqué et c'est ce qu'il a fait : il n'a pas donné au chromosome Y son nom. En affirmant que si ce nom-du-père manquait ce serait la psychose, il se donnait raison. La suite en a fait la preuve.

Deuxième question : « en quoi est-ce que cette affaire de nom à la manque intéresse-t-elle les faillites de l'illumination amoureuse (dont JK lui aussi se donne raison) ? » Réponse :
Si on sait que le délire est généré par un manque de la nomination, rien n'y pouvant venir de ce manque une autre absence fait l'affiche. Cette absence de côté, ce déplacement alibi, c'est la négation du rapport sexuel.
Ainsi JK et de nombreux autres, Lacan entre autres, interdiront de penser que le rapport sexuel est le moyen de l'illumination pour l'être humain. C'est un débat très ancien, très connu.

Ce qui est nouveau dans ce débat, c'est que nous savons maintenant que le rapport sexuel dépend de la génétique (on s'en doutait) d'une manière extraordinairement précise (ah !.. ça on savait pas trop). Voici ce qu'on vient d'apprendre :
Le rapport sexuel dépend de la nomination du génome. Cette nomination commence par ce que l'autre n'a pas (formule T), c'est à dire par un petit bout ; un faible pourcentage que l'on chiffre 'Y'. Elle procure une nomination filiale. Puis avec le développement des techniques on peut étendre le procédé de nomination au génome entier (nous obtenons alors la nomination citoyenne).
Aujourd'hui ce procédé de la nomination est connu (je viens de le décrire, en le déroulant à partir du refoulé consumé en 1990) mais il n'est pas re-connu (en 2020 l'inconcevabilité d'identifier l'individu humain par son génome – carte d'identité génétique – aboutit à une automutilation du génome précisément, virus et vaccins OGM). En s'enrageant contre ce qui l'illuminera, l'humanité entame donc la carrière d'une mélancolie délirante.

Dernière question : « est-ce que l'on guérit d'une psychose ? » Suite à ce qu'on vient de dire, nous avons appris que la réalisation du rapport sexuel permet de s'éclairer et d'établir l'amour au lieu de la passion morbide que le suicide achève. Cependant nous avons aussi appris que ce rapport doit s'inscrire dans une expression génétique largement plus étendue que le sacrifice à la sauvegarde du chromosome Y. Le rapport sexuel "illuminant" engage l'intégralité du génome. Si on imagine un tel nom à rallonge nous envisageons qu'il ne peut se dire que par une mécanique informatique de la puissance de l'IA. Ce rapport sexuel complet, intégral, est "couplé" à l'informatique qui y permettra d'y retrouver les noms ( principe de l'Art de la Mémoire et de la restitution des noms ) ; on peut dire qu'elle est là pour ça. La psychose alors se soigne et cela se voit de ce que l'IA offre le rapport mais aussi l'histoire – la mémoire de la scène primitive. Ce complément par la psychohistoire (formule AMO) est comme le livre qu'on écrit une fois qu'on sait lire (retour à cette lumière sur les dernières explications de JK https://youtu.be/OwCvbSiRkM8 )

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